Derniers Avis : Le Havre - Page 18

Un des 3 Films les plus nuls vus de ma vie Passe encore le sujet minable auquel on ne croit pas du tout mais c' est bourré des poncifs les plus lamentables. C' est grotesque, on voit bien que nous sommes en pleine décadence comment des critiques peuvent nous tromper à ce point. Il n' y a rien sur le fond mais c' est du cinéma d' Ecolier les commédiens sont très mal dirigés ils bougent mal parlent mal sont complêtement coincés. AFFLIGEANT !! CONSTERNANT !!!!!! INEXISTANT !!!!!

Chef-d'oeuvre : Kaurismaki signe avec Le Havre un film exceptionnel, sorte de croisement entres le cinéma néo-réaliste Italien cher au Rosselini de "Miracle à Milan" et la poésie des oeuvres de Chaplin. Ce conte théâtral magnifique et généreux est porté par des acteurs prodigieux dont Kati Outinen (qui reçut en 2002 le prix d'Interprétation à Cannes pour un autre film du cinéaste). A ne pas manquer en ces temps où le sens du mot humanité n'est plus trop connu....

Ce film est un film d'actualité, moderne. Malheureusement il est filmé d'une façon si désuète que l'on s'ennuie. Certes, on peut mettre à l'avant le côté décalé des personnages et de certains passages, mais cela ne suffit pas à sauver 1H30 de lenteur et de pathétique.

Un film volontairement (ou du moins je l'espère) décalé: Deux époques qui se côtoient, un jeu d'acteur digne d'une "activité théatre" de maternelles, des dialogues sans intérêt et qui semblent parodier certaines très mauvaise série (françaises hrum) avec notamment le "Regarde chéri, le cerisier est en fleur" qui a le mérite de m'avoir fait rire alors que je n'avais qu'une hâte, sortir de cette salle de cinéma. De plus, le scénario n'apporte rien de nouveau et ressemble presque traits pour traits à celui de "Welcome", (on rajoutera une épouse malade et une "happy end" afin que certains critiques puissent qualifier ce film "d'émouvant"). Certaines personnes crient au génie du réalisateur, à la poésie de "l'oeuvre". Se sont elles endormies durant la projection et ont fait ainsi un merveilleux rêve? Ont elles consommées uniquement des substances licites avant de s'asseoir devant l'écran? Pour ma part je pense simplement que seules les personnes réellement inspirées devraient se permettre d'essayer de faire quelque chose de nouveau et d'original, cela éviterait des carnages tel que "Le Havre", un film certes bien reposant, mais qui vous donne tout de même l'impression d'avoir gâché votre après-midi.

Très joli film décalé, à l'optimisme communiquant...acteurs, dialogues, musique. Rien que la prestation de "little bob" mérite le détour

Ce film est plein de charme. Je crois qu'on adore ou qu'on déteste. Moi j'adore!

Ce film est d'une beauté qui confine à la grâce. Il faut être sérieusement formaté au cinéma "prêt à consommer" pour ne pas être touché, pour ne pas se laisser emporter, par cette fable merveilleuse hors du commun, ce conte de Noël un peu décalé qui fait tellement de bien.

Et quel plaisir en plus de voir enfin Little Bob sur un grand écran !

Il faudrait plus de cinéma comme celui-ci. Merci Aki Kaurisäki.

Je ne connais pas M. Kaurismäki et donc je ne lui veut aucun mal et pourtant il m'a fait passer un après-midi bien pénible. Bien sûr, les intellectuels crient "Au génie !", mais moi je n'ai vu qu'un piètre film au scénario de cout-métrage avec des acteurs jouant aussi bien que des ados d'une MJC de quartier. Un plan de 10 secondes sur ou fenêtre ouverte (ou fermée, j'ai oublié) ne me fait pas rêver. Des couleurs voulant faire penser à un des premiers films en couleurs, des anachronismes pénibles : le mélange d'un téléphone portable avec des téléphones à cadrans, des taxis 403 ou des autos modernes, tout ça ne peut faire oublier l'absence de scénario et les dialogues indigents. Quand un film est ennuyeux; on dit qu'il a beaucoup de poésie. J'ai donc passé un après-midi poétique !!!

une histoire actuelle filmée comme un film des années 40. volontairement éloigné du réel, on pense presque à une bande dessinée. les textes sont épurés, le ton est maniéré ce qui donne un effet burlesque. Je n'affectionne pas vraiment la façon de filmer d'Aki Kaurismäki. Si on enlève la manière originale de filmer, l'histoire est sommes toute simplette.

Voici un film carrément atypique. Deux mondes s'y côtoient : le notre, celui des années 2000 où évoluent les personnages "normaux" du film et puis un autre qui pourrait remonter aux années 60, avec des voitures obsolètes (une R16, un taxi 403 à rideaux en dentelles...), des téléphones noirs à cadran de l'époque des PTT, des petits commerces surannés et un hôpital archi-vieillot, monde dans lequel vivent les "héros" du film. En plus, les dialogues semblent mal joués, presque laborieusement "récités" par les acteurs. Le tout traduit une atmosphère kitch, très plaisante une fois qu'on a intégré le monde dans lequel nous plonge le scénariste/réalisateur. Ce monde, c'est celui de gens très simples, vivant simplement dans un univers simple et très éloigné de la sophistication un peu malsaine de notre temps. Là-dessus vient se greffer une histoire de migrants africains arrivés par hasard (un container égaré) au Havre. Un enfant qui fait partie de ce groupe parvient à échapper à la police des frontières et profitera de la complicité de tous ces gens simples (en ce compris un commissaire de police, lui aussi "à l'ancienne") qui lui permettra de retrouver sa mère en Angleterre. Ce film est un conte de fées, une allégorie qui ne prétend pas traiter de manière objective le drame des populations migrantes désireuses de rejoindre l'Eldorado que représente pour eux l'Europe, l'Angleterre en particulier. Car ce thème est ici traité de façon assez primaire, avec les méchants flics d'un côté et les gentils bons Samaritains de l'autre. C'est un film sur la bonté, le service rendu, la fraternité et la gentillesse. C'est lent, mais pas du tout ennuyeux, je dirais même que c'est passionnant, et plein de poésie. Il y a aussi mille petits détails qui rendent ce film extrêmement attachant : je le recommande chaleureusement.

Ce film est une belle intrigue qui mène à bon port...du Havre ! Très fier d'y avoir participé !

Je ne comprends pas l'intérêt de ce film : le scénario ne tient pas la route et plonge le spectateur dans un état second de profond ennui. Toute personne connaissant un peu le Havre ne peut que s'indigner de l'image que ce film donne de la ville, totalement obsolète et renforçant les préjugés les plus odieux : bonjour les conteneurs, les ivrognes, le ciel gris, les maisons délabrées, adieu la ville reconstruite et moderne, agréable à vivre, fleurie, vivante. La ville aura du mal à s'en relever.

Belle histoire, mais extrêmement mal joué par les acteurs... Enfin, si on peut les qualifier d'acteurs.... On sait bien que c'est leur première sur les écrans... Mais le film est totalement gâché par le jeu..... D'un ennuie incomparable!

Un film envoutant, au charme indéfinissable, dont on sort de la projection dans un état second.
Une histoire simple, humaine, dans un milieu de gens modestes, servis par des acteurs prodigieux avec Wilms et Daroussin en tête. On ne sait pas à quelle époque se passe ce film, ce pourrait être dans les années 70 car on y voit des taxis 403, et des téléphones à cadran!
Et pourtant, cette histoire semble se dérouler aussi de nos jours, puisque sur fond d'affaire Sangate, on voit passer des Euros et des portables?
Certainement voulu par Kaurismaki pour brouiller les pistes.
Un très curieux climat, une mise en scène et une lumière, une ambiance et une atmosphère qui ne sont pas sans rappeler les films de Marcel Carné.
On emploie souvent le terme chef d'oeuvre à tort et à travers, et pourtant ce film unique mérite ce qualificatif.

Bien sûr, Le Havre, le nouveau film du finlandais Ari Kaurismäki, dont on était sans nouvelles depuis 2006, année de sortie des Lumières du faubourg, prend toutes les allures du conte de Noël avec sa générosité et sa bonté affichées, que d’aucuns auront la tentation de qualifier de mièvrerie ou de naïveté. En ce sens, le geste de Marcel Marx, cireur de chaussures misérable, qui va héberger un jeune clandestin africain et l’aider à rejoindre l’Angleterre rejoint celui de Samantha adoptant Cyril dans Le Gamin au vélo et celui de Michel et Marie-Claire prenant en charge les deux frères cadets de leur agresseur dans Les Neiges du Kilimandjaro. Ce n’est sans doute pas par hasard que les récipiendaires de ces trois actes purs et spontanés, plus ou moins motivés, soient des enfants en perdition. Ça l’est encore moins s’ils sont commis par des gens modestes, voire précaires. Incontestablement, les frères Dardenne, Guédiguian puis à présent Kaurismäki auront tissé en cette année de crise des utopies généreuses qui laissent encore entrevoir la croyance en l’homme.
Des trois, c’est d’évidence le réalisateur de L’Homme sans passé qui s’éloigne le plus de la réalité malgré l’actualité brûlante de son sujet : la chasse aux immigrants et clandestins. Le Havre est un film délicieusement anachronique qui (se) joue des temporalités avec délectation, donnant du coup à sa problématique une universalité logique que la multiplicité des ethnies et des accents traversant l’ensemble souligne. Â partir d’un drame en puissance, le cinéaste d’Orimattila réussit à faire pénétrer son univers habituel où l’absurdité et le décalage occupent une place de choix. Là où Le Havre s’avère le plus touchant, c’est dans les dialogues et les réactions qu’il prête aux personnages. Kaurismäki leur accorde la maîtrise du langage et l’intelligence du comportement malgré leur condition modeste, confinant presque au dénuement. Au-delà des valeurs de solidarité et d’entraide qui rassemblent Marcel et ses amis – la boulangère, l’épicier et la tenancière du bar – surnage aussi le regard respectueux et tendre, mais ni angélique ni faussement compassionnel, que le réalisateur porte sur son antihéros – interprété par le formidable André Wilms. Cette démarche de ne pas caricaturer la classe populaire en lui offrant justement l’opportunité de s’exprimer et de faire valoir sa simple existence est partagée notamment par le cinéaste de l’Estaque, et elle initiait aussi le projet de Gérard Mordillat pour Les Vivants et les Morts.
Le Havre se présente comme une œuvre épurée qui fait l’économie de scènes explicatives ou apitoyées, à l’image de Marcel qui ne perd jamais son calme et ne semble s’étonner de rien, bonnes comme mauvaises nouvelles. Ce qui donne au film une dimension apaisée et sereine tout à fait agréable. Et puis, un réalisateur qui pense à donner des rôles, certes secondaires, à Pierre Etaix et Jean-Pierre Léaud, et à employer la vieille gloire (locale) qu’est Little Bob, ne peut pas être complètement mauvais…