Un magnifique petit film français, une belle petite comédie tournée dans les années quatre vingt, et avec une brochettes d'acteurs comiques très caractéristiques.
Excellentissime ! La trame de ce feu d'articice de gags est cohérente du début à la fin. Les gags et quiprocos sont exquis. Je me suis bidonné tout le long dans ce petit village charmant. Comparativement aux comédies française depuis les années 90, celui ci c'est de l'or ! Jean Lefebvre excele dans ce rôle qui lui va comme un gant. Je me suis régalé de l'entrée au désert !
Une comédie sur la deuxième guerre où l’on retrouve certains gloires de la trilogie de la Septième Compagnie. Le scénario bien que simpliste offre un rôle en or pour les pitreries de Jean Lefebvre. Pas le film du siècle, il a un peu mal vieilli d’ailleurs mais un certain plaisir à la voir ou revoir.
"Le Jour de gloire" de Grégoire est arrivé. Même si cette Comédie, coécrite et mise en scène par Jacques Besnard, ne restera pas dans les Cahiers du Cinéma, elle se montre néanmoins sympathique et même parfois drôle. Elle nous offre des séquences assez croquignolesques comme Darry Cowl en curé de village faisant un sermon dans l'église transformée en garde manger, ou Jean Lefevre allias Grégoire le facteur benêt, zigzaguant sous la mitraille US. Parmi cette belle brochette d'acteurs figurent également Pierre Tornade en maire de village assez collabo, Chantal Nobel, Pierre Doris, Robert Rollis ...
J'adore. J'ai vu ce film au cinéma avec mes parents, à l'époque nous allions au cinéma pour rigoler. Actuellement nous voyons beaucoup de très bons films ou séries d'action ou horrifiques ou intellos, mais très peu de films comiques, . Je ne cautionne pas tous les nanards de l'époque, mais 'le jour de gloire' est réussi avec de bons gags qui s'enchaînent bien, une trame dramatiques qui tient (à peu près) la route et un Jean Lefebvre en forme. L'époque est tellement anxiogène qu'il est quasiment déraisonnable de visionner une comédie légère sans prétention autre que de faire rire Je recommande.
En 1944, dans le petit village de Saint Laurent, les Allemands arrivent , mais les habitant les confondent avec les Américains. Une catastrophe n'arrivant jamais seul, les enfants du village croient trouver un presse purée qui est en fait une grenade allemande et l'attache derrière la voiture d'un dignitaire nazi qui explose, le maire du village a alors 48 h pour trouver le coupable.
On retrouve tous les habitués du cinéma comique franchouillard de l'époque Jean Lefebvre, Pierre Tornade, Darry Cowl...), ce n'est pas toujours très fin,( on est loin d'une 7éme compagnie et encore plus loin d'une grande vadrouille) mais ca se laisse regarder. Il y a de grosses baisses de régimes, la poursuite de Jean Lefebvre sur son vélo par les chars américains qui le bombarde dure plus de 10 mn. C'est un film commercial ni meilleur ni plus mauvais qu'un autre
Petite comédie gentille , mais c'est un peu lourd par moment surtout la course poursuite à vélo de Jean Lefebvre avec les chars américains, c'est trop long et pas bon . Mais il y a des passages sympa . A voir une fois où en famille
Pour bien comprendre l'intrigue, un petit rappel historique s'impose. Sinon comment expliquer que les Allemands battent en retraite en passant par le Gard en 1944 ? À part ce détail, on retrouve ici une ambiance similaire à La Septième Compagnie, en beaucoup moins drôle. Jean Lefebvre assume son rôle de personnage central un peu crétin et finalement assez malin. Les Français, les Allemands et les Américains passent chacun pour des imbéciles. En toile de fond la collaboration bien malsaine qui arrange tous ceux qui préfèrent éviter de fâcher l'ennemi. Une seule réplique amusante par l'abbé (Darry Cawl), faisant un joli contresens avec le mot mess (bazar/désordre en anglais) : "The messe is every sunday at seven o'clock". On remarque aussi le chien Guynemer qui joue super bien et apporte un peu de légèreté dans un scénario mal exploité. À réserver aux fans des caricatures de la deuxième guerre mondiale.
Une comédie qui a un genre de 1976 avec quelques côtés vraiment bien fait et d'autres vraiment trop ridicules. On retrouve des acteurs comiques intéressants Tornade et Darry Cowl autour de Jean Lefebvre dans un film où il tient la vedette correspondant bien à son caractère clownesque de victime joviale. Le film traite du repli des allemands et de l'arrivée des américains vers août 1944 près d'Avignon, un petit village plutôt épargné par la guerre où le facteur est un parisien homme à tout faire et les paroissiens des français moyens avec toute l'indélicatesse que cela peut avoir. Ce qui ne va pas ce n'est pas le défilé de gags téléphonés pour lesquels on regardera le film mais des excès de gag trop répétitifs et joués ou assez lourd et long de poursuite inepte comme une parenté à un burlesque périmé et grotesque. Il y a cependant le plus souvent un comique léger et un scénario construit avec une représentation intelligente et contextuelle des allemands en deux groupes, ceux qui ne font surtout que subir la guerre et les fous sanguinaires, et des américains concons sur les bords et au milieu. Une véritable comédie assez insouciante montrant des travers autant exagérés que crédibles.
Un "sous-7ème compagnie", unanimement reconnu comme le chef d'oeuvre du cinéma de guerre, dont il reprend les codes, l'atmosphère, les caractères de certains personnages et le côté burlesque des situations. Malgré son casting équivalent, on sourit peu. Sympathique pour quelques facéties mais sans plus.
Comédie franchouillarde et populaire avec une affiche d’habitués du genre, souvent cantonnés aux seconds rôles. Pas de quoi s’esclaffer mais ça détend.
La première partie du Jour de Gloire s’avère réussie : rythme allègre et situations cocasses trouvent dans ce village de Saint-Laurent une vigueur ludique et laissent présager le meilleur. Il suffit de voir la scène où Français et Allemands partagent les bancs d’une église, dans laquelle la population a caché – du mieux qu’elle pouvait – toutes les victuailles, pour se rendre compte du talent burlesque de Jacques Besnard, ici metteur en scène. Nous ne sommes pas loin de La Septième Compagnie, et les acteurs, comme dans la saga de Robert Lamoureux, bénéficient d’une belle complicité. Malheureusement, une fois les enjeux posés, le film piétine et brasse un ensemble de clichés très prévisibles. La transformation du benêt de service en martyr du village et de la Nation ne fonctionne pas vraiment et donne lieu à des scènes plutôt gênantes – toutes les scènes en présence de femmes, ici réduites à n’être que de vulgaires objets sexuels. Le Jour de Gloire conforte une mentalité villageoise et rurale qu’il entend pourtant dénoncer par le prisme de son personnage principal, suffisamment malin pour se saisir de la lâcheté de ses camarades et d’en tirer profit. En résulte une comédie inégale et assez vaine qui ne doit toutefois pas être traînée dans la boue : sa réalisation, très soignée, impressionne, ses effets spéciaux (explosions à volonté) sont excellents, son sens du rythme, parfois proche de The Benny Hill Show, est efficace. Manquent au film une cohérence dans le ton corrosif qu’il arbore et une construction burlesque plus rigoureuse.