Mon compte
    Calmos
    Note moyenne
    3,3
    860 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Calmos ?

    110 critiques spectateurs

    5
    13 critiques
    4
    33 critiques
    3
    28 critiques
    2
    19 critiques
    1
    12 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Deux ans après «Les Valseuses», l'iconoclaste et provocateur Bertrand Blier signait un nouveau film ayant pour but de choquer le bourgeois et de faire un gros pied de nez aux mouvements hystériques féministes hystériques des années 70. Avec «Calmos», le fils du grand Bernard met en scène deux hommes (joués par Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort) qui ont un gros ras le bol des femmes et de leurs exigences. Les deux compères s'exilent à la campagne et entament une nouvelle vie faite de bouffe, d'alcool, de tabac et de rencontres loufoques. Mais les représentantes de la gent féminine ne l'entendent pas de cette oreille. Soyons clairs: ce film est sans doute l'un des plus mauvais de Bertrand Blier. Tout ce qui caractérise ce réalisateur marginal est quasiment absent: les dialogues bien qu'ils soient vulgaires ne sont pas ciselés comme à l'accoutumée. L'histoire est lente, fait du surplace et dans la dernière demie heure, Blier se laisse embarquer dans un drôle de délire, la scène finale étant le comble. Il n'y a rien qui capte l'attention du spectateur et le temps paraît bien long. Sans intérêt.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2023
    Troisième long métrage de Bertrand Blier ( fils de Bernard et dont l'approche cinématographique trouve des points de convergence avec l'univers de Jean Pierre Mocky ) " Calmos" propose une réflexion sur la différence H/F autour de leur rapport spécifique et différent à la sexualité.

    Le scénario prend la forme d'un conte ou les hommes prennent la position de la Femme ( du moins telle qu'ils la voient ) et ces dernières celle de l'homme.

    Les personnages incarnés par Marielle ( formidable qui coiffe toute la distribution) et Rochefort, rejettent la sexualité qui leur est offerte sur un plateau, sont poursuivis par des cohortes de femmes qui les veulent pour amants ou géniteurs, alors qu'ils préfèrent se dédier à la nourriture en compagnie de représentants de l'église.

    Le ton est outrancier, volontairement caricatural, certains diront misogyne. Il faut simplement le voir d'un regard ( certes aussi plutôt masculin) mais bon enfant pour l'apprécier un tant soit peu.

    Ce n'est certes pas un opus exceptionnel de son auteur ( la réputation du film est pourtant aujourd'hui notable et fait même l'objet d'une forte reconsidération), mais certaines scènes sont des grands moments d'anthologie ( la première scène, celle avec les femmes soldats et la dernière scène).

    Déséquilibré, porté par des dialogues qui privilégient les bons mots, les situations cocasses et surréalistes, le film serait sans doute impossible à réaliser aujourd'hui.

    Pourtant il vaut ( selon moi) le coup d'oeil malgré ses imperfections. On pourra éventuellement trouver un cousinage entre "Calmos" et " Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais le demander" de Woody Allen.
    DanDan
    DanDan

    77 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Film de Bertrand Blier complètement décalé..Jean Rochefort et Jean Pierre Marielle sont hilarant..mais ce film est pour les adeptes du second et troisième degré...A éviter si on aime pas ce genre surtout pour la fin complètement folle..Film un peu misogyne impossible à faire en 2020..La scène des 2 copains tard dans la nuit entrain de faire un dîner aux aurores culte !!!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    65 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Ce n'est certes pas le meilleur Blier (je lui préfére les valseuses, buffet froid ou tenue de soirée) mais le film reste un régale dans les dialogues et le jeu des acteurs (Marielle et Rochefort sublimes). Il a aussi une liberté folle qui lui permet de partir dans du grand voire du très grand n'importe quoi tout en restant dans la provoc à la Blier !!
    ZOC Ri
    ZOC Ri

    35 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2023
    Un délire de cinéaste soutenu par ces deux incroyables acteurs qu'étaient Marielle et Rochefort. A revoir pour ce faire une idée de l'ambiance de l'époque et d'une certaine liberté.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Dans cet essai totalement délirant sorti en 1976, Bertrand Blier – tout juste auréolé de son succès des Valseuses – nous faisait suivre les pérégrinations de deux hommes (géniaux Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort) prenant le large car excédés par les femmes. Si ce film contribua à construire la réputation misogyne de Blier, car très à contre-courant d’une époque où les droits des femmes restaient à construire et où les mouvements féministes étaient à leur apogée, Calmos étonne aujourd’hui par sa liberté de ton et son incroyable ambition. Le film dont le ton surréaliste se renforce minute après minute finit dans une débauche jouissive d’érotisme, d’effets spéciaux grotesques et de décors hallucinants. Joyeux, absurde et bordélique.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Juste après Les valseuses, Bertrand Blier se rachète une conscience.

    Comme à son habitude, il part d’une situation inhabituelle et la développe à travers ses personnages. Et comme à son habitude, il ne s’arrête pas à temps. C’est quasiment une constante chez Bertrand Blier : la dernière demi heure est en dessous du reste, qui lui même est en dessous de l’ouverture.

    Alors oui c’est marrant /!\ Spoiler de finir son film sur un vagin géant, mais ça vaut pas les deux premières scènes. La fin reste bien sûr intéressante et regorge d’idées, mais on perd le fil, progressivement.

    C’est à se demander si les effets visuels ne sont pas pensés pour être laids.

    "Nous ce qui nous fait bander, c’est le beaujolais, la blanquette, le tabac brun."
    cinéman
    cinéman

    21 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Sans vouloir paraître bigot, je juge Bertrand Blier pour le réalisateur le plus vulgaire du cinéma français. Encore une fois , ce film témoigne de son obsession pour le sexe, et le langage ultra cru engendre un sentiment de malaise pour des oreilles délicates qui empêche de se laisser vraiment à rire. Quoi que moins prétentieux et plus loufoque que d'autres de ses films, je compte celui ci Calmos comme une de ses énièmes bouses, un ratage complet, et ne faisant aucunement exception à son triste répertoire (Combien tu m'aimes ? Trop belle pour toi). C'est dommage que Jean Rochefort et Jean Pierre Marielle aient accepté de participer à ce spectacle lamentable. Seules leurs lamentations misogynes peuvent faire sourire parfois.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Blier et sa quête de liberté. Sa forme de liberté à lui, bien singulière, toujours aussi audacieuse. Je suis client. Le duo Marielle/Rochefort est juste délicieux. Il y a beau chercher, son talent scénaristique n'a toujours pas trouvé son successeur dans le cinéma français.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2022
    En 1975, encore auréolé du succès des ‘Valseuses’ et bien obligé de ne pas céder un pouce de terrain dans sa mission sacrée de choquer le bourgeois, Bertrand Blier est au pied du mur. Fort heureusement, l’année internationale des femmes va lui fournir l’occasion de surenchérir par une provocation de sale gosse, soi-disant pour dénoncer les effets délétères du féminisme : puisqu’on parlait volontiers de “guerre des sexes” dans ces années-là, il ne lui restait plus qu’à étirer le concept jusqu’à son point de rupture. Mal lui en prit : la Gauche considéra ‘Calmos comme réactionnaire, la Droite comme pornographique et le public, échaudé par les critiques et interloqué par le résultat complètement bordélique à l’écran, ne répondit guère présent. Avec le recul, Blier lui-même parle d’une “connerie” mais il fait davantage référence au fait d’avoir négligé de préparer les choses en amont et en aval qu’à un quelconque regret de fond…car si on y réfléchit deux minutes, il est impossible d’envisager ‘Calmos’ comme un réquisitoire sérieux, un geste militant, une conviction profonde. C’est un doigt médian adressé au bien-penser tel qu’il était porté par les jeunes générations des années 70, très certainement, mais y voir autre chose que le jeu détaché de toute obligation morale qu’est le cinéma reviendrait à considérer ‘La grande bouffe’ comme un manifeste grossophobique. ‘Calmos’ est une fable, surréaliste dès ses prémices, et qui plonge dans un délire grandissant à mesure qu’elle s’enfonce dans une synthèse sous acide de ‘Mad Max’ et du Monty Python Flying Circus. Foncièrement, ‘Calmos’ ne s’en prend même pas aux femmes - d’autant plus que les hommes du film sont in fine encore moins reluisants : cons, lâches et conformistes - et qu’il n’est pas dans les habitudes de Blier d’épargner qui que ce soit, mais aux aspects virtuellement fascisants du féminisme, que Blier considère simplement comme un -isme comme les autres, et qui lui permet de s’amuser à inverser le même paradigme de domination que le ferait quarante ans plus tard le sous-estimé “Jacky au royaume des filles”. Au départ, ce sont simplement deux hommes, les toujours formidables Marielle et Rochefort qui, épuisés et lassés du beau sexe, se réfugient à la campagne pour renouer avec ces plaisirs essentiels que sont la nourriture, la boisson et le tabagisme. Fainéantise, déresponsabilisation et hygiène incertaine étant les mamelles de la masculinité en marcel taché qui se dévoile ici, toute cette partie du film, clairement la meilleure, renoue avec la verve truculente et rabelaisienne d’un certain cinéma français vieux d’un demi-siècle, celui qui ne s’excusait jamais d’être ordurier et de cracher par terre. La suite, lorsque cet ermitage en duo commence à faire école et suscite un casus belli entre les sexes, pose la même question qu’à chaque fois qu’on tombe sur un film de cet acabit : où est passée cette école française du cinéma dont le sens de l’absurde et la folie contagieuse n’avaient rien à envier à leurs homologues britanniques et américaines ? Bref, sale et mal élevé, ‘Calmos’ n’est certainement pas indéfendable car je ne pourrai jamais reprocher à un iconoclaste d’iconoclaster avec ce qui iconoclaste le plus dans le contexte qui est le sien mais il est, dans l’état actuel des choses, plus que probablement indiffusable .
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Comme le plus souvent dans les films de Bertrand Blier, on a du mal à suivre le sens de l’histoire tant l’absurde prévaut. Mais c’est aussi ce qui donne une certaine saveur à ses réalisations. Avec « Calmos », sorti en 1976, on ne déroge pas à la règle. Le duo Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort nous emmène dans une farce énorme. Si la première partie est savoureuse, on s’enfonce peu à peu dans une comédie grotesque et vulgaire, proche du navet. Bref, le réalisateur lui-même considérera ce film comme une erreur.
    DirtEagle
    DirtEagle

    12 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2018
    Bien que trop souvent cru (surtout pour les scènes de sexe) ce film est un doux mélange de protestation, d'absurde et d'humour comme Blier sait le faire. On ne voit pas le temps passer, le rythme est quelque peu saccadé mais on est tenu en haleine par l'excellent duo Marielle/Rochefort.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2013
    Belles pleiades d'acteurs....Bon moi j'adore Blier et Marielle....Pour ce qui en est du film,il y a quand meme quelques longueurs ou on décroche un peu,aprés un début plutot euphorique....L'en reste pas moins des dialogues a la Blier qui pourrait presque devenir culte,si ce film était juste un peu plus connu.
    Sosa
    Sosa

    7 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un panel de clichés des hommes, un inversement des rapports de force, très drôle au début plutôt stressant dans le ternier tier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 juin 2011
    Opposer pour tout horizon une charcutaille à une autre -- femme ou cochon, IL FAUT choisir... --, c'est bien évidemment prendre soin d'enfermer entre deux pôles dérisoires toutes les possibilités d'une sortie, pourtant indispensable et urgente, de l'homme hors ses pires habitus. Et pareil traitement, volontairement débilitant, de la question des relations dégradées hommes-femmes, confirme que ceux qui ont le « droit » de s'exprimer en public appartiennent au club des histrions qui profitent de cette déliquescence programmée [1] & [2].
    Parallèlement, insister exclusivement sur la vulgarité de ces associations de mâles -- bien sur complètement déboussolés sortis de l'attelage ordinaire avec leurs irremplaçables « moitiés » (obligement indispensables à leur équilibre...) --, est essentiellement un procédé pour affirmer, de la manière la plus hypocritement péremptoire qui soit, la nécessité absolue de l'exact contraire d'une voie qui ne sera en définitive qu'à peine évoquée. En termes plus directs : des mecs « tout seuls » sont évidemment des mecs paumés, qui se dépêchent de remplacer bouillave par la baffrerie la plus répugnante, et puis c'est marre...
    Voilà le tout de la « critique » que nous inflige "Calmos" en minaudant autour d'un féminisme à la c... (étymologiquement parlant), en réalité hélas plus que mortifère, et de la recrudescence contemporaine de l'arrimage des hommes à leurs envies les plus épaisses et les moins gratifiantes. On demeure ici en effet dans la plate répétition ; on n'y sort pas de la zone nauséeuse qui va et vient entre indigestion mahousse et branlette hétérocrate.
    Les propos placés dans la bouche de Marielle sont, quant à eux, révélateurs d'un discours complémentaire bien poutrave : le sucre, qui ronge encore mieux les dents grâce à la veulerie béate et satisfaite du crétin, est un agent destructeur souhaité, attendu, et même carrément fêté. Lors, la démonstration est claire, pas même en filigrane : « privé » de femme, un homme (digne de ce nom) en redemande FORCÉMENT du côté de la mort. CQFD.
    Sous couvert de plaisanter (!), le tour est ainsi joué, et l'absolue nécessité -- désormais consacrée -- de la présence de la femme au côté de « son homme » comme indispensable agent équilibrant, est entérinée sans plus barguigner.
    « J'ai dit », nous imposent sans gêne et ex cathedra les Blier, père & fils.

    [1] Exactement comme cette "obsolescence" dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui, alors qu'elle fait partie du quotidien de notre société marchande depuis lurette.
    [2] La peinture surajoutée d'ecclésiastiques caricaturaux est, elle aussi, une indication des manies de cette même viscosité délétère "qui n'existe pas".
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top