Derniers Avis : Poupoupidou - Page 21

Un très bon thriller à la française. Un humour décapant, une interprétation irréprochable de la part de Jean Paum Rouvre et de Sophie Quinton, un scénario intelligent et ambitieux, bref une très belle surprise.

j'ai adoré ce film .... une vraie réussite plein de charme et de magie, rempli de scènes d'une grande beauté, la caméra se fait souvent douce et caressante, l'intrigue est très originale, c'est bourré de très bonnes idées et réellement bien joué par un Jean Paul Rouve étonnant et une Sophie Quinton d'une incroyable sensualité (même si sa ressemblance avec Claire Keim m'a un peu obnubilée !!!) .... un vrai petit bijou atypique qui revisite d'une façon particulière le mythe de Marylin et JFK ... et si .................

Excellent... J'ai adoré l'histoire, le jeu des acteurs et l'atmosphère du film en général.

C'est un film à voir. Il a son caractère propre. L'ambiance est captivante. Même si le début du film est un peu lent, en suite on rentre bien dedans. J'ai aimé l'esthétique aussi. Les acteurs sont crédibles et très bons. Le gendarme gay est aussi un personnage inattendu. C'est une réussite. A voir.

Un film a voir absolument, drôle, original et magistralement interprété. Nous avons eu la chance de le voir en présence de Sophie Quinton, toujours aussi charmante. Allez voir ce film vous passerez un excellente soirée.

On ne s'ennuie pas mais... Scénario plat malgré idée intéressante, mauvaise mise en scène et acteurs (tous) décevants.

Une très belle surprise... un film qui joue avec les codes du film policier, tout en n'écartant pas un pas dans la comédie ou le drame... un film qui reste simple, mais qui est parfaitement maîtrisé...

Le nouveau film d'Hustache-Mathieu ne manque pas d'ambition - du moins sur le papier : mélange de polar et d'inquiétante étrangeté (ambiance onirique, voix off d'une morte qui narre le récit, etc...), "Poupoupidou" se veut un film-monde à l'univers décalé et vaguement kafkaïen à la manière d'un "Twin Peaks" (dont il reprend en partie l'intrigue, véritable remake assumé). Tout cela est audacieux et original dans le contexte très formaté du cinéma hexagonale (bien que pas vraiment révolutionnaire sur le fond, on le voit au poids de ses références), mais le film échoue à tenir ses promesses. A son crédit, quelques réussites : la création d'un lieu mythique bien qu'ancré dans une réalité régionale (Mouthe et la "petite Sibérie" jurassienne), la dimension mentale du récit (ce lien psychique qui semble lier l'écrivain-enquêteur à la victime), et le personnage de Candice Lecoeur, assez émouvant (la voix off y joue pour beaucoup), malheureusement l'interprétation de Sophie Quinton reste trop superficielle et ne donne pas au personnage le potentiel tragique qu'il mériterait d'avoir. A l'image du film, l'actrice ne bouscule pas suffisamment son rôle et demeure finalement très convenue. Car, d'une façon générale, "Poupoupidou" est bien trop sage et scolaire. L'ironie décalé du début se fait vite humour potache lourdingue, tout comme le personnage-abime de l'écrivain (inégal Jean-Paul Rouve) qui perd vite de son épaisseur : on est très loin du chaos intérieur et de l'ironie désespérée de John Turturro dans "Barton Fink" vers lequel le film lorgne aussi pas mal (décor de l'hôtel, dimension mentale du récit). Quant au mystère un peu fantastique entourant Candice Lecoeur, il se transforme vite en mécanique qui tourne à vide (le parallèle avec Marilyn est d'abord réjouissant pour devenir laborieux et vain). Quant à la mise en scène, elle non plus, ne décolle jamais vraiment. Trop scolaire, elle peine à enchanter cet univers enneigé et ne fait souvent qu'illustrer les intentions du scénario. A l'instar du film, elle ploie sous la charge des références sans jamais réussir à les dépasser (un bowling filmé à la manière "Big Lebowski", un plan de voiture sorti de "Misery", etc.). Tout cela est d'autant plus dommage que l'envie d'un ailleurs (nord américain) qui travaille tant le cinéma français est ici assumé avec un certain culot.

Original, c’est le premier adjectif qui me vient à l’esprit quand je repense à ce film. Ce polar ne ressemble vraiment pas à ce qu’on a l’habitude de voir. Mais je vais commencer par un bémol : Pour bien apprécier ce film, et pour prendre du plaisir à le voir, il faut connaître l’histoire de Marilyn. Sans un minimum de connaissance sur la star hollywoodienne, on passe à côté de beaucoup de choses (un exemple parmi d’autre, l’omniprésence du numéro 5) et au final, on passe surement à côté du film. L’histoire de Candice Lecoeur est une décalcomanie de la vie de Marilyn, mais à l’échelle de la toute petite ville de Mouthe et du Jura. Et c’est cette différence d’échelle qui rend son histoire drôle et touchante. Candice est née un 1er juin, après une enfance difficile, Candice va être découverte par un photographe, elle aura droit à sa photo nue sur fond rouge, elle épousera son Jo Di Maggio puis son Arthur Miller, elle non plus n’arrivera pas à être mère, fera une psychanalyse douloureuse… On se prend à attendre que débarque son JFK et son Bobby Kennedy et paf ! Ca ne loupe pas ! Sa mort sera mystérieuse et elle sera même, après sa mort, objet d’un culte marketing un peu ridicule. Celle qui à la fin de sa vie sera persuadée d’être la réincarnation de Marilyn aura, surement plus ou moins inconsciemment, reproduit la trame de la vie de Monroe. Tourné intégralement à Mouthe, petite bourgade de Jura qui est connue pour être la plus froide de France (je ne dirais surement pas petite bourgade où il fait bon vivre !) avec des acteurs épatants, ce film est très bon moment de cinéma. Jean-Paul Rouve est un acteur au potentiel énorme qu’on aurait grand tort de vouloir cantonner à des rôles de comédie et Sophie Quinton livre une performance tout à fait remarquable en Marylin jurassienne, très belle et très émouvante et au final très attachante. Quant à l’intrigue policière, elle progresse de façon assez limpide et pourrait même apporter une certaine lumière sur la mort de vraie Marilyn, qui sait ?

Un film au scénario sans conteste original, hélas l'histoire tourne en rond et la mise en scène un peu trop lanscinante fait que notre attention ne soit pas toujours aussi présente qu'elle devrait. Reste un petit film agréable et bien interprété.

Je vois que les critiques sont bonnes et que le film a l'air de bien démarrer et c'est tant mieux mais moi j'ai été déçu.
Ça partait pourtant très bien : bonne idée de départ, mélange des genres, JP Rouve dans un registre nouveau tout en distillant son humour décalé, joli sosie de Claire Keim, ambiance feutrée... et puis ça part en pseudo historie d'amour, en pseudo enquête "à la française" (au mauvais sens du terme bien entendu). Plein de points de départ géniaux n'ont pas été exploités, comme par exemple l'hyper sensibilité aux sons de l'écrivain. Le parallèle avec Marilyn en devient risible et je ne suis pas certain que ce soit le but du réal, qui entre nous se la pète grave!
Mais du ciné français qui n'est ni de la grosse comédie ni de la grosse prise de tête et qui fait venir les foules dans les salles, c'est toujours bon à prendre!

Film gentil et avec lequel on passe un bon moment sans aucune prise tete..Mais il ne sera pas le film de l'annee (en tt cas je lespere!!).

Enfin un très bon film , subtil dans sa narration, avec un ton et une atmosphère unique sur une vraie idée originale . Racontée de façon linéaire l'histoire serait simple, mais le réalisateur en fait un bijou. Une fantaisie intelligente avec une vraie fin quand l'héroïne , à la fois muse et aimante , rejoint son chroniqueur.Ce film est décalé pour ne jamais paraitre daté , parfois burlesque et porté par des acteurs au diapason . Tous les rôles sont bien écrits . Rouve et Sophie Quinton sont extraordinaires de justesse

Je ne savais pas que le cinema français pouvais produire un film aussi fin, humoristique, intelligent, pittoresque et si bien joué. Un grand plaisir, sur une durée raisonnable (moins de deux heures). Bravo.

Original, de bons acteurs, une histoire qui capte l'intérêt. Et une BO super.
Et pourtant, le patelin n'est pas très engageant, il neige sans arrêt, il fait froid, c'est sordide, mais Candice est tellement lumineuse dans cette grisaille qu'on a envie de l'aimer.

Franchement, c'est une belle surprise.