Avis : Barbie - Page 9

Catastrophe cinématographique. Film dont l’ambition était d’avoir de l’ambition. Une image qui ne colle pas au message. Des stéréotypes démontés avec la ferveur d’un téléfilm colombien à petit budget. Ni pour enfant, ni pour adulte, un film qui ne comptait finalement que sur les aises du web.

Ai vu (Eh OUI !!!!) "Barbie" de Greta Gerwig. Hier matin je me réveille en entendant les louanges faites au film sur France Inter. Un film turc, un film Hongkongais, un film iranien sont sur ma liste d'attente mais ni une, ni deux, intrigué je vais voir "Barbie". Je suis le plus vieux et de loin dans la file d'attente où un bon tiers des ados sont déguisés en Barbie et Ken. Je me sens un peu seul, mais l'ambiance est communicative. La salle est pleine à craquer et je m'assois dans les premiers rangs comme d'habitude mais pas contre un mur comme j'adore mais au bord d'une allée pour pouvoir m'enfuir au plus vite au cas où. Dès la scène d'ouverture (très jouissive) j'ai senti que c'était gagné. C'est impertinent, régressif, corrosif, drôle et bourré de références (dont certaines me sont totalement passées au dessus de la tête). Le film Warner et produit par Matel est bien évidemment un pur objet commercial tout en dénonçant avec humour et avec pas mal de non politiquement correct le merchandising abusif, le patriarcat phallocrate, les clichés de standardisation anxiogènes de la féminité à outrance, le féminisme... Greta Gerwig s'en donne à coeur joie pour tirer à boulet rouge sur tout ce qui bouge. Cette comédie musicale moderne fait beaucoup référence aux films en Technicolor des années Hollywood. Tout est kitch, too much, clinquant, pétillant, over the rainbow... et ça fait du bien. Le scénario est travaillé et inattendu. La grande force aussi du film est l'interprétation magistrale de Margot Robbie dont la gestuelle , le sourire figé, le(a) plastique rutilant(e) sont à mourir de rire. Ryan Gosling est plus effacé tout comme Ken n'est qu'un accessoire dans le monde de Barbie. La première heure est si inventive et explosive que le dernier quart parait plus terne. Un film pour l'été qui fait bien plus réfléchir sur notre société qu'il n'y parait.

ce film est d'une niaiserie sans nom ! comme Ryan Gosling a t il pu descendre aussi bas pour finir dans un tel navet ! ce n'est même pas un film pour les enfants car il comporte un message politique qui n'a d'ailleurs rien à faire dans ce genre de film ! mis à part du rose partout et des dialogues insipides il n'y a rien dans ce film qui est une nullité abyssale

Je comprend pas les critiques 🤷🏻 le film est ...comment dire ... D'une pourriture !😱😱😱😂😂 Je suis parti en pleine scéance 🤦 aller voir autre choses !! Margot est canon . Voilà . Fini

J'ai enfin vu ce fameux film Barbie et à l'image de toutes les critiques le bilan est pour ma part très mitigé et la seule certitude c'est que ce film va beaucoup divisé...la proposition est tellement originale (et étrange) que je n'arrive pas encore à avoir une idée arrêtée sur ce film. Certaines scènes sont très créatives, les acteurs s'éclatent et ça se ressent pas de soucis là dessus, la photographie est plutôt jolie et après un début très "enfant" le film va plonger petit à petit vers des sujets plus sensibles rendant cette critique très compliquée à faire car chaque avis (positif ou négatif) peut être mal interprété. Avant de parler rapidement des thématiques principales de ce film spoiler: (le féminisme et le patriarcat)
je vais d'abord expliquer pourquoi je lui accorde la note de 1.5/5. Malheureusement je n'étais tout simplement pas la cible sans vouloir rentrer dans les débats sur les messages que transmet ce film. Les scènes de comédie musicale m'ont gêné (bien qu'elles soient réussies), le décalage entre quelques blagues destiné à public enfant et la scène suivante un dialogue sérieux sur les thématiques de ce film, ou encore la longueur de quelques scènes qui fait que j'ai fini par m'ennuyer sérieusement. J'ai également été gêné par le ridicule de certaines scènes. En revanche j'ai plutôt aimé certaines idées de mise en scène assez recherchées et bien sûr les très bonnes prestations de Margot Robbie et Ryan Gosling. Pour ce qui est des thématiques et surtout de la façon dont ses sujets sont abordés là aussi le bilan est très mitigé. Autant je ne doute pas que les messages de ce film soient importants, dans une société où certaines inégalités subsistent hélas, autant j'ai trouvé la façon d'emmener ses sujets pas toujours subtiles. spoiler: Par exemple utiliser comme porte parole une mère et surtout sa fille à la limite pourquoi pas mais le fait de l'entendre dans la bouche d'une enfant de 15 ans quelques secondes seulement après la rencontre de Barbie ça ne faisait vraiment pas naturel et forcé...Idem pour la représentation des 2 mondes : à Barbieland tout est beau, tout est merveilleux et les femmes sont au pouvoir (dans un 1er temps) et dans le monde réel on perd cette magie, rien n'est féerique et les hommes sont au pouvoir. Alors au delà du fait qu'on peut se dire que les hommes sont représentés comme les "méchants" vu que c'est eux qui vont venir perturber l'équilibre de Barbieland en prenant le pouvoir. Cela nous emmène au dernier point dont je voulais parler, le fait de représenter par une "guerre" hommes vs femmes est réducteur et pas forcément la façon la plus subtile de présenter le comportement de certaines personnes que l'on retrouve encore aujourd'hui dans notre société. Faire un juste milieu aurait été bien plus pertinent et impactant
. Je précise que c'est mon ressenti après un 1er visionnage, c'est éventuellement sujet à évoluer mais pour résumer je ne peux être que d'accord avec les constats et les messages que tentent de transmettre ce film mais la façon laisse à désirer et peut parfois prêter à confusion ou pire basculer dans un jugement plutôt que de rester dans un rôle de dénonciation ayant pour but d'éveiller le spectateur sur un sujet de société important. On en revient à l'éternel débat du fond et de la forme, sur le fond je ne doute pas que le film soit important mais sur la forme c'est beaucoup plus compliqué...

Une grosse bouse. Très laid visuellement, une surenchère d'effets spéciaux mal maitrisés (horrible montage et manière de filmer), kitch à souhait (dans le mauvais sens du terme), des personnages insupportables, ridicules, et des dialogues se voulant drôles mais à l'humour qui tombe toujours à plat. De plus, très manichéen et détestant les hommes, vu comment ils sont montrés dans le film, avec autant de mépris... Le message à du mal à passer, et pourtant je suis une femme... C'était maladroit de la part de la réalisatrice.

Une propagnande peu crédible pour un féminisme imaginaire. Dialogues plats, scénario à la ramasse, de bons acteurs qui se ridiculisent… seul point positif, la musique de fin. Drôle une fois sur 2 heures.. un film so 2023 avec des valeurs wok qui nous soûlent déjà sur Netflix et Disney+

Barbie ou comment se faire avoir par un battage médiatique laissant entrevoir film qui pourrait nous faire passer un bon moment. Au delà de la performance des acteurs et des décors, je me suis fait ch....

Aucun intérêt. Une vraie déception quand on voit toute la communication et le marketing autour du film.
Une histoire très 2023 avec une revendication de la place des femmes trop stéréotypée et poussée à l’extrême qui en devient ridicule, la réduction des hommes etc… pas sérieux, pa

« Barbie » est difficile à évaluer tant c’est une proposition originale. Ce film est constamment entre deux. C’est une comédie, mais ce n’est pas vraiment drôle (les rares fois où le film joue la carte de l’absurde et du débile, ça fonctionne). On a du mal à voir où la réalisatrice veut en venir. Le monde Barbieland est réussi, et la première partie est plutôt bien, mais c’est trop balisé ensuite, et le message féministe (avec un propos concret) est amené avec autant de finesse qu’un bulldozer qui a des sabots en plomb. Et puis, c’est un peu bête pour un film qui veut casser le patriarcat d’avoir fait du personnage masculin le personnage le plus intéressant, devant Barbie. Ryan GOSLING est super en Ken. L’acteur a un vrai potentiel comique. Margot ROBBIE est très bien, comme à son habitude. C’est un duo d’acteurs parfait pour des rôles aussi casse-gueules. La campagne de communication a été un modèle du genre, le film est inutilement long et comporte des ratages gênants (toutes les scènes avec Will FERRELL) et peut parfois laisser perplexe.

Alors c'est l'histoire d'une jeune americaine stereotypee Barbie spoiler: (c'est pas moi qui le dit c'est elle) lisse comme ses cheveux blonds et aussi profonde que ses yeux bleus qui decouvre que le sens de la vie c'est la mort et que ca donne les pieds plats. [spoiler]
Dans sa panique elle va voir une consoeur qui elle a beaucoup souffert ca se voit a sa coupe de cheveux en pétard et son hyperlaxicité (c est un néologisme je sais et c'est cadeau) pour des conseils avisés. Pour faire simple, il y a eu un bug entre le multiverse poupee land et planète terre et la jeune americaine stereotypee doit retrouver sa terrienne marionnetiste qui n'est pas Gepetto pour que tout ca rentre dans l'ordre. Rien qu'en écrivant ca j'ai des envies d'envahir la Russie!
La suite est à vau l'eau, la pauvre poupée blonde se retrouve encombrée dans sa quete avec un poupé Ken (c'est encore un néologisme et toujours cadeau) amoureux transi qui ne sait rien faire d'autre que la plage (je ne l'invente pas c'est lui qui le dit) ce avant de tourner cowboy macho symbole du patriarcat triomphant que la poupée blonde aura toutes les peines du monde à ramener à la raison (la c'est moi qui le dit, le film est moins catégorique) et à repousser définitivement les vélléités de vie commune avant de quitter pour de bon Poupée land et son matriarcat triomphant (les patriarcats et les matriarcats sont toujours triomphants) pour vivre sa vie de femme libérée ("tu sais c'est pas si facile") sur la planète terre en rendant visite à son Doc Gynéco (je n'invente rien c'est litteralement la fin du film) (j'ai du mal a me respecter en écrivant ca).[/spoiler]

Pour conclure, ce film est fascinant en ce sens qu'il donne l'impression d'avoir ete ecrit, joue et réalisé par IA.

Barbie tient à la fois du chef-d’œuvre et du téléfilm bas de gamme, empruntant à l’un sa fantaisie plastique et tonale qui rend la première demi-heure quasi parfaite, et à l’autre ses sous-intrigues inutiles mettant en scène des fantoches dont le seul intérêt est de relancer, encore et encore, un récit tâtonnant. À quoi sert, en effet, la famille humaine qu’il s’agit d’abord de retrouver pour en réconcilier les membres (entre eux et avec la poupée) ? et le personnel de la firme Mattel ? La partie médiane qui se tient à Santa Monica puis dans les bureaux s’encombre de protagonistes et d’antagonistes stéréotypés qui n’existent que pour jalonner la quête identitaire de Barbie, souffre d’une réalisation plate voire franchement négligée – la course-poursuite fait peine à voir – qui répète ad nauseam les dispositifs établis précédemment. L’ensemble apparaît ainsi écartelé entre des intentions d’auteur et un matériau brut appartenant à des industriels milliardaires soucieux de soigner leur marque, Mattel, et son icône, ladite Barbie, sans oublier quelques références au répertoire Warner Bros...
Greta Gerwig avance en funambule sur une corde tendue entre deux extrêmes inconciliables et demeure bloquée à mi-parcours, incapable de résoudre sa guerre des sexes par une libération du genre, troisième acte attendu, susurré mais guère accompli à l’écran ; les poupées offrant un prisme idéal pour représenter, par le déguisement des corps qu’il faut habiller ou dévêtir, une reconquête identitaire au-delà des déterminismes. Le problème n’étant pas la poupée mais ce qu’en font les hommes et les représentations figées qu’ils en tirent. Tout cela n’advient pas vraiment, et en lieu et place une clausule balbutiante et clichée sur l’importance d’être soi-même… Restent un univers graphique superbe, des séquences de danse enivrantes et deux excellents comédiens : Ryan Gosling, délicieux de bêtise, et Margot Robbie, magnifique par ses élans de sensibilité.

La seule chose positive dans ce film est son casting. Sinon, l’histoire n’a aucun sens et le film non plus…
Dommage pour un film si médiatisé.

ROBBIE et GOSLING ont manifestement pris beaucoup de plaisir à jouer le jeu!
Nous sommes clairement dans la démesure du déjanté total et c'est jubilatoire.
Le côté ultra-féministe est un peu lourd avec l'humiliation finale des KENs...
Et le repositionnement de la marque sera certainement un bel enjeu commercial pour MATTEL.

Mais ne boudons pas notre grand plaisir!
Dans BARBIELAND tous les jours sont des journées de rêve et c'est tellement kitsch.
A apprécier au 3ème degré, les séquences littéralement "Mort de rire" sont nombreuses :
- métier de Ken : "plage",
- BARBIE défaillante avec ses pieds plats,
- apoplexie exagérée de FERRELL à la vue d'une BARBIE humaine,
- yeux perçants des guitaristes séducteurs,
- ambition de BARBIE bizarre : être responsable du ramassage des ordures,
- PDG et les chatouilles,
- avis subreptice en off de la réalisation sur le sex-appeal de ROBBIE,
- PDG et son CA en vélo dans BARBIE Land,
Mais c'est avant tout le spectaculaire visuel que retiendront nos rétines et nos mémoires :
- apparition sublimée de BARBIE grâce à Zarathoustra de Strauss,
- show à paillettes à fond des soirées filles,
- chorégraphie des Ken boys,
- les décors soignés roses de ce monde pour les enfants.
La morale tout à fait ordinaire suffira à nous rendre impatients de voir l'épisode II.

Un film qui en surprendra plus d'un.
Passé le message et l'idée (non moins importants) féministe, un léger creux se fait sentir, mais rien n'enlève, pour l'instant, le plaisir devant le film, à voir dans quelques années...
Cela étant dit, la forme elle est très réussie, le film est solidement fait et le tout semble magnifié par se rose abondant et ce casting plaisant.

Mais attention à ne pas tout remettre sous la statut "d'évènement" du film, le film aura son public pour et celui contre, espérons qu'un bon milieu se trouve !!