Mon compte
    Le Havre
    Note moyenne
    3,0
    1702 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Havre ?

    309 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    103 critiques
    3
    57 critiques
    2
    40 critiques
    1
    32 critiques
    0
    48 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    svtlben
    svtlben

    21 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Malgré le thème humaniste, le film est un peu mou, plus téléfilm. Mais le sujet ne laisse pas indifférent. L égoïsme humain est bien transmis sur l ecran.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Aki Kaurismaki devait être peintre dans son ancienne vie, ou un écrivain réaliste du XIXème siècle. Ses films, et celui-ci en particulier, sont une suite de tableaux aux couleurs chaudes mettant en valeur les gens "communs", leur vie dépouillée, et leur humanité tournée vers l'autre. De part son traitement, il se démarque du "Welcome" dramatique de 2009, qui traitait exactement du même sujet, et tourne une fable intemporelle, (les voitures sont des années 50, mais on parle d'Al Quaida dans le journal) optimiste et rédemptrice.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2012
    C'est un devoir humaniste et poétique que de voir ce chef d'oeuvre. Même le mot Art est insuffisant pour le qualifier. Enfin un très grand film au service d'une meilleure humanité. Il n'a surtout rien de naïf dans ce film. Au contraire la maîtrise et la puissance du film sont évidentes.
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Je conçois que l'on puisse être allergique à cette esthétique prolétarienne grisâtre voir "grolandaise", mais pour moi le cinéma de Kaurismaki est léger, poétique et sensible (sans être mièvre).
    Alors oui ! "Le Havre" est un film assez naïf, mais son auteur en est conscient, en nous offrant ce conte de fée populaire et humaniste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 août 2012
    Moi je suis pas du tout rentré dedans même si les images sont belle et si l'univers est original. La facon de jouer des acteurs me dérange vraiment bcp et du coup je n'arrive pas à adhérer. Apparement y en a qui adore d'autre moins... Moi c'est moins
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2011
    Je le dis tout de go, j'ai détesté le dernier film d'Aki Kaurismäki "Le Havre". Oui, je sais, il y a en ce moment dans la presse une pub pour lui, où claquent : "Un enchantement"" ou " Lumineux" ou encore "Magistral". Je sais que toute la critique française et même mondiale crie au génie, que c'est parait-il un pied de nez à la politique de Claude Guéant, que le réalisateur finlandais a réalisé un bijou d'irréalisme mais je persiste, pour moi, c'est une grosse daube.
    D'abord, il y l'histoire, du genre bien pensante mais traitée façon conte : Oyez bonne gens comme la police française est méchante avec de pauvres et gentils sans-papiers. Regardez comme de pauvres français peuvent être bons alors qu'ils vivent avec trois fois rien...Il y a Marcel Marx, un gentil cireur de chaussures qui va prendre sous son aile un brave petit clandestin, aidé de ses amis la boulangère et l'épicier. La femme de Marx, Arletty, doit aller à l'hôpital pour essayer de soigner un mal vraisemblablement incurable et est donc totalement inopérationnelle dans la lutte contre Monet, le méchant policier et un voisin collabo, qui voudraient faire reconduire fissa le jeune Idrissa à la frontière qu'il n'aurait jamais du franchir.
    Raconté comme ça, cela peut sembler intéressant. Et puis un film de plus pour déplorer la politique actuelle d'immigration, c'est toujours bienvenu. Seulement, ici, le traitement façon Amélie Poulain à la sauce finlandaise est dur à avaler. Je veux bien que la magie du conte nous fasse cohabiter des taxis Peugeot 403 avec des téléphones portables, que des policiers bien d'aujourd'hui se garent à côté de R16, que les épiciers présentent leurs légumes sur des carrioles à roulettes alors que les centres villes regorgent de CIC et autres Pimkie.
    Ensuite, il y a les acteurs, à qui le réalisateur leur a demandé de "ne pas jouer pour acquérir une image raide et autoritaire".Ainsi, chaque fois qu'André Wilms ouvre la bouche, c'est pour proférer une sentence pompeuse sur un ton tellement faux que l'on oublie quel bon acteur il peut être. Quand apparaît Jean Pierre Léaud, on a l'impression qu'il est doublé. Peut être était-il trop juste pendant la prise et qu'au montage on a préféré lui adjoindre cette voix idiote... Mystère. Quant à Kati Outinen, elle lache ses répliques avec application, c'est phonétiquement parfait, mais on n'a pas du avoir le temps de lui donner le sens exact. L'avantage pour elle, c'est que cela lui est facile d'être au diapason avec ses partenaires, tous plus faux les uns que les autres.
    Tout ça, pour moi décrédibilise totalement le propos avec, ajouté à cela, une image particulièrement laide (mais je ne doute pas qu'elle a été énormément travaillée et pensée) qui surligne le propos de manière redondante. Ils sont pauvres donc tout doit être laid, misérable et minable.
    Cerise sur le gâteau, nous avons droit à une chanson live, en entier, de Little Bob Story (?!), "le Presley de ce royaume" dixit Aki Kaurismäki, car figurez-vous que ce pauvre cireur de chaussures, organise, à ces moments perdus, des concerts de rock!!
    La suite sur :
    http://sansconnivence.blogspot.com/2011/12/le-havre-de-aki-kaurismaki.html
    aldelannoy
    aldelannoy

    32 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Bel hommage au cinéma français des années 30 - Duvivier, Tourneur, et même L'Herbier. Importation anachronique de la question des migrants pour l'Angleterre au milieu d'un peuple français resté dans ce temps-là. Avec accordéon, R16 et même 403 ! Jeu d'acteur délibérément faux, un peu trop : les ficelles techniques transparaissent...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2012
    2007, Sarkozy vient tout juste d'accéder au pouvoir et il continue à destination des immigrés la politique déjà entamée comme ministre de l'intérieur. Sur le port du Havre on vient de découvrir une famille africaine enfermée dans un conteneur. L'image de ces pauvres gens hagards prisonniers de cette boîte en métal montre tout de suite quel sera le ton du film de Kaurismaki. Un des mômes de la fratrie parvient à s'enfuir; il sera recueilli par Marcel Max, ancien clochard devenu cireur de chaussure, une profession disparue de nos jours en France. Par ce premier décalage Kaurismaki jette un pont entre notre période actuelle de crise poussant au repli sur soi et au rejet de l'étranger et celle de l'occupation. Le jeune africain bien de notre temps se trouve projeté dans un quartier imaginaire du Havre qui semble être resté bloqué aux années 40 où il prend de fait la place du juif que l'on cachait de la milice chargée de rabattre pour le compte des nazis. Si la solidarité des petites gens est mise en avant, Kaurismaki n'oublie pas de rappeler que la délation lui fait malheureusement pendant (cameo de Jean-Pierre Léaud). Au fur et à mesure, le finlandais parsème son récit d'allusions à différentes périodes de notre histoire (l'inspecteur de police joué par Darroussin roule en R16) comme pour nous signifier que le problème de l'exclusion est inter générationnel. Ce mélange des temps et une imagerie roman-photo donne un ton très particulier au film encore renforcé par le jeu très distancié des acteurs, inspiré des grandes heures de la Nouvelle Vague. Si on ne rentre pas dans l'imaginaire de Kaurismaki le propos peut paraître un peu chichiteux, abstrait voire prétentieux et au final nuire à la démonstration voulue par le réalisateur. Si on est de nature un brin nostalgique et poétique on ne peut qu'être sensible à cette peinture touchante des laissés-pour-compte qui encourage à la solidarité. L'incitation est à ce point marquée que Kaurismaki clôt son film par le miracle de la guérison de la femme de Marcel Max atteinte d'un cancer incurable qui guérira brutalement suite à une visite à l'hôpital du jeune immigré clandestin. On peut dès lors définir "Le Havre" comme une belle fable signée d'un homme venu du froid et lui trouver certaines similitudes avec "la vie est belle" de Roberto Benigni
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2011
    Quelle daube !!!… et quelle prétention !… Quel ennui, surtout. Qu'est-ce que nos intellectuels poussiereux peuvent bien trouver à un tel ramassi de banalités mal filmées et si mal jouées?
    willycopresto
    willycopresto

    117 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2017
    "Le Havre" Arte le 29.03.32017

    Curieux melting-pot cinématographique que ce film fino-franco-allemand, mais comme la plupart des enfants métissés, le bébé est superbe ! Une histoire faite de deux fois rien autour d'immigrés clandestins qui ont tenté la traversée jusqu'au port français du Havre et un jeune noir qui parvient à s'enfuir. Avec des acteurs pleins de talent, bien que certains quasi inconnus en France, mais qui sont les comédiens fétiches du réalisateur : Aki Kaurismäki, né en 1957 à Helsinki, et qui jusqu'alors (2014) a fait 16 films dont deux en France.
    Pour le choix des acteurs, il confesse : "pourquoi en changer si ceux avec lesquels on a l'habitude de tourner donnent satisfaction ?" Jean-Pierre Darroussin est superbe dans son rôle de flic qui n'est pas sans me rappeler le rôle de l'inspecteur Javert dans plusieurs versions du film "les misérables" L'acteur confie sa surprise : "Avec la plupart des réalisateurs, on multiplie répétitions, prises de vues jusqu'à ce qu'on soit "chauds" Aki va bien rarement au-delà de deux prises de vues : c'en est presque frustrant, car pas de fun, il veut "du brut". Même chose pour le matériel : il est resté à l'époque de Marcel Carné et veut s'y arrêter. Il n'aime pas les audaces du cinéma "nouvelle vague" et ne s'entoure d'aucun gadget pour filmer. Son matériel, c'est du lourd, du vieux matos, les travellings sont l'exception, et les méthodes de tournage permettent des plans plutôt inhabituels à notre époque mais des images tellement belles, tellement rares. Exigeant aussi Kaurismäki qui confesse : "Je pardonne à un comédien qui manque de tomber lors d'un tournage, pas qu'il omette une syllabe. Ses films sont minutieusement préparés ; il a fait le tour des ports européens avant de s'arrêter au Havre qui lui permettait un film lumineux. Les lumières paraît-il, y sont à nulle autre ville comparables. D'autre part, Le Havre a presque été rasée au cours de la seconde guerre mondiale et une nouvelle ville a été édifiée avec appartements et rues en carrés et lignes droites. Par contre, il subsiste en contrepoint des vieux quartiers qui ont retenu l'attention du réalisateur, permettant de reloger le sous-prolétariat, ainsi que le bistrot de Marie-Louise qui a séduit Aki et où se déroulent les rencontres... Une alternance permettant des plans anciens/ modernes. Même les voitures sont françaises (et d'origine) contrairement à bien d'autres films !Tous les décors ont aujourd'hui été rasés, comme c'est souvent le cas où le réalisateur finlandais tourne. Comme dans son pays où les intellos lui reprochent de ne filmer que le mauvais côté des choses. Côté comédiens, le flegmatique André Wilms que je ne connaissais pas et qui est très entier, aussi pro que naturel, nous offre un grand numéro malgré son métier de cireur de chaussures. Même coup de chapeau à Roberto Piaza dit "Little Bob", pionnier du rock et du rythm'n and blues en France, et que le réalisateur qui l'aime beaucoup, a fait jouer dans son propre rôle. Il anime ici une espèce de gala de bienfaisance pour permettre au jeune immigré évadé de payer la traversée pour retrouver sa mère en Angleterre. Toujours dans le cadre de cette méticuleuse préparation d'avant tournage, Kaurismäki explique encore que parmi les immigrés clandestins qui ne sont pas morts lors de leur fuite, on est surpris de constater qu'ils se sont parés de leurs plus beaux atours, voulant faire bonne impression à leur arrivée. Le réalisateur, Aki Kaurismäki, regrette aujourd'hui que" le Havre" ait été présenté au festival de Cannes, il ne veut plus de tapis rouges ou bleus sous les pieds : " Les films ne sont pas des chevaux et ne sont pas faits pour entrer en compétition" affirme-t-il !.
    Cette aventure est pleine de douceur, d'entre aide mais il ne s'agit malheureusement que d'une fiction. Je devrais dire ces aventures puisqu'en fait il y en a deux, comme il y a deux fins comme Aki ne les fait pas souvent : je ne peux en dire plus.
    Bref, ce film reflète beaucoup de sensibilité, beaucoup de réalité. Aki confirme :' je n'aime pas l'humanité, j'aime les êtres humains'...
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2012
    NUL encore un divorce entre la critique professionnelle qui enchante un film engagée à gauche et les spectacteurs.
    Yetcha
    Yetcha

    746 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2017
    Une photographie superbe, un jeu de lumière fantastique, des couleurs délavées nous plongeant dans une ambiance sans date, entre les années 60 et aujourd'hui. Solidarité, misère, dénuement, mais avant tout humanité. Une très belle mise en image de la difficulté d'être dans des situations de pauvreté, qu'on soit français ou étranger.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2014
    Mélancolique et doux. Parfois donne l'impression que tous les seconds rôles sont tenus par des amateurs; mais ce n'est pas une critique, cela donne un ton assez réaliste. On apprécie de retrouver des acteurs connus pour ce style contemplatif et directif. Parfois de longs plans silencieux, acteurs figés, "nature morte", un humour froid: policier et ananas!!!! Mais jamais ennuyeux. Une jolie fin
    Seul l'accordéon apporte la touche de pathétisme. Depuis il y a eu "welcome" sur le même thème dans un style plus romancé.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    L’immigration, l’exil politique, les guerres, les problèmes économiques, l’Europe se perd, les systèmes politiques se dégradent. Pour en témoigner, Aki Kaurismäki a posé ses caméras au Havre pour réaliser une fable ancrée dans cette réalité que sont les réfugiés. Marcel y vit comme cireur de chaussures. Il tente de joindre les deux bouts avec sa femme Arletty. Son quotidien va être bousculé lorsqu’il fera rencontre d’un jeune enfant immigré originaire d’Afrique noire. Son sens de la solidarité et son optimisme vont le convaincre d’aider cet enfant recherché par les instances. Les médias ont tendance à extrapoler des situations graves et à vouloir absolument des images spectacles. Aki Kaurismäki compare son jeu de cache-cache à une époque que nous connaissons tous, les juifs que nos pères cachaient durant la Seconde Guerre Mondiale. Mais son conte est filmé de façon minimaliste, avec peu de mots, peu de mouvements, mais un grand sens et du cœur. Il est certain que ce type de comédie nostalgique sera loin de plaire à tout le monde, mais cet irréalisme poétique s’avère réellement touchant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 029 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Petite introduction : Aki Kaurismäki fait partie de mon trio de tête en matière de réalisateur contemporain, avec Michael Haneke et Nuri Bilge Ceylan. Il est donc évident que si je juge mineur un de ses films, cela ne l'empêche pas d'être, dans l'absolu, une réalisation largement au dessus de la moyenne !
    Cette année, la ville du Havre tenait la vedette au Festival de Cannes : après "La fée" à la Quinzaine des Réalisateurs, il y avait "Le Havre" en compétition. Un film français réalisé par le finlandais Aki Kaurismäki. Avec ce très grand réalisateur, j'ai un petit problème depuis "l'homme sans passé" : il a atteint un tel sommet avec ce film que les films postérieurs ont un peu tendance à me décevoir, ce qui est certainement très injuste. En plus, il se trouve que j'ai vu "Le Havre" à Cannes, juste après "Les neiges du Kilimandjaro" et, après un tel chef d'œuvre, n'importe quel film ne pouvait que souffrir de la comparaison. Tout cela pour finir par avouer que, pour moi, "Le Havre" est un film mineur dans la filmographie de Kaurismäki. Pourtant l'histoire de ce conte est éminemment sympathique : l'histoire d'un cireur de chaussures qui va tout faire pour aider un jeune africain à rejoindre l'Angleterre, aidé par tout un voisinage haut en couleur. Comme ce film est en français et non en finlandais, j'aurais été bien en peine s'il m'avait fallu deviner le nom du réalisateur. En fait, je crois que j'aurais fini par lâcher le nom de ... Jean-Pierre Mocky, ne serait-ce qu'au niveau des dialogues et de la façon de les dire. Entendons nous bien : quand je dis Mocky, je pense à l'époque où JP Mocky était un des meilleurs réalisateurs de sa génération ! Terminons par la musique : on y retrouve, jouant son propre rôle, le rocker/bluesman havrais Little Bob, petit par la taille mais grand par le talent. On entend aussi un blues, interprété, il me semble, par Memphis Minnie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top