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    Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)
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    ZZelig
    ZZelig

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (1996) réunit la fine fleur du cinéma d’auteur avec Esther (Emmanuelle Devos), Jeanne (Jeanne Balibar), Bob (Thibault de Montalembert), Jean-Jacques (Denis Podalydès), une étudiante (Marion Cotillard) et Paul Dedalus (Mathieu Amalric), maître-assistant dans une faculté de la périphérie parisienne et son meilleur ami, Nathan (Emmanuel Salinger), tous les deux ayant été à l’Ecole normale supérieure. Le cinéaste accentue son côté cérébral dans un long film bavard de trois heures qui n’a rien de cinématographique. Nous sommes dans un milieu d’intellectuels, option littérature et philosophie et des rapports qu’ils entretiennent. Doublé parfois d’une voix off qui nous explique tout, on cite Kierkegaard, Kundera, Hegel.... Arnaud Desplechin veut montrer qu’il est intelligent, non pas d’une façon discrète, mais d’une manière explicite. Au lieu de filmer cinématographiquement avec des ambiances et des dialogues pertinents, le cinéaste fait théâtre dans des plans fragmentés, gros plans où l'on parle sans arrêt. C'est ce que l'on peut reprocher le plus dans ce portrait de ce petit monde narcissique parisien.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Le Grand et Long film nombriliste d'Arnaud Desplechin fête ses vingt- cinq ans en cette année 2021 ! Je l'avais découvert pour mon plus grand bonheur pour fêté ses vingt ans en 2016 et autant le dire de suite, ce second visionnage ne m'a clairement pas emballé, du moins pas tout à fait ...

    Si je lui reconnais des qualités au préalable déjà établis, son amour de la langue, le ton vif et dynamique de son réalisateur qui s'empare de ses postures pour stimuler un vide émotionnel et parfois intellectuel j'ai cette fois eu du mal à tenir près de trois heures ! Qui plus est à ce petit jeu ...

    Sérieux ? Trois heures à base de " Je t'aime, moi non plus " ou autre " Fuis moi, je te suis " ... Oui, c'est vite résumé. Encore heureux que le texte resplendit ! Imbu de sa petite personne au même titre que tous les siens ce Paul Dédalus aussi sympathique et vaniteux soit-il porte en étendard l'entre-soi et le ridicule de ce petit monde un peu limite ... Oui c'est un regard de 2021 sur un film de 1996, et alors ?

    Pour être un peu plus en adéquation avec l'idée du cinéaste il faut reconnaitre que l'on rigole bien de certaines plaisanteries. A ce jeu, Jeanne Balibar sous les traits de Valérie tiens une sacrée couche et ne se prive pas pour amuser la gallérie. Les autres quand à eux servent de tremplin à un Mathieu Amalric dans un numéro qui lui sied à ravir. L'exercice qu'on lui connais aujourd'hui viens de là.

    Pour conclure, j'avais bien des appréhensions lors de cette redécouverte. Celle-ci se sont accentués à mesure et pourtant il y'a un certains coté grisant à ce laissé porter de la sorte. Pas complètement rebuté par ce que j'ai vu, une pointe de jalousie c'est même infiltré ici et là tant tout leurs semble facile. Car oui, leurs épreuves ont bien des tendances à être dérisoire pour la plupart des autres ! Je suis peut être injuste, mais que dire de cette base futile sur lequel son postulat se construit. Après tout, le titre était bien plus évocateur qu'il ne semblait à première vue.

    Après une découverte emballante, une seconde bien plus nuancé, mon troisième visionnage pour une prochaine date qui compte scellera peut être dans le marbre m'on approbation ou ma désapprobation de façon plus significative qu'ici. Là je suis plutôt le c** entre deux chaises. Une position loin d'être agréable, selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    C'est toujours la même émotion à chaque fois que je le regarde. Un très grand film, assurément.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    un film long (3h) ms malgré cela et les scenes sans action qui sont legion admettons le; je ne vois jamais passer le temps tant le propos du film me passionne a chaque fois que je le visionne et je le regarde souvent car c est assurement un de mes films favoris!! on aime ou on deteste ms ce film ne laisse pas indifferent... faites vous votre propre idee!!
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    3 heures de bla bla entres amoureux existentiels, c'est un peu trop. Desplechin aurait du faire plus court car il y a des moments réussis et ses comédiens fétiches sont très bien. Mais on est en droit de préférer les films à venir "Rois et reines" ou "Un conte de noel", bien plus maitrisés et beaucoup moins nombrilistes.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Horrible! 3h00 d'un genre sur-représenté en France depuis trop longtemps maintenant : le narcissisme « artistique », en l'occurrence « cinématographique » (ou plutôt appliqué au cinéma, car le présent long métrage n'a pas grand chose de réellement cinématographique). 3h00 de verbiage incessant et abrutissant de vacuité, 3h00 de voyeurisme où Desplechin s'allonge sur un divan et vomit son mal être, et nous public qui payons pour le regarder et l'écouter, et même qui l'applaudissons! Desplechin voudrait parler du couple, de Dieu, de l'« autre », de l'humanité… mais ce ne sont que des intentions ostensiblement mises en évidence, il n'arrive à rien du tout, il ne reste qu'à un stade conceptuel (ah le concept!). On assiste au spectacle de l'angoisse existentielle ou plutôt sexuelle de Desplechin, il s'auto-dissèque sous nos yeux, nous dit tout, avec précision et surtout avec des mots, à grands renforts de gros plans qui soulignent et de signes qui clignotent (on parle de la mort alors on porte des manteaux noirs, tiens tiens). Le cinéma français est-il si pauvre pour que l'on ait besoin, ou que l'on se satisfasse de considérer un Arnaud Desplechin comme un génie? Un beau ramassis de clichés oui, des pensées certes nombreuses mais qui restent au niveau primaire de la réflexion. Des pseudo-démonstrations par essence tout sauf artistiques, et puis ces explications pseudo-cyniques, pseudo-brechtiennes, cette voix-off infantile - comme l'est d'ailleurs tout ce long métrage - qui joue la carte de la psychologie de base tout en se voulant délivrer des vérités de chaque instant avec hauteur... Et Amalric, ce faux acteur « de génie » porté lui aussi on ne sait pourquoi aux nues... Et Emmanuelle Devos, la pauvre, qui doit pleurer une fois de plus toutes les larmes de son corps tandis qu'on la filme en gros plan (et à poil de préférence)! Et toute cette hystérie, cette suite de numéros d'acteur, ce grand déballage alternant entre l'outrance pure et les bons sentiments (toutes ces voix mielleuses...)! Dans quelques années on regardera ce genre de films le dimanche soir en famille, tout en se délectant de ce cinéma de papa qui a les atours pour le spectateur naïf de film d'« ART », mais qui n'est même pas digne d'être qualifié de film d'« essai »! Un « joli » emballage plein de procédés cinématographiques bien mis en évidence, pour un condensé de nombrilisme aigu. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2011
    Les dialogues improbables joués par des spécialistes du genre composent une petite musique pas forcemment désagréable . Maintenant la question existencielle qu'on peut se poser c'est pourquoi 3 heures de film et pas 10 ou 1, une interrogation qui va probablement nourrir mes angoisses pendant des mois!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 août 2011
    Beaucoup de personnages hauts en couleur (Amalric, Devos, Balibar, Salinger, de Montalembert, Denicourt...) qui nous touchent ou qui nous exaspèrent parfois. Histoire un peu nevrosée et nombriliste mais lucide, et traité avec beaucoup d'humour. A voir !
    ktapult75
    ktapult75

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2011
    3 heures de masturbation devant le miroir. Même les gens qui postes leur commentaire sur ce film sentent le prof de philo a plein nez.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Tout est brillant dans ce film, y compris et surtout les interprètes de "seconds" rôles. Il y a des scènes époustouflantes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 novembre 2010
    Un savant mélange entre le cinéma de Godard, Resnais et Bergman, qui soulève des thématiques comme l'existence, le doute, la solitude, le désir de grandir, l'amour, les autres ... A l'instar de Rois et Reine et Un Conte de Noël, Deplechin rend son récit dense et complexe de part sa construction complètement décousue, sa mise en scène riche en inventivité et en virtuosité, ses nombreuses idées sur le cinéma et ses personnages incroyablement profond et pensés. Il y a dans son Cinéma une capacité à transcender la vie d'un individu la plus banale en une espèce de quête initiatique exceptionnelle au parcours semé de véritables incarnations mythologiques. Comme chez Bergman, une existence tend à devenir universelle dans son propos, et devient telle une figure mystique.
    Akamaru
    Akamaru

    2 830 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2010
    Arnaud Desplechin est le maître du cinéma d'auteur français."Un conte de Noël" et surtout "Rois et reine" sont des objets vibrants et riches.Déja en 1996,il avait donné un bel aperçu de son talent intellectuel,à travers ce film-fleuve de 3 heures sur les errances amoureuses et existentielles d'un groupe de jeunes universitaires de la Sorbonne et du Quartier Latin.Un milieu élitiste,qui passe son temps à disserter de tout et de rien,à étaler sa science intellectuelle et son verbe soutenu.Présenté comme ça,ça peut sembler extrêmement rébarbatif,pour ne pas dire plus.Mais en fait,le portrait s'attache au mal-être de personnes tétanisées par l'avenir,bloquées par la peur de tomber le masque,perdues dans des questionnements incessants au lieu de vivre simplement.Desplechin arrive à provoquer cette même sensation chez le spectateur,sur des thèmes aussi divers que la religion,les apparences,la réussite sociale,l'amitié,les responsabilités et la générosité.En parfait alter ego du réalisateur,Mathieu Amalric dévoile toute sa vulnérabilité nerveuse.Il est royal,tant dans ses doutes que dans ses envolées littéraires.Emmanuelle Devos livre une prestation étincelante en fille moins érudite,mais au grand coeur.Michel Vuillermoz est glaçant en enseignant dédaigneux,méprisable et impassible.Une capacité de réflexion étonnante est engendrée par ces quelques personnages en quête de sens,derrière leurs abords vaniteux.Un je ne sais quoi de profondément saisissant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 juillet 2010
    Ce film m'a été insupportable tant l'ambiance y est poisseuse, tant les personnages représentent tout ce qui me répugne chez les gens : l'instabilité, la cigarette, le manque de clarté.
    Comment peut-on arriver à faire un film sur des histoires aussi peu intéressantes, déprimantes, glauques ?
    On a là tout ce que je ne voudrais surtout jamais vivre : une histoire complètement nulle qui n'est que le brassage répugnant de petits intellectuels désœuvrés fabriqués par la génération 68.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 décembre 2009
    Un trés bon premier film pour Déplechin, qu'il faut préféré voir à son dernier" le conte de noël " qui est aussi affligeant que celui là est bon.
    Tanezir
    Tanezir

    26 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2009
    2h58 de film que je n’ai pas vraiment vues passer. Un Desplechin reste un Desplechin et on le reconnaît bien. Des personnages à l’esprit torturé dans un monde torturé. J’aime énormément le jeu de Mathieu Amalric. Certains acteurs ont besoin d’être bien dirigés pour être bons, mais je pense qu’Amalric est au-dessus de tout et qu’à partir du moment où il est dans son élément il est excellent. Le film est étrange mais très bon. J’en reste profondément admirative.
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