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Rotov
21 abonnés
39 critiques
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5,0
Publiée le 31 août 2007
Roman Polanski réussit avec ‘Répulsion’ ce qui manque trop souvent aux films du genre : faire peur sans artifice, sans excès de scènes ‘chocs’. Peu de sursauts donc, mais une impression constante de malaise. Avant d’être un film à sensations, ‘Répulsion’ est un formidable film d’ambiance. Polanski installe une atmosphère malsaine et angoissante, et cette tension, incroyablement maîtrisée, progresse crescendo tout le long du film, qui vire au huis clos oppressant. Polanski ne tombe jamais dans la surenchère, et préfère une démarche minimaliste : ‘Répulsion’, c’est l’histoire d’une femme qui sombre progressivement dans la folie, dans une sorte de délire paranoïaque. Le film est donc resserré sur l’intériorité de la jeune femme, son évolution psychologique, d’où ce sentiment d’étouffement ressenti par le spectateur. Angoissant, le film promet de bonnes montées d’adrénaline, et arrive à quelques reprises à nous faire sursauter d’effroi. Mais la véritable peur provient des bruits : il y a un vrai travail autour du bruitage, qui contribue largement à l’atmosphère malsaine du film. Le tout est admirablement filmé (prises de vues, lumière…) et fait de ‘Répulsion’ un film d’excellente qualité, voire même une référence du genre. Véritable contre-emploi pour Catherine Deneuve, on aurait pu douter de sa capacité à jouer un tel rôle, tant celui-ci est éloigné de l’image glamour à laquelle on cantonne souvent l’actrice. Pourtant, elle est impressionnante en schizophrène à la limite de l’autisme : son regard, ses tics faciaux… Une vraie performance d’actrice. En résumé, un huis clos terrifiant, dérangeant, brillant dans sa mise en scène, qui l’on garde longtemps en tête tant l’atmosphère malsaine et poisseuse y est puissante.
J'appréhendais ce film comme l'ancêtre du Locataire du même Polanski. On y retrouve cette réalisation dérangeante, avec notamment des situations d'angoisse forte (renforcées ici par l'absence momentanée de bruitages) et un final des plus troublants. Mais, dans cet exercice de style, je me suis plus ou moins désintéressé du sort du personnage incarné par Deneuve, peu attachant et archi-névrosé.
Film passé hier soir sur France 2 Polanski a très bien analysé la folie chez 1 femme traumatisée dans son enfance on le comprend à la fin Deneuve magistrale Un avant goût de Rosemary baby que fera plus tard Polanski
Répulsion voit le jour deux ans avant Le bal des vampires, lui-même qui précède le désormais culte Rosemary’s baby. C’est la première sortie longue de Roman Polanski en matière d’épouvante, mais l’homme s’est déjà fait la main dans divers courts-métrages. Cette fois il nous conte la schizophrénie d’une belle angoissée, une ingénue maladive qui préfère se cloitrer dans son antre que de côtoyer l’homme. Plus le métrage avance, plus Catherine Deneuve prend son rôle à cœur, assaillie de toutes parts par les visions et les bruits entêtants, le tic-tac d’une horloge, le ding-dong d’un clocher, une sonnette, un téléphone, une mouche, une fissure dans le mur qu’elle invente. Ou plutôt, qui la symbolise. Le franco-polonais filme la chute d’une recluse dans la pire des démences – et il y met les formes. Pellicule en noir plus que blanc, caméra qui chancèle, fondues lancinantes et travellings oppressants, il empile les tactiques pour plonger son public dans l’angoisse. Mais d’abord il hésite : les premiers quarts d’heure ressemblent moins à Psychose qu’à un ersatz de la Nouvelle vague. Trente minutes un brin soporifiques, une heure de terreur à l’ancienne : vous voilà prévenus.
Second film du grand Roman Polanski, qui montre deja son talent a utiliser la bande-originale de manière brillante et a mettre en scene génialement. Le cinéaste nous montre aussi deja a quel point il excelle dans l'expression de la folie dans ses films... Autre gros atout ce film, la ravissante Catherine Deneuve, excellente dans cet étrange rôle et qui apporte a ce film beaucoup de sensualité. Le scenario est parfait, il progresse brillamment et l'intrigue s'installe de manière saisissante ! Un excellent film.
Avant le locataire , il y eut répulsion , thriller épineux comme les affectionne particulièrement polanski. Deneuve y est bluffante en femme perturbée haïssant les hommes et sombrant peu à peu dans la folie.
Un grand Polanski première période. Un film oppressant impeccablement construit. Le premier grand rôle dramatique de Deneuve parfaite en meurtrière schizophrène.
un film totalement visionnaire peut etre un des meilleurs de polanski l'ambiance la musique le jeu d'acteur tout y est , le film est trés en avance et polanski arrive même à nous faire peur mais pas le sursautement ms la peur froide qui nous glace les os et nous pétrifie polanski est décidemment un des plus grands réal de notre époque en plus avec une vie comme il a eu on ne peut que se dire que ce gars là est un génie un petit bonhomme trés trés costaud dans sa tête
Une ambiance glauque, ce film de Polanski, est à mourir de peur, la viande qui pourrit de jours en jours, le délire extrémement aigu de Deneuve, avec un viol qu'elle imagine tous les soirs sur sa personne et dans son lit. Un film en noir et blanc des plus térrifiant. Polanski manie tous les genres que ce soit la comédie avec son chef d'oeuvre "Le bal des vampires", la romance avec "Tess", quoique un peu long, et le suspence avec "Rosemary'baby", maintenant la paranoïa avec "Répulsion", un super film. On retiendra cependant une action lente dans certaines scènes.
Pour son deuxième long-métrage, et première réalisation en langue anglaise, Polanski nous offre un huis clos angoissant et effrayant, plongée vertigineuse au cœur de la folie pure. S'il respecte un certain nombre de codes du film d'horreur, il impose néanmoins une vision très personnelle du genre. Ici, c'est la magnifique Catherine Deneuve qui est atteinte de schizophrénie. Le cinéaste nous embarque avec elle dans sa maladie intérieure et sa solitude mâtinée de paranoïa. La mise en scène est magistrale, l'image en noir et blanc sublime, et l'utilisation des sons et des décors – dans un appartement qui fait presque office de personnage à part entière – est grandiose. Une fantastique leçon de cinéma.
traitant de l'un de ses thèmes de prédilection : la schizophrénie, "Répulsion" fait office de prémisse à des chefs d'œuvre tel que "le locataire", "Rosemary's baby", "Frantic" ! Catherine Deneuve tient ici l'un de ses plus grand rôle, La photo en noir & blanc est sublime, la mise en scène précise et soigné...tout cela fait de RÉPULSION l'un des meilleurs films de Polanski...
Répulsion est un assez bon film d'épouvante.Le scénario met du temps a décoller et est globalement assez mince.Le film s'inspire du surréalisme(Bunuel)dans les scènes de délires du personnage principal et possède un suspense hitchcockien qui fait penser a "Psychose".Le film mais beaucoup de temps à démarrer(presque une heure)avec un rythme très lent puis, vers la fin du film,la tension monte avec une atmosphère étrange et malsaine très bien rendue par une musique angoissante et envoutante.Catherine Deneuve est troublante et charmante,les personnages secondaires manquent cruellement de profondeur.Le film est très bien filmé avec une grandes variétés de plans:plans fixes long et descriptif et plans avec une caméra très mobile suivent les personnages.Les dialogues sont rares et peu importants,Polanski voulant surtout montrer les aspects psychologiques du personnage principal et émaillant son film de trouvailles visuelles proche de l'esthétisme du surréalisme.Répulsion est donc un film a voir malgré un début soporifique car il possède une atmosphère originale et de très bonnes références.
Un bon exemple de film d'horreur qui mise plus sur la stimulation de l'imaginaire (notamment en incorporant des passages fantasmés dans la réalité) que sur une violence artificielle. Répulsion est riche en images métaphoriquesspoiler: : ainsi, la fracture dans le mur, par son invraisemblance ou son surréalisme, met en évidence la perte de repères rationnels et souligne la démence du personnage principal . Cette plongée dans la folie se fait progressivement et est renforcée par les caractéristiques de ce personnage, joué par Catherine Deneuve, qui a tout pour plaire (en apparence). D'autre part, le film garde quelques questions en suspens, puisque finalement on ne connait jamais l'exacte raison du trouble qui habite Carol (la répulsion peut faire référence à la phobie de la sexualité, au déni des sentiments, au rejet social ou encore à ce que la folie elle-même suggère). On pourrait penser que le réalisateur franco-polonais veuille mettre en évidence les effets néfastes du rejet des pulsions sexuelles, nourrissant un certain penchant pour la psychose, mais d'un autre côté, c'est au moment où l'on voit Carol succomber à ses pulsions spoiler: (elle se masturbe en imaginant qu'elle se fait violer) qu'elle bascule définitivement dans la folie. À moins que ces débordements de brutalité ne soient imaginés par le réalisateur lui-même pour nous faire partager la violence des sentiments de Carol. Une chose est sûre, en refoulant ses désirs, elle rejette une partie de sa personnalité et la folie meurtrière est la concrétisation de ce désaccord de la personnalité.
Que dire de ce classique si actuel & impossible à faire de nos jours ou il ne manque par ailleurs & de toute façon que ces nouveaux instruments de torture et hochets diverses & variés fabriqués par ces nouveaux royaumes que sont Nokia, Motorola ou Alcatel ?