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Spider cineman
118 abonnés
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3,5
Publiée le 27 janvier 2023
Sur fonds de guerre d Espagne une romance, plutôt bien interprétée, on retiendra sans doute l effort de reconstitution historique suffisamment rare au cinéma sur cette période. Sur le fonds un scénario assez classique mais qui tient la route.
Roland Joffé nous revient avec un récit tout en flash-backs, contant la guerre civile espagnole uniquement du coté de l'oppresseur, au travers du double portrait, d'un prêtre refusant de prendre partie, et d'un traître, infiltré parmi les troupes républicaines. Leurs destins croisés donnent lieu à un film instructif, et relativement intéressant, même s'il n'a cependant rien de manichéen.
1984 fut une remarquable année pour le cinéma britannique avec Greystoke, le deuxième film de Hugh Hudson, Another Country, formidable début de Marek Kanievska et La déchirure, coup de maître de Roland Joffé palmé deux ans plus tard avec Mission. Trois cinéastes prometteurs qui depuis se sont peu ou prou perdus dans des productions de plus en plus insignifiantes. Joffé vient de traverser deux décennies de films insipides, ses deux dernières réalisations (You and I et The Lovers) n'ayant d'ailleurs pas connu de sorties en salles en France. Et voici que nous arrive Au prix du sang, un film antérieur, daté de 2011, remonté 6 ans après une exploitation catastrophique en Espagne et aux Etats-Unis, notamment. Initialement, There be dragons (titre original) était principalement construit autour de Josémaria Escriva, le fondateur de l'Opus Dei, pendant la guerre civile espagnole. Le nouveau montage le place désormais en retrait, derrière une fiction qui fait la part belle à un personnage censé être un ami d'enfance d'Escriva et qui participa de manière active à la guerre. Le tout est relié à l'époque contemporaine par le fils de ce combattant qui écrit un livre sur le religieux. Ouf, oui, si cela parait indigeste à l'écrit, ce n'est rien à côté du film lui-même, mélodrame impossible, incapable de tisser de véritables liens entre ses différentes intrigues. Plus grave, sa vision de la guerre d'Espagne est très subjective et contestable, visant à une fausse neutralité et penchant nettement du côté des nationalistes. Dans ce scénario confus, la lumière vient, mais de façon ténue, d'Olga Kurylenko et de Golshifteh Farahani qui jouent des rôles minuscules. Au rayon des films les plus ratés de 2017, Au prix du sang figure déjà en très bonne place au côté de The Last Face. Opus horribilis !
La guerre d'Espagne du point de vue d'un partisan des républicains. Le film évoque aussi la jeunesse du créateur de L'opus dei, n'attendez cependant aucune révélation de ce côté là. La mise en scène un peu grandiloquante est gâchée par une musique omniprésente. Franchement il faudrait re-sortir sans la musique, je crois n'avoir jamais vu ça, non seulement la musique est partout mais en plus elle est trop forte et nulle. Quel dommage le film a vraiment beaucoup de qualité, dont celle en particulier de suivre un héros qui est un anti-héros (voire un salaud).
Un peu de mal à suivre au début , on s'installe ensuite dans l'histoire et le final est spectaculaire, en fin de compte j'ai bien aimé, surtout sur le thème du pardon
Ca fait plaisir de voir Roland Joffé revenir au film historique et quelle bonne idée de s'intéresser au père fondateur de L'Opus Dei et montrer par la même occasion la guerre d'Espagne des années 30. Vastes thèmes que je n'avais jamais vu au cinéma et bien que j'ignore tous les détails historiques de cette époque, je lui fais confiance pour les avoir traités avec sérieux. Le casting est correct sans avoir attiré de grandes stars ainsi que la réalisation où l'on a droit quelques affrontements bien filmés, il n'y a que le scénario que je trouve bien en dessous de ses grands succès précédents. Même si l'histoire comporte un élément dramatique certain, on ne retrouve pas le bouleversement que l'on a pu ressentir dans "La déchirure" ou "La cité de la joie" et j'ajouterai qu'il manque les superbes plans aériens qu'on lui connaît...
Excellente surprise :'O. D'hab j'ai toujours du mal avec les films anglais où ils parlent avec un accent à la con (que ce soit indien, italien, espagnol etc.). Mais là, "ça passait crème". Je connaissais pas du tout cette période ni l'Opus Dei, mais j'ai trouvé l'histoire super intéressante. Franchement bien foutu.
Un seul mot : ennuyeux à l’extrême ! Des dialogues et des scènes qui s’enchaînent à n'en plus finir avec des allers-retours fatigants, des dialogues nian-nian et une interprétations assez amateur. Quelques scènes historiques sans plus ! A éviter ! 1.5/5 !!!
Ce film n'est pas sur la guerre civile espagnole qui est en toile de fond, davantage quelque part sur le régime franquiste. L'Espagne est en cela une bizarrerie "sa" guerre s'est finie en 1939 a été sanglante, éprouvante et par cette exception l'Espagne a été peu concernée par la seconde guerre mondiale et a au final "abrité" un régime fasciste plusieurs dizaines d'années. Il y a plusieurs toiles de fond et le film trouve son équilibre dans un thème qui les relie, il y est question d'un personnage important pour les catholiques, le film le montre assez bien pour le peu que j'en sais. Sa foi est constante car s'il doute devant la violence des faits, il s'adresse à Dieu. Il y a cependant un décalage sur la date de création de l'Opus Dei 1928 par rapport au déroulement du film qui montre bien que le film prend une libre inspiration et ce n'est pas un film sur Josémaria Escriva. Ce qui nous renseigne sur le film et ce que l'on trouve dans le film : transparaît par les titres d'une part "There Be Dragons" là il y avait des dragons (de la fureur et du feu) et "Au prix du sang" (en temps de guerre le meurtre est banalisé) l'histoire centrale est bien la vie imaginée de l'ami de Josémaria espoiler: t les circonstances tragiques de la naissance de celui qui est présenté comme son fils dans un présent situé pour les besoins du film à 1976 . Le sens du film est dans les choix, les circonstances et le doute et la foi sont présents et forts, c'est l'influence de Josémaria sur Manolo spoiler: et le subtil parallèle inversé entre le prêtre qui aurait du être ami de ceux qui voulaient la liberté mais du fait de la hiérarchie catholique était persécuté par les républicains et celui qui par ses origines a été fait une taupe parmi les républicains mais s'y trouvait bien tout en étant un traître . Il n'est pas pris parti pour les uns et les autres mais on le voit bien si les fascistes sont sans scrupules, les républicains avaient aussi tout les excès avilissants de leur humanité en temps de guerre. Un moins du film est la musique, inutilement excessive. L'attitude chrétienne du film n'est pas apologétique, c'est plutôt satisfaisant. La recherche du réalisateur est sur l'âme,spoiler: une scène fantasque a lieu eu moment de la mort du personnage principal et lui même ne se dit pas chrétien. Dieu est cependant présent car la foi est montrée et des circonstances tournent autour, de plus en s'intéressant à l'âme honnêtement toutes sortes de conformismes socio-idéologiques sont balayés. C'est un humanisme ouvert et lorsqu'il y est question de Dieu il n'en est pas exclu, un peu comme un paradoxe.
Déçu. J'aurais aimé connaître d'avantage la vie de Saint Josémaria Escriva. On m'a servi d'avantage le drame d'un de ses camarades de séminaire et sa relation avec son fils qui écrit sur saint Josémaria Escriva.
J'aurais aimé voir davantage comment Saint Josémaria Escriva a été inspiré, comment il a fondé l'Opus Dei, ses principaux combats. Ce film en montre trop peu sur lui, et trop sur le drame de la jalousie assassine d'un ex-séminariste qui a connu le saint homme.
Il y a un problème quand un cinéaste décide de donner "sa propre version/vision" qu'il a d'un saint. Dans ce film, il a pratiquement disparu derrière le "méchant jaloux qui se convertit à la toute fin ainsi que ..."
J'aurais aussi aimé comprendre un peu mieux le contexte historique...
Finalement, à mon avis, on est beaucoup mieux avec les vidéos qu'on peut trouver sur Youtube, sur Saint Josémaria et où on le voit donner des enseignements.
Dommage Un bon casting, un sujet sensible et peu traiter. Plusieurs points as notée Histoire peu convaincante Le partie prix de la musique trop présente limite envahissante et trop forte a l’ecoute Je trouve enfin dommage de n’avoir pas assez développé le sujet de l’opus dei alors que l’on parle de la jeunesse de son fondateur.
un casting alléchant, un mystere intriguant a premiere vue : l'opus dei, mais au final, un film long , finallment ennuyeux , que l'on imagine tres bien comme le téléfilm vedette d'une chaine généraliste pour l'été genre saga historique sur la guerre civile espagnol mais au bout du compte rien de bien flamboyant! c'est tres classique, cela manque de mouvements et le maquillage du héro que l'on voit vieux tout au long du film tient plus des comtes de la crypte que d'un film dont les prétentions premières étaient de faire un succé au cinéma, alors si vous n'êtes pas surper fan d'un des acteurs vedette ou membre de l'opus dei (a peine évoqué dans le film) passez votre chemein!!