Avis : Beginners - Page 8

Film charmant, délicat et par moments émouvant. Deux histoires entrecroisées, plutôt que des flash-back (j’ergote un peu, j’en conviens). Celle qui m’a le plus ému, c’est celle des derniers instants du père, belle et sobre interprétation de Christopher Plummer, à voir en VO. Vue selon l’angle subjectif de Ewan McGregor tout en retenu. Les flash-back interviennent pour mieux appréhender sa relation avec Nani. L’histoire amoureuse entre Oliver et Nani est charmante, pudique et aussi étrange que cela, lumineuse. J’ai aimé leurs rapports décalés, flirtant sur la frontière du burlesque et du sérieux. Deux êtres en souffrance intérieure, deux êtres d’apparence immatures. Deux êtres à la recherche du bonheur, un bonheur qui fait peur ; mais un bonheur à saisir tant que la jeunesse les porte et surtout pour ne pas répéter les errances du père d’Oliver. Enfin la bonne idée vient du chien Arthur et de sa communication.

"Beginners" s'annonçait très bien avec un thème intéressant sur fond de comédie sentimentale à l'européènne. Sauf que voilà, le film n'a pas pris, malgré quelques jolis moments et un second rôle génialissime tenu par le chien du défunt Papa gay... à part ça, pas grand chose si ce n'est une impression sombre en fin de film. Le comble pour une pseudo comédie, non ?

Je me suis ennuyée dès les premières minutes du film... L'atmosphère est lourde et c'est tout mou... Suis partie avant la fin!

Un film différent de ce que l'on peut voir d'habitude mais assez intéressant. Le trio d'acteurs est vraiment bon et donne du relief au film. Même si je l'ai trouvé assez sombre, parfois cruel mais tellement vrai. À voir et sûrement à revoir

film sensible, avec un joli couple avec le chien, et les rapports avec les parents qui forgent le futur affectif.
Subtil, émouvant, jamais mièvre

Assez inégal...de très jolis moment notamment dans la relation père-fils avec ce père faisant son coming-out à 75 ans. J ai moins accroché à l'histoire d'amour entre Mélanie Laurent et Evan Mc gregor.

Quelle déception !

Le scénario est creux, inintéressant, on ne sait pas où le réalisateur/scénariste a voulu nous emmener ni ce qu'il a voulu nous faire passer comme message. Les dialogues manquent d'accroche. Le montage est raté: les flashbacks s'insèrent mal dans la narration, même constat pour les slideshows des différentes années ainsi que les scènes de dessin.
Pour ce qui est des acteurs, ils ne transmettent aucune émotion, on ne ressent aucune sympathie/empathie/antipathie pour les personnages, qui manquent par ailleurs de profondeur.
Un film à oublier.

Dommage, les acteurs sont sympathiques mais on se demande ce qu'ils sont venus faire dans ce film.
Le scénario est quasiment inexistant, le film s'étire péniblement, aucun suspense, des longueurs à n'en plus finir, seuls les quelques sous-titres réservés aux pensées du chien font sourire, en conclusion film à éviter même si auparavant on a apprécié les acteurs dans d'autres films comme l'excellent Ghost Writter.

Que font deux âmes perdues et peinées sur cette terre à part rechercher l'amour, profond, éternel, de celui qui marque au fer rouge et qui ne dessert son étreinte qu'une fois la mort venue ? Mais est-il seulement possible d'oublier son désespoir et son spleen, dût-il être plus faible que l'être aimé ? .. Sans plonger dans le sentimentalisme mièvre et baveux, 'Beginners' est d'une délicatesse et d'une émotivité étonnante, à la fois touche, drôle, lent et enlevé, il surprend et nous entraine dans le parcours sinueux des deux protagonistes qui ne comprennent pas bien la vie, ni le bonheur mais qui tentent de s'élever par-delà le dessin de leur peur et de leur hantise, là où la nuit brise les silences et brille de sa beauté irréversible.. A trop fuir, on se perdra un jour, le sais-tu ? ..

Oliver, presque quadragénaire, semble avoir du mal à construire une vie amoureuse sur le long terme. Sa rencontre avec Anna aura-t-elle le pouvoir de le stabiliser dans son existence ? Lorsque deux êtres qui se lient semblent souffrir des mêmes atermoiements et des mêmes hésitations, le cours des évènements ne sera pas si simple ou de l’influence de notre éducation sur notre propre conditionnement et notre épanouissement. Sans pour autant révolutionner le septième art, ce film de Mike Mills se révèle toutefois très agréable à regarder tant les personnages sont touchants, sincères, cocasses, et les situations présentées absentes de toute sensiblerie. En patriarche gay sur le tard, Christopher Plummer, tout en finesse et élégance, parvient encore à nous surprendre après tant d’années de présence sur les écrans. Ewan McGregor est toujours aussi craquant et convaincant ; quant à Mélanie Laurent, elle réussit une composition charmante et sans esbroufe. Et puis il y a le chien : comme dans un célèbre film de Woody Allen, on aurait presque envie qu’il traverse l’écran pour nous rejoindre dans la salle de cinéma afin de pouvoir le ramener chez nous.

Excellent. Tout en finesse , des rôles sur le fil du rasoir ... de l'humour , des personnages. A voir.

L'histoire de l'amour au 21ème siècle, époque plurielle sans frontières et sans filets.
A quoi reconnaît-on un bon film ?
A l'émotion qu'il nous procure ? Il suffit de bien choisir son sujet pour tirer des larmes. A son scénario ? Que peut faire la vie de tous les jours pour nous intéresser, et que peut faire l'héroïsme loin de notre portée ?
A la musique ? Sans doute insuffisant face à un bon CD.
A la perfection artistique ou filmique de l'image ? Le film restera creux si c'est juste un chromo. Aux acteurs ? Aucun acteur, même démesurément doué n'empêchera le naufrage du Titanic.
Alors pourquoi quand on quitte la salle, on sent que l'on vient de voir quelque chose d'important, quelque chose qui touche au sublime ?
Sans doute l'intelligence « arty » qui baigne le tout, la musique qui brille par son absence dans les moments importants ou douloureux, dans la merveilleuse rencontre entre le meilleur acteur anglo-saxon de sa génération et une jolie française très prometteuse.
Un film d'introspection, sans autre violence que celle de la mort et des sentiments, ça change à une époque où 90% des projections sont ciblées racaille de banlieue.
C'est un film d'auteur version fraîche et sentimentale, pas loin d'être originale. Du même niveau que l'opus de Tom Ford, « A single Man », le contemporain et le microcosme créatif en plus.
Superbe, indispensable, beau, qui rappelle beaucoup « Cashback » d'un autre créatif, photographe celui là.

Suivre la phase 4 d'un cancer n'est pas une bonne idée de film de toutes façons, et laisse un sentiment amer, à peine rehaussé par Mélanie Laurent .

Prodigieusement vrai et attachant, le duo d'acteurs, épaulé par un chien non moins talentueux, touche juste. Cependant, les quelques lenteurs du film ne sont pas toutes sages. A déconseiller à la séance digestive ou de minuit...

L'histoire, très personnelle, m'a touché, surtout la partie centrale dédiée à ce père mourant et pourtant plein d'appétit de vivre qui se révèle à son fils . Un film inventif, sensible et digne. Le seul défaut du film se nomme Mélanie Laurent, elle devient vite agaçante à force de jouer ostensiblement la femme-enfant française de base. Ewan McGregor lui est bon et rend son personnage de bobo immature et mélancolique interessant là où un Romain Duris aurait été une vulgaire et prétentieuse tête-à-claque, mais je m'égare.
Je suis sorti de la séance avec un gros cafard, ce qui démontre la force d'identification de ce film.