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DarioFulci
84 abonnés
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4,0
Publiée le 9 octobre 2011
Découvrir que son père est gay peu de temps avant sa mort. Deux évènements qui bousculent une vie de trentenaire confortable mais sans repères affectifs stables. Et si cette vie parentale avait été la matrice du chaos sentimental qu'il vit ? Et si son père a connu brièvement l'épanouissement dont il avait besoin, pourquoi lui ne le trouverait pas plus tôt ? La rencontre avec une française n'est peut être pas qu'une coïncidence. Oublions de suite l'horripilante Mélanie Laurent qui ne cesse de minauder (à la Marion Cotillard mais dans un autre registre) en fille fraîche et séduisante. Le film est tellement réussi qu'on arrive à ne pas faire attention à elle. Ewan McGregor est décidément un acteur dont le jeu vieilli bien. Les doutes qui s'accumulent dans sa vie semblent l'avoir assaillis également. Quand à l'écriture du scénario, elle est tout simplement parfaite. Cela faisait longtemps qu'un film indie de cette trempe ne nous avait pas ému à ce point.
Un tout petit film d’une excentricité molle et d’une joliesse consciente d’elle-même, sorte de Lost in translation mâtiné d’Amélie Poulain. On sent bien que le film part d’une expérience très personnelle et d’une volonté d’y trouver du sens, mais pour ma part je ne vois pas quoi tirer de ce parallèle entre la romance du fils et la fin de vie du père. En plus, ce genre de personnage féminin complètement creux m’insupporte de plus en plus. Heureusement qu’il y a Ewan McGregor, toujours scandaleusement sous-exploité et toujours incroyable de nuance.
Une belle comédie dramatique qui use de tous les genres du code pour les casser et d'un montage extrêmement original dans la veine de celui de (500)! Les séquences avec le chien arthur sont pleines d'inspiration utilisant l'animal comme le double d'Ewan McGregor qui est absolument splendide! Un peu déprimant que Plummer joue toujours un mort en sursis c'est dernier temps!
Ce film n'est pas inintéressant, mais il manque singulièrement de rythme : c'est très lent, passablement verbeux et les personnages y tirent tous des têtes d'enterrement (mais compte tenu de l'histoire pas vraiment folichonne, c'est un peu logique). Reste quelques pointes d'humour qui viennent un peu relever le goût de cette sauce passablement fadasse.
Difficile de savoir de quoi parle au juste "Beginners". Est-ce l'histoire d'un homme proche de la quarantaine déboussolé par la mort de son père ? D'une romance un peu foireuse ? De l'agonie d'un vieil homme ? Il y a tout cela et beaucoup d'autres choses dans ce film un peu brouillon qui parait malgré tout étrangement vide. Mike Mills dispose pourtant de bons acteurs. De Christopher Plummer à Ewan McGregor, qui s'affirme de plus en plus comme un acteur majeur, en passant par Mélanie Laurent qui semble plus à l'aise en anglais qu'en français, chacun joue sa partition avec finesse et bon goût. Il a aussi beaucoup d'idées, des bonnes (le coming out du père, le chien qui pense, la rencontre muette) et des moins bonnes (les diaporamas de pisseuse qui rythment le film). On a d'ailleurs l'impression que c'est à partir de ces idées qu'il a construit son film sans vraiment essayer de donner une cohérence ou même de la vie à l'ensemble. Et si l'on décèle une certaine volonté optimiste dans le propos, le réalisateur échoue résolument à nous la transmettre par sa mise en scène. A l'image du personnage principal, seul et déprimé, on ressort de "Beginners" imbibé d'un sentiment d'infinie tristesse.
c'est long c'est chiant, et pas drôle du tout...bref, un vrai moment d'ennui pour ce qui devait être un pur moment de bonheur...mon Dieu que c'était long !!!
ceux qui ont besoin de somnifères n'en prenaient plus, allez voir ce film soporifique. moi en tout cas j'ai bien dormi, dans le calme (parce que les dialogues sont nuls) dans l'obscurité de la salle. bref une très bonne sieste. à mon réveil j'ai quitté la salle... allez oust... y a rien à voir
On ressent de la tristesse quand un parent meurt. De la douleur quand on se sépare de quelqu'un qu'on aime. Eviter l'attachement à autrui peut sembler une solution, mais on s'enferme dans la solitude, la nostalgie et la morosité. Il n'y a pas de solution parfaite. Chaque choix a son lot de bons et mauvais côtés, et franchir les étapes difficiles de la vie à deux est le ciment de l'amour. Parfaits acteurs. Intelligente réalisation.
Un film un peu long à démarrer mais qui finalement est touchant, poignant parfois drôle. Les acteurs sont tous excellents. Bref une vraie bonne surprise, à voir!
Très joli film que ce "Beginners", pour l'essentiel chronique familiale (Oliver, bientôt 40 ans, se remémore la toute récente fin de vie de son père, Hal, de son tardif "coming out" de veuf septuagénaire à son agonie de cancéreux inopérable, tout en convoquant sa mère morte cinq ans plus tôt, mais là pour des souvenirs d'enfance de type récurrent). Oliver est, sinon franchement dépressif, du moins plutôt mélancolique dans la seule compagnie d’Arthur, le chien télépathe de son père, quand il rencontre Anna, fantasque et un brin mélancolique elle aussi - la construction de leur couple, deuxième axe porteur du film, se fera donc loin des sentiers battus et des codes de la comédie romantique. L'ensemble est original aussi au niveau formel, s'organisant avec l'oeil et la sensibilité d'Oliver, illustrateur de son état et qui travaille à une "Histoire de la tristesse" de son cru... L'interprétation participe beaucoup du charme de ces récits délicatement entrecroisés - ainsi, Ewan McGregor est un subtil Oliver, quand Christopher Plummer campe un Hal émouvant, et que même la "frenchie" Mélanie Laurent réussit (une fois n'est pas coutume) à donner du corps au personnage d'Anna. Belle surprise de ce mois de juin assez pauvre selon moi.
Avec ce sujet dramatique et émouvant, le réalisateur Mike Mills réussit à nous embarquer dans son film sans jamais sombrer dans le pathos. L’histoire est touchante et le scénario a été travaillé, il y a une véritable recherche. L’humour est efficace et les dialogues sont bons. De plus, il n’y a pas trop de clichés et c’est une très bonne chose. Pour la mise en scène, j’ai beaucoup aimé le travail de Mike Mills. Néanmoins, je pense que le film aurait mérité d’être un tout petit peu plus rythmé, c’est dommage. Du côté du casting, je n’ai rien à redire. Christopher Plummer est tout simplement génial dans son rôle et le duo Ewan McGregor / Mélanie Laurent est efficace.
Un sujet grave traité avec légèreté et humour… le casting est d’une grande qualité. Le film est plein de charme et l’émotion est palpable. La réalisation est originale. Le réalisateur Mike Mills, auteur du scénario, s’est inspiré de sa propre vie. La partie père/fils correspond à sa propre vie, son père a révelé son homosexualité à la mort de son épouse (à 75ans) et il est décédé 5 ans plus tard d’un cancer.
Oliver, Ewan Mc Grégor, vient de perdre son père dont il s’est occupé pendant sa maladie. Son père qui a fait son coming out à 75 ans. Oliver est triste, à la limite de la dépression. Il vit seul avec le chien de son père avec lequel il discute. Son mal être est palpable. Jusqu’au jour ou il rencontre Anna, Mélanie Laurent.
Le film est lent, mais c’est une qualité. Les scènes sont drôles, émouvantes, pleine d’humour, pleine d’amour. L’histoire est une double histoire d’amour, l’amour entre le père et le fils, et l’histoire qui commence avec le couple Oliver et Anna. Les sujets sont traités avec délicatesse. Les deux personnages Oliver et Anna ont beaucoup de difficultés à aimer.
Le jeu de Ewan Mc Grégor est émouvant, son regard est doux. Mélanie Laurent est toujours aussi pétillante, passant de la tristesse au bonheur avec un tel talent. Christopher Plummer est émouvant et irresistible !