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    Dieu seul le sait
    Note moyenne
    3,9
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    30 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Il y a le cinéma d’auteurs et il y a ceux qui livrent la marchandise. Avec ce film, John Huston prouve qu’il fait partie de la seconde catégorie. Un marine rescapé et une religieuse sur le point de prononcer ses vœux définitifs seuls sur une île déserte. La situation lui donnait pourtant de la matière pour aller en profondeur tant au niveau de la psychologie des personnages que sur le plan philosophique. Cela demeure au contraire bien timide, en surface et par moments racoleur. Peut-être à cause du respect qui est porté à l’uniforme religieux et de tout ce qu’il représentait à l’époque. Cela met les deux personnages tellement sur les freins qu’on a l’impression qu’ils ne plongent pas émotionnellement malgré le tragique de la situation. Le soldat Allison qui tient son nom du fait qu’il avait été déposé à sa naissance dans un panier sur le seuil d’un orphelinat aurait pu avoir une attitude plus trouble. Sœur Angela, qui semble à prime à bord bien relaxe pour une femme abandonnée sur une île déserte depuis quatre jours et qui vient d’y enterrer son seul acolyte, aurait pu voir sa vocation plus ébranlée. Quoique cela n’enlève rien au talent de la magnifique Deborah Kerr qui démontre une fois de plus la largeur de sa palette d’actrice. Pour le reste on filme ce qui est écrit au découpage, sans plus. Pas vraiment de recherche de sens par l’image. Des scènes traînent en longueur sans raison. Au finale, les amants romantiques insulaires vont rentrer chacun à la maison sans qu’on ait l’impression d’avoir assisté au grand moment annoncé.
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    Un film d'aventure dans la lignée de "African queen" mais qui manque de souffle et de rebondissements pour enthousiasmer complètement !
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2010
    Doté d'un sujet bien intriguant, qui parle d'un caporal qui pendant le Seconde Guerre mondiale se retrouve échoué sur une île déserte avec pour seul compagnie une religieuse rescapée des bombardiers japonais, John Huston arrive à nous faire passer un moment bien sympathique grâce d'une part à une mise en scène raffinée et solide et aussi et surtout grâce à l'interprétation bien sensible du duo que forme la talentueuse Deborah Kerr ( nominée à l'oscar pour sa brillante performance ) et le charismatique Robert Mitchum ( qui nous offre une composition d'une grande subtilité ). Il s'agit d'un film qui mélange habilement l'univers du drame et du film de guerre ( pour les scènes de bombardements notamment ), et le tout est porté par une bien jolie photographie de Oswald Morris et d'une partition musicale bien mélodieuse du compositeur français George Auric. Une oeuvre donc qui se doit d'être découverte et qui ne ce doit pas d'être négliger dans la filmographie de John Huston.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    L’aventure est au rendez-vous pour notre plus grand bonheur de cinéphiles et nous rappelle une époque où les cinéastes savaient prendre leur temps pour laisser la tension monter et à multiplier les obstacles sur le parcours des personnages principaux.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Six ans après « The African Queen » Huston reprend dans HEAVEN KNOWS, MR. ALLISON (Dieu seul le sait) l’itinéraire relationel entre un homme et une femme que tout oppose. Sœur Angela remplace la presbytérienne Rose Sayer et le caporal Allison l’aventurier Charlie Allnutt. Mais la comédie est devenue un drame et la guerre de pacotille est spoiler:
    ici une guerre bien réelle avec ses batailles navales que l’un voit au loin comme un match de boxe (That one found the magazine – celui là est dans la soute à munition) et l’autre pense aux nombreux morts, avec ses bombardements et débarquements sur une île que nous devinons stratégique spoiler:
    . A la différence du premier film, les deux personnages (lui naufragé, elle seule rescapée d’un bombardement) sont bouclés sur une île et même, spoiler:
    suite à un débarquement des troupes japonaises, coincés dans une grotte. Tout doucement ils apprendront à se découvrir (une première, surtout pour le marine, tellement il semble « jugulaire, jugulaire »), sans jamais se départir de leur rôle (sauf, lorsque saoul, Allison avoue sa flamme à la jolie none), restant dans le « Mr. Allison » auquel répond un « Ma’am » des plus formel. spoiler:
    Huston réalise un film tout en retenue et en finesse, aidé par des interprètes exceptionnels. Debora Kerr est craquante de tendresse et de douceur et Robert Mitchum est comme d’habitude totalement investi dans son personnage (c’était son rôle préféré), tout en gardant une certaine distanciation. Les scènes d’action sont réussies (mais brèves). spoiler:
    A noter que comme chez John Ford, le réalisateur montre les japonais en soldats profesionnels et concentrés sur leur gestes et leur devoir, sans jamais tomber dans la caricature sanguinaire, les présentants plutôt comme des gens ordinaires (le bain et le discours sur le saké de leur commandant est à niveau d’homme). spoiler:
    Sans doute par ce que les deux réalisateurs ont filmés la guerre pour l’armée américaine. Malgré quelques dialogues trop longs ou quelques plans qui s’éternisent, les 107 minutes captivent l’attention et spoiler:
    la fin très ambiguë, de la part de celle qui n’a pas encore prononcé ses vœux, semble clore un premier chapitre dont « The African Queen » serait le second spoiler:
    .
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    A la fois drame et film de guerre, "Dieu seul le sait" est une œuvre méconnue de John Huston qui n'est pas sans rappeler le beaucoup plus célèbre "The African Queen" du même Huston. Interprétés avec talent par deux merveilleux acteurs, la gracieuse et fragile Deborah Kerr et le bourru et plus rustre Robert Mitchum, nous suivons la cohabitation forcée d'une nonne et d'un marine sur une île au départ déserte jusqu'à ce que les troupes japonaises décident de s'y installer. A travers eux, se sont deux religions qui se côtoient : le catholicisme chez sœur Angela et les Marines chez Mr Allison. Il s'agit d'ailleurs d'un parallèle assez osé que de mettre sur un pied d'égalité religion et armée. Malgré leur respect mutuel (elle l'appelle Mr Allison, il l'appelle M'dame), ces engagements pris envers Dieu ou envers les Marines représentent une fossé infranchissable, symbolisé par la robe de nonne et l'uniforme qu'ils portent tout-au-long du film. On comprend ainsi très vite qu'aucune histoire d'amour n'est possible entre eux, étant trop différents. S'ils ne s'étaient pas retrouvés perdus ensembles sur cette île, ils n'auraient d'ailleurs jamais appris à se connaître et aucun sentiment ne serai apparu. Ce sont les circonstances qui créent l'amour (ou l'amitié). Ce qu'on retrouve traduit dans la mise en scène. De tout le film, Huston ne fait aucun gros plan visage, le paysage étant donc toujours visible à l'image. Comme pour nous dire que l'environnement dans lequel nous nous trouvons influence immanquablement notre comportement.
    Tonto94
    Tonto94

    30 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2016
    Il n’y a absolument rien d’ambigu dans ce film, comme on pourrait le prétendre, car le marine ne cache pas du tout à la sœur les sentiments qu’il éprouve pour elle, et la religieuse y répond sans ambages, dissipant tout malaise. Posant des questions très intéressantes (notamment le sens de la vocation religieuse lorsqu’on se retrouve seul sur une île, séparé du monde, de sa communauté, et… de Dieu ?) John Huston tourne un peu trop son récit vers un film de guerre assez banal, avec l’installation des Japonais sur l’île, qui contrecarre les plans d’évasion du marine et de la religieuse. Cela permet au scénario de se renouveler un peu, mais atrophie quelque peu la réflexion. En effet, un tel sujet aurait mérité d’être creusé plus en profondeur, afin d’en tirer les considérations qui s’imposaient sur Dieu, le sens de la foi et de la vocation religieuse et la tentation. Certes, la réflexion est abordée, mais elle est un peu réduite à une toile de fond qui habille le récit. On ne s’ennuie pas pour autant, d’abord grâce à l’interprétation éblouissante de Deborah Kerr, et parce que les péripéties ne manque pas, mais le film se termine tout de même avec un léger goût d’inabouti. Subsiste néanmoins un bel hommage à la vocation religieuse et à son idéal d'abnégation impressionnant (en tous cas vu de l'extérieur).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Ce film présente des similitudes avec "Fortunat" :
    - la femme est instruite, belle et raffinée, l'homme est rustre, plutôt mauvais garçon mais avec un bon fond
    - l'homme est seul dans la vie, la femme est déjà engagée (mariée pour "Fortunat", engagée comme religieuse pour ce film)
    - les circonstances de la guerre suspendent l'engagement de la femme et des évènements contingents forcent ce couple improbable à cohabiter de façon étroite
    - contre toute attente, la cohabitation se passe bien et ils tombent amoureux l'un de l'autre
    - spoiler: mais l'engagement de la femme les rattrape et rend cet amour impossible

    Pour le reste, on est très loin de la qualité de Fortunat. Les dialogues sont beaucoup plus sommaires, le manque de réalisme est criant (la religieuse garde son maquillage impeccable et sa robe bien blanche en dormant dans une grotte), certaines scènes sont un peu rocambolesques (notamment lorsque le militaire va chercher des boîtes de conserve chez les japonais, il y a des longueurs et on vire un peu au ridicule).
    Mais le film est plaisant, l'actrice est belle, les paysages sont exotiques, la survie sur une île déserte est une valeur sûre du rêve et de l'imagination. Le film se regarde agréablement même si on a beaucoup de mal à le prendre au sérieux et à s'apitoyer sur les personnages. Au bilan, un agréable divertissement, des thématiques intéressantes, mais on est loin d'un chef d'oeuvre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    909 abonnés 4 833 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Une histoire d'amour sur une île déserte en temps de guerre mais l'idylle est presque celle de jeunes amoureux qui découvrent tout de la vie!!!!!
    C'est franchement gentillet et pas folichon mais c'est agréable à suivre. Évidemment on devine la fin!!!!!
    cylon86
    cylon86

    2 248 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Film assez méconnu de John Huston, "Dieu seul le sait" est pourtant un petit bijou qui suit la cohabitation forcée d'un marine et d'une nonne sur une île du Pacifique en pleine Seconde Guerre Mondiale. Il est bourru, l'appelle M'dame et croit dur comme fer au corps des marines. Elle est sensible, l'appelle Monsieur Allison et croit en fermement en Dieu. Si le contexte de la guerre intéresse Huston (sans ça, ces deux personnages n'aurait sûrement jamais appris à se connaître), ce qui l'intéresse plus c'est la rencontre entre deux êtres aussi différents qui se rapprochent pour une cause commune : la survie sur leur île. Malgré leurs différences, les deux personnages ont comme point commun la religion (les marines pour lui, Dieu pour elle) et avec leurs maladresses et ignorance de certaines choses, ils se retrouvent à égalité et se rapprochent à tel point que l'amour et l'amitié se confondent, donnant lieu à de brillantes scènes de dialogues. Jamais ennuyeux, le film est un vrai régal, Huston n'excluant jamais les décors du jeu des acteurs et offrant à Robert Mitchum et Deborah Kerr de superbes rôles.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Une des réussites de Huston qui relève la gageure de réaliser un film romantique ménageant un suspense qui tient le spectateur en haleine. Sur fond de deuxième guerre mondiale un Marine se retrouve piégé sur une île minuscule avec une nonne. Situation hautement improbable qui permet à Huston de jouer la confrontation de deux destins opposés. La situation d’inconfort et la nécessité de survivre oblige chacun à aller vers l’autre. Quand la nonne s’appelle Deborah Kerr il serait curieux que l’amour ne vienne pas frapper pas le pauvre GI . L’immanquable se produit mais ces deux-là n’arriveront pas à briser les barrières qui les séparent. Les deux acteurs sont merveilleux filmés avec bienveillance par la caméra d’Huston qui saisit à merveille les réactions de chacun à la découverte de l’autre. Deborah Kerr portait vraiment la soutane avec toute sa grâce naturelle teintée d’une exquise fragilité. Un ravissement pour les yeux même si tout ceci n’est qu’un rêve au milieu d’une sale guerre.
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2017
    Ca change un peu du film de guerre habituel il est seulement dommage que Huston ne se lâche pas un peu plus et que le scénario ne propose pas quelques rebondissements plus consistants. Si on n'était mauvaise langue on pourrait dire aussi que c'est la victoire du sabre et du goupillon.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Au jeu de la tentation, un marine et une religieuse s’apprivoisent sur une île tropicale en pleine Guerre du Pacifique.
    Entre conflits internes et sentimentaux, une
    histoire d’amour pudique et impossible, incarnée par l’excellent duo Deborah Kerr/Robert Mitchum.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2016
    Une ile perdue au milieu de l'océan Pacifique, un marine de l'armée Américaine qui y échoue, il y trouve des habitations ou vit seule une nonne, les deux personnages vont se cotoyer, s'aider pendant la seconde guerre mondiale entre les Américains et les Japonais. Le lieu parait paradisiaque, il y a de quoi se nourrir, pècher, chasser mais des ennemis de l'armée Américaine (les Japonais donc) s'y installent provisoirement , le militaire et la nonne trouvent réfuge dans une petite grotte et le premier cité pique au campement des provisions. "Dieu seul le sait" est un film du cinéaste John Huston datant de 1957 qui vieillit bien par l'image, la mise en scène, la qualité du scénario écrit pour deux personnages qui complètent le film par leurs présences, Robert Mitchum très bon en militaire courageux, bavard, livrant mème parfois ce qu'il a sur le coeur et la nonne incarné par la superbe Déborah Kerr très habillé de haut en bas à l'écoute de dieu et du soldat. Il y a du suspense aussi, ce long métrage est assez mouvementé et il vaut le coup d'oeil.
    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 589 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Diable que ce film a vieilli ! Cette histoire relationnelle entre une bonne sœur et un marine américain échoué sur une île proche des Fidji durant la guerre avec le Japon n’était pas mal en soi. Mais le jeu des acteurs, à l’ancienne, fait qu’on n’adhère pas et qu’on trouve le film long, malgré une durée normale. C’est globalement pas mal, mais vraiment sans plus.
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