Avis : Selma - Page 7

Un film historique traitant d'une page de l'histoire Américaine. Un film choc avec de nombreuses scènes dures et percutantes . On y voit Martin LUTHER KING ce pasteur tenace, qui a lutté pour que le droit de vote des noirs soit respecté. Un long et difficile chemin. Il a ouvert la voie. Très bonne prestation de l'acteur.
Une bonne BO , un film réussi.

Cela faisait un petit moment qu'il n'y avait pas eu de film sur M. King. Et bien, on rattrape le temps perdu avec ce très bon cru qui se focalise sur une partie de l'histoire du célèbre pasteur. On se situe après le on-ne-peut-plus-célèbre "I have a dream". MLK souhaite que tous les citoyens américains aient le droit de vote après l'acceptation de la loi supprimant la ségrégation raciale. Et pour cela il décide de combattre pacifiquement. On suit le combat de MLK, de ses associés, ainsi que de leurs opposants dont le président Johnson. Et on ne s'ennuie pas, comme cela peut arriver pour de nombreux biopics. C'est bien réalisé, sans fioriture, sans bon sentiment. Les cadrages sont très bien choisis et permettent de rendre le film original par rapport à ses frères. Les acteurs sont justes et nous transmettent l'envie et la peur que les personnages ont pu rencontrer lors des évènements dans les années 60. Ava DuVernay fait fort avec son premier film à répercussion internationale.

Comment ne pas apprécier ce film sur ce moment d'Histoire à connaître et à faire connaître. Tout d'abord parce que c'est filmé impeccablement, peut être d'une façon trop classique diront certains... Peut être mais ça n'empêche pas le film d'atteindre son but à savoir nous montrer ce que les Afro-Américains ont dû subir malgré les lois qui devaient rendre leur quotidien plus "vivable". En effet, certains états ont eu beaucoup de mal à faire appliquer ces lois à cause de pourri comme ce George Wallace (excellent Tim Roth!) et ce film nous donne l'occasion de voir comment Martin Luther King a dû se débrouiller pour justement faire appliquer ces lois à sa façon, sans violence face à la majorité des Blancs qui pouvaient presque légitimement l'utiliser justement. Situation inconfortable pour Luther King qu'on suit essayer de se faire entendre avec ses moyens (la parole!) par le pouvoir et le président Johnson (également très bon Tom Wilkinson) Ensuite, cela nous donne l'occasion de connaître ce personnage historique, sa personnalité, son intimité etc... De ce côté là, Oyewolo est excellent, il incarne parfaitement le Doc! Au final, un film important qui se suit facilement et prend aux tripes. J'ai d'ailleurs été surpris de m'apercevoir le peu de récompenses qu'il aura raflé cette année... meilleure chanson aux Golden Globes et aux Oscars, c'est bien peu pour un film si important.

Ce biopic sur Martin Luther King s’intéresse à un aspect limité de la vie du leader noir : son combat pour le droit de vote des Noirs. Il met en avant une objectivité factuelle qui s’appuie notamment sur les rapports d’agents du FBI, listant les faits et gestes des activistes. C’est un moyen efficace pour rendre palpable la crise.
En entrant dans les coulisses de l’action politique et militante, le film exploite au mieux des situations concrètes et donne une portée pédagogique à cette reconstitution. Les combats et la méthode de Martin Luther King (sobrement interprété par le très doué David Oyelowo) peuvent encore servir aujourd’hui. Le message est fort. On regrette d’autant plus que la réalisatrice le délivre sans beaucoup de tempérament ni d’âme. Quand, à la fin de Selma, des images d’archives surgissent, la vitalité spontanée qu’elles montrent souligne les limites de ce film mené avec ­rigueur, mais aussi avec raideur.

Un honorable combat. Selma est un film important et incontournable pour qui veut en apprendre davantage sur ces terribles années en Amérique. C'est une leçon d'humanisme, un regard terrifiant sur la bêtise humaine et sa xénophobie persistante (encore actuelle) ! Malheureusement, la trame de l'histoire est un peu trop lente et l'on risque le décrochage plus d'une fois. C'est en se raisonnant que l'on parvient à rester devant son écran pour finir (par respect) le film de ces tragique événements historique. L'acteur qui joue Martin King n'est peut être pas celui que j'aurai choisi ...Selma est un film que l'on doit voir attentivement, "religieusement" , pas pour passer une bonne soirée entre amis , par exemple.

Abordant une période précise de Martin Luther King, "Selma" se dote d'un scénario bien écrit et précis sur l'histoire qu'il désire raconter. De fait, la mise en scène est réaliste et crédible grâce à un excellent travail du réalisateur. Les acteurs sont d'autre part, convaincants. Ainsi, le film est réussi et maîtrisé dans son ensemble pour captiver en restant intéressant.

Il n'est sans doute pas facile d'aborder un sujet aussi complexe que le destin de Martin Luther King surtout lorsqu'on n'envisage qu'une période très limitée mais décisive, le printemps 1965. D'autant que la lutte menée par Martin Luther King afin d'obtenir le droit de vote pour la population noire trouve son point culminant en Alabama dans une marche qui n'aura rien de spectaculaire en soi, mais aura bien sûr valeur de symbole. Le film d'Ava DuVernay opte pour une certaine sobriété qui convient tout à fait à la dignité du sujet et à celle de ses acteurs. De discussions en discussions, de discours en discours, c'est un film fort théâtral qui nous est donné à voir avec toute la part dévolue au texte proprement dit. Seuls moments d'action - si l'on peut dire : l'arrivée des militants au pont Edmund Pettus de Selma, ce pont qui leur permettra après deux tentatives infructueuses et violemment réprimées de parvenir à Montgomery, la capitale de l’Alabama. Certains pourront ressentir une forme de lenteur dans la progression du film, mais il s'agit d'un parti pris qui montre combien la force du verbe et de l'argumentation peut l'emporter sur la violence physique et armée. En cela résident précisément l'originalité et l'efficacité de la non-violence chère à MLK. David Oyelowo incarne à la perfection Martin Luther King, ce personnage de légende qui a su donner au monde entier une leçon d'humanité et au peuple noir la reconnaissance de droits élémentaires. En même temps, le film ne peut que faire penser aux drames récents survenus à Ferguson dans le Missouri. L’œuvre de Martin Luther King est-elle chose admise par tout le monde ? On peut en douter, de même que l'on peut douter que le fameux vivre-ensemble soit une évidence pour tous nos concitoyens.

Ce biopic est une leçon d'histoire sur la ségrégation raciale. Bouleversant et plein d'humanisme. Un film qui est en parfaite résonance avec l'actualité de ces derniers mois..

Pourtant issue du cinéma indépendant américain, la réalisatrice Ava DuVernay livre en 2014 un film historique très académique. Le récit évoque les marches civiques en Alabama, conduites par Martin Luther King (David Oyelowo), au milieu des années 1960, pour obtenir le droit de vote des afro-américains. Le sujet est sensible, puissant et bouleversant. Néanmoins, son traitement très hollywoodien, formaté pour remporter des Oscars, atténue les émotions. Bref, une œuvre qui a uniquement le mérite de faire revivre un grand combat politique.

"De Selma à Ferguson, une histoire en noir et blanc ? - ??½

Pour garantir le droit de vote à tous les citoyens, le Dr Martin Luther King mène une dangereuse et terrifiante campagne s’achevant par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Jonhson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.

Selma_afficheÀ la lueur des récents et tragiques événements de Ferguson, cet épisode capital de l’histoire américaine dans la lutte pour les droits civiques des populations afro-américaines revêt un intérêt tout particulier. Il est utile de se rappeler que cette époque où les plus grands hommes politiques et orateurs du siècle ont véritablement mis leur vie dans leurs combats ne s’est déroulée qu’il y a de ça cinquante ans et que la liberté de chacun, pour ses droits et ses libertés, est un bien fragile.

Après un Mandela très décevant, s’attaquer au mythe Martin Luther King est une entreprise bien téméraire. On peut donc mettre en avant le courage d’Ava DuVernay, qui réussit en partie ce pari risqué. Alors certes les discours du grand orateur se suffisent à eux mêmes dans leur force, leur vigueur et leur fougue, mais David Oyelowo arrive à dissiper nos craintes en refusant la ressemblance à tout prix mais en préférant une incarnation toute personnelle au héros. Après Interstellar et avant A most violent year (L’année de toutes les violences), l’acteur britannique s’impose véritablement comme un des interprètes à suivre dans les années à venir. Discutables sur bien d’autres points, le scénario nous dépeint le pasteur dans ses forces, ses faiblesses et ses doutes. Il restitue aussi très justement la place essentielle de son entourage dans ses combats. Certaines scènes, très fortes, prennent véritablement le spectateur aux tripes, comme dans les scènes où Luther King harangue la foule.

Mais Ava DuVernay sombre malheureusement tout aussi facilement dans les facilités cinématographiques de la caricature. Le shérif Jim Clark est gros, laid, très très méchant et ne quitte jamais son sourire sadique, le gouverneur George Wallace est aussi peu crédible que l’accent surjoué de son interprète Tim Roth et le président Lyndon B. Johnson (Tom Wilkinson) est pleutre, vulgaire et on a du mal à imaginer un président américain prononcer de telles bordées d’injures dans le bureau ovale… Pour appuyer encore un peu plus le trait, la réalisatrice use et abuse des ralentis à n’en plus finir sur les brutalités policières. Cette histoire de Selma est assez forte en elle-même, nul besoin d’aller rajouter ces effets tire-larmes.

Enfin, on se demande l’intérêt de la présence de certains personnages comme Annie Lee Cooper, qu’on ne peut expliquer que par la qualité de coproductrice de son interprète Oprah Winfrey. D’autres sont véritablement sabordés par le scénario de Paul Webb, comme Malcolm X, pomme de discorde entre Martin Luther King et sa femme Coretta (jouée par la transparente Carmen Ejogo), disparaissant aussi vite qu’il est apparu sans davantage d’explication."

Une histoire, un évènement très bien raconté.
On apprend quelque chose de manière intéressante et plaisante.
Beaucoup de finesse dans les thèmes abordés.

Martin Luther King décrit à travers le destin extraordinaires d'habitants ordinaires du fin fond de l'Alabama sur fond tragique d'événements segregationnistes. La réalisatrice ne signe sans doute pas un chef d'oeuvre mais un film utile et bien documenté nous permettant de mesurer la terreur qui régnait dans l'Amérique des années 60, toujours en guerre avec sa propre histoire.

A quarante-deux ans, la réalisatrice Ava DuVernay débute bien sa carrière. Si ses trois précédents films n’ont pas eu la chance d’être programmés au cinéma, Selma n’a pas tardé à prendre le haut de box office. Ce film avec sa mise en scène typique à Oscar aborde un sujet fort, celle du droit de vote des noirs. Le récit retrace la lutte de Martin Luther King qui a conduit le président Jonhson à signer la loi en 1965. Mais si les acteurs sont convenables et que la bande originale s’écoute en boucle, Selma est trop pleins de bons sentiments. Il manque à ce film la rage de la vraie histoire. Pour sûr Selma a un intérêt historique, mais l’intérêt cinématographique est atténué à cause de sa standardisation lassante.
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Un film réussi sur un sujet passionnant. Le choix d évoquer la vie de Martin Luther King au travers d un de ses combats et non de retracer toute sa vie est un bon choix pour ce film car il en ressort l essence de ce combat. Ce que Selma montre le mieux, c est la volonté dont a dû faire preuve le leader noir américain pour faire avancer son combat. Le film montre bien d ailleurs que ses avancées se font vraiment pas à pas. Se déroulant après l autorisation du droit de vote aux noirs le film montre la lutte que Martin Luther King poursuit pour que ce droit soit appliqué dans une petite ville d Alabama. Le film montre aussi le découragement qui peut parfois pointer et une nouvelle fois la volonté dont il a dû faire preuve pour ne pas y céder. Dans le rôle titre David Oyelowo est impressionnant dégageant un fort charisme tout en jouant à l économie sans en faire trop et d une manière très naturelle. La musique du film est elle aussi très réussie la plupart des morceaux alliant à la fois souffrance et espoir à l image de ce combat qui devait aboutir forcément mais pour lequel des montagnes ont dû être renversées.

On peut faire un avis très rapide sur ce film : Très bien fait, très bien interprété, prenant, bref, à voir ! Mais on peut aussi parler de ce que ce genre de film apporte. Au-delà de sa bonne réalisation, ce film montre un des moments importants de l’histoire de l’humanité, il le fait d’une très belle façon, il nous amène à réfléchir, il nous touche, nous redonne la foi en l’Homme, il est à voir pour son côté instructif donc à montrer dans les écoles. On en ressort grandi, car même si on connait l’histoire, on la vit à travers ce film et ça ouvre les yeux. En résumé, un film qui nous illustre avec talent un bout d’histoire à connaitre.