Avis : Out of Africa - Souvenirs d'Afrique - Page 9

Toujours un peu de mal avec le cinéma qui ne sait mettre en avant quasiment uniquement des arguments visuels (ici la beauté froide Meryl Streep dans les sublimes paysages de la savane Kenyane avec sa faune et sa flore d'exception). Derrière ça la romance en elle-même manque un peu de fantaisie et de piquant pour qu'elle soit accrocheuse ; d'autant plus qu'elle est mise en valeur pendant un contexte historique sous-exploité. Donc voilà tout ça manque de lyrisme et de surprise. En dehors du côté contemplatif avec ses prises d'images incroyables...

Avant de voir Out of Africa, il faut savoir admirer/supporter près de 2h30 d'une romance à l'eau de rose, avec d'excellents comédiens (Robert Redford et Meryl Streep en tête) et une mise en scène judicieuse, cette dernière prouvant que le réalisateur (ici, le regretté Sydney Pollack) filme les décors du film avec passion (la beauté des paysages africains...). Si comme moi vous ètes prêts à tout, vous pourrez apprécier grandement ce film, tout en essayant de comprendre comment Australia a pu se planter. Sinon, passez votre chemin.

J’ai longtemps été hermétique à ce genre de romance au long cours, ces récits feutrés où tout ce qui est important se joue dans une ellipse. Mes goûts ayant évolué, j’ai pu apprécier les dialogues magistraux de cette adaptation du roman de Blixen, le talent de son actrice principale, la beauté des paysages et même l’académisme de la réalisation, que Pollack transcende régulièrement grâce à plusieurs belles idées de mise en scène. Malheureusement, passé le premier baiser, c’est comme si un 2ème film commençait: le scénario tarde à installer ses nouveaux enjeux et le film paraît soudain très long, plus mécanique, moins rythmé et moins habité. Avec 30 minutes de moins, on aurait eu un excellent film, plutôt que cette saga certes très belle, mais mal équilibrée.

Signé Sydney Pollack et retraçant la vie de Karen Blixen (Meryl Streep), jeune Danoise venue s'installer en Afrique pour développer une culture de café, Out of Africa se montre digne de son réalisateur et expose au monde la beauté visuelle de ses paysages, via une photographie sublime. Et, dans cette Afrique insouciante mais pourtant dangereuse, l'idylle complice de Meryl Streep et de Robert Redford n'en est que plus belle, entre exploration sauvage de la nature et survol du pays en tandem. Le film reste très long sur le papier mais apparaît comme court au final, devant de si belles images et une mise en scène que l'on pourrait qualifier d'exemplaire. Une aventure qui puise ses sources dans le romantisme inavoué et un drame caché entre les lignes.

Une romance au long cours dans les beaux décors de l'Afrique.
Les souvenirs de l'écrivaine danoise Karen Blixen (Meryl Streep) prennent ainsi essentiellement une trajectoire sentimentale par sa relation avec Denys (Robert Redford), même si Out of Africa est également un témoignage historique sur la vie coloniale dans le Kenya du début 20eme siècle
C'est lent, calme, un peu vieilli et une partie du public saura apprécier ce film fleur bleue avec des qualités certaines, quand l'autre partie (dans laquelle je m'inclus) sera moins passionnée par cette histoire somme toute peu entrainante malgré sa superbe photographie..

Que dire devant tant de beauté(les paysages du Kenya),tant de talent(immenses interprétations du tandem Meryl Streep-Robert Redford)?C'est d'une facture classique,mais le film a renouvellé des grands classiques,du genre African Queen de J.Huston.
Un désormais classique.

L'une des plus belles peintures de l'Afrique avec des plans naturels sensationnels et une composition musicale signée John Barry aussi magistrale et imposante que celle livrée dans "Danse avec les loups" pour l'une des plus belles histoires d'amour de l'histoire du cinéma à mi-chemin entre "L'amant" de Jean-Jacques Annaud pour son côté exotique et "Sur la route de Madison" pour sa fin poignante. Un couple inoubliable entre une Meryl Streep et un Robert Redford tous deux exceptionnels. Quelques séquences grandioses chargées d'émotions. Un chef d'œuvre.

Ce film est devenu un classique immédiat, fort académique sur la forme comme sur le fond mais cela reste du bel ouvrage. Des grands acteurs et des paysages magnifiques, le récit souffre un peu dans la seconde moitié de quelques lenteurs.

Est-il possible d'aller au bout de ce film sans s'endormir? Long, mou, insipide... une histoire d'amour mièvre à peine apte à émouvoir quelques adolescentes pré-pubères. Quelques images d'Afrique pas trop vilaines sauvent ce film du zéro absolu.

Ce film exotique au romantisme omniprésent a reçu 7 oscars dont le meilleur réalisateur, le meilleur film, la meilleure musique. Out of Africa retrace l’histoire vraie de la romancière danoise Karen Blixen qui vint au Kenya en 1914 épouser le baron Blixen et qui tomba amoureuse d’un charmant aventurier épris de liberté. Meryl Streep y joue à merveille le rôle de Karen Blixen en femme solitaire, courageuse et amoureuse et Roberd Redford interprète avec justesse le rôle de l’ami/amant. Outre, la grande histoire d’amour que relate le film et le charme des acteurs, on y peut également admirer dans Out of Africa, les paysages grandioses du Kenya où fut réalisé le film et une retranscription réussite du colonialisme. Sinon, le fait que le récit est basé sur une histoire vraie rend le film encore plus touchant d’autant plus que la vie de Karen Blixen mérite le respect par tout les drames qu’elle a survécut. Un grand classique.

Out Of Africa est ce que l’on peut appeler une fresque romantique. Le film est assez équilibré par rapport à son sujet et ne tombe jamais dans des excès, l’ensemble semblant vrai et sincère. Le cast est bon, que ce soit Streep ou Redford, le duo fonctionne bien. La réalisation de Pollack est intéressante propose de magnifiques plans de paysages aux couleurs et tons divers et aussi des scènes très réussies comme par exemple l’attaque des lions ou encore l’enterrement en fin de film. La musique de John Barry est très bonne et se marie parfaitement bien avec ces paysages vastes. Seulement voilà, c’est tout. Out Of Africa est une carte postale très sympa de l’Afrique qui donne envie au touriste potentiel qu’est chaque spectateur, mais mise à part quelques scènes il manque quelque chose à l’ensemble pour vraiment en faire un grand film.

La passion de deux êtres magnifiée par la splendeur des paysages africains donne vie à ce mélo d'un autre âge dans lequel l'attente, l'absence donne son sens à la passion amoureuse. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme tombés amoureux de l'Afrique en même temps que l'un de l'autre. C'est l'histoire éternelle d'un homme qui craint l'épuisement de la passion et qui tente de l'entretenir en partant, pour savourer chaque fois le plaisir des retrouvailles, le plaisir de la première fois ; l'histoire d'une femme qui le comprend comme un refus d'engagement, elle qui veut s'approprier l'objet de son amour, cet homme trop sauvage, trop amoureux de l'amour pour se laisser apprivoiser. Enfin, on se laisse envoûter avec délice par cette Afrique coloniale, et par le charme des acteurs, Robert Redford et Meryl Streep. Un chef d'oeuvre.

Une Danoise décide de se marier avec son meilleur ami, faute de mieux et part vivre avec lui en Afrique. Le film est une sorte de mythe de l'histoire d'amour au cinéma (avec quelques autres pour être honnête). Evidemment avec Robert Redford et Meryl Streep on est conquis d'avance. La réalisation et particulièrement le rythme des scènes et les beaux paysages ajoutent au charme du film. On est comme plongé dans un autre monde dans lequel on se sent bien, ce qui est la preuve que l'on a affaire à un grand film.

Un film lyrique à la mise en scène contemplative et inspirée, avec deux acteurs charismatiques et talentueux, le fameux concerto pour clarinette de Mozart, et de très beaux paysages kenyans. Malheureusement le film perpétue aussi un grand nombre de clichés et de préjugés malsains sur l'Afrique, tandis que le point de vue des colons ici restitués désole et afflige.

Adapté du roman autobiographique de Karen Blixen, ce long-métrage de Sydney Pollack constitue un monument du cinéma. D’une part, il nous entraîne de manière vraisemblable à l’époque coloniale du Kenya investi par de riches européens. A la fois explorateurs et exploitants, ces colons tâtonnaient souvent avec arrogance dans leurs missions. Dans ce contexte, la baronne Blixen (Meryl Streep) représente une figure originale, désireuse de s’installer tout en aidant les ethnies locales en dépit des usages de l’époque. D’autre part, on a le droit à une histoire d’amour impossible entre cette femme délaissée par son mari (Klaus Maria Brandauer) et cet aventurier (Robert Redford) soucieux de ne pas s’engager pour conserver sa liberté. Sans être suranné, le scénario livre de fortes émotions. Ajoutons à cela de magnifiques paysages et une réalisation parfaitement maîtrisée, et les nombreux Oscars, dont celui du meilleur film en 1986, semblent entièrement justifiés. Bref, une œuvre historique et sentimentale de grande qualité.