Mon compte
    Zelig
    Note moyenne
    3,8
    836 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Zelig ?

    83 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    39 critiques
    3
    18 critiques
    2
    9 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Max Rss
    Max Rss

    177 abonnés 1 718 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Léonard Zelig est un homme des plus étranges. Il possède en effet la faculté de se métamorphoser en présence de quelqu'un d'autre. S'il est à côté d'un noir, il deviendra noir, et ainsi de suite… Ce phénomène plus qu'inhabituel suscite les curiosités, y compris celle du Docteur Fletcher. En 1983, Woody Allen, en quelque sorte, balançait une petite bombe dans le milieu du cinéma. En effet, « Zelig » est un film réellement singulier. Sur le fond. Et encore plus sur la forme. Il s'agit d'un film mais qui se déroule sous la forme d'un documentaire fictif et Woody Allen y multiplie les prouesses techniques. Tel que c'est fait, on a vraiment l'impression que ce fameux Léonard Zelig a réellement existé, alors qu'il est bien évidemment le fruit de l'imagination débordante du cinéaste. Pour donner de la crédibilité à son histoire (qui se déroule dans les années 20), Allen filme le tout en noir en blanc et donne aux images une esthétique années 20. Les années 20, parlons-en : années de grande prospérité pour les Etats-Unis, avant la fameuse crise de 1929. Années durant lesquelles vous pouviez être portés aux nues et le lendemain être lynchés sur la place publique. Avant d'être à nouveau la coqueluche de tout un pays. Destin qui sera celui de Léonard Zelig, homme conformiste, réservé, sans confiance en lui et qui use de son « pouvoir » de métamorphose pour pouvoir ressembler à monsieur tout le monde. Pour pouvoir se fondre dans l'anonymat le plus total. Cependant, si le concept est, disons le clairement, tout simplement génial, « Zelig », laisse après visionnage une sensation d'inachevé. Peut-être aurait-il fallu exercer un travail beaucoup plus approfondi sur Zelig et Fletcher (protagonistes principaux de l'histoire) dont les caractères sont croqués de manière un peu trop fainéante. Ce qui est pénalisant pour un film tel que celui-ci. Mais pas de quoi le dénigrer, tant l'ensemble est novateur.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2015
    Même si je le découvre en connaissant déjà assez bien ce cher Woody, je me suis fait surprendre du début à la fin ! A partir de cette idée géniale d’un homme-caméléon, l’histoire ne cesse de prendre des chemins inattendus. La forme du documenteur est très efficace et réjouissante même si elle atteint peut-être quelques limites vers la fin. Au niveau des répliques, c’est à nouveau un grand cru allénien, selon moi juste en dessous d’un Annie Hall ou Manhattan. Mais c’est peut-être bien ce qu’il a fait de mieux au niveau de la portée symbolique du récit : à travers Zelig, c’est toute notre tendance au conformisme qui est métaphorisée avec génie. Nous retrouverons tous, sans doute, un peu de nous-même en cet hilarant homme-caméléon. Bref, à travers le récit d’un homme sans singularité, Woody réussit son film le plus original !
    rogerwaters
    rogerwaters

    130 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    Si nous sommes aujourd’hui habitués à ces « documenteurs » qui se jouent du spectateur et trompent volontairement ses perceptions, ce n’était pas encore le cas en 1983 lorsque Woody Allen dégoupille ce Zelig venu de nulle part. Ce qui frappe de prime abord, c’est le soin maniaque apporté au travestissement des images d’archives et aux photographies d’époque, ce qui permet à Woody Allen d’être filmé à côté de Charlie Chaplin et autres stars du muet. Il fallait une parfaite connaissance de la période évoquée pour réussir un fake aussi troublant. Toutefois, Woody ne cherche pas à masquer le caractère fictionnel de la chose puisque son histoire est tellement invraisemblable qu’elle ne peut faire l’objet du moindre doute. On retrouve le goût du cinéaste pour l’absurde et un humour juif qui se retrouve même dans la thématique centrale du film, à savoir la volonté de se fondre dans la masse pour éviter les ennuis. Le tout est fait avec beaucoup de tact, d’humour et parfois de poésie. Assurément un grand Allen même si le caractère distancié de la narration peut rebuter de prime abord.
    Louis V
    Louis V

    26 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2015
    Zelig, c'est d'abord une formidable idée de départ: un homme qui mue tel un caméléon pour devenir physiquement les gens qu'il fréquente. Le film est traité sous forme de > , et c'est peut être son point faible. En voulant garder le cap sur cette idée, Allen désert son film, et en fait un long documentaire... un peu long... très long... très très long ( en scénario j'entend car le film dure 75 minutes)  quoiqu' interessant sur un homme drôle qui mue en fonction de qui se trouve avec lui. Un homme caméléon. Le réalisateur l'exploite avec brio, je ne me contredit pas, car il sait trouver le juste équilibre dans ses personnages et ce qu'il veut faire passer comme message. On perçoit le talent, mais il est difficile de dire que ce film est très réussis. 

    Car Zelig, malheureusement, c'est aussi un film de Woody Allen, qui, fort de son talent et de sa popularité, se laisse aller à des délires philosophiques, bien qu’intéressant, peu adaptables sur grand écran. Ô combien pourtant il eut été facile de réussir Zelig, en insistant plus sur le côté fantasque de cet homme Zelig, qui change de formes et mue à côté de ses compagnons, mais il aurait été ensuite difficile de ne pas en faire un navet un peu lourdeau: telle est la difficulté, et je pense que le réalisateur ne la franchit qu'à moitié. La note que je donne est sur la maturation que l'on peut en faire, au niveau philosophique et l'intérêt du scènario et le travail cinématographique qui est fourni. 

    La vraie question que soulève ce film: doit-on pardonner la qualité cinématographique à des artistes comme Allen, Besson, Jonze uniquement parce qu'ils y privilégient un aspect particulier dans leur cinéma, à savoir la philosophie où les graphismes?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Un film étonnant parce qu'il est constitué en grande partie de photos et non d'images filmées, ou bien d'images d'archives retravaillées pour y faire apparaître Woody Allen auprès du pape, de Charlie Chaplin, ou d'Hitler (procédé qu'utilisera Robert Zemeckis pour Forrest Gump), ou bien encore de fausses interviews de vrais savants et de grands écrivains (Bruno Bettelheim, Saul Bellow).
    Le scénario propose une réflexion profonde sur l'identité: Leonard Zelig, qui, peu sûr de lui et souhaitant se faire aimer à tout prix, a contracté une maladie qui lui donne l'identité des personnes près desquelles il est. Il se guérira en n'ayant plus peur de ses faiblesses, grâce à l'amour...
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    99 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Un film génial. Tout dans cette oeuvre respire l'intelligence, l'inventivité. Une farce monumentale sur l'être humain dans ses contradictions et parfois ses pires excès, traitée avec une science de l'humour rarement atteinte dans l'histoire du cinéma. Zelig ou une excroissance née d'une profonde angoisse, et qui aurait laissée Freud pantois. Un film inqualifiable, démesuré, qui n'a jamais cessé de susciter mon admiration.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Quel drôle de film ! Aux deux sens du terme : bizarre et hilarant.
    Bizarre d'abord, car Woody Allen parvient à nous parler d'un sujet très sérieux à travers un faux documentaire bourré d'humour. Si Zelig a été réalisé en 1983, il reste terriblement actuel, puisque son sujet central, le mal-être social, semble aujourd'hui être devenu, dans le monde occidental, le mal du siècle !
    Woody Allen met donc ici en avant le mal-être induit par les conventions sociales et la propension humaine à juger ses semblables. Pour ce faire, il nous propose de suivre l'histoire d'un homme juif dans les années 1920, rendu psychotique par une obsession, celle d'être accepté et aimé. Celle-ci l'a poussé à s'effacer totalement pour devenir comme les autres, jusqu'à abandonner son identité comme un reptile mue
    S'ensuit une série d'analyses de la société des années 20, qui restent d'ailleurs pour la plupart toujours aussi pertinentes aujourd'hui : les changements d'humeur des médias et donc de l'opinion publique, les intérêts rapaces des grands groupes capitalistes, l'intervention de la justice, et bien entendu les enjeux médicaux à une époque où la psychanalyse, science toute nouvelle et plutôt incomprise, passionnait les foules et surtout les élites intellectuelles.
    Du Woody Allen dans toute sa splendeur : de l'art de faire rire intelligemment.
    H. Osborne
    H. Osborne

    6 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2014
    L’espace de quelques minutes (avant que la dimension absurde ne prenne le dessus), le spectateur y croit : il est devant un documentaire retraçant la vie de l'incroyable Leonard Zelig, cet homme qui, dans les années 1920, changeait d’apparence en fonction de son environnement. Mais l’illusion ne fait pas long feu, et c’est tant mieux ! Il s’agit bien d’une farce : un savoureux canular qui permet à Woody Allen d’allonger les États-Unis sur le divan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2014
    Parce qu'il n'a jamais eu le courage d'être lui-même, Zélig est devenu un caméléon. Face au gens, il en devient le reflet; tout seul, il a le regard vide. Ce faux documentaire nous fait suivre la vie d'un homme qui a subit le joug d'une des pires tares de toutes les civilisations (selon moi et sans doute d'autres personnes), le conformisme. Il s'en libérera, mais après bien des péripéties.
    Woody Allen fait un véritable tour de force en réalisant ce film, il nous livre une œuvre à la fois comique, tragique, nostalgique, critique, avec sa vision d'une époque qui la fait rêver (à travers les œuvres de l'époque) et qui le révulse (à travers les idées de l'époque). Pour compléter son écriture, Allen rend son faux-documentaire très crédible, même si la toute fin est loufoque, et les effets spéciaux pour vieillir les images et s'inclure dans des films historiques sont remarquables, totalement indécelable de nos jours.
    Comme d'habitude (dans un film de Woody Allen), les acteurs sont excellents, mention spéciale au réalisateur\acteur qui à du alterner maquillages sur maquillages (quoique).
    En résumé, Zélig est un des chef d'œuvre de Woody Allen, une ode à la liberté de pensé et de l'individu et un pamphlet contre tout ce qui lui nui.
    Benjamin A
    Benjamin A

    668 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Ce faux documentaire signé Woody Allen met en scène Leonard Zelig (Woody Allen lui-même), une sorte d'homme-caméléon qui devient gros à côté d'un gros, devient peu à peu foncé au côté d'un noir... Après plusieurs tentatives échouées d'analyse et d'explications par différents médecins, jusqu'au jour où le docteur Fletcher (Mia Farrow) tente l'hypnose pour essayer de comprendre cette homme. Comme souvent avec Woody Allen, l'écriture est de grande qualité, déjà à travers une histoire riche, intelligente, marrante et inventive, les personnages et notamment cet homme-caméléon qui a avant tout besoin d'affection et la psychiatre qui la soigne ou encore les dialogues, dans la ligné du scénario, intelligent, marrant... Les séquences rajoutés sont géniale, entre nostalgie, humour et même mélancolie, comme les images dansantes ou celle "Hollywoodienne" avec Chaplin ou Cagney. Parfois absurde et même pertinent, analysant finement les Etats-Unis, que ce soit politiquement ou socialement. Que ce soit lui ou Mia Farrow, les interprétations sont excellentes, donnant de la crédibilité (!) à ce documentaire, dont la narration est impeccable et toujours fluide. Entre nostalgie, humour, intelligence et mélancolie, c'est un grand cru Woody Allen.
    Estonius
    Estonius

    2 687 abonnés 5 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Un exercice de style plutôt réussi, en forme de faux reportage sur le destin d'un homme-caméléon, Les inserts sur des images d'actualités d'époques sont souvent bluffants, le ton est léger et souriant, et le propos pisse beaucoup plus loin qu'on ne pourrait le croire. Un peu long peut-être (bien que le film ne dure que 72 minutes)
    Pauline G.
    Pauline G.

    34 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Malgré ses 30 ans, Zelig continue d'incarner une réalité sociale d'actualité. Ce faux documentaire pointe les ravages de la société moderne, qui pousse les individus à se montrer conformes pour être aimés sans pour autant leur donner d'indications claires sur la direction qu'ils doivent prendre. Zelig est tout le monde à la fois, il fait plaisir aux autres en devenant ce qu'ils souhaitent voir. En contrepartie, il n'est personne. Avec beaucoup d'humour, Woody Allen s'est appuyé sur les failles du monde contemporain pour en dépeindre un portrait délirant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    239 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2024
    C'est sûrement l'un des films les plus originaux de Woody Allen. Pas forcément le plus en verve sur le plan comique (encore que la fantaisie soit réjouissante et parfois délirante), mais l'un des plus inventifs sur le plan visuel et riches sur le plan thématique. Formellement, d'abord, Zelig apparaît comme un brillant "faux documentaire", très pro, très parodique. Énorme travail de fabrication. Pendant trois ans, entre deux tournages, le réalisateur a rassemblé et "truqué" des images d'archives, monté de faux extraits de journaux, pris mille et une photos, recueilli des commentaires d'éminents intellectuels (Susan Sontag, Bruno Bettelheim, Saul Bellow notamment), tourné un faux film... Autant de pièces assemblées ensuite pour brosser le portrait d'un hurluberlu polymorphe, dont le paradoxe est de se fondre tellement dans la masse qu'il en devient singulier, d'être à la fois tout le monde et personne, transparent et mis en lumière. Un personnage et une histoire symboliques, qui ouvrent tout un champ de réflexions et d'interprétations. On peut y voir une drôle d'allégorie sur la tentation du conformisme (Leonard Zelig trouve sécurisant de ressembler aux autres, il a besoin d'être aimé), les dangers d'une trop grande passivité (embrigadement dans les troupes hitlériennes), la défense d'une liberté d'expression et de création. Ce personnage est aussi une métaphore de l'acteur en général, qui endosse différents rôles, ou peut-être du cinéma protéiforme, multigenre, de Woody Allen. En outre, le film se donne à voir comme une méditation amusée et ironique sur la mécanique des foules, la naissance et l'évolution des phénomènes médiatiques, ou bien encore sur l'intégration sociale des Juifs aux États-Unis. D'ailleurs, on pourra s'interroger sur le choix du nom Zelig ("l'élu" en yiddish). Bref, en 1 heure 15, le réalisateur donne, avec humour, malice et intelligence, toute la mesure de son inspiration.
    ptiverat
    ptiverat

    13 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Un des grands films de Woody Allen. On frise le chef-d'oeuvre. Légèreté, profondeur, humour tout est maîtrisé sur un sujet en or. La grâce le touche. Ceux qui pensent que c'est un mauvais film et font de mauvaises critiques sont probablement des gens qui n'ont jamais bossé sur un scénario et des cinéastes frustrés tant ils ignorent la grande maîtrise, la folie et l'inventivité de ce scénario et de son traitement et combien il est difficile de jouer avec tout cela. D'une simplicité si difficile à atteindre qu'on en reste bouche bée.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2013
    L'idée de départ est plutôt originale, et fonctionne correctement pendant une demi-heure. Ensuite, les effets deviennent prévisibles, et l'aspect faux-documentaire perd de sa force de conviction.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top