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Synopsis
Une terrible catastrophe planétaire a rendu la population muette. Parce qu'il a volé une batterie de voiture, un homme s'attire l'hostilité d'une bande que dirige un individu tout de blanc vêtu. Il parvient à s'échapper au dernier moment, aux commandes d'un petit avion qu'il a construit... et qui ne tarde pas à s'écraser. Un médecin prend soin du rescapé. Il essaie à toute force de lui redonner l'usage de la parole. Rien n'y fait. Le médecin a de toute façon d'autres problèmes. Un colosse barbu cherche à lui dérober ses biens et sa nourriture. Une solide amitié naît entre l'homme et le médecin. Prix spécial du Jury au Festival d'Avoriaz 1983, Prix spécial de la critique au Festival International de Bruxelles 1983 et César pour Meilleure première oeuvre aux César 1984.
Difficile de se dire que c'est Luc Besson, symbole du cinéma mainstream tendance bas du front (dans ses productions, surtout), a réalisé un film aussi couillu. Faire un film post-apoalyptique, en noir et blanc et dont les seuls dialogues sont des grognements, il n'y a difficilement plus rebutant auprès d'un spectateur lambda. Mais l'originalité de ce projet ne peut que susciter l'admiration, qui plus est lorsque l'on sait qu'il a été ...
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Alain D.
427 abonnés
3 127 critiques
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4,0
Publiée le 26 novembre 2015
Un pari audacieux pour un film hors du commun, en Noir et Blanc, réalisé par Luc Besson. Le scénario coécrit avec Pierre Jolivet est alambiqué, noir, fantastique. Le jeu des acteurs, lui aussi est fantastique : Pierre Jolivet est époustouflant et Jean Bouise excellent. Jean Reno, que l'on voit moins, est néanmoins bien présent. La mise en scène millimétrée est efficace. Sur fond de décor apocalyptique, les effets sonores et la ...
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MaxLaMenace89
57 abonnés
282 critiques
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3,5
Publiée le 2 novembre 2014
C'est dans l'absence totale de mots et la destruction humaine monochrome que Luc Besson fait ses premiers pas avec LE DERNIER COMBAT. Son parti-pris radical tend à s'essouffler lorsque l'atypique musique d'Eric Serra envahit outrancièrement l'ambiance, tout comme le récit se voyant emprunter des sentiers sinueux voire triviaux - bien que propres aux enjeux de ce monde virilisé. Mais cette naïveté qui exhale de ce pessimisme persistant se ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 décembre 2009
Fait avec trois francs, six sous, et de vrais beaux acteurs, sans doute le meilleur film de Luc Besson à ce jour.
Collaborateur de la première heure de Luc Besson, Pierre Jolivet ne se contenta pas jouer dans le film. Il co-signa le scénario du film et participa à la production. Le travail de Besson et Jolivet paracheva celui qu'il avait accompli sur L'Avant-dernier. Le rôle tenu par Pierre Jolivet devait initialement être incarné par François Cluzet. Mais, engagé sur d'autres projets, dut décliner la proposition de Besson.La présence de Jean Bouise a égalem
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Le premier long métrage du tandem Besson
Avec Le Dernier combat, Luc Besson entame sa carrière de réalisateur de longs métrages. Pour l'occasion, il recrute Jean Réno. Le cinéaste retrouvera le comédien dans quatre longs métrages : Subway (1985), le Grand bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994).Luc Besson avait fait la connaissance de Jean Réno lors de la phase de pré-production des Bidasses aux grandes manoeuvres (Raphaël Delpard, 1981), où Luc Besson était premier assistant. La carr
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Primé à Avoriaz
Ce premier film français de science-fiction, muet et en noir et blanc fut sélectionné au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983. Il y obtint le Prix Spécial du Jury. Cette récompense ouvrit les portes à Luc Besson de la société Gaumont, qui produira son deuxième long métrage, Subway, un projet que la firme à la marguerite avait tout d'abord écarté.
Le dernier combat. Titre prémonitoire, comme s'il avait commencé par le meilleur, qu'il y avait tellement investi que rien n'aurait pu tenir la distance par la suite. un formidable noir & blanc, l'urgence que l'on ressent à chaque plan de ce film post apocalyptique où le mutisme comme le physique imposant de Reno font mouche en permanence. Les trouvailles en termes d'écriture et de mise en scène sont également bluffants. Une belle et grande leçon de cinéma.
Vinceralmetaladicted
Film qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique aux allures avant-gardistes et qui du début à la fin.... nous laisse sur notre faim. En effet, on y voit beaucoup de style mais peu de fond, mis à part pour les scènes d'alcool dans le bar et celles chez le docteur - plutôt bien pensées avec l'idée des fresques- . On repère tout de même une bonne bande-originale pour le genre, ainsi que des combats magistralement mis-en-scènes et bien chorégraphiés (j'ai pris un malin plaisir à les regarder). Mais tout cela ne changera rien au fait qu'au final, cette production nous paraît bien vide. 12/20
XXR
le choix musical n'est pas terrible... dommage car sinon le film aurai pu etre pas trop mal
Auditore
j'ai trouvé ce film vraiment vide et creux. C'est dommage car quand on s'essaye à donner une vision acide et acerbe de la société contemporaine, on s'efforce de le faire correctement. Ici, tout ou presque est raté à l'exception de la musique qui bien que possèdant un côté très "rétro-kitsh" n'en est pas moins bonne. Bref, pour rentrer plus dans le fond des choses, ce film possède des attributs qui ne lui rendent pas service.
Filmé en noir et blanc pour ne donner qu'une vision "basique" et simpliste des relations humaines, ce procédé n'apporte pas grand chose au film (un filtre aurait encore été préféréable). Quant aux langage, il est ici totalement absent à l'exeption de quelques "cris" qui s'attèllent davantage à être des "cris forcés" que des cris bestiaux (là encore on aurait pu comprendre la "bestialité de l'homme" de part le manque de langage). Ensuite, le deus ex machina final est vraiment pitoyable; autant Kubrick produirait une séquence savoureuse et innatendu, autant ici on s'ennuye à voir ce film. Enfin, à noter des incohérences dans la logique du film (enfin de son idée) comme quand le "héros" se remet le cache sur les yeux...
Enfin, si ya des gens motivés pour m'expliquer le film (ou me donner envie de le comprendre, je suis preneur) !