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    Le Havre
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    3,0
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    309 critiques spectateurs

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    nefertiti t.
    nefertiti t.

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2011
    Du déjà vu ! Je me suis ennuyée pendant le film. Faut dire que c'est la 1ère fois que je découvre ce realisateur et j'ai été déçue. Mais je survivrai :-)
    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2011
    Le film se déroule dans la ville portuaire du Havre en France. Marcel Marx est cireur de chaussures, il est marié à Arletty. Arletty est malade et doit être hospitalisée. Marcel rencontre un jeune garçon clandestin Idrissa que la police recherche. Il va l”aider à rejoindre Londres ou vit sa mère avec l’aide de ses amis et voisins.

    Le Havre a été récompensé du prix du jury œcuménique et du prix de la critique internationale au dernier Festival de Cannes. Le film vient tout juste de remporter le prix Louis Delluc.

    Ari Kaurismaki est un acteur, scénariste, réalisateur, producteur finlandais. Son dernier film en tant que réalisateur “Les lumières du Faubourg” est sorti en 2006. Ari Kaurismäki, le réalisateur, a réalisé cette jolie fable qui se déroule dans la ville portuaire du Havre. Le film évoque la question des clandestins.

    Le réalisateur a déclaré lors d’une avant première ”Je suis tombé amoureux du Havre, de ses lumières qui séduisaient déjà Manet, de ses quartiers ouvriers, de ses docks, de son port… J’ai donc donné son nom à mon film et j’espère avoir réussi à en faire le personnage principal.”

    Le Havre est un film décalé, poétique avec un humour pince sans rire. Le jeu des acteurs est absurde, maitrisé mais aussi décalé. La relation entre Marcel et Idrissa est traitée avec une grande simplicité. Le sujet est d’actualité et pourtant les policiers roulent en R16, les épiciers présentent leurs légumes et fruits dans des charrettes. Celà donne un air désuet au film.

    Jean-Pierre Darroussin incarne un commissaire austère. Le formidable André Wilms est Marcel Marx. Le reste du casting est un sans faute. On y croise Robert Piazza, alias Little Bob, grande figure du rock des années 1970 et 1980, et aussi Pierre Etaix et Jean Pierre Léaud…

    Une ode à la liberté et à la solidarité, un film sobre. Attendrissant

    http://framboisemood.wordpress.com/2011/12/22/cinema-le-havre/
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    Depuis L’Homme Sans Passé, Aki Kaurismäki jouit d’une réputation flatteuse. Après quelques essais pas toujours transformés, le voici de retour à son meilleur avec cette fable sociale qui sent bon l’utopie de la générosité et de la solidarité. Son regard sur la ville du Havre et ses modestes habitants est plein de tendresse et d’émotion, mais aussi de drôlerie grâce à des personnages décalés qui survivent dans un monde de dureté et d’égoïsme. C’est aussi l’occasion de reposer le problème des immigrés clandestins avec humanité et sans parti-pris polémique. L’atmosphère de son film n’est pas sans rappeler tantôt le néoréalisme italien des années cinquante, tantôt la touche jaurésienne d’un Robert Guédiguian. On en redemande.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 décembre 2011
    Un film rafraîchissant ! Totalement décalé. Le réalisateur a su donner une réelle poésie à cette histoire. Les acteurs sont excellents, Daroussin en tête.
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2011
    Avec l'autocollant "regardez comme mon cinéma est intelligent"
    L'absurde recherché, le décalage, l'hommage au cinéma des années Carné et Prévert,ça pèse des tonnes,les personnages s'appellent "Arletty" et "Marx", tant qu'à faire! tout est largement appuyé, et seul Darroussin est grand, comme d'habitude
    Jamais ça ne m'a touchée , et oui y'a Etaix, et oui y'a même Jean Pierre Leaud, oh ! mais comme c'est référencé, on se pâme .. C'est ch..ant comme la pluie . Belles images rétros,et Le Havre la nuit, c'est forcement beau aussi, mais cette essai de reconstituer la poésie "d'avant" sur un air d'accordéon m'a semblé complètement vain .
    J'étais seule dans la salle du Gaumont,et les 124 absents , pour une fois, n'avaient pas tort!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Un film magnifique qu'il faut aborder comme une expression qui vient à la fois du conte et du théâtre sans surtout chercher le vraisemblable. Tout est inventé et tout est juste. On en sort plus confiant dans l'humanité. Tout est travaillé dans le détail et tout a du sens. La victoire de la solidarité sur la violence sans simplisme. Par les temps qui courent, ça fait vraiment du bien
    traversay1
    traversay1

    3 144 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Un film dont l'avant-dernière phrase est : "On peut rentrer, Marcel", ne peut pas être mauvais. Dans cette concision qui laisse entendre mille et une pensées sous-jacentes (bon, il faut voir les 90 minutes qui précèdent pour saisir la tendre pudeur de cette réplique), le cinéma de Kaurismäki s'épanouit comme une fleur sous serre, d'une beauté fanée et désuète qui attendrit. Le Havre (cela marche aussi avec un h minuscule) est un film qui ne surprendra pas les kaurismäkiens convaincus et patentés. Dans ce conte de Noël, hymne à la solidarité et à la générosité, le cinéaste finlandais ne se renouvelle pas. Une variation minime dans la forme et le fond qui peut même décevoir, qui sait, tant on pouvait espérer que dans ce film français, Kaurismäki saurait s'affranchir de ses fondamentaux. Mais ne chipotons pas, Le Havre est mis en scène avec sa limpidité habituelle, une qualité de lumière confondante et un humour toujours discret et irrésistible. Joli aussi, le décalage temporel avec ses éléments des années 50/60 (voitures, téléphones, commerces) confrontés à un ancrage dans le monde contemporain (mondialisation, expulsion des clandestins). C'est vrai qu'il y a un côté Amélie Poulain rencontre Welcome, sauf que les rares dialogues semblent avoir été écrits par Jacques Prévert, période Quai des brumes. Et puis les clins d'oeil abondent : aux côtés de Wilms, Outinen (prénommée Arletty, ici), Léaud et Darroussin, on aperçoit Etaix et la gloire locale, Little Bob, rocker à la banane blanche, qui assure toujours derrière le micro. Entre tangos et vieilles chansons française, la B.O a d'ailleurs une belle gueule d'atmosphère, atmosphère. Alors, même si on est moins enthousiaste qu'on aurait voulu l'être, cette bal(l)ade océanique de Kaurismäki est de celles qui ne refusent pas. On s'y sent bien comme dans un vieux pull-over.
    Enrico M
    Enrico M

    49 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Un chef d'oeuvre, une petite merveille, un film ancré dans notre contemporain avec ce parfum de nostalgie d'un autre temps. Comment arriver à un tel équilbre en 1h30 ? Pas étonnant que le film sorte à Noel c'est un conte en forme de cadeau. Probablement meilleur Kaurimaki. Le film vient de recevoir le Prix Louis Delluc du meilleur film français... A ne pas manquer et pour une fois je suis en phase avec la presse unanime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Les premières minutes du film, vous le verrez, ont ce charme suranné qui peuvent, au début déstabiliser. Tout est faux, dans le ton des personnages, dans les rapports qu'ils entretiennent, mais bizarrement cela nous amène vers un univers où le sentiment sonne juste. Où comment Kaurismaki arrive à concilier des antinomies. Ce qui rend le film touchant se trouve à cette jonction, entre l'absurdité de ces situations et l'humanité qu'il s'en dégage. Cela aurait pu être un de ces nouveaux films flirtant sur la veine usée du réalisme, quand le bon sentiment transpire jusqu'à nous faire monter la nausée. Chez Kaurismaki, c'est plutôt un autre réalisme, le réalisme poétique comme partition, et une certaine désuétude dans la mise en scène qui nous le rend si charmant. Du décalage temporelle (entre ces personnages qui semblent vivre dans les années 60 et l'euro qui circule) à la courtoisie qu'emploient les personnages pour se parler, tout ce langage fait appel à une sensibilité en déshérence chez nos cinéastes contemporains. Tout comme les personnages qui semblent se prémunir dans un cercle vertueux, courrez voir Le Havre, vous en sortirez grandi, et le cinéma aussi.
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    J'ai apprécié un film clairement politique, et très "matter of fact" sans aucun pathos, ("pleurer ne sert à rien" comme dit le flic joué par Daroussin). Les personnages sont évidemment attachants, et Kaurismaki a aussi le mérite de montrer que les choses ne sont pas binaires et qu'un flic peut être un très bon enquêteur mais aussi quelqu'un qui n'admet ni ne favorise la chasse aux immigrés. Il fait également une ode aux vieux couples et à l'amour qui dure. La mise en scène est sobre et sert bien le propos. L'esthétique années 60 n'est pas ma tasse de thé et je ne vois pas bien ce qu'elle apporte au film, mais peu importe, ça n'est pas gênant.
    selenie
    selenie

    5 510 abonnés 6 032 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Une déception... J'avais beaucoup aimé son "Homme sans passé" mais là on est sur un film trop mitigé. Sa qualité d'auteur lui confère un statut qui le place d'emblée dans une sorte d'imunité mais force est de constater que son film est d'un ennui profond (je me suis assoupi ! chose très rare). D'abord il faut dire que Kaurismaki ne connait absolument pas la Police ; un commissaire seul et sur le terrain c'est de la SF, tout comme un CRS qui tirerait sur un sans-papier mineur... Oui à l'humour (la scène en est dénuée) non à la caricature facile et dangereuse. Cependant le cinéaste reste un original dont les films ne ressemblent à aucun autre. Poésie et surréalisme sont les maitres mots avec des acteurs investis et en symbiose parfaite avec leur réalisateur. Il est dommage que la démagogie outrancière et le rythme trop lancinant finissent par nous lasser. Bon point pour avoir su rendre Le Havre (ville hideuse en réalité) une ville intriguante, voir envoûtante. Des qualités intrinsèques au style Kaurismaki mais bancal sur le fond.
    ffred
    ffred

    1 514 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Bizarrement je n’avais jamais vu aucun film d’Aki Kaurismäki. Je crois que cela ne m’avait jamais fait envie. Pour une première je suis assez satisfait. Ce n’était pas gagné. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans et à me faire au jeu des acteurs. Il faut aussi s’habituer à l’ambiance, au ton et à la poésie si particuliers. Une fois tout cela assimiler on finit par être touché et ressentir une belle émotion. Le tout a un côté très suranné alors que cela parle de problèmes très actuels. On a l’impression d’être dans les années 50 ou 60 mais l’action se déroule bien de nos jours. Les acteurs sont formidables...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    islander29
    islander29

    773 abonnés 2 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Kaurismaki dont le style inimitable force le respect nous offre ici une oeuvre fidèle à ses précédents films....La plupart des décors sont semblables à ceux de ces films finlandais, petits commerces colorés, ruelles tristes, bars à moitié vides, dénuement des maisons, les amoureux du Havre seront peut être déçus mis à part deux ou trois plans sublimes sur le port au couchant....Les personnages sont polaires, parlent peu et de choses toujours ordinaires dans des dialogues minimalistes , en harmonie presque avec les décors....Scènes sans époques, chansons des années 40, voitures des années 70, maisons des années 50, le film exhibe des personnages presqu'en quête d'auteurs pour une histoire contemporaine sur le racisme et l'émigration....Fin à la Chaplin, le film déroge aux concepts kaurismakien dans ses 10 dernières minutes dans des plans larges et des extérieurs sans couleurs....On n'oubliera ce détail car la poésie humaniste de ce conte transcende le spectateur qui veut bien se laisser capturer. A voir sans hésitation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    Désagréable impression que tous jouent faux sauf le chien et le gamin. C'est une habitude chez J.P. Léaud mais curieux parti pris, si c'en est un, que l'élocution artificielle, appliquée voire pontifiante des acteurs. C'est compréhensible de la part des acteurs étrangers mais pas pour Darroussin sapé en improbable milicien des années 10.
    L'histoire est sympathique, intemporelle bien que datée 10 ans après Sangatte mais je préfère de loin le naturel des protagonistes des Neiges du Kilimandjaro.
    velocio
    velocio

    1 184 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Petite introduction : Aki Kaurismäki fait partie de mon trio de tête en matière de réalisateur contemporain, avec Michael Haneke et Nuri Bilge Ceylan. Il est donc évident que si je juge mineur un de ses films, cela ne l'empêche pas d'être, dans l'absolu, une réalisation largement au dessus de la moyenne !
    Cette année, la ville du Havre tenait la vedette au Festival de Cannes : après "La fée" à la Quinzaine des Réalisateurs, il y avait "Le Havre" en compétition. Un film français réalisé par le finlandais Aki Kaurismäki. Avec ce très grand réalisateur, j'ai un petit problème depuis "l'homme sans passé" : il a atteint un tel sommet avec ce film que les films postérieurs ont un peu tendance à me décevoir, ce qui est certainement très injuste. En plus, il se trouve que j'ai vu "Le Havre" à Cannes, juste après "Les neiges du Kilimandjaro" et, après un tel chef d'œuvre, n'importe quel film ne pouvait que souffrir de la comparaison. Tout cela pour finir par avouer que, pour moi, "Le Havre" est un film mineur dans la filmographie de Kaurismäki. Pourtant l'histoire de ce conte est éminemment sympathique : l'histoire d'un cireur de chaussures qui va tout faire pour aider un jeune africain à rejoindre l'Angleterre, aidé par tout un voisinage haut en couleur. Comme ce film est en français et non en finlandais, j'aurais été bien en peine s'il m'avait fallu deviner le nom du réalisateur. En fait, je crois que j'aurais fini par lâcher le nom de ... Jean-Pierre Mocky, ne serait-ce qu'au niveau des dialogues et de la façon de les dire. Entendons nous bien : quand je dis Mocky, je pense à l'époque où JP Mocky était un des meilleurs réalisateurs de sa génération ! Terminons par la musique : on y retrouve, jouant son propre rôle, le rocker/bluesman havrais Little Bob, petit par la taille mais grand par le talent. On entend aussi un blues, interprété, il me semble, par Memphis Minnie.
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