Avis : Tous les soleils - Page 5

Tous les soleils se révèle être un feel-good movie sympathique. Ne boudons pas notre plaisir devant cette œuvre plaisante et divertissante. Mais pas que. Pas que car il faut quand même une écriture solide et des personnages intéressants pour permettre à un scénario très "scènes de la vie quotidienne" de maintenir l'intérêt tout du long. C'est un peu le cinéma de Mike Leigh d'ailleurs qu'on retrouve dans cet aspect là du film (mais le cinéma solaire de Mike Leigh, comme dans Be Happy, mais à ses heures sombres mais tout aussi réussies). Bref, je m'égare. Mais c'est réussi, les scènes d'émotions sont assez réussies, les scènes drôles sont réussies, on s'attache aux personnages, c'est rythmé, c'est plaisant, c'est divertissant et ça fait plaisir à voir.

Jolie histoire.bien interpreter qui est un trop gentillet.

Tous les soleils es une comédie à l'italienne avec une sauce bien relevée de bons dialogues et de situations comique. C'est gai, c'est frais, c'est agréable, ça se consomme comme un bon petit chianti...

une petite comédie fort sympathique qui traite avec humour l'histoire d'un père célibataire et veuf accompagné par son frère anarcho glandeur... Même si la situation est caricaturale, on a plaisir à voir et entendre ces scènes de disputes ou d'incompréhension. Le tout servi par de bons acteurs et une fin pas trop "hollywoodienne"...
Un petit bémol sur justement la façon surjouée du héros et quelques petites maladresses mais on passe malgré tout un bon moment. En plus, ça m'a donné envie de visiter Strasbourg !!!

Un très joli film empreint d'émotion, de tendresse et surtout d'amour. Un film où l'on rit souvent, où l'on écrase parfois une larme et où on se laisse porter par une musique en tout point géniale! Oui, la B.O. vaut le détour! Et le film aussi...i

Une comédie sympathique et rafraichissante porté par une belle brochette d'acteurs. En effet, ils sont très touchants et très à l'aise dans leur personnage respectifs. Le frère du héros est particulièrement drôle en anarchiste anti-Berlusconi primaire... Le tout est porté par une magnifique bande son.

mignon, mais un peu poussif et convenu. la jeune actrice est resplendissante de naturel. j'aurais voulu mettre plus, mais vraiment ce serait malhonnête... c'est gentil...

Cette gentille comédie mélancolique distille un doux parfum d’insouciance, appréciable en ces temps de morosité, et nous offre une chronique sociale souvent drôle à défaut d’être mordante. On reprochera pourtant à Philippe Claudel de tomber par moments dans la guimauve, et sans l’efficacité de son trio d’acteurs formé de Stefano Accorsi, excellent en veuf inconsolable qui ne sait plus aimer, de la jeune et pétillante Lisa Cipriani qui connaît les premiers émois de l’adolescence et de Neri Marcoré en frère barjot obsédé par sa haine de Berlusconi, le résultat aurait été tout autre. Un film que l’on oubliera vite, mais qui possède un charme indéniable.

Oui et alors... Des personnages bizarres et attachants évoluent sur l'écran, recherchent et trouvent le bonheur (peut être), mais hors des extraits de la bande annonce, peu d'intérêt. Un fil conducteur ténu nous berce gentiment, ronronnement interrompu par quelques coups d'accélérateur.
Profitez du vrai soleil...

Une comédie sur une famille un peu spéciale.

Jouant sur les clichés italiens, on assiste donc à une prestation colorée, chantante et centrée sur l’amour. L’amour entre père et fille et entre homme et femme.

Rien de neuf donc, mais une bonne utilisation de ces ingrédients permet de bien se divertir malgré des longueurs présentent tout au long du film.

On sourit parfois et on prend plaisir à voir ces 3 acteurs vivre ces thèmes assez universels. La musique accompagne les danses et les repas qui agrémentent le scénario.

dans sa première partie on a un peu peur du fait de certains clichés sur la comédie bobo-parisienne bien que se déroulant à strasbourg, à savoir une certaine critique politique et sociale faite par un milieu favorisé qui n'a donc pas trop de quoi se plaindre. et puis finalement, le vrai sujet apparaît, les thémes du deuils, de l'amitié, des petites joies de tous les jours ..ces petites joies qui font que justement oui on a pas de raisons d'être si morose ..on en sort au final la larme à l'oeil et le sourire aux lêvres ..alors que demande le peuple ! ce film sonne et résonne vrai

"Tous les soleils" se distingue par son charme et la fraîcheur de sa poésie. L'histoire est tendre, souvent amusante, interprétée généreusement par de bons acteurs, au chant de l'accent italien. On passe un agréable moment, ce film est une bonne surprise. L'histoire n'est pourtant pas très originale, voire trop gentillette, mais la bonne humeur et la mélancolie font ici un bon mélange.
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Après avoir réussi un superbe mélodrame avec son premier film Philippe Claudel signe avec le deuxième un bien venu "feel - good movie" à la française mettant en scène, après les deux soeurs de "Il y a longtemps que je t'aime" un "couple" fraternel.... d'Italiens vivant à Strasbourg : Alessandro, veuf inconsolé depuis 12 ans et père modèle (le charmant Stefano Accorsi) et Crampone, fantasque célibataire en croisade anti-Berlusconi (l'inénarrable Neri Marcoré). Irina, 15 ans, la fille d'Alessandro, connait ses premiers émois amoureux, et elle intrigue avec son oncle pour sortir son père de son deuil interminable, mais comme la vie est bien faite, il va rencontrer Florence (Clotilde Courau) par hasard. L'histoire est simple, les personnages bien dessinés (secondaires y compris), la musique omniprésente - depuis la tarentelle effrénée des premières images jusqu'au solo final d'Alessandro (qui enseigne d'ailleurs avec passion l'histoire du baroque italien à l'université, de ses origines, de ses influences), la morale, toute simple elle aussi mais hautement fédératrice ("Tous les soleils"), c'est la belle saison, bien filmée (comme "La Petite France", mais sans "effet carte postale") : voilà autant de bonnes raisons pour aller au cinéma s'offrir 1 heure 45 de joie de vivre. Seul bémol : les rôles féminins un peu faibles, d'Irina (peu naturelle) à Florence, en passant par Agathe (Anouk Aimée), toutes deux plutôt empesées.

Tous les soleils est plein de défauts ! Mais c'est un film qui a bon fond. Le charme de l'accent italien, de l'esthétique assez originale (image contrastée, travellings et plans originaux), d'un humour parfois bien trouvé et de Clotilde Courau finissent par opérer, mais on n'aura pas manqué d'être surpris avant par le manque de naturel du jeu de Stefano Accorsi.

La vie d'Alessandro n'est pas de tous les soleils. Veuf jeune, et jamais consolé, il occulte la bravoure et la maturité de sa petite fille. Il ne l'a voit pas grandir, pas même qu'il ne se consacre plus à lui. A sa fille donc, mais mal, à son frère, ses amis, ses compagnons de lecture et de chorale, ses élèves. Un gros coeur sur la main, qui contrebalance avec la nervosité maladive qu'il dégage en vers sa progéniture. Il est à la recherche d'un équilibre : son soleil. Le film est remplit de gaieté, et Philippe Claudel met beaucoup d'amour à nous la faire ressentir.