Sans entrer dans les détails des sujets abordés (l'obésité, l'acceptance de soi, le regard des autres, le mensonge, l'amour ....), ce film est tout simplement un petit bijou ! Le scénario est bon, les acteurs jouent juste, la mise en scène sobre mais impécable et l'humour est omniprésent ... sans parler de la BO, très agréable et collant très bien au film. Je ne peux que conseiller à ceux qui ne l'ont pas vu de courir le voir illico presto. Certes ce n'est pas le film de l'année (quoi que .... vu les navets qu'on se paye le plus souvent ...), mais c'est pour sûr l'un des films que j'ai le plus appréciés ces derniers mois.
Cette coproduction France/Israël est une merveille, une comédie sur l'estime de soi et sur la tolérance, traitant aussi bien de l'obésité que de l'homosexualité. Herzl est en surcharge pondérale et pèse 155 kg. Il tente de suivre un régime en vain, et se fait virer de son travail à cause de son (sur)poids. C'est en travaillant dans un restaurant japonais qu'il découvre la culture Sumo et va tout tenter pour y créer un groupe afin d'en faire avec ses amis (eux aussi en surcharge). Le plus étonnant ici, c'est que l'histoire se déroule non pas au Japon mais en Israël ! Une adorable comédie, à la fois naïve et drôle, portée tout au long par d'excellents comédiens, ainsi qu'une très belle B.O.
Mon premier film israelien et une bonne surprise. Un sujet trop peu traité du moins de cette facon. Plutot que de vouloir tomber dans le complexe du surpoids, le film véhicule un message totalement différent comme quoi même obèse on peut être heureux. Dans une société ou la référence est le minceur, la maigreur, c'est l'axe du bien et par conséquent l'obésité est l'axe du mal (très belle caricature avec la gérante de la salle de sport), le film réussi à dématérialiser ce cliché et à deculpabiliser le spectateur. Utiliser les sumos comme référence sur l'acceptation de son poids est une très bonne idée et surtout très inattendu dans un pays comme Israel.
Une comédie à la fois originale et naïve, de quoi l’apprécier comme telle. Avec une équipe d’acteur attachante et une ambiance amusante le film déborde de sincérité. La simplicité avant tout. Pourquoi pas ? Même si imparfait, Sumô est un film plaisant qui ne demande rien et offre beaucoup.
L'histoire est touchante, parsemée de moments drôles, et en même temps elle est moins légère qu'il n'y parait. Certaines scènes sont certes imprégnées de bons sentiments, et quelques clichés sont utilisés, mais c'est sympa de voir un film israëlien sans que ça ne parle ni de religion, ni de guerre (deux thèmes auxquels est souvent réduit ce pays). Dommage que le personnage du caméraman ne soit pas aussi développé que les autres. Pour le reste, un grand bravo ! Pour la fraîcheur, pour les acteurs, pour le mélange culturel savoureux et pour la réflexion sur le rapport au corps.
Sans être la comédie de l'année, "Sumô" nous offre de nombreuses petites scènes qui font sourire car déjà, à la base le sujet est assez atypique. Le thème du mensonge (pour vivre en harmonie avec soi même, pour être accepté par les autres, pour ne pas décevoir, ne pas déplaire) et de l'acceptation de soi (aussi bien du point de vue physique (obésité) que du point de vue de l'identité sexuelle (homosexualité)). Ce n'est pas révolutionnaire mais traité d'une telle façon que le spectateur ne s'ennuie pas. Un film israélien qui n'aborde pas le problème israélo-palestinien, ce qui rend le film très léger. Une comédie fort sympathique.
A défaut d'être réellement hilarante, cette agréable petite comédie israélienne traite avec intelligence de thèmes aussi universels que le mensonge, l'acceptation de soi et surtout le choc interculturel. Bien que très caricaturaux, les quatre personnages principaux se révèle vite être très attachants et c’est toujours un plaisir que de retrouver Togo Igawa qui poursuit avec brio sa carrière internationale. Avec son esprit plein d’entrain, et son humour jovial et léger, cette petite aventure est facilement assimilable à un excellent feel-good movie. Il de voir de trouver ainsi, dans le cinéma originaire du Proche-Orient, une œuvre qui sache faire abstraction de toute démonstration sociale pour faire place pleine aux bons sentiments et au divertissement.
Tendre et drôle. J'ai eu peur durant la première partie que le récit ne soit trop simpliste, trop sage, mais le film s'affirme et finit par oser (Je pense par exemple à certaines remarques ou certains gestes que le héros a envers sa mère). Au résultat, cette petite histoire ose quelques petites saillies rafraîchissantes que notre cinéma n'ose plus, muselé par l'écouillage des producteurs et des distributeurs effrayés par l'idée d'effrayer le prime-time (quand reverrons nous des "dernier tango à Paris" ou des "La grande bouffe" ?). Pour en revenir à Sumô, ça réveille ! Et ces corps gros finissent par nous devenir familiers et touchants, pour ne pas dire beaux.