Derniers Avis : Neds - Page 5

Une lente et douloureuse descente dans les prémices du mouvement skinhead à travers l'évolution d'un jeune promis à brillant avenir qui, à cause d'une succession de mauvais choix, n'arrivera jamais à faire machine arrière. Un film coup de poing.

Aucune morale, aucune cohérence, acteur principal peu crédible et une fin...???!! Sans queue ni tête. Une vrai perte de temps.

Avant tout, je ne peux commencer cette critique qu'en saluant la prestation impressionnante de Conor McCarron, jeune acteur inconnu et pourtant doté d'un talent immense. Le film repose en grande partie sur ses épaules mais ne suffit pas à "Neds' d'entré dans la catégorie des bons films pour plusieurs raisons. Peter Mullan réalise ici un film plutôt inégal dans l'ensemble, si quelques passages sont vraiment intéressants notamment au début, la seconde partie du film est vraiment lourde et accumule des scènes molles et inintéressantes notamment le passage avec le Christ qui fait vraiment tâche, on a plus l'impression que l'équipe du film à fumé un énorme pétard pour faire cette scène véritablement inutile à tous les niveaux. De plus, si le film commençait vraiment bien, "Neds" reste assez superficiel dans l'ensemble, Peter Mullan commence son film en faisant croire au spectateur que le film est basé sur la relation entre les deux frères alors qu'en réalité pas du tout c'est à peine si ils s'adressent la parole pendant 2heures. La relation entre le personnage principal et le père est vraiment étrange et ambigue et n'apporte au final que très peu à l'histoire. Pour terminer, mon plus grand regret c'est probablement le passage de bon élève à délinquant du personnage principal complètement bâclé et qui pourtant aurait pût être intéressant à développer. Malgré tout "Neds" réussi à nous intéresser grâce à la prestation des acteurs tous inconnus pratiquement et son ambiance des années 70/80 d'un réalisme prenant.

Cette histoire empreinte de réalisme noir sur une génération anglaise, se suit avec intérêt .

Après Magdalene Sisters j'étais plein d'espoir pour ce nouveau film et j'ai été déçu. L'histoire ne passionne pas.

J'ai bien aimé ce film, émouvant et à la fois violents, quelques scènes dures. A voir.

Très bon film. Une guerre des boutons en beaucoup plus sérieux et dramatique. Réaliste et immersif, un rythme viable du début à la fin, très intelligible, on perçoit les tenants et les aboutissants de l'évolution du personnage principal. Une réussite.

film .... bleufant ... il est tout simplement génial et décrit la décadence d'un prodige influance et influancable ... a voir absolument

Très bien réalisé, "Neds" est un film dur, dramatique et violent qui cache des souffrances intérieures. Conor McCarron est incroyablement bon pour son premier rôle au cinéma, il nous offre des émotions assez intenses. Malgré tout, la violence est parfois trop extrême surtout dans les paroles où le film en devient quelque peu ennuyeux. Au final, c'est un bon drame.

Superbe film et très bonne performance des acteurs.
Au delà de l'histoire, le film montre également la difficulté d'adaptation des personnes qui ont un QI un peu plus élevé que la moyenne et qui viennent d'un milieu social modeste.
Coup de maître.

vraiment rien à retirer de ce film . Inintéressant au plus au point .
une perte de temps totale:(

Un très bon film, réaliste, nous faisant voyager dans l'Angleterre des 70' au travers du regard d'un ado, d'origine modeste, brillant mais déchiré entre le choix qui s'offre à lui; réussir les études et le parcours dont il a toutes les aptitudes requises ou suivre la mauvaise voie, celle de la délinquance comme son grand frère, gamin bagarreur et attachant.....Le cul entre deux chaises, et indécis , Neds prendra tour à tour ses 2 chemins, initiatiques et formatrices toutes deux..Un film tendre, et cru ,représentatrice d'une certaine violence de la jeunesse anglaise....qui perdure hélas telle une religion....quand elle n'est pas liée aux religions....;)

La délinquance du début des années 70, avant le mouvement punk, déjà socialement saturée par la précarité. Un contexte qui n'explique pas tout dans ce film. C'est une toile de fond, mais ce qui motive son héros c'est la rigidité moralisatrice de la société anglaise. La violence qu'elle fait subir à cette jeunesse sans idéaux entraine une autre violence. Un simple constat par Peter Mullan qui ne s’appesantit pas sur la dénonciation. Ce n'est pas "The Magdalene Sisters" dans les cités ouvrières. Son film est parfois drôle, parfois dramatique. Comme s'il tentait de saisir des souvenirs personnels. Une nostalgie pas du tout dégoulinante, et en même temps un vrai sujet de cinéma social anglais.

Le lion secoue sa crinière, hume l'air tranquillement, fige son regard dans celui de l'Adversaire, rugit.. 'OUT' les griffes, lacère avec rage son enfance, son avenir, ses espoirs, sans jamais pourtant abîmer ni sa force ni son intelligence. John le prodige . John l'élève appliqué mais surtout, surtout, John le fils. John le frère. Bouffé par ces deux êtres à peu près toujours absents, redoutables fantômes d'une vie léthargique, John le Nerd veut en finir avec tout ça, say hello to John le Neds, marchant dans les traces boueuses et sanglantes de son frère, rock-guerrier de la jeunesse paumée, John le Neds tape un énorme doigt à tous ses livres scolaires, manuels et ces foutus classes composées selon le 'niveau' de chacun. John le Neds fume une taffe qu'il a peine a recracher, s'efforce de pas tousser, bois un coup, allez vas-y, t'inquiètes. Lame de couteau froide au plus proche de la chair, évangélique duel contre le fils de Dieu dont il sortira guéri (?), John s'attaque AU plus gros prédateur de la ville, son père, fallait-il obligatoirement passer par tout ça pour oser? sans aucun doute. 15 livres pour libérer la fureur de vie et de mort dégagée par Neds, c'est bien peu payer. Et on est là. A regarder la Cène à la manière de la frangine éponge quasi muette qui subit, subit, sans jamais se plaindre. Figures féminines en demie teinte, mais UNE tout de même absolue, première fois au détour d'un chemin, lèvres fraîches contre babines rageuses, John (Conor McCarron) éblouissant.

Je suis fan de ce film. C'est tout. Non, en fait, ce n'est pas tout...
Tout simplement parce John McGill (joué par Conor McCarron [aha, macaron... ok, revenons-en au sujet.]) est joué parfaitement, plus on le découvre, plus il on le prend en pitié et plus il nous fait peur. On embarque dans l'histoire avec une facilité fascinante et on y débarque avec un sentiment de bonheur et de malheur. Le premier personnage que côtoie John, qu'on pourrait penser passager, est en fait le personnage le plus important de l'histoire de John, du moins, c'est ce qu'il nous fait croire ou ce qu'il essaye de croire. Son histoire familiale qu'il fait payer aux délinquants des gangs opposés empire et empire encore, et le rende plus infâme et plus triste... Malgré tout, ce film contient beaucoup d'humour et tous les acteurs sont bons. Ce film est un véritable et est désormais l'un de mes films cultes !