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Ricco92
177 abonnés
2 086 critiques
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3,0
Publiée le 6 août 2017
Pour commencer une carrière de cinéaste dans les années 80, il y a pire que de recevoir le Prix spécial du jury du Festival d’Avoriaz, qui plus est sous la présidence de George Miller ! Ce fut le cas de Luc Besson avec Le Dernier Combat. En pleine mode du film post-apocalyptique depuis le succès de Mad Max 2 du même George Miller, sorti l’année précédente, ce premier long métrage est en fait un prolongement de son court sorti deux ans auparavant (ce qui empêche toute idée de plagiat sur Mad Max 2) : L’Avant dernier. Ainsi, le film garde l’esthétique du précédent avec un cinémascope noir et blanc et une absence de parolespoiler: (à l’exception de deux "Bonjour" dit par les personnages après que ceux-ci ait avalé une espèce de gaz, ce qui peut faire penser que pour une raison indéfinie, les humains ont perdu la parole et qu’ils ne peuvent la retrouver que par ce moyen) . Le film se déroule toujours dans des ruines de bâtiments mais où ont tout de même survécu certains objets et meubles contemporains (l’Apocalypse parait donc un peu moins forte que dans un film comme Mad Max 2). Malgré certains aspects non expliquésspoiler: (pourquoi pleut-il à un moment des poissons et à un autre des pierres, si ce n’est pour des raisons purement poétiques ?) , le résultat est nettement plus maitrisé que L’Avant dernier (Besson faisant preuve d’un réel sens du cadre et du montage et ne présente pas encore certains tics de mise en scène, excepté une certaine tendance à la sensiblerie et à la naïveté) et la musique de Serra, nettement moins expérimentale et très marquée années 80, est beaucoup plus supportable pour le public. Seuls l’absence quasi-totale de dialogues et la simplicité du scénario (tout de même plus étoffé que dans son court métrage) peuvent à la longue donner une impression de longueur (malgré une durée d’1H32). Le Dernier Combat est donc un premier film culotté de la part du cinéaste qui sera plus tard, surtout lorsqu’il deviendra producteur, le symbole en France du cinéma purement commercial.
C’est bien la curiosité de regarder la première vrai production de Mr. Besson qui m’a poussé à regarder ce film. Bon, j’ai trouvé cela affligeant et interminable ! Noir et Blanc, pas de dialogues, histoire décousue et ennuyante à mourrir (je me demande encore comment j’ai tenu jusqu’à la fin). Le synopsis d’Allociné résume en fait tout le film ! 1 étoile pour quelques rares passages musicale d’Eric Serra.
C'est possible de faire de l'anticipation avec très peu de budget. Luc Besson démontre qu'il est un audacieux et astucieux cinéaste. Ambiance étrange et décors post-apocalyptique plutôt réaliste. Le noir et blanc utilisé est idéal pour le type d'image montrées. Peu de personnages et aucun dialogues (enfin presque).
Et bien j ai enfin vu "le dernier combat", le premier film de Besson. Et pour un coup d essai je trouve que c est un coup de maître. Film post apocalyptique ou l humain isolé s est totalement désociabilisé, ayant perdu le langage (le film ose le pari gonflé de n avoir aucun dialogue, une situation qui lui convient parfaitement), un humain qui cherche sa survie en se méfiant des rares congénères qu il croise. La mise en scène de Besson est vraiment brillante et j ai trouvé le film palpitant malgré cette absence de dialogue. Le noir est blanc est de toute beauté et esthétiquement c est une vraie réussite. C est aussi le début de sa collaboration avec son compositeur de toujours Eric Serra qui accompagne très bien le métrage. Cela valait vraiment le coup d'attendre.
En prolongement de son court-métrage L’avant dernier (1981), Luc Besson plonge deux ans plus tard son premier long-métrage dans un univers post-apocalyptique. Les quelques survivants du genre humain interprétés notamment par Pierre Jolivet, Jean Bouise et Jean Reno ne disposent pas de grand-chose pour survivre. Le réalisateur se met au diapason de ses personnages en réalisant son film avec peu de moyens. Au final, Le dernier combat (1983), qui suit donc logiquement L’avant dernier, s’avère être un film riche notamment par les astuces de mise en scène qu’il recèle. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Au commencement de sa carrière, Luc Besson était le parfait opposé de ce qu'il est aujourd'hui. Son premier long-métrage, Le Dernier Combat, exprimait son âme d'auteur libre de ses ambitions commerciales étouffantes et préfigurait déjà des éléments fixes de son cinéma, étrange au vu de l'apparence de ce film à la limite de l’expérimental. Dénué de tout dialogue, dépourvu de couleur, rythmé par les bruitages d'un environnement vide de toute vie, Le Dernier Combat est une oeuvre post-apocalyptique d'un pessimisme rare. Le seul moyen de survivre dans ce monde est d'éliminer ou d'asservir les possesseurs de la moindre ressource, la bonté existe mais elle est destinée à disparaître, la place du bonheur n'est que temporaire car ne faisant pas le poids face à un environnement qui la détruira dans le désespoir parcelle par parcelle. Il est dommage que l'austérité de l'oeuvre soit par-moments gâchée par l'utilisation totalement futile d'une bande-originale beaucoup trop ancrée dans son temps, la moindre note cherchant à nous dicter l'émotion que nous sommes censés ressentir comme si nous étions trop bêtes pour comprendre les objectifs du cinéaste alors que l'immersion de son propre film nécessitait une ambiance dépouillée du moindre anachronisme extérieur. Témoignage de l'ambition d'un artiste en devenir à l'époque, Le Dernier Combat est maintenant la preuve d'un esprit narratif perdu que l'on souhaiterait retrouver chez Luc Besson.
Ce premier film de Luc Besson, à défaut d'être le plus maitrisé en est du moins le plus original qu'il ait fait. Avec un scénario simple mais efficace, il décrit un monde post atomique lourd et violent grace à des images noir et blanc et l'absence totale de dialogue. Par contre Eric Serra qui signe là également son premier film n'est pas encore à l'aise avec le langage cinématographique et loupe sa cible avec une musique qui a désormais bien mal vieillie. Mais le film est surtout un joli pied de nez au producteurs français qui bornés dans l'idée qu'un film de science-fiction coute des fortunes refusent systématiquement d'en financer. "Le dernier combat" est la démonstration qu'un film de science-fiction peut être bon et ne pas couter chère (tout a été filmé en décor naturel (sans autorisations) et ne compte qu'un effet spécial (la maquette de l'immeuble du début dans le désert).
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4,0
Publiée le 2 juin 2021
Je pense que ce film de Besson a réussi à faire sans les mots ce que peu de films ont réussi à faire avec eux capter les véritables émotions humaines. Les luttes, les triomphes, les revers, les espoirs et les désirs du personnage principal sont tous montrés si honnêtement que l'on se demande s'il joue la comédie. Le film dispose d'un faible budget et est évidemment réalisé sans les paillettes et le glamour de la plupart des productions hollywoodiennes mais ce minimalisme est ce qui permet à ce film de transcender l'étiquette stéréotypée de la science-fiction pour devenir un véritable drame. Cependant qualifier Le Dernier Combat de drame uniquement reviendrait à déprécier l'intrigue post-apocalyptique fantastique. Il est vrai que ce type de film a déjà été fait auparavant mais je pense que celui-ci capture les joies et les peines de ce type de monde peut-être mieux que tout autre...
Pour son premier long-métrage, Besson nous offre un film de science-fiction plein de trouvailles question mise en scène, puisque durant ce "Dernier Combat", pas une réplique ne sortira de la bouche des personnages, et de nombreuses bizarreries surviendront (pluies de poissons, personnages étranges...). L'aspect positif est donc l'orginalité que les acteurs soutiennent de façon très convenable, mais il en résulte que le film n'est pas toujours palpitant et que beaucoup de questions restent sans réponse. Enfin, l'ensemble reste intéressant de par la forme.
Dans un monde post-apocalyptique crédibilisé par un noir et blanc judicieux et l'absence de dialogues, ce premier film de Luc Besson est une expérience à part entière, originale, un peu confuse parfois, mais à vivre.
Sans aucune logique par moment, ce film de Besson doit réellement se deviné pour être de genre S.F., car rien ne laisse réellement présager qu'il en s'agit d'un du genre. spoiler: Par contre, il fut très osé de le filmer en noir et blanc plus l'option muet. Ce 8 clos en intérieur/extérieur n'est pas plus logique que simple à suivre puisqu'on ne comprend que très moyennement le rôle de chacun. Enfin, la scène ou l'un des personnage de soul totalement puis se retrouve dehors du bâtiment, il se met à pleuvoir, normal, mais des poissons... J'ai qu'une envie, il lui est passé quoi dans sa tête à Besson pour çà. Un nanars qui à dut plus ou moins rencontrer son public. Ou pas.