Avis : Le Bossu de Notre-Dame - Page 8

Un classique chez les Disney. Ce qui est drôle de le revoir quand on est plus grand, c'est qu'on découvre des détails qui ne nous avait pas marqué quand on était petit. Comme par exemple ici, les thèmes de la religion et de la question des "races" qu'un enfant ne peut appréhender. :)

Un superbe chef d'oeuvre. Drôle, émouvant, sublime. Un de mes Disney préféré.

Un chef d'oeuvre, certainement le Disney le plus aboutit de tous. L'adaptation du roman "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo est superbement adapté (avec quelques dévience vers la fin pour garder une oeuvre pour enfants), tant au niveau de la direction artistique que sur la complexité des personnages. Disney a même accepté de dépasser ses interdits en maintenant un "méchant" motivé par le seul désir sexuel, par preuve du respect de l'oeuvre du romancier français (remarquable). La musique est magnifique, collant parfaitement au thème présent et la beauté des décors et des dessins en particulier n'a pas d'égal à l'heure actuelle. Seul bémol: les gargouilles vivantes (mais je me demande si ce n'est pas Quasimodo qui se les inventes pour ne pas se sentir trop seul?).
Un cinéma magnifique mahleureusement révolu.

pas mal mais c'est pas le meilleur, frollo il me fait pensé ralph fiennes dans la liste de schindler.

Dans ce Disney ce qui m'a principalement déçu ce sont les musiques trop fréquentes qui deviennent agaçantes, surtout qu'elles ne sont pas exceptionnelles. Sinon je trouve que les dessins ne sont pas géniaux, dommage! Heureusement l'histoire en elle-même relève largement le niveau...

En grandissant, je deviens de moins en moins fan des films de Disney Studios. La magie se perd, on se rend compte de beaucoup de chose cachées, mais malgré tout, notre appréciation du film n'augmente pas. C'est le cas pour ce film : "Le Bossu de Notre-Dame", j'ai malheureusement du mal à prendre le film au sérieux, on en dirait presque une caricature. Alors oui, l'histoire et les personnages peuvent se montrer touchants, mais il faut tout de même penser au-delà.

J'adors ce dessin animé! Les dessins sont très beaux, et les musiques sont superbes, l'histoire est bien, un peu triste mais quand même. Je l'avais déjà vu ce film quand j'étais petite, mais je ne comprenais rien de ce que disaient les personnages. Maintenant que je l'ai re-vu il y a peu, j'ai tout compris et ça ne me déçoies pas du tout.

Je trouve qu'il y a une vraie morale dans ce Disney car même si au début Quasimodo n'est pas trop aimé, on l'aide a s'accepter et inversement.

Magnifiquement fait ! J'aime beaucoup la scène de la fête des fous et je trouve que les dessins de la cathédrale (à l'extérieur comme à l'intérieur) sont vachement bien faits !

Après des années 80 difficiles, essuyant notamment les échecs commerciaux de Taram le Chaudron Magique et Basil, Détective privé, les studios Disney renaissent de leurs cendres dans les années 90. Une décennie qui a marquée la naissance d'excellents crus, comme La Petite Sirène, Le Roi Lion, La Belle et la Bête, Aladdin, Pocahontas et bien d'autres. Le Bossu de Notre-Dame fait parti de ceux là, la firme aux grandes oreilles s'inspirant pour l'occasion du roman "Notre-Dame de Paris" de Victor Hugo. Une adaptation très libre, bien entendu, mais qui a parfaitement su puiser dans la richesse du roman original. Visuellement réjouissant, le dessin animé offre de fantastiques plans, aux couleurs chaudes et enivrantes, le tout à travers des dessins soignés. L'intrigue se concentre sur le personnage de Quasimodo, le carillonneur de Notre-Dame, contraint à demeurer enfermer dans la cathédrale en raison de son physique difforme. A noter que dans le doublage français, on retrouve Francis Lalanne qui prête sa voix pour l'occasion, offrant ainsi une voix douce et agréable au bossu. Le personnage de Quasimodo est sensible, attachant et loyal, rêvant de liberté, à l'opposé de son horrible maître le Juge Claude Frollo, noir et cruel au possible, inculquant à Quasimodo depuis son jeune âge qu'il est un monstre, et que le monde d'en bas est bien trop hostile pour lui. Frollo apparaît comme l'un des méchants Disney les plus réussis, haineux envers le peuple gitan qu'il considère comme des parasites, des êtres inférieurs et mauvais, à l'influence néfaste sur le reste de la population. Avec le recul et un regard plus adulte, on se rend mieux compte de la violence des propos de l'odieux juge Frollo, à travers des répliques pourtant étonnamment explicites. Mais ce qu'il y a encore de plus surprenant, c'est de découvrir ce que le personnage éprouve en réalité envers la sublime et sauvage gitane Esmeralda. Ce que l'on interprétait enfant comme de l'amour, est en réalité une passion charnelle contre laquelle Frollo ne parvient pas à résister, haïssant la bohémienne et se haïssant lui-même d'un tel pêché. Une obsession qui le ronge, comme le prouve intelligemment la fantastique chanson "Infernale". Il faut dire qu'Alan Menken a fait un merveilleux travail, déjà responsable de la B.O de La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Pocahontas, Hercule ou plus récemment de Raiponce. Chaque chanson a son importance toute particulière, en commençant par "Les Cloches de Notre-Dame" qui dresse le tableau, "Un Jour" qui évoque l'espoir de Quasimodo de vivre la vie de tout à chacun, "Charivari" durant le festival des fous, festive et joyeuse comme il était de mise, ou encore la magnifique chanson "Les Bannis ont droit d'amour", dans laquelle Esmeralda se confie à Dieu, plaidant humblement la cause des plus démunis. Il faut dire que les temps sont sombres pour les gitans, Frollo cherchant à découvrir leur repère nommé la Cour des miracles, ainsi que pour notre pauvre sonneur de cloches. La scène où la foule le malmène est révoltante et poignante, une violence purement gratuite et injustifiée envers ce pauvre bonhomme, dont la seule faute fut celle d'être différent d'eux. Secourue par Esméralda, qu'il aidera ensuite par la suite, il comprendra à travers la belle gitane que les différences de chacun, physiques ou "raciales", n'ont finalement pas leurs importances, puisque nous sommes tous fondamentalement égaux. Un hymne à la tolérance, à l'entraide et à l'acceptation de soi, à l'image d'un final fantastique qui ne manquera pas de nous filer quelques bons frissons. Mais si l'émotion est là, l'humour n'en est pas moins présent, à grand coups d'anachronismes réjouissants, de clins d'œils ("Achille, sur mes talons !"), de répliques croustillantes et de personnages mémorables. Impossible de ne pas songer aux trois gargouilles, irrésistiblement drôles, ainsi que Djali, la chèvre caractérielle d'Esmeralda. Phoebus est également amusant, notamment avec Quasimodo, les deux s'entendant comme chiens et chats, mais apprenant malgré tout à faire équipe pour venir en aide à la belle gitane. Surprenant d'ailleurs de voir le cœur de Quasimodo se briser (et au passage le nôtre du coup), lorsqu'il apprend l'idylle amoureuse d'Esmeralda et Phoebus. C'est bien sûr logique, mais c'est une situation assez inhabituelle pour un héros d'une production Disney, voire des dessins animés en général. Néanmoins, une fois le générique de fin tombé, on finit avec le sourire et le cœur gros. Un long-métrage magnifique, à découvrir ou redécouvrir, il vous enchantera à coup sûr.

Alors oui... et non. Ok le film n'a pas été pensé pour un visionnage par un quarantenaire de 2023... Mais quand même, j'aurais aimé un peu plus de fidélité pour le matériaux d'origine. Les personnages sont ultra manichéens. C'est tous le contraire de ceux présenté dans l'oeuvre de V. Hugo ! Tous ce qui fait la saveur du livre est évincé au profit d'une histoire d'amour ultra basique. Quand aux autres arcs narratifs, je trouve qu'ils manquent d'imagination. Le ressort scénaristique qui consiste à utiliser Notre Dame comme refuge pour Esmeralda est utilisé 2 fois ! Alors ok la première fois ça passe mais la seconde ça fait un peu redite. De plus les voix françaises m'ont un peu déconcentré Francis Lalane (Quasimodo) qui se chamaille avec James Bond (phoebus a la voix de Pierce Brosnan), ça m'a fait un peu sourire parfois. En point positif, je citerai le dessein de la cathédrale qui rend pour le coup vraiment hommage au vrai monument ! Bref regardez le si vous voulez, mais je vous préviens ça a pris un coup de vieux.

Un grand classique de Disney qui mérite d'être vu au moins une fois dans sa vie. Visuellement, il est bien fait et les musiques sont biens, comme dans tout les Disney me direz-vous. Ce film est assez émouvant et la morale du film est une belle leçon de vie pour tous : comme quoi il ne faut pas juger une personne sur l'apparence et que chacun est comme il est. Bref, un film à voir une fois dans sa vie, il est vraiment excellent!

Un de mes préférés sans hésiter. J'ai toujours adoré ce dessin animé depuis que je suis petite (et j'admirais Esmeralda).
Le film est très fourni en chansons, ce qui peut déplaire, mais elles sont toutes excellentes et ne sont pas là pour rien.
Contrairement à beaucoup de Disney, celui ci est tout de même très adulte et les personnages ont une réelle profondeur psychologique; les scènes d'humiliation de Quasimodo sont assez violentes, le passage dans les catacombes, la chanson ''infernale'' de Frollo.... Je pense que cela peut effrayer beaucoup d'enfants.
Pour ce qui est des personnages, je pense que Frollo est le meilleur méchant de Disney, cruel/obsédé (au sens propre du terme)/sans coeur, et n'en reste pas moins très humain et sans démesure toutefois, il est déjà à un rang élevé dans la société et ne se préoccupe pas d'aller au delà de sa condition, mais sa seule obsession est de posséder Esmeralda. J'ajouterais d'ailleurs qu'il y a beaucoup d'érotisme dans cette relation fantasmée et je ne me rappelle d'avoir vu/entendu clairement cet avoue de désir charnel dans aucun autre Disney, ce qui pour moi confirme sa place de dessin animé tout de même adulte.
Quasimodo est un personnage attachant et clownesque, ainsi que les gargouilles, qui donne la touche ''fantaisie'' et enfantine, Esmeralda rompt avec les codes de la princesse Disney classique: d'origine très modeste, impétueuse et fougueuse, rebelle et sans peur, elle incarne la femme libérée et maitresse de son destin au détriment de son statut social et de ses origines. Frollo rompt aussi un peu avec le code classique du prince charmant, bien que ce soit lui qui se rapproche du personnage Disney traditionnel.
Graphiquement il n'y a rien à dire, les plans de paris et de la cathédrale sont magnifiques et l'animation très bien faites.

Un très très grand Disney

Le graphisme admirablement réussi ne parvient à sauver une adaptation ratée de Notre-Dame de Paris qui pêche surtout par l'omniprésence de ses musiques.

14/20. Pas mal, belle histoire, des répliques cultes et rigolotes, les personnages sont attachants, par contre trop de chansons, il y en a toutes les cinq minutes, c'est vraiment pénible, et c'est surtout dommage!!!