Avis : Cheval de guerre - Page 3

Un peu trop guimauve:le cheval est ici le prétexte a suivre le destin fragile des hommes pendant la guerre. On ne s'attache vraiment ni au cheval ni à aucun personnage précis, cela demeure un feuilleton sympathique , la fin archi-colorée incarne bien l'ambition suprficielle de l'ensemble.

Un très bon cru de Spielberg.
Le scénario est très recherché avec une histoire poignante, intéressante et passionnante. On passe du rire aux larmes en quelques minutes. Le spectateur s’attache immédiatement à ce cheval et son maitre. Les dialogues sont également travaillés et spoiler: la fin bien que prévisible n’est pas gênante
.
La mise en scène du réalisateur est excellente, on retrouve la patte de Steven Spielberg avec une direction d’acteurs irréprochable. A noter également, les musiques sont vraiment très belles.
Du côté du casting, on a le plaisir de retrouver des acteurs comme Peter Mullan, David Thewlis, Tom Hiddleston ou encore le talentueux Benedict Cumberbatch. J’ai également pu découvrir Jeremy Irvine que j’ai trouvé plutôt bon dans son rôle.

Bref, un film à découvrir avec beaucoup de plaisir…

Après son exceptionnel "Tintin" qui voyait déjà Steven Spielberg renouer avec le grand cinéma, le voici de retour avec ce "Cheval du guerre" qui témoigne de son appétit vorace pour la réalisation. Et là où Spielberg avait surpris tout son monde en se plongeant corps et âme dans la numérisation à outrance, le cinéaste des "Dents de la mer" et du "Soldat Ryan" prend ici tous ses admirateurs à contre-pied en réalisant un fil d'une incroyable facture classique, résumée à elle seule dans le splendide coucher de soleil final qui aurait eu toute sa place dans le cinéma de John Ford, de Cutiz ou d'Howard Hawks ! En un mot... Splendide !
Réalisant pour la première fois de sa longue histoire cinématographique une fresque à épisode, Spielberg s'en tire avec bien plus que des honneurs. Mieux, ce style lui évite les erreurs scénaristiques commises dans certains de ses chefs-d'oeuvres, clichés de bon aloi et autres facilités. Là, au contraire, Spielberg va droit à l'essentiel, se débarrasse de toute scorie et plonge le spectateur au coeur d'une épopée où jamais il ne perd le fil de son histoire. Car ce cheval de guerre est bien ce fil conducteur qui permet au réalisateur, une fois encore, de faire preuve d'une audace de mise en scène inouïe. Comme pour son "Soldat Ryan" qui reste pour de longues années encore, le "marqueur" des scènes de guerre au cinéma, son "Cheval de guerre" restera longtemps celui de la "guerre de tranchée". Avait-on vu auparavant un tel réalisme ? Sans doute, oui, mais il faudra remonter au film de Lewis Milestone et son incontournable "A l'ouest rien de nouveau" réalisé en 1930 !
Une fois encore (et on ne peut que saluer ici son incroyable talent), Spielberg donne une leçon de cinéma à ses contemporains. Ici, point de numérique (ou bien réduit à trois minuscules petites apparitions), mais une maîtrise de la mise en scène qui tend vers le génie (ah, ce cheval qui saute par-dessus le char !), une simplicité qui permet à l'histoire de trouver toute son expression. Bravo, M. Spielberg ! On a hâte de vous suivre dans vos prochaines aventures !

Une grosse déception que ce Cheval de guerre de Monsieur Spielberg. C'est beaucoup trop romancé à mon goût. On ne croit à rien dans cette histoire, tout fait défaut. En pleine première guerre mondiale, on se croirait au pays des bisounours. Ça dégouline de bon sentiments pour tomber dans le vraie mélo que nous servait Spielberg en début de carrière avec "Always". On va de coïncidence en coïncidence au point que je ne vois pas comment on peut croire à la suite. Tout fait artificiel, que ça soit au niveau des costumes, de la photo ou même des acteurs. Il n'y a pas un acteur pour rattraper un autre, ils n'ont pas l'air de croire beaucoup à leur histoire. Et c'est très agaçant d'entendre de l'anglais à tout bout de champs. Et ne parlons pas des acteurs jouant les soldats allemands qui n'ont pas grand chose d'allemand. J’espérais au moins que les scènes de batailles seraient à la hauteur et rattraperaient le reste mais non. Après, bien sûr c'est très impressionnant ce dont est capable un cheval quand on le dresse mais ça ne suffit pas pour faire un film.

Steven Spielbierg a toujours été un conteur d histoire d exception et son cheval de guerre ne change pas cette règle. Le rythme, le suspense est tenu. Il est vrai qu il est rempli de bons sentiments (normal pour un film US) et rend un peu romantique la grande guerre de 1914. Mais c est un bon film

Cheval de guerre marque le retour de Steven Spielberg à la réalisation d'un film de guerre. Si dans sa filmographie, Il faut sauver le soldat Ryan a une place importante, il n'en sera pas de même avec War Horse. Si la guerre n'est pas la même, la première pour Cheval de guerre et la seconde pour Ryan, le but ici n'est pas de montrer la guerre mais plutôt de s'en servir comme toile de fond. L'histoire nous parle des aventures d'un cheval et de ses différents maitres en divers endroits, des paisibles plaines écossaises aux tranchés anglaise et allemande en passant par la campagne française. A travers ce cheval, nous pouvons voir la vie subit par les différents protagonistes de cette grande guerre, qu'ils soient acteurs ou spectateurs malgré eux. Pourvu de belles séquences (la course dans les tranchées), d'empreints criants (on pense à Joyeux Noel), d'un casting très bon mais sous exploité, il manque un souffle épique à ce film. En effet, on ne fait que suivre ce cheval d'où un sentiment de frustration de quitter ses différents hôtes, les personnages étant bien construits, on aurait voulu en savoir davantage.

“Cheval de Guerre” se déroule durant la Première Guerre Mondiale et va suivre l’histoire extraordinaire d’un cheval. D’abord adopté par le jeune Albert pour tirer la charrue et labourer les champs de la ferme de ses parents, le demi-sang nommé Joey, va être réquisitionné par la cavalerie britannique et envoyé au front. Pris en charge par un officier de Sa Majesté en plein champ de bataille, il ira ensuite aux mains de l’armée du Kaiser où deux jeunes conscrits chercheront à fuir la guerre, avant de se cacher dans un moulin. L’épisode horrible qui se déroulera sous nos yeux permettra alors à une petite fille et son grand-père de cacher le cheval. Pendant ce temps, Albert est en âge d’aller à la guerre… C’est avec les yeux de ce cheval que Steven Spielberg filme les horreurs de la guerre. Pendant 2h30, le cinéaste nous montre le meilleur et le pire de l’homme durant une des périodes les plus violentes de l’Histoire. Souvent bouleversante, on pourrait reprocher à l’oeuvre d’être pleine de bons sentiments. Quoi qu’il en soit, “Cheval de Guerre” nous empoigne le coeur et laisse une empreinte autour des films de 14-18.
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Le cheval est clairement mis en avant. Les quelques scènes de la seconde guerre mondiale, surtout celle avec le char et la charge des cavaliers britanniques sont sublimes et véritablement marquantes ! J'ai bien aimé l'environnement du film et le cheval ne semble pas être le centre du film, ce qui n'est pas mal non plus. Un très beau film !

(...)Le film m'a cueilli direct et le simple fait de retrouver cette facette du cinéma de Spielberg suffisait à mon bonheur. L'histoire est remarquablement menée, les acteurs s'éclatent mais ce qui m'intéresse dans un film de Tonton Steven, ce sont ses prouesses visuelles. La moitié des plans sont à tomber et vous vrillent la rétine (la séquence finale), rendant un hommage direct à l'une des idoles : John Ford et notamment l'un des films de chevet de Steven à savoir "La prisonnière du désert", les couleurs et les paysages sont magnifiques, ses cadrages sont parfaits (la scène avec les pales du moulin notamment), son découpage tient du génie (la charge de cavalerie) et il multiplie les exploits invisibles surtout quand on sait qu'il n'a pas utilisé d'effets spéciaux numériques dans les scènes de batailles avec le cheval (mis à part pour 3 plans de quelques secondes). Sa représentation de la guerre est une nouvelle fois saisissante et son sens du rythme n'a rien perdu de sa vigueur, faisant glisser les 2h20 de films avec une fluidité peu commune. Certes c'est un peu pompier par instants et chez d'autres, ça m'aurait révulsé voire consterné mais il a ce talent, cette capacité de sublimer le naïf, ce petit plus que les autres n'ont pas parce qu'ils n'y croient pas. Plus d'infos sur le film sur

Aussi improbable que majestueux, cette fresque est bien construite et techniquement superbe. Visuellement c'est du très haut niveau, à tel point que les derniers plans du film ressemblent à des peintures. Les acteurs donnent tout ce qu'ils peuvent et l'ambiance est plutôt lente. La musique de John Williams est aussi belle qu'envoûtante.

Adaptant l'œuvre éponyme de Michael Morpurgo, Steven Spielberg réalise une véritable prouesse avec War Horse : alléguant la puissante aura des grands classiques hollywoodiens, le cinéaste épouse le point de vue atypique mais bouleversant d'un simple cheval, vision naïve et décalée d'un animal faisant face sur un terrain boueux aux contradictions sauvages de l'Homme. Dans l'absence de paroles et la virtuosité des cadres, la combativité et les douleurs de la bête, véritables moteurs des pantins humains de ce conflit, contaminent littéralement la forme comme nos émotions. Sans verser dans la mièvrerie extrême, le film allie merveilleusement ses pointes radicales aux messages plus universels, comme le pouvoir de l'espoir ou les valeurs du deuil. Au sein de l'horreur, le cheval, parabole d'espérances désespérées et absurdes, accourt et se cabre dans un maelström de sourires et de larmes. Et c'est en voyant les épatantes dernières images, puissante invocation du cinéma de John Ford, que l'on réalise définitivement la puissance purement cinématographique de War Horse.

Après le fabuleux Tintin, Steven Spielberg revient à un film bien plus intimiste et personnel, cependant est moins convaincant. Même si l’ensemble du film reste très émouvant, on à l’impression de se retrouver devant une émission de 30 Millions d’Amis. Alors pourquoi 4 étoiles ? Car Spielberg reste Spielberg : Maitre des scènes d’actions montrent que ce film aurait pu être élevé au niveau des grandes productions. Un très bon moment de cinéma malgré tout l’impression que Spielberg n’a pas réussi à tout mettre dans ce film.

Steven Spielberg est décidément un réalisateur étonnant. Après son ébouriffante adaptation de « Tintin », le voici de retour avec un film de guerre, son premier se déroulant durant la « der des der ». Et une fois encore, force est de reconnaître que l'ami Steven sait y faire pour nous émouvoir et nous passionner. Il est même impressionnant de voir comment le metteur en scène d'« E.T. » parvient à ne pas nous ennuyer une nano-seconde durant cette fresque flamboyante, où celui-ci évite soigneusement les caricatures faciles vis-à-vis des différents peuples. Mais c'est surtout la fluidité avec laquelle Spielberg fait passer le cheval d'un camp à un autre qui impressionne. Alors qu'il aurait pu être un danger majeur de ne garder que le fameux cheval comme personnage principal, nous nous en accoutumons très bien, chaque homme qu'il croise apportant une profondeur inattendue et singulière. Il faut dire que certains rôles secondaires disparaissent « définitivement », l'ami Steven n'oubliant jamais de nous décrire la guerre et toute l'horreur qu'elle représente, comme en témoigne plusieurs scènes particulièrement dures, ou encore des affrontements plus vrais que nature. Mais si cela est possible, c'est aussi par la technique proprement éblouissante dont fait preuve le réalisateur à plusieurs reprises, et qui trouve son paroxysme lors de cette incroyable scène où l'étalon traverse les tranchées : si quelqu'un cette année a vu plus intense que ce moment de cinéma à vous couper le souffle, qu'il me fasse signe. Et si nous sommes un peu dans la « machine à bons sentiments Spielbergienne », difficile de ne pas être marqué par cette très belle histoire, sur laquelle il y aurait tellement plus à dire que ces quelques lignes, notamment sur sa musique, ses couleurs, ses décors... Il n'y a pas à dire : l'homme à la casquette est décidément un grand.

Apres son "Tintin" que j'ai personnellement trouvé très bon, le maître Spielberg revient seulement 4 mois plus tard pour aborder un sujet qui n'avait jamais exploité : La première guerre mondiale. La première guerre mondiale... Oui, mais à travers le parcours héroïque d'un cheval. Et bien j'ai trouvé ce film tout simplement excellent. Captivant de bout en bout, souvent émouvant, quelque peu bouleversant. Le tout parsemé par un zeste d'humour de temps en temps. Une réussite indéniable. A voir absolument.

On ne va pas présenter Steven Spielberg, vrai bon cinéaste, tout le monde sait ce qu'il a pu accomplir tout comme tout le monde sait qu'il nous a laissés quand même quelques sacrés films. Mais aussi des mauvais, comme tous les autres réalisateurs me direz-vous. Là, on peut quand même se demander légitimement ce qui a bien pu intéresser Spielberg au point de vouloir l'adapter. Parce qu'en fait, qu'est-ce que c'est que ce « Cheval de guerre » ? Le problème c'est que ce n'est rien. Juste une accumulation de bons sentiments et de bienséance. En gros, le genre de film spécialité Etats-Unis. D'entrée de jeu, ça envoie du lourd. Le poulain vient au monde et l'accouchement est tout sauf gore, c'est aussi clean que si tu sortais une tarte ou un gâteau du four. Comprenez, montrer un accouchement, c'est bien, mais il ne faudrait surtout pas froisser, alors on édulcore le procédé au maximum. En on continue encore plus fort, une fois le poulain né et bien né, le futur héros de l'histoire lui apporte une pomme. Non mais, n'est-ce pas trop mignon ? Ben non, c'est pas mignon du tout. Ça aurait pu l'être. Mais ça tire tellement sur le ressort que ça finit par te mettre mal à l'aise. Et pour terminer, devinez qui va acheter le poulain ? Mais ouais, personne d'autre que le père du petit gars qui a filé la pomme ! Histoire de dire aux gens, regardez mesdames et messieurs, ce garçon et ce poulain étaient faits pour se rencontrer, comme s'il y avait une force ou je ne sais quoi destinée à les unifier. Ouais, sauf que moi, ce genre de trucs, j'y crois pas une seconde. Et ça m'énerve de voir des choses comme ça. Entendons nous bien, dans l'absolu, je n'ai rien contre le films montrant une amitié fusionnelle entre un humain et un animal. Pour preuve, j'ai énormément de sympathie pour un film comme « Mon chien Skip » alors qu'il utilise les mêmes ficelles et les mêmes facilités. Sauf que dans le film de Russell, y avait un je ne sais quoi, un charme peut-être qui s'en dégageait, une certaines sincérité, alors que là, on utilise les gros sabots, c'est écoeurant. Tout bonnement. Mais bon, il n'y aurait que le début du film qui serait ainsi, ça pourrait passer, mais, c'est comme ça tout le long quoi. Pendant pas loin de 2h30, c'est une avalanche de guimauve parfaitement indigeste. Je ne citerai pas tous les exemples, cela prendrait trop de temps et pourtant, je peux cependant vous garantir une chose, c'est que des exemples, ce n'est pas ce qui manque. Mais alors, qu'est ce peut sauver, ne serait ce que de façon minime ce « Cheval de guerre » ? Tout simplement l'esthétique. L'image est vraiment belle. On ne peut que saluer le soin qui a été apporté au visuel. C'est tout. Parce que le reste c'est vraiment du nauséeux et de l'ennuyeux.