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Un visiteur
2,0
Publiée le 12 décembre 2012
Je pourrais aisément reprocher à " Restless " le fait de vouloir trop se détacher des autres films du genre. Loin de tomber dans le cliché et plutôt abouti, " Restless " s'impose comme un film dramatique qui fonctionne au début mais qui chute, justement, vers la fin. Une construction narrative trop rapide à mon goût, des acteurs pas assez convaincants ( je ne parle pas du fantôme ), un univers bien trop morbide... " Restless " restera un film très moyen du grand Gus van sant, selon moi. A trop vouloir sortir du " déjà vu ", le film ne parvient pas vraiment à m'emporter et je me suis, de ce fait, ennuyé pendant la dernière demi-heure. Comment un film aussi rapide en soi peut-il praitre aussi long ? Et les plans ? Me voilà déçu, bien que sachant que Gus van sant s'impose comme un réalisateur hors-du-commun, sa manière de filmer m'a laisser de marbre ( trop de plans répétitifs et beaucoup trop longs, des scènes quasi-inutiles ) Bref, je comprend facilement qu'on ait pu aimer ce film, car c'est vrai que l'on passe un bon moment, si toutefois on est pas en pleine dépression... On m'avait dit tellement de bien de ce film que oui, j'e suis peut-être éxigeant quant à ma note, mais je trouve que là, le bouchon a été poussé un peu trop loin et qu'il n'en fallait pas tant pour nous faire comprendre la complexité de cette histoire ( très belle en soi ) Déçu également, car l'histoire d'amitié aurait davantage fonctionné ( l'amour prend le dessus, en arrivant trop vite, sans qu'on comprenne vraiment ) On a également du mal à s'identifier aux personnages : personnage masculin bien trop ambigu, personnage féminin que l'on cerne mal... Film à voir, avec sa copine, un dimanche après midi pluvieux.
C'est brillant, rêveur, charmant, cruel, larmoyant, décalé, poétique... merveilleux! Voilà une critique très objective et constructive mais il est rarement possible de théoriser les coups de cœur!
Difficile de donner une note à ce film, parce qu'il est difficile d'imaginer qu'une telle histoire puisse se produire (passé des personnages, attitude actuelle, pureté conservée... Je ne prétends pas être experte en psychiatrie, mais quand même. Quand c'est trop fantasmé, ça me bloque). Tout est très poétisé, très dramatisé, trop "scénarisé" en somme. Malgré tout, on se laisse avoir volontiers par l'aberration qui se déroule sous nos yeux, alors ça vaut quand même ces deux étoiles et demi.
Le cinéma de Gus Van Sant a toujours été profondément humain. Il aime suivre ses personnages (fragiles la plupart du temps) de près afin de comprendre leurs actes et leurs façons de penser. De plus, le cinéaste arrive à capter ces moments de grâce qu'on lui connaît, avec cette légèreté qui lui est propre. Il n'y a qu'à citer Elephant ou Paranoïd Park pour comprendre cette manière de faire. Et pour notre plus grand plaisir, Restless ne déroge pas à la règle et réunit la plupart de ces éléments. On suit ici l'histoire de Enoch et Annabel, deux personnes se rencontrant lors d'un enterrement. L'un a un fantôme comme ami imaginaire, et est attiré par la mort depuis que ses parents ont disparu dans un accident de voiture. L'autre a un cancer en phase terminale mais est une amoureuse de la vie et de la nature qui l'entoure. De là va débuter entre eux une histoire d'amour singulière flirtant avec la mort. Ce qui est intéressant dans ce film, c'est l'évolution progressive des personnages. Avec justesse et sobriété, Wasikowska et Hopper arrivent à donner de la matière aux protagonistes qu'ils incarnent. Au fur et à mesure du récit, on se rend compte de l'incertitude et de la faiblesse qui enveloppent ces personnages, leur donnant une totale humanité. Quant au rapport à la mort, on aurait pu redouter que le récit tombe dans le pathos. Bien au contraire, il n'est pas glauque mais poétique (la scène de la « fausse mort » d'Annabel est magnifique). Et lors de l'enterrement, Gus Van Sant termine en beauté et préfère au monologue douloureux la nostalgie des bons moments. Comme si l'image, essence même du Cinéma, était bien plus évocatrice que n'importe quel discours.
Deauville 2011 : L'avantage avec Gus Van Sant c'est qu'on sait, éperdument, qu'il sait (...) filmer de jeunes acteurs, dans la peau de personnages mélancoliques, passionnés et tourmentés. Cette fois ils sont deux, s'aiment, mais leurs amour est impossible car la ravissante Annabel est en phase terminale. Un drame qui malgré son sujet démoralisant est traitée avec beaucoup d'humour et de bonté! Les deux jeunes héros sont exquis, principalement Henry Hopper, révélation masculine de grande plaisance. N'oublions pas sa partenaire sous les traits de la lumineuse Mia (attention___) WASIKOWSKA, réaliste et réelle. De belles images, de belles musiques, un beau sujet, pour un film léger, qui s'en surprendre ni bouleverser, donne du bonheur gratuit. Pourquoi en vouloir d'avantage?
Un sujet fort autour de la mort, d'accepter la disparition de l'autre, de l'accompagner, aussi bien d'un coté comme de l'autre, une aide mutuelle qui devrait donner des lecons pour nous servir les uns et les autres, donc plutot bien amené ici par 2 bons acteurs, mais sans m'apporter d'émotions, une BO en fond, tout le long qui m'a meme saouler. Je m'attendais à etre plus touché, donc décu!
cette fois, je mets 5 étoiles! Subjectif ? Toujours...Quelque chose me bouleverse dans les films de Van Sant (Elephant, Last days, Paranoïd park):
une distance et en même temps, une approche de "l'âme insondable" des jeunes. Cette sorte de légèreté, de proximité avec le dérisoire qui dissimule les blessures les plus profondes....Une relation au temps, à la durée, différente.
Gus Van Sant a tant de talent; il est sans cesse sur le fil du rasoir. Restless aurait pu être un film "cul-cul", à l'eau de rose, au lieu de quoi, c'est une superbe dissertation, une ode à la vie, à l'amour,à la mort, au miracle d'une rencontre.
Tout est d'une infinie délicatesse..
Gus Van Sant parvient à regarder le monde, avec les "lunettes déformantes" des jeunes...
J'ai cherché (sans succès?) le sens de sa relation avec le kamikaze japonais de l'époque Pearl Harbour ??? Comme le choc de la voiture des parents d'Enoch ???
Un beau film. La preuve qu’avec une histoire toute simple, un bon réalisateur peut faire quelque chose de tout à fait correct. Mia Wasikowska confirme qu’elle est une vraie star en devenir.
Très bon film d'une romance originale et touchante qui fait rêver! A aucun moment le film ne tourne au pathos, les 2 jeunes acteurs sont excellents, la BO s'accorde très bien au tout, rien à dire. Un film à voir!
Je sors à peine du cinéma. J'ai adoré ce film. Une histoire d'amour peu banale entre deux être fascinés par la mort. Lui cherche à vivre ce qu'il a manqué, elle tente de se préparer au mieux. Ces deux personnages vont se trouver, s'aimer et vivre ensemble un condensé de vie dans une période qui les rapproche de l'inévitable séparation. Ce couple improbable va alors nous offrir quelques scènes d’anthologies. En premier lieu spoiler: celle de la fausse mort d'Annabel, qui m'a semblé tellement vraie que j'ai marché à fond jusqu'à la révélation, ensuite (ou plutôt d'abord dans le déroulement du film), la "présentation" d'Annabel par Enoch à ses parents qui est elle aussi formidable . Et enfin, la dernière scène, absolument magnifique et qui démontre que certains souvenirs valent tous les discours du monde.
si vous voulez déprimer ce filme est pour vous !! c'est dommage car l'histoire est bien,les acteurs aussi. le film ce prend vraiment trop au sérieux. c'est une mauvaise copie de la guerre est déclarer qui aborde le même thème (le cancer) mais avec plus enthousiasme et de panache.
A première vue le pitch est banal : ils s'aiment, elle va mourir, ils profitent du temps qu'il reste. Ça aurait pu en rester là et produire une énième comédie romantique sur le sujet. Sauf que là, l'élément central c'est bien cette maladie, qui se fait apprivoiser par chacun des personnages, d'une manière très personnelle. On ne cherche pas à nous tirer des larmes, on nous invite plutôt à comprendre comment chacun peut appréhender la mort.
Un film d'une délicatesse exceptionnelle, dans une ambiance automnale maîtrisée des costumes à la bande-son, sans parler de la lumière et des paysages. Gus Van Sant livre ici un film étonnamment simple, marquée par une intelligence de propos qui évite niaiserie et parti pris. Et si le choix des acteurs peut destabiliser au début, ce n'est que pour prouver au fur et à mesure que leur jeu éthéré est là pour servir l'histoire.