Avis sur Metamorphosis

Un bon gros Nanar dénué d’intérêt, très mal réalisé et à l’histoire déjà vue et revue.
Un scientifique se voit privé de ses financements pour ses recherches menées sans résultat et n’a d’autre solution que de s’administrer le sérum qu’il a créé. S’ensuit par la suite (bien évidemment) la transformation du chercheur en un horrible monstre (la fin mérite le détour, grotesque et risible, avec un pseudo lézard humain en guise de déguisement).
Faibles moyens et acteurs sans talent, voilà ce que vous réserve le DTV Metamorphosis (1990).

De son vrai nom Luigi Montefiore, le rèalisateur George Eastman n'est pas inconnu des amateurs d'èpouvante! Acteur à ses dèbuts dans les films de Joe d'Amato comme l'ignoble "Anthropophagous", puis scènariste, il signe avec "Metamorphosis" son deuxième long-mètrage avec des effets spèciaux très annèes 80! Une sorte de variation moderne de "Docteur Jekyll et Mister Hyde", où un scientifique, victime de sa propre invention, perpètue une sèrie de crimes sanglants! Les pulsions meurtrières d'un savant transformè en monstre primitif, donne à cette petite sèrie B, au scènario un brin dèjantè, son petit moment de gloire : spoiler: la seringue dans l'oeil
! Pour le reste, l'ensemble a mal vieilli au point qu'on a l'impression de regarder un film TV! Le final spoiler: le lèzard
frise le grotesque! Mais on peut toujours se concentrer sur le joli minois d'Anna Colona qui n'a d'yeux que pour son professeur avec son regard de braise...

La quête de la vie éternelle délivre une leçon parfois très cruelle... Peter Houseman travaille comme professeur à l'université tout en menant des recherches en parallèle grâce au financement de l'établissement. Après des centaines de milliers de dollars dépensés, il n'a toujours rien écrit ni rien dévoilé, ce qui inquiète ses supérieurs qui commencent à fouiner dans ses affaires. Alors qu'il sent que le temps presse, il décide de devenir son propre cobaye... "Metamorphosis" est clairement un rip-off de certains grands succès sortis quelques années plus tôt avec la descente aux enfers d'un savant fou à la double personnalité qui ne se souvient pas des atrocités qu'il a commises. Le problème est qu'il n'y a rien de frontal et que la seconde personnalité n'est montrée qu'à travers des flashs, ce qui est décevant et peu impactant. Par la suite, le film s'enfonce vers le grotesque tout en préservant une certaine ironie quant à la situation de ce scientifique. Au final, un film moyen, mais pas catastrophique pour autant.

Affiche prometteuse, film moyen car ça traine un peu. Dommage car les acteurs se défendent et la mise en scène est convenable. Dommage également que les effets spéciaux soient bâclés à la fin... Se regarde mais s'oublie vite

Vouloir faire des films qui traitent de transformation ou de mutation quand on ne s'appelle pas David Cronenberg est un pari risqué. Et pour ce film, le résultat est raté. On est loin de la mouche !