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Jerem69tt
84 abonnés
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3,5
Publiée le 22 août 2013
Un bon film qui sort un peu de l’ordinaire du point de vu de la narration et du thème (exemple la politique). Il y a quelques idées intéressantes, le film est parfois drôle et agréable à suivre. En revanche, c’est parfois un peu cru, un peu trop hard. Il reste très original, drôle et sympathique à suivre. Un bon film. Assez similaire au Prénom.
Ben c'est en vérité l'occasion rêvée pour tous les fans de Sara Forestier de la voir se balader à poil pour un oui ou pour un non (le summum étant la scène dans le métro!) sur fond d'idéologie gauchiste (ce qui est différent d'être de gauche) particulièrement puante, empreinte d'un manichéisme absolument sidérant (en gros si t'es de droite t'es forcément une ordure, même si j'avoue moi aussi ne pas comprendre comment on peut être à la fois "jeune" et à l'UMP!
Car à moins de voir en la personne de Lionel Jospin le Messie tant attendu (Sous l'ère actuelle du PS, c'est vrai qu'on est vraiment mieux avec la gauche que la droite...dans la gueule!) tout en niant ce qui fait la spécificité des peuples (inutile de jouer les vierges effarouchées, la seule force niant cette vérité c'est la finance internationale apatride) difficile de voir dans cette immondice pour BOBO déconnecté (plus facile en effet de voir la diversité sociale à la sauce Amélie Poulain quand on habite à Montmartre!) autre chose qu'une ode au multiculturalisme le plus abject (celui qui permet justement le dumping social et qui ironiquement embauche une actrice française pour jouer le rôle d'une arabe tout en entérinant les poncifs les plus racistes en présentant des "minorités" vivant à la cité tout en les montrant pratiquer des mariages "blancs"!) et un subtil alignement de la concurrence victimaire et des réparations ordurières que certaines réclament chaque jour un peu plus (Il ne faut pas oublier, il y a moyen d'un p'tit billet!
Préférez donc le court métrage réalisé par la coscénariste Baya Kasmi (beaucoup plus dramatique) même si dans l'affaire, j'ai appris pourquoi le clavier de mon ordinateur commençait par AZERTYUIOP...
Une très bonne S. Forestier (moi qui d'habitude ne suis pas du tout fan) et un J. Gamblin fidèle à lui-même pour un film surprenant, osé, dtrôle et attanchant. Une bonne surprise.
Le nom des gens en revient sur un film bâtit sur de l'humour raciste, où évidement encore une fois, les Français prennent chère (et oui rolala ! Les français sont tous des racistes !!) Bref, un débat que je n'aime pas partager. Sur ce, l'humour aussi grossière et grasse, même au niveau visuel qu'il a pu nous faire apparaitre, le scénario sans tire peut être pas trop mal et suffisamment intéressant à quelques moments. Le nom des gens est un film que je ne recommande pas pour passer une bonne soirée.
je pose une critique pour contrer toutes les personnes qui ont qualifié ce film de raté... à rechercher la petite bête par-ci par-là ...ce film est jouissif magnifique très bien scénarisé du début jusqu'à la fin. au générique de fin on sent que la boucle est bouclée, tout est dit avec douceur. j'ai passé un excellent moment. un des films français parfaitement réalisé et très bien joué. les dialogues font mouche à chaque fois. de nombreux sujets sont traités avec humour, douceur, nostalgie et émotion. bravo.
La France poussé dans ses extrêmes cultures entre origine et politique. L'un dans l'autre ce mix improbable de deux caractères complètement différent donne un bel espoir sur un monde de bâtards. Après le film semble tourner sur lui même en rabâchant son sujet.
Elle couche avec ses ennemis politiques pour les rallier à sa cause.... Un film assez impressionnant. Politique, comique, sentimental..... et surtout très drôle. Beaucoup beaucoup de dialogues hilarants et Forestier super marrante. Quelle énergie. Gamblin à le vrai rôle élégant et qui va tomber sous son charme et ses convictions. Avec en plus un vrai fond sur l'identité qui rajoute un élément fort aux personnages et à leurs actions. Très réussi.
Le Nom de Gens est un film intéressant, touchant, hors des sentiers battus, qui, sans une goutte de pathos inutile et sans être ridicule, arrive à la fois à amuser et à émouvoir. Un beau rôle pour la jeune et jolie Sara Forestier qui dégage une belle énergie dans un rôle qui lui va comme un gant.
Une bien jolie fresque sociale, métaphore de la France. Un autre regard sur l'immigration, sur l'intégration, sur l'assimilation, sur la mémoire de l'Histoire, sur les combats idéologiques, et sur les valeurs communes qui font une nation. Le propos peut paraître loufoque par moment, avec un procédé d'inclusion temporelle montrant comment un individu évolue au cours de sa vie. A noter la belle illustration du "faîtes l'amour, pas la guerre", ou comment le sexe s'avère un moyen terriblement efficace pour faire passer ses idées chez l'adversaire politique. Derrière l'étrangeté, de belles émotions ici et là perlent dans un film à voir en ouvrant ses chakras.
Ce film a le mérite de l'originalité, où comment une gauchiste se sert de son cul pour virer les plus ou moins fachos de droite (mais pas de gauche ?!) vers la gauche politique... pourquoi pas ?! Des gags (le repas hilarant) pas toujours d'une extrême finesses mais qui fonctionnent, Jacques Gamblin excellent de bout en bout, très humain et subtil. Un scénario plein d'idée mais qui se complique trop ; la pédophilie transforme cette comédie en comédie dramatique... Dommage car tout d'un coup le film fait beaucoup moins rire que prévu et surtout donne au sens politique du film moins d'importance en créant un précédent psychologique qui n'a rien à voir avec l'engagement politique. Une incohérence qui gâche un peu le plaisir. Sara Forestier est nue quasi tout le film, c'est peu utile à ce point mais au final ça ne nous gêne pas plus que ça :) ... Bref un très bon et joli film qui aurait pu frôler la 4ème étoile sans ce choix "pédophile".
Bonne comédie et romance originale, décalée et sincère à la fois. Il y a quelques petits moments de rires légers et une grosse surprise dans le film spoiler: La présence de Lionel Jospin, totalement inattendue pour moi ! .
Combien de vrais films de gauche au cours des dernières décennies ? Aucun ? Trop peu en tout cas ? Michel Leclerc, dont le patronyme explique à lui seul cette magnifique interrogation sur les noms de famille et sur les origines des Français, débouchant sur une vision décomplexée (dé-FNisée, dirons-nous) de la question des races et des cultures, et donc sur une réhabilitation des valeurs de la France (laïcité, anti-communautarisme) tellement mises à mal par les Sarkozy et consors, se pose ici en digne successeur des réalisateurs militants et pourtant rêveurs des années 70 : le bonheur qui nous emplit devant "le Nom des Gens" fait écho à celui qui nous saisissait devant les films de Tanner ou de Chantal Ackerman, celui de rêver d'une société joyeuse et juste, où imagination et fantaisie sont la meilleur expression d'une conscience politique et sociale qui nous fait bien défaut aujourd'hui. Il y a ici comme une nostalgie d'un présent qui n'est jamais advenu, mais pour lequel Michel Leclerc nous encourage mieux que personne (dans le cinéma français...) à continuer à lutter. "Le Nom des Gens" a quelque chose d'un "Amélie Poulain" de gauche, avec le même souci du détail qui fait mouche, la même allégresse du mot juste, mais au service d'une société ouverte et en continuelle évolution, sans peur des autres ni du lendemain. Il faut enfin parler de Sara Forestier, qui est le moteur à explosion du film, et qui contribue largement au ravissement qu'il inspire.
Plongé dans un scénario pas toujours des pls crédibles, on réalise que l'important est largement ailleurs. Dans les dialogues, dans les personnages, dans ces morceaux de vie qu'ils arrachent avec les dents. C'est frais, c'est jouissif, c'est réfléchi et spontané et extrêmement bien joué, du cinéma français complètement désinhibé et ça fait du bien !
C’est tout le talent du metteur en scène d’évoquer par la marge, en finesse et avec un humour toujours délicat, jamais vulgaire, des sujets difficiles : la déportation, les camps, le viol et le renoncement à une carrière, une vocation. Pleine d’énergie, dévastatrice comme un tsunami pour la vie calme et solitaire d’Arthur Martin, celle qui utilise son corps comme argument et outil de conviction se révèle une belle personne, enchaînant les mariages blancs pour des sans-papiers, arrêtant une rame de métro pour qu’un couple de vieillards grabataires puisse y monter, achetant quelques crustacés pour leur sauver la vie et les remettre à la mer. Une véritable tornade, parfois maladroite à force de vouloir trop bien faire, comme au cours d’un mémorable repas de famille où elle accumule les allusions langagières. Un repas qui se conclut par un cadeau pour le moins inattendu. Le duo constitué par Jacques Gamblin, dépassé par les événements, et Sara Forestier, pétulante de vivacité, d’une nature fantasque et profondément humaniste, fonctionne à merveille dans ce joli film réellement engagé qui, mine de rien, en dit beaucoup sur notre époque et l’état du pays, sans jamais devenir démonstratif, optant au contraire pour un humour grinçant et des dialogues ciselés et mordants.