Mon compte
    Fitzcarraldo
    Note moyenne
    4,0
    845 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Fitzcarraldo ?

    84 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    35 critiques
    3
    23 critiques
    2
    5 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Film esthétiquement très beau avec une histoire magnifique sur la démesure, cette mise en abyme est géniale, Herzog parle de lui-même et de ce film en particulier, de sa réalisation, c'est très dur mais très beau en même temps. Après il souffre de quelques longueurs mais ça n’entache que très peu le portrait magnifique d'un homme aux ambitions démesurées. Kinski joue parfaitement bien le fêlé (enfin ça se sait) bref du grand cinéma, une oeuvre culte et un film titanesque.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 août 2018
    Un personnage complètement antipathique et mégalo, qui entend civiliser les bons sauvages en leur faisant écouter du Caruso. Un projet dont on se fout un peu, puisqu’on sait que tous les précédents ont été des désastres et que celui-ci n’a pas l’air plus réaliste. Un acteur en surjeu total. Un peu de tiers-mondisme naïf des années 80. Un rythme qui laisse vraiment à désirer. Une photographie terne. Bref, je n’ai pas aimé. Je mets la moyenne pour les beaux paysages et les airs d’opéra. Et puis pour l’ambition et la tenue de l’ensemble, quand même.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 255 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Après Aguirre - La Colère de Dieu (1972), Werner Herzog retrouve Klaus Kinski dans une énième épopée à travers la forêt amazonienne. Si le précédent film s’avérait moins accessible, moins « grand public », il en sera tout autre avec Fitzcarraldo (1982).

    Si les 150min du long-métrage vous rebutent, faites en abstraction car sincèrement, on ne les sent pas passer. Herzog parvient à nous captiver avec une réelle aisance, rapidement, on se prend d’une passion pour Fitzcarraldo, ce doux-dingue qui n’a qu’un seul but, celui de construire un opéra en plein cœur de la forêt amazonienne.

    Werner Herzog est à l’image de son héros, un meneur à la folie destructrice. Un personnage haut en couleur et qui ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins. Au point d’entraîner toute une équipe de tournage au fin fond de la jungle pendant près de 3ans, de tourner de façon quasi documentaire sa gigantesque épopée (au point de véritablement hisser tout en haut d’une montagne ce bateau à vapeur de 360 tonnes, à l’aide de poulies géantes tractées à la force des bras !). Un tournage de dingue, à l’image du héros : Fitzcarraldo, brillamment interprété par un Klaus Kinski électrique et habité par la folie.

    Improbable histoire et improbable aventure que celle d’un homme hanté par son désir fou que rien n’arrêtera. Le personnage est à la démesure du film et du projet en lui-même, sans nul doute, le plus beau rôle de Kinski.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    ffred
    ffred

    1 514 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2020
    Premier film de Werner Herzog que je vois. Tout est démentiel, la mise en scène, l'histoire, les décors (naturels), l'interprétation de Klaus Kinski, hallucinante. Ça donne envie d'en voir d'autre, il parait que Aguirre est encore plus fort. Un grand moment.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    936 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    La folie d'un homme qui entraîne tout un peuple dans son monde.... c'est assez gigantesque et démesuré. Il croit résoudre les problèmes en brandissant le sceptre de l'Art Suprême: la musique, tel le phonographe sur le fleuve Amazone au cœur du danger.
    Tout se concentre vers la démesure du canal qui est une scène clé du film. Malgré tout, la progression lente de l'histoire est son principal défaut.
    kibruk
    kibruk

    114 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2021
    "Fitzcarraldo" est un immense film d'aventure comme on n'en fait plus, un monument pas simplement par ce qu'on voit à l'écran, mais aussi par tout ce que cela a impliqué pour y parvenir. Quand on s'intéresse un peu à la réalisation du film, on découvre que ça a été un véritable enfer, sans doute le pire film à faire de l'histoire avec "Apocalypse now". Et cette volonté créatrice sans concession de Werner Herzog se voit, le film est un véritable émerveillement visuel et propose une histoire magnifique totalement incroyable. Il s'est inspiré d'un exploit véritable pour réaliser un exploit encore plus grand et il faut avoir conscience que rien de ce que l'on voit à l'écran n'est faux ( spoiler: à l'exception de quelques scènes dans les rapides où le bateau est une maquette
    ) et tout ça pour un film... Que ça fait du bien de redécouvrir "Fitzcarraldo" à l'heure du tout numérique et des fonds verts, on a beau dire, la réalité ça a quand même une autre gueule... et qu'on est triste en se disant qu'on ne donnera sans doute plus jamais le financement à des réalisateurs géniaux pour faire de telles œuvres.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2023
    Fitzcarraldo est plein de cette beauté épique, inspirée de l'opéra, qui caractérise le cinéma de Herzog des années 70 et 80 : lieux de tournage grandioses, bande originale ambitieuse et omniprésente et figurants innombrables en sont notamment le signe. Ici, le programme qui se déroule est attendu (le rêve / la désillusion), tout en se permettant un pas de côté bienvenu en laissant percer une lumière derrière la fatalité du destin. On peut y voir la volonté chez Herzog de montrer qu'un partage entre des cultures si étrangères l'une à l'autre est possible, que l'exploitation et la violence ne sont pas les seules issues. Fitzcarraldo est donc un film à voir, même si ce n'est pas selon moi le plus réussi d'Herzog à cause d'une épure si grande qu'elle ne laisse que trop peu de place au développement des personnages (la faute, sûrement, au tournage chaotique).
    Dynastar21
    Dynastar21

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Sacrée production que ce "Fitzcarraldo", quatrième collaboration entre le réalisateur et l'acteur principal Klaus Kinski, tous deux allemands ! Tout d'abord, j'avoue ne pas avoir été totalement envouté lors du visionnage mais quand on connaît les conditions et la durée du tournage et le fait que Kinski ait été ingérable (à l'exemple de Marlon Brando sur le filmage de "Apocalypse Now"), on ne peut qu'avoir de la compassion envers ce morceau de cinéma. Surtout à l'heure actuelle où bons nombres de productions hollywoodiennes (ou non) ne sont que des pitreries sur fonds verts remaniées par ordinateur, sans goût ni saveur.
    En effet il a fallu trois années, deux changements d'acteurs, des blessures, des mises en dangers (scène tournée sur une rivière, ou celle du bateau hissé sur la montagne réellement mise en lumière) et bagarres ou engueulades entre le réalisateur et le premier rôle : l'adjectif "dantesque" paraît donc approprié pour décrire le tournage.
    Ensuite j'aime beaucoup l'approche de Werner Herzog de filmer à la manière d'un documentaire, cela magnifie la beauté de la forêt amazonienne. Le réalisme est quasiment total étant donné le fait que tout ou presque a été véritablement joué.
    De plus l'intérêt principal du film réside dans le personnage de Brian Sweeney Fitzgerald alias Fitzcarraldo : un être mégalomane mais nul en affaire qui veut absolument créer un opéra (et faire jouer "Caruso") au milieu de la plus grande forêt vierge du monde, n'à que faire des habitants, se comporte comme un tyran (car il veut atteindre ses rêves) et spoiler: qui finira par revenir au point de départ
    tel un "conquistador de l'inutile". Le rôle colle parfaitement au sulfureux Klaus Kinski et l'on reste subjugué par le bleu puissant de ce regard (et la couleur blanche du costume et de ses cheveux) qui oscille entre folie et calme mais dont on sent qu'à tout moment le dérapage incontrôlé est proche.
    L'apparition de la sublime Claudia Cardinale - qui supporte son mari dans son aliénation - est déroutante car on ne comprend pas pourquoi le soutient dans son entreprise vouée à l'échec.
    Enfin le film ouvre des pistes de réflexions sur de nombreux thèmes à l'instar de la colonisation de l'Amérique du sud, l'exploitation des populations locales pour extraire le caoutchouc, l'esclavage (cf. scène du bateau hissé à la force des bras des amérindiens) ou encore la démesure humaine.
    Le principal défaut réside dans la durée du film de 2h40 qui parfois perd en rythme et qui pourrait repousser des "néophytes" du septième art.
    Pour conclure, ce long-métrage est une grande œuvre de folie, mais créatrice (remplie de dommages collatéraux) à l'inverse de "Aguirre" qui en fut une plutôt destructrice.
    Redzing
    Redzing

    944 abonnés 4 307 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Au début du 20ème siècle, un Irlandais mélomane surnommé "Fitzcarraldo" décide de construire un opéra au milieu de la jungle sur-américaine. Pour accomplir son projet, il devra d'abord faire fortune dans le caoutchouc, et mener un énorme bateau sur un fleuve dangereux. Film sur les rêves démentiels et l'ambition, fable teintée de surréalisme sur la conquête de la nature : Werner Herzog livre là une œuvre très intrigante, portée par un Klaus Kinski excellent en "conquistador de l'inutile", au regard fou et à la volonté de fer. La photographie travaillée fait trancher les vert luxuriant de la jungle avec la blancheur de la ville ou la rouille du bateau, tandis que la mise en scène inspirée de Herzog fourmille de détails cachés, et joue avec les mouvements de caméras et les contre-plongées pour amener au moment clé du film : l'ascension du bateau sur la colline. Cette scène est d'autant plus emblématique qu'elle ne fut pas truquée ! Outre cette épreuve, le film est connu pour son tournage dantesque, avec notamment des relations explosives entre Kinsi et Herzog (une légende bien connue raconte que les figurants proposèrent au réalisateur de liquider l'acteur vedette !). Tout ceci conduisit Herzog à ressembler à son protagoniste sur le tournage... Au-delà de ça, "Fitzcarraldo" est un film assez lent, avec une narration souvent plus visuelle qu'explicative, ce qui peut en dérouter certains.
    Roub E.
    Roub E.

    751 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Un film aussi fou que son personnage principal. Il est d’ailleurs curieux de faire le parallèle entre ce personnage qui veut construire un opéra en pleine jungle et Werner Herzog qui va planter sa caméra en pleine jungle et faire comme son héros et passer un bateau par dessus une montagne et des rapides. J’ai entendu parler d’un reportage sur le tournage du film, rien qu’à voir le résultat de ce dernier j’imagine ce que cela pu donner en coulisse. Dans le rôle titre Klaus Kinski fait plus vrai que nature jouant la démesure de son personnage comme peu d’acteurs pourraient le faire. C’est fou démesuré et pourtant cela donne l’impression d’être maitrisé de A à Z. C’est du cinéma brut, authentique et indémodable.
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2020
    Il n’y a pas de frontière entre la folie du tournage et le projet mégalo du personnage joué par Klaus Kinski de construire un opéra au milieu de l’Amazonie péruvienne. Pièce maîtresse du film, le franchissement d’une colline par un bateau en est d’ailleurs la parfaite illustration. Malheureusement, Werner Herzog tarde à stimuler cette dimension et le ton épique de l’aventure ne prend réellement forme qu’après une longue heure d’ennui. Il m’a fallu en effet attendre l’entrée en scène des indigènes pour enfin commencer à apprécier « Fitzcarraldo ».
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Film de la démesure et d'un projet fou, "Fitzcarraldo", malgré quelques longueurs, ne manque de charme, à l'image de la sublime Claudia Cardinale, amoureuse d'un ingénieur mélomane aux projets démesurés. La fascination exercée par la jungle amazonienne, le fleuve et ses affluents, est captée avec brio par le réalisateur d'"Aguirre", tout comme la folie qui anime Fitzcarraldo, superbement incarné par Kinski. La scène finale, où le bateau accueille la représentation donnée par une troupe en provenance de Manaus, est inoubliable.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 167 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Werner Herzog pourra remercier Klaus Kinski d’avoir un grain car, en grande partie, ce film tient grâce à lui. Pour être plus juste, c’est Kinski qui apporte le petit plus car, au fond, ce film est quand même bien mené, présente une aventure assez prenante, et dont la conclusion met pas mal les choses en perspectives. Pas forcément convaincu la première fois que je l’ai vu, me voila finalement, et avec le temps, bien davantage conquis.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    607 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Quelque part entre Apocalypse Now et The Lost City of Z, le film de Herzog est somptueux. La maîtrise est parfaite, les décors magnifiques et l'acting précis. Reste que le personnage mégalo reste assez flou, le film en devient vain, le message social et écologique superficiel.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2024
    Prix de la mise en scène (cannes 1982), " Fitzcarraldo", ne fut pourtant pas bien accueilli par la critique à sa sortie et représenta même le champ du cygne de W.Herzog.

    La postérité en a décidé autrement et cet opus du cinéaste, figure tutélaire du renouveau du cinéma allemand ( fin années 60, début années 70) est aujourd'hui un des ses plus connus et apprécié par le public.

    Au début du XIX ème siècle, un entrepreneur malchanceux, mégalomane décide de construire un opéra à Iquitos (Équateur) au milieu de la forêt amazonienne.

    Réflexion sur l'illusion, sur le décrochage du réel pour continuer à vivre, illustration du mythe de Sisyphe, hommage à l'art, à sa beauté, dernier ancrage pour permettre de ne pas sombrer face à un monde matérialiste dépourvu d'âme.

    La critique y verra une exposition néo colonialiste et les commentaires de l'époque ne seront pas tendres à l'égard du cinéaste ( confondu avec le héros du film).

    On pourra sans doute regretter un scénario qui s'égare parfois et finit par réduire le titre à son morceau de bravoure : le passage de la montagne du bateau, tiré par les Jivajos.

    Quatrième film sur les cinq de la collaboration entre Kinski et Herzog, la postérité donnera tort à la critique allemande.

    Plus de quarante ans après sa sortie en salle "Fitzcarraldo" est aujourd'hui devenu un classique, vu largement au delà du cercle des amateurs du cinéma d'auteur.

    C'est aussi ( avec "Aguirre" ) une des plus grandes réussites du cinéma allemand de la période.

    Parfois comparé à "apocalypse now" ( certains épisodes y font penser), "Fitzcarraldo" est surtout une grande réussite baroque qui tire paradoxalement ( Herzog préfère les décors naturels à ceux du studio) en direction du travail de Fellini.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top