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BlindTheseus
251 abonnés
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5,0
Publiée le 1 mars 2008
Que dire de ce classique si actuel & impossible à faire de nos jours ou il ne manque par ailleurs & de toute façon que ces nouveaux instruments de torture et hochets diverses & variés fabriqués par ces nouveaux royaumes que sont Nokia, Motorola ou Alcatel ?
Très bon film sur la déchéance mentale d'une jeune fille un peu perdue. Superbement interprété par la jeune Deneuve et visuellement très beau. Un des meilleurs premiers films de Polanski.
Malgré son rythme très lent,"Répulsion" est sans aucun doute l'un des films les plus inquiétant qui sois du vieux cinéma avec "Psychose". Une réalisation tournée en noir et blanc mais parfaitement bien filmée. Dans cette oeuvre, Roman Polanski ne nous montre pas un film d'horreur gore et sanglant avec l'effet hémoglobine, non, il réalise un excellent drame psychologique qui se centre sur la schizophrénie et la répulsion envers la sexualité entraînant au meurtre. Le réalisateur met également l'accent sur les bruits inquiétants, genre : craquements, sifflement de lame ou encore tic tac. Une tension se crée chez le spectateur. Bref, ce chef d'oeuvre de suspens ne laisse pas le spectateur indifférent. On peut donc remarquer qu' à cette époque Roman Polanski avait déjà une grande technique du cinéma.
Comment peut il encore faire des films? il faudrait les boycotter, les seuls acteurs qui défendent Polanski sont juifs, je comprends pourquoi il est interdit d'entrée aux USA
un film aussi dérangeant que captivant. Le jeu d’actrice de la jeune Catherine Deneuve est impressionnant de sincérité, nous plongeant ainsi dans la schizophrénie évolutive de son personnage... saisissant!
Roman Polanski, en offrant à Catherine Deneuve un de ses meilleurs rôles, réalise avec Repulsion un huis-clos obsessionnel, qui plonge dans le mal à l'aise le plus étouffant. L'utilisation des sons, angoisses universelles (bruits de pas, gouttes d'eau...) est remarquable, au même titre que l'emploi des images : ces fissures, ces plans choisis soigneusement dans leurs emplacements (genre, simplement filmer des pieds) ou encore l'éclairage partiel font que le long-métrage est un des plus oppressants du genre. Polanski avait déjà une certaine connaissance du travail de mise en scène alors même qu'il réalisait là un de ses premiers films : même si l'unité dans la direction d'acteurs semble faire défaut (à part Deneuve, personne ne tire son épingle du jeu, même pas John Fraser), l'intrigue est fort bien construite, l'équipe de tournage exécute son boulot à la perfection ; seul le rythme final est un peu lent, peut-être à cause du montage. Polanski se perd dans sa mise en scène/angoisse, et fait trop durer pour faire vraiment peur. Une dernière partie qui ne nuit que très peu au film, qu'on peut considérer de chef-d'oeuvre d'angoisse.
Même si le film souffre de quelques longueurs notamment dans la première partie, force est de reconnaitre que Roman POLANSLKI commençait en beauté sa sublime trilogie des appartements maudits avec ce terrifiant drame psychologique remarquablement mise en scène. Une oeuvre glauque et pleine de tension. Catherine DENEUVE est sublimement inquiétante dans ce rôle
Film qui est parfois long, mais qui au finale nous garde par ces moments choc ou l'ont ne s'y attend pas et ses images, mouvement de caméra qui font voyager la spectateur dans un odyssée de folie. Catherine Deneuve est meilleure que jamais sous la caméra de Polanski.
Polanski n'en est qu'à ses début et il signe déjà un chef d'oeuvre où l'on retrouve toute ses obsessions. L'interprétation de Catherine Deneuve est bluffante en folle meurtrière, elle tient ici l'un de ses plus grands rôles, et la mise en scène de Polanski relève du génie. Un film voyeur ou le réalisateur traque son héroine (camera à l'épaule, nouvelle vague oblige) pour se rendre dans les méandres de son cerveau. Du très grand cinéma! Signalons que le réalisateur débute ici sa trilogie sur les appartements hantés que se poursuivra avec "rosemary's baby" et "le locataire".
Oh que cette histoire de fissures et d’araignée au plafond est effrayante… et sacrément bien calibré avec ça ! Assurément, à vous rendre fou de ne pas l’avoir visionné à l’époque. A voir les yeux grands ouverts !
Avec le scénario tel que décrit, je m'attendais à quelque chose de plus sobre. Cependant, la folie augmente de façon exponentielle. Catherine est vraiment douée pour jouer cette histoire. Certaines prises ne sont que son œil et toute l'horreur, la peur et la folie peuvent y être vues à la fois. Seulement quelques fois pouvons-nous remarquer un sourire refoulé qui semble trop normal. Polanski avait définitivement le don de monter une histoire sur film. C'est un film tendu et anodin au début, on comprend les réactions de Carole (Deneuve), et puis on ne comprend plus. Elle franchit la ligne plusieurs fois sans problème jusqu'à ce qu'elle la franchisse trop. La beauté de Catherine est utilisée à bon escient. Polanski a fait un plan rapproché extrême sur une photo dans le film et à la fin qui a également été utilisé dans un autre film classique (The Shinning).
Peut etre le meilleur film de Polansky dans ceux que j' ai vu (en tout cas, pour la manière de filmer,la musique ...). Deneuve est très convaincante dans le role de la femme qui sombre dans la folie. On se demande d' ailleurs si ce dont elle rève vient d' un événement antérieur ou si cela est "une angoisse" sorti de son imaginaire
Répulsion se termine sur une photo d'enfance de la jeune femme qui deviendra criminelle où l'on remarque le regard dur et determiné qu'elle avait déjà enfant. Ainsi, d'assassiner son prince charmant puis son propriétaire devait peut-être être inscrit dans le patrimoine génétique de cette femme! ——————————————————————————————————————————————— Non, on aurait aimé préféré voir une autre issue à ce film. Pourquoi Carole ne continuerait elle pas à travailler à l'institut de beauté? Les clientes sont peut-être un peu exigentes mais elles ne sont pas méchantes! Et puis avec le temps, je suis sûr que Monique lui pardonnerait d'avoir glissé l'affreuse tête de lapin mort dans son sac à main. ——————————————————————————————————————————————— C'est néanmoins émouvant de retrouver l'immense actrice que deviendra Catherine Deneuve dans un de ses tout premiers rôles. Comme un animal pris au piège entre quatre murs et se laissant mourir dans le lamentable vide scénaristique du film, elle préférera tuer les hommes qui l'assaillent plutôt que de leur abandonner ne-serait-ce que quelques mots. Non, plus jamais on ne la verra aussi belle au cinéma, ni même à la télé!
Cela n engage que moi, mais ce film de Polanski, est son véritable chef-d'œuvre. Il n a rien à envier aux film de Hitchcock, de stanley Kubrick surtout pour shining. Son repulsion m a véritablement conquis par la magistrale interprétation de Catherine Deneuve ou l on sent des le début sa tristesse et surtout ses névroses qui vont peu à peu l envahir et irrémédiablement la faire basculer dans la folie, et surtout son secret qui nous font comprendre ses obsessions. Et surtout une mise en scène au cordeau ou l on ressent une atmosphère d angoisse et surtout dans la dernière scène qui ressemble beaucoup à celle de shining ou l on comprend tout. Un chef d d'oeuvre tout simplement
Comme tous les premiers Polanski, c'est lent. Je trouve que le réalisateur a vraiment un problème au niveau du rythme. Cependant, à l'inverse de Cul-de-sac, qui m'avait terriblement déçu, on a à faire ici avec un vrai bon exercice de style, un film malsain, où tout repose sur l'ambiance, installée avec une économie de moyens, une maîtrise de l'image et du son épatantes. Les détails font tout : difficile d'oublier ce lapin qui pourrit, le rasoir, les fissures au mur...jusqu'à la dernière image, très marquante. Polanski sait utiliser le quotidien et les phobies personnelles pour déboucher sur l'horreur. Dans Rosemary's baby, ce sera la maternité, ici c'est la frustration sexuelle latente qui fait disjoncter le personnage