Derniers Avis : Un air de famille - Page 6

Quel plaisir de revoir ce film 20 ans après. Contrairement à d’autres comédies à succès, celle-là n’a pas pris une ride et reste très moderne car intemporel. C’est très humain, drôle mais tragique, grave et profond mais sans lourdeur aucune. Une interprétation exemplaire où tous sont parfaits, des dialogues savoureux. Seul ombre, quelques faiblesses de Klapisch dans le montage et certains cadrages. Mais l’ensemble est excellent et mérite son succès que le temps ne dément pas.

Bof rien d'exceptionnel dans cette comédie, c'est comme si on filmait une pièce de théâtre mais il y a quelques dialogues qui m'ont fait bien rire les acteurs jouent bien.

Une famille se retrouve au restaurant pour fêter un anniversaire, événement qui va très vite partir en sucette pour se transformer en règlements de compte. Cédric Klapisch adapte la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, et livre ainsi une comédie amère et sociale sur la famille, qui en prend largement pour son grade. Mère dominatrice et adepte du favoritisme, frères rétrogrades et machistes, dont un narcissique au possible, sœur paumée, épouse bridée et candide, et un pauvre serveur simplet pris au milieu de ce champ de bataille. Malgré l'aspect théâtral de l'ensemble, la mise en scène de Klapisch est très inspirée, avec plusieurs plans astucieux. On salue également la grande qualité du jeu d'acteurs, tous excellents dans leurs personnages bourrés de défauts, auxquels on va pourtant s'attacher. Les dialogues sont d'une grande finesse, avec de nombreuses petites phrases bien placées et très drôles, mais aussi des morceaux touchants, qui complètent cette comédie dramatique très réussie.

Je viens de redécouvrir ce film, cette fois en HD. Ce film passe les relations familiales à la loupe mais pas que. Nous voyons les différences de vision de plusieurs classes sociales. Le fameux "qui suis-je ? où vais-je ? et qu'est ce que j'attend de la vie ? " vu par tout les membres de ce huit clos.
Le film n'a pas pris une ride ( à part les affiches de pub pour un 3615 :-).
Que des pointures pour chaque rôle.
Réalisation parfaite.
Voyez le, c'est un monument, un des meilleurs films de klapish.

Une alchimie parfaite entre les dialogues et la qualité d’immersion des acteurs. Mention spéciale à Jean-Pierre Bacri, bougon comme on l’aime mais également fort touchant, à Catherine Frot pour sa délicieuse naïveté ainsi qu’à Jean-Pierre Darroussin pour sa fringante prestation pour laquelle il décrocha un César mérité. Même si « un Air de Famille » manque un peu de rythme dans sa mise en scène - ça reste du théâtre filmé -, sa délectable adaptation est vraiment drôle et piquante à souhait.

Jaoui Bacri au scénario, forcément, mais tout de suite çà s'entend. Les meilleurs dialoguistes de ces vingt dernières années, de très loin. Le goût de l'observation, le goût du tact. Jamais aucun personnage ne sort gagnant, c'est une remise en question perpétuelle. C'est vraiment un filon qui marche, et peu importe qui est derrière la caméra, ce sont eux, les rois.

A part quelques flash-back pénibles, ça s'apparente plutôt à du théâtre filmé qu'à du cinéma. Les acteurs sont assez bons, la palme revenant à Catherine Frot (heureusement qu'elle est là !) Daroussin n'est pas mal non plus malgré un rôle improbable. Seule Agnès Jaoui dénote en nous la jouant féministe branchée et en se plantant en beauté.  En fait l'idée de départ est de faire spoiler: un jeu de chamboule tout autour d'un repas d'anniversaire,
c'est assez classique au théâtre et c'est d'ailleurs à l'origine une pièce de théâtre montée trois ans plus tôt par Jaoui et Bacri avec les mêmes acteurs. Or le défaut majeur de la pièce (et donc du film puisque c'est la même chose) tient à la mauvaise idée d'introduire au sein de cette querelle de famille le spoiler: personnage de Betty qui contrairement aux autres membres de la famille a toujours les "bonnes" réparties, les "bonnes" vannes, le "bon" comportement, la "bonne" posture : une sainte féministe au milieu de deux machos et deux bourgeoises.
On aurait aimé quand même un peu plus de sens de la nuance et moins de caricature. Catherine Frot surnage de façon touchante et amusante dans cette réalisation surestimée.

Après avoir dénoncé vertement les travers des relations amicales dans "Cuisine et dépendances", Jean-Pierre Bacri et ses acolytes adaptent à nouveau une pièce de théâtre du tandem Jaoui-Bacri, consacrée cette fois aux dysfonctionnements d'une famille lambda.
"Un air de famille" (1996) est un huis-clos situé dans le bistrot miteux tenu par l'un des fils (Bacri), éternel loser qui souffre de la comparaison avec son frère (Yordanoff), cadre supérieur adulé depuis toujours par leur mère intrusive (Maurier).
On retrouve également la sœur rebelle et paumée (Jaoui), la belle-sœur cruche et déconnectée des réalités (Frot), ainsi que l'employé fidèle (Darroussin), un gentil garçon qui se fait marcher dessus tout en observant cette famille à la dérive.
D'ailleurs, si le ton est celui de la comédie douce-amère, "Un air de famille" est un film très sombre, où les protagonistes apparaissent antipathiques et égocentrés, nous rappelant à chaque instant la cruauté du monde.
C'est peut-être cette absence d'empathie pour les personnages qui m'empêche d'apprécier pleinement cette satire acerbe de la structure familiale, dont les membres apparaissant du coup hyper-caricaturaux ; mais c'est aussi ce qui fait la valeur du film de Klapisch, sans concession avec ses anti-héros, tout juste sauvés sur la fin par un semblant de dignité retrouvée (et encore, pas par tous).
Bref, "Un air de famille" s'apparente davantage pour moi à une œuvre utile et nécessaire qu'à une comédie désopilante.
Le film bénéficie en tout cas d'une écriture fine et acerbe, qui préfigure les grands succès au cinéma du couple Jaoui-Bacri, à commencer par la sortie quatre ans plus tard de l'estimé "Goût des autres".

Les membres de la famille Ménard ont l'habitude de se retrouver au restaurant tous les vendredis, mais une rupture va causer des imprévus et pousser les personnages à se révéler. Seulement, rien ne vient les faire avancer et évoluer, aucun ne dépasse le stade du cliché (le fils rejeté, l'égocentrique, la femme maltraitée...) et tous sont antipathiques (sauf l'observateur joué par Jean-Pierre Darroussin). Peut-être que toutes les familles dysfonctionnent comme semble nous le dire la fin du film, mais rien ne nous permet de nous identifier à celle-ci.

Sans exception, les acteurs sont formidables et cruellement, drôlement justes. Voilà une comédie française dans les règles de l'Art mené par M. Klapisch. Bacri et Jaoui ont, encore une fois, réussi à sculpter des dialogues savoureux, drôles, tranchants, pertinents et rendre les personnages aussi attachants que détestables. C’est un portrait de famille dans lequel on se reconnait tous un peu. On connait tous des Yoyo, des Henri, des Philippe, des Betty (etc.) Voici un film qui est fait parti des meubles de valeurs de l'histoire du cinéma française et on retiendra tous bien évidemment la scène culte du "collier de chien" livré par la talentueuse Catherine Frot. UN CLASSIQUE.

Un duo de toute beauté. On ne peut vraiment pas dire que c'est comique. Tout y presque pathétique et pourtant on sent l'attachement et la douleur qui les lie.
Des dialogues quand même savoureux et des seconds rôles excellents.

Un Grand Classique. Le réalisateur Cédric Kaplsich transpose la fameuse pièce de théâtre a succès pour en faire une adaptation particulièrement fidèle mais surtout Ironique et Décapant qui n'a rien a envier a la pièce théâtrale.Pour commencer la Mise en Scéne est trés appliqué et soignée en se déroulant en grande partie en Huit Clos et qui est servie par une jolie BO qui accompagne parfaitement le long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Captivant et trés Sociale sur les relations qui peuvent créer quelques conflits dans une famille que tout oppose dont le rythme est parfaitement maîtriser au cours des 1h40 de film dont on voit pas le temps passer dans l'ensemble, ajouter a cela des Scènes mémorables qui sont rapidement Cultissimes a son Humour Noir et Cinglant mais néanmoins parsemé de Dialogues finement écrites dont la plupart s’avérant tout a fait savoureuses tout en n'oubliant pas d'y apporter quelques notes d’Émotions qui arrivent a nous toucher sans entrer dans la miéverie. Enfin les Personnages ont une forte personnalité tout en restant quel qu'en soit leurs qualités ou défaut terriblement attachants grâce notamment a son Casting en or dont on retrouve entre autres l'inoubliable Jean Pierre Bacri dans la peau du Bougon au grand cœur Henri le chef du bistrot et fils mal aimé de la famille en passant par l'acteur Wladimir Yordonoff qui est au top dans la peau du frère aînée égoïste et détestable Philippe qui sont rejoint également par la comédienne Agnés Jaoui qui est excellente dans la peau de Betty la benjamine irresponsable et garçon manqué sans oublier la comédienne Catherine Frot qui se révèle au grand publique en tirant son épingle du jeu en incarnant le rôle de Yolande la belle-fille candide et pour combler le tout Jean Pierre Darroussin et Yolande Moreau sont eux aussi parfait dans les rôles respectives de Dennis le barman discret et La Mère dévouée et insensible de Henri,Philippe et Betty qui complètent cette distribution impeccable. En Conclusion, Un Air de Famille est une réussite totale a tous les niveaux en étant a la fois Intelligent,Grinçant,Irrésistible et Touchant qui fait partie des meilleurs comédies dans l'histoire du Cinéma Français mais également comme l'une des meilleures adaptations de pièces de théâtres tous confondues aux cotés incontournables Dîner de Cons,Le Prénom et Le Père Noël est une Ordure dont on se régale avec beaucoup de plaisir a revisionner ce grand classique de la comédie Française.

Il est toujours difficile d'adapter une pièce à l'écran et Klapisch le fait ici avec brio. Le rythme est bon et le film prend son envol après 20 premières minutes d'adaptation. Les acteurs sont tous excellents (surtout Frot et Bacri) et on passe un bon moment, sans plus.

Cette réunion de famille est un vrai moment de bonheur pour le public. Les personnages hauts en couleur sont joués à la perfection, mention spéciale pour Catherine Frot, généralissime dans le rôle de Yoyo, sans oublié bien sûr un JP. Bacri en grande forme. Ajoutez à cela des répliques cultes, on obtient une satire magnifique des relations de famille et humaines en générale.

Quel régal ce film! un des meilleurs de clapish sur un scénario de jaoui et bacri! et des scènes cultes! !! a voir sans modération