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    Allemagne année zéro
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    45 critiques spectateurs

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    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Ce film est poignant. C'est un film très dur. La fin est horrible et pour une fois je n'exagère pas.
    Je pense que la situation de l'Allemagne au lendemain de la guerre est très bien représenté.
    Onpardonne tout a ce gamin qui est très sympatique mais tellement faible.
    Pendants les dernières minutes du film on se dit que ce n'est pas possible il ne peut pas faire ca, et si.
    Une fin qui est vraiment marquante.
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    Pourrait-on écrire et réaliser un tel film aujourd'hui ? Non pas que le propos soit choquant, mais il ne prend pas le parti-pris habituel puisqu'il se place du point de vue des perdants en montrant leur détresse. Il décrit la situation de l'Allemagne après guerre, l'humiliation de la défaite, en refusant de juger ses personnages. Les décors de la ville détruite sont saisissants.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2010
    La Seconde Guerre Mondiale avait cessé deux ans plutôt, Roberto Rossellini décide alors de s’immiscer au cœur de Berlin, en ruine, la ville totalement éventrée ne ressemble à rien, si ce n’est qu’un énorme amas de gravas à ciel ouvert, où errent des âmes en peine. Parmi eux, Edmund, 15 ans, va être le fil conducteur de cet incroyable voyage, où tel un documentaire, Allemagne année zéro (1947) se dévoile sous nos yeux sans aucun parti pris, ni jugement et encore moins de sentimentalisme, Roberto Rossellini nous offre un voyage marquant et socialement inquiétant.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2014
    Sans atteindre le niveau de son chef-d’œuvre qu’est Stromboli, Roberto Rossellini réalise tout de même avec "Allemagne année zéro" un long-métrage bien poignant où l’on suit un jeune gamin de douze ans qui erre dans la ville de Berlin qui est devenu une ville en ruine et ce afin de trouver de la nourriture pour ses proches dont son père qui est gravement malade. La mise en scène ultra réaliste de Roberto Rossellini est évidemment une des qualités du long-métrage tout comme la brillante performance du jeune Edmund Moeschke qui s’avère bien touchant dans son interprétation. Tout le film se suit avec beaucoup d’intérêt jusqu’à cette fin bien tragique qui marque évidemment les esprits.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Comment survit-on dans l'immédiat après-guerre à Berlin. De combines, de trafics, de petits vols. Le "constat" de Rosselini est impressionnant. C'est un film-testament formidable. Avec le père "condamné à vivre" et le grand fils qui ne peut sortir de chez lui par peur d'être condamné pour ses actions pendant la guerre, on assiste ici à un combat pour la vie, œuvre de fiction tournée dans le réel et un drame poignant. C'est superbe.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2006
    Un an après "Roma, città aperta", Rossellini livrait un second volet sur le bilan ravageur de cette Seconde Guerre Mondiale. Tourné durant l'été 1947 à Berlin, "Germania, anno zero" évoque, comme son nom l'indique, le point de vue Allemand, sans prendre parti pour qui que ce soit. Le principe est le même : faux documentaire, mais véritable description sociale. Le tout dans le style le plus radical possible, c'est-à-dire un néoréalisme sec. L'image n'est pas toujours nette, les éclairages naturels ne donnent pas lieu à l'esthétique que l'on peut acquérir en studio, mais peu importe : l'essentiel est dans le propos. De ce point de vue-là, c'est absolument remarquable. Objectif, désirant formuler un message d'espoir au milieu de toute cette misère, celui-ci finira comme noyé sous les trop nombreuses décombres. Rien n'est perdu, semble-t-il dire, mais il va falloir que cela change car le constat est édifiant. Pas de recul, constituée d'interrogations qui touchent le spectateur avant le réalisateur, l'oeuvre est résolument pessimiste. Si "Roma, città aperta" ne m'avait que partiellement convaincu, "Germania, anno zero" est à mes yeux d'un tout autre niveau. Plus dur mais ne s'embarquant dans aucune longueur, il ne développe que ce qui est favorable à l'ensemble. Les protagonistes les plus passionnants sont ainsi révélés à pleine lumière tandis que d'autres nous paraissent plus mystérieux. Finalement, on se rend compte que notre impression devient celle des habitants eux-mêmes : avec leurs joies, leur craintes, leurs familiarités ou au contraire les personnes inconnues qui défilent... On rentre complètement dans ce voyage terrifiant, ressortant complètement sonné et abasourdi par la conclusion. La seule chose que l'on pourrait reprocher à ce film remarquable, c'est d'abuser de son style, de se complaire de ce qu'il décrit. Enfin, cela n'engage que moi...
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Les cendres du second conflit mondial ont a peine eu le temps de se refroidir qu'Alberto Rosselini réalisait déjà sa "Trilogie de la guerre". Après l'occupation allemande en Italie ("Rome ville ouverte") et sa libération ("Païsa"), le cinéaste s'intéresse cette fois à l'Allemagne dans les années ayant précédé l'armistice. Il pose donc ses caméras dans un Berlin encore ravagé par les bombardements alliés. On ne pouvait pas trouvé en matière de décors naturels pour raconter la vie d'un jeune berlinois, luttant quotidiennement pour sa survie et celle de sa famille. Ce n'est pas pour rien que Rosselini est considéré comme le père du néo-réalisme. Outre une qualité de mise en scène incontestable, le film présente aussi l'intérêt d'être un témoignage direct de la vie des allemands après la guerre, sous occupation étrangère, faisant face à la désillusion d'une grandeur avortée et à une misère tenace. En dehors d'une fin poignante, "Allemagne année zero" reste plutôt froid au niveau des émotions ressenties et l'histoire aurait mérité d'être un peu plus longue afin d'étoffé son propos. Un bon film autant du point de vue cinématographique qu'historique.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Un classique qui est parvenu à combattre les méfaits du temps avec honneurs. Un long métrage engagé qui présente les difficiles conditions de vie d'après guerre par le prisme d'un jeune enfant. Porté par un scénario grandiose, cette histoire humaine et sociale est incontestablement un classique mérité. Un grand film.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/

    https://www.critique-film.fr/test-dvd-allemagne-annee-zero/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2007
    tout aussi émouvant que "rome ville ouverte", "allemagne année zéro" présente un pays dévasté et ses habitants dans un no man's land vertigineux. la dernière scène du film est inoubliable et ne peut laisser indifférent ceux pour qui la misère humaine est insupportable.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2008
    On ne doit pas pouvoir décemment aller plus loin dans la représentation brute de la ruine et de la misère. En même temps certains plans des ruines du Berlin de l'époque sont du meilleur cinéma. C'est un document historique et une oeuvre humaniste qui prend aux tripes.
    fastsnake
    fastsnake

    3 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2010
    Si j'ai trouvé ce film intéressant - si ce n'est plus - pour le voyage social qu'il nous offre dans une Allemagne d'après guerre désolée, dont on ne parle que rarement, le scénario et la mise en scène m'a quelque peu déçue.

    Les paysages offerts ont l'avantage d'être un véritable document historique, offrant une certaine "beauté" post-apocalyptique devant ce petit monde qui survit plus qu'il renaît.

    Mais si j'ai trouvé cette idée de suivre une famille, et notamment l'enfant dans ses tribulations, ingénieuse, je trouve que l'idée n'a pas été exploitée jusqu'au bout. Je pense notamment aux scènes avec l'ancien professeur qui semble tout autant nazi que pédophile. Roberto Rossellini, sans avoir à montrer quoique ce soit, aurait pu (et du, si je puis me permettre) aller plus loin pour mieux dénoncer l'exploitation de la misère ambiante. Idem pour les scènes d'orphelins vagabonds traînant en bande dans les rues de la ville, vivotant de méfaits mineurs.

    Film qui me marque par sa portée, aussi bien historique que sociale, mais pas en tant que chef d'œuvre du cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Troisième, et donc bien évidemment dernier, film de la trilogie de la guerre de Roberto Rossellini, après "Rome, ville ouverte" et "Païsa", le réalisateur quitte cette fois son Italie pour planter sa caméra dans le Berlin en ruines de 1947.
    Et dans ce Berlin en ruines règne une atmosphère où le marché noir prospère comme jamais, où l'égoïsme ne s'est jamais aussi bien porté, où les relents nazis n'ont pas totalement disparu, où on est près à commettre les actes les plus abominables tellement on est désespéré ; comme annoncé au début, aucun jugement, juste des faits par la manière la plus réaliste et épurée qui soit...
    C'est surtout en réussissant à capter cette atmosphère que Roberto Rossellini rend peut-être son oeuvre indispensable, plus que par une intrigue qui tiendrait facilement en quelques phrases ; une atmosphère cauchemardesque et anxiogène rendue encore plus tragique par le fait qu'on la voit et qu'on la ressent par l'intermédiaire d'un jeune garçon.
    Comme les deux précédents volets de la trilogie, "Allemagne année zéro" est le témoignage d'une Histoire pas aussi lointaine qu'on le voudrait.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2010
    Bon film, intéressant, réaliste, fort et particulièrement triste.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Superbe d'un point de vue historique, l'oeuvre de R.Rossellini souffre d'un manque certain d'intensité et de profondeur dans le portrait de la jeunesse allemande.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Le tout pourrait se résumer dans le titre (pas que ça vaille zéro hein). Allemagne, année zéro... On est en 1947, et on suit le parcours d'un garçon de 13 ans qui se débrouille pour vivre, ou plutôt pour survivre, avec sa famille. Roberto Rossellini parvient à nous faire un tour d'horizon de la situation, où il faut quasiment tout reconstruite, tout rebâtir, au sens propre comme au figuré.En 1h10 il aborde beaucoup de thèmes : débrouillardises, marché noir, jeunesse perdue, souvenirs du nazisme etc.
    Le problème c'est peut être la démarche, trop lourde à mon sens. Dès le début l'homme prévient le spectateur de ses intentions. Mais le tout sonne peu subtil, on sent le cours d'histoire derrière, sous-jacent. Rossellini fait un film sur la misère à Berlin, et c'est bien ça le problème à mon sens. Si le sujet principal de son film c'était l'histoire de cette famille, on aurait pu voir à travers tous les problèmes de l'Allemagne en 1947. Or, là, j'ai plutôt l'impression que cette famille n'était qu'un prétexte, et que Rossellini n'avait que pour but de nous montrer de façon assez didactique, presque pédagogique, la situation. Le tout ennuie assez vite, la démarche est un peu trop plombante.
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