Avis : Summer Wars - Page 4

je me lasse pas de ce film l'animation.
une histoire geek mais aussi une grande et belle histoire de famille.
Si vous aimez les beaux films d'animation ne passé pas à côté!

De l'action, du rythme, des personnages attachants, de l'humour et une morale intelligente, voilà les qualités qui font de Summer Wars un anime prenant du début à la fin et qui laisse un sourire aux lèvres une fois terminé. Au-delà de cette forme plus qu'appréciable, c'est aussi un film de fond qui soulève habilement la question des rapports humains dans une société où les échanges interindividuels sont de plus en plus distanciés et imagés de par l'usage grandissant (voire délirant) des nouvelles technologies. Mamoru Hosoda use de beaucoup de finesse pour soulever les risques de fuite de soi, de tricherie et de dissolution non seulement des groupes sociaux mais aussi de leur ancrage dans la réalité par la numérisation de notre univers, préférant l'humour aux leçons de morale plombantes et aux approches alarmistes. En contrepartie, le tout reste un peu trop propret pour être vraiment "rentre-dedans", malgré l'action et les scènes de combat qui ponctuent le film. En même temps, une approche plus offensive aurait contraint Hosoda à prendre parti, ce qui aurait entaché la légèreté de son propos et donc sa crédibilité. Si on y regarde bien, le côté "palot" de Summer Wars peut aussi être considéré comme une de ses qualités, et non des moindres, dans la mesure où il laisse les spectateurs prendre position par eux-mêmes à partir du portrait qu'il fait de la société et des risques qu'elle porte en elle au lieu de s'enfermer dans des considérations bien-pensantes sans profondeur comme on a l'habitude de le voir.

Ca faisait longtemps que j'avais pas vu d'anim japonaise et j'ai bien aimé. La qualité des graphismes du monde virtuel Oz est vraiment bonne , l'idée de représentation est assez originale. Le film est rafraîchissant et les petites touches d'humour sont plaisantes, ça 'ma rappelé un peu Love Hina d'ailleurs surtout le héros. Petit bémol, je reste sur ma fin sur le scénario, un peu plus d'actions n'aurait pas été superflu je pense m'enfin ça reste un film de qualité.

D'une redoutable intelligence, Summer Wars est une superbe critique de la société actuelle, une société ne pouvant vivre sans internet et la technologie moderne, le réalisateur démontre que si les humains ne peuvent vivre sans , il mets également en garde sur le danger que cela peut apporter. On passe également de l'univers réel a l'univers virtuel, sans que cela ne soit jamais déconcertant, malgré leurs différences graphiques (les 2 univers ont d'ailleurs été conçus par 2 créateurs, un pour le réel, un pour le virtuel).La famille Jinnouchi est ultra travaillé, ce qui constitue un exploit, ils sont quand même sacrément nombreux! Et pourtant, on s'attache quand même intégralement a eux, qu'ils se soutiennent, notamment lors d'une partie a haut risque d'Hanafuda, a la fin du film, disputé entre Natsuki et Love machine, le virus du film (Le hanafuda est un jeu de cartes japonais), ou qu'ils se disputent (notamment a propos du créateur de Love machine et de toutes les infrastructures tombant en panne un peu partout dans le monde.)Mais cela a quand même une dimension comique, la famille évoquant souvent celle de Little Miss Sunshine. (sauf que dans SW, ils sont beaucoup plus nombreux!). Bref, avec ses nombreuses sources d'inspiration (Matrix, avatar, paprika, inception et Die Hard 4.0, entres autres), Summer Wars reste pourtant un film unique et un chef d’œuvre, qui n'aurait pas souffert d'une nomination aux oscars.Par ailleurs, le film est aussi une véritable claque visuelle.

Très bien réalisé, cet anime n'est pourtant pas une belle surprise. Au contraire l'histoire devient très vite lourde et ridicule.

Un petite déception concernant ce film. J'ai pas eu la chance de la voir avant La enfants loups du coup forcément j’espérais que ce soit aussi bon, malheureusement non bien que le film ait d'indéniables qualités. En fait d'une part j'adore l'univers visuel d'Oz, c'est inventif, frais, sauf que ce qui s'y passe bah je m'en tamponne pas mal. Et là est le problème du film c'est qu'il oscille vraiment entre un univers visuel très riche dans la partie virtuelle et d'un scénario vraiment intéressant dans la partie "réelle". En fait j'ai beaucoup aimé même si ça peut paraître un peu con cette histoire de faux-semblant où le gamin doit se faire passer pour le petit ami de la meuf, en fait ça marche bien on a des situations assez amusantes et ça entretient un intérêt certain pour l'intrigue par contre arrivé à un moment l'intrigue bascule totalement et là ça part complètement en cacahuète. Déjà que l'univers d'Oz est assez mal exposé là on voit que c'est pas maîtrisé, ça va dans tout les sens jusqu'à finir sur un machin à la YGO on y comprend que dalle. Bref une très grande déception, à la limite ça aurait pu être sympa si c'était mieux maîtrisé, non là c'est juste n'importe nawak et puis je comprends pas ce rapport entre le virtuel et le réel comme si le monde d'Oz avait de la matière, enfin c'est un jeux vidéo, ensuite ça part dans des enjeux ultra-perchés... gros n'importe quoi. Et franchement ça entache clairement le film parce que ce n'est pas que c'est foncièrement mauvais c'est juste qu'il n'y a aucune maîtrise ou comment le créateur perd le contrôle de son œuvre...

Enthousiasmé au plus haut point par le precedent film de Hosoda, la Traversée du Temps, j’attendais avec impatience ce Summer Wars qui s’annonçait magnifique et ambitieux. Le soufflé est hélas bien trop vite retombé, le tranchage en deux du film ayant bien trop vite raison de la cohérence et de la beauté du film. Côté positif, la partie « réelle » du film nous transporte dans ce même Japon à la fois réaliste et chaleureux qui avait tant servi au succès artistique de la Traversée du Temps. Les personnages sont profondément attachants, et cette belle et grande famille donne clairement envie de participer à ses grandes fêtes familiales dans cette si belle maison. Toute la cohérence et la vie que Mamoru Hosoda met dans ces images, il n’arrive guère à les réimprimer dans les parties ayant lieu dans le monde virtuel. Tout y est brouillon, bourrin et confus, dans un Facebook belliqueux et manichéen au design novateur, mais finalement froid et étranger au spectateur. Une jolie rizière sera toujours plus jolie qu’un avatar numérique, c’est peut-être le théorème du réalisateur. On y aurait adhéré tout aussi volontiers dans un film mieux équilibré, où les moments humains auraient été plus nombreux et moins noyés par ce juste partage des minutes entre le réel et l’irréel. Ne maîtrisant clairement pas les codes du Net, Hosoda s’y perd beaucoup trop et y livre un récit sans la moindre finesse, ni poésie, juste un ersatz de Dragon Ball Z pas vraiment du meilleur goût. On ne peut lui enlever cette volonté de découvrir autre chose, mais on ne peut aussi que constater le fort affaiblissement que cela occasionne à l’histoire. Summer Wars ne sera donc pas une jolie suite dans la carrière de ce réalisateur qui gagne toujours à être suivi de près.

Trés bon film d'animation que Summer Wars !
Evidemment, on n'échappe pas à certains clichés de l'animation japonaise, mais il y a vraiment beaucoup de fraîcheur et de bonne humeur qui se dégage du film.
Si le scénario ne plaira pas à tout le monde, pour ceux qui accrochent, c'est un vrai régal du début à la fin. A voir pour les fans d'anime !

J'hallucine quand je vois les critiques de la presse ! Summer Wars est un NAVET ABSOLU, 1h30 de niaiseries et de clichés, avec notamment un scénario et des dialogues pour enfant de 10 ans, véritable amas de fantasmes nippons (réseau mondial tout-puissant, valeurs traditionnelles, dévouement à la famille et à la société etc...). C'est donc 1h30 de souffrance pour n'importe quel spectateur, dommage le dessin était magnifique :/

Ce film cul-cul la praline à souhait est une pure daube destinée aux jeunes otakus. Cà m'a fait flingué ma soirée. J'espère que cet étron a été convenablement lynché au Japon...

Oui, c'est vraiment brillant et inventif. Il ne manquait pas grand'chose (mais quoi ?) pour que ce soit un grand film.

Summer Wars est un film inventif, aux dessins superbes et au scénario très original. Il parvient à mélanger, avec un certain brio, les contrastes les plus saillants de la culture japonaise : on trouve pêle mêle dans l'intrigue des histoires de clan, des histoires de famille, des amourettes d'ados, des conflits familiaux à demi enterrés, des affaires de hacking et de jeux vidéos, des bisbilles familiales et des enjeux stratégiques. On ne peut que lever son chapeau devant la créativité qui anime ce film : un jeune lycéen passionné de code se trouve invité à une fête familiale pour servir de pseudo petit ami à l'arrière petite fille de la patriarche du clan, une aieule fort respectable. Mais voici qu'au même moment se déclenche un cataclysme virtuel, le hacking de l'équivalent d'internet, mais qui ne tarde pas à faire sentir directement ses conséquences sur la vie réelle.
Allez savoir comment, grâce au génie du scénariste, les deux intrigues se trouvent étroitement mêlées, livrant une histoire haletante. Cependant, ce film trouve les mêmes défauts, en plus accentués, que l'opus précédent du réalisateur, Mamoru Hosoda : j'ai cité, la Traversée du Temps. Comme lui, le scénario est original, les histoires d'ado sympathiques, les personnages attachants, le dessin superbe. Mais comme lui, le film souffre énormément de scènes cul cul au possible, dignes des mangas pour ado. Notre beau film s'emporte trop souvent pour devenir, au final, un dessin animé à sensation passant à 7h30 dans les émissions pour enfant : combats théâtraux et grandiloquents à la dragon ball z, jacassements caricaturaux d'ados énamourés, charabia technique pour impressionner, scènes à suspens mais pourtant totalement prévisibles, et surenchère émotionnelle où les testaments de vieilles grands mères côtoient les regrets de gamers en panne de fibre optique. Les clichés s'accumulent, le plus navrant étant celui du petit kikoo addict aux jeux vidéos, brun ténébreux à mèche occultant l'oeil droit, auquel on laisse croire pendant tout le film que gagner des combats d'arcade permet de sauver le monde. Là dessus le kikoo explique qu'il fait ça pour la gagne, pour respecter les dernières volontés de sa grand mère, pour sauver sa famille et pour passer au level 87.
Sans s'attarder sur ces détails, le spectateur comprendra vite que, pour découvrir l'intrigue intéressante de ce film, il devra passer par d'innombrables scènes les plus hystériques et surjouées du monde. Au final, il est dommage que de si bonnes intentions finissent en de pareilles gesticulations pour ados prépubères.

Une nullité pour amateurs de pokemons. Personnages horripilants rivalisant d'immaturité, cris, couinements et GROSSES bagarres...

Le sujet est intéressant et visuellement il y a une incontestable maitrise. Mais bon... Pour les habitués des « Productions I.G. » malgré tout il n'y aura rien de neuf et de véritablement surprenant. D'ailleurs, je reprocherais à ce « Summer Wars » de manquer de pêche et de véritable profondeur dans son exploration du concept. Certes, visuellement c'est créatif, mais en fin de compte j'ai trouvé cette histoire bien fade et surtout l’ambiance trop légère pour être véritbalement immersive étant donné le sujet. Pas mal, mais pour moi pas super non plus...

Très bonne animation avec un super visuel !
Une histoire originale et fantastique ; a voir !