Derniers Avis : Cloclo - Page 6

Vu ce soir avec un peu de retard... Acteurs, scénario, mise en scène..., tout est réuni pour faire un excellent film sur un excellent sujet. J'ai beaucoup aimé!

Ce film montre toute la biographe d'une vedette française, le célèbre chanteur Claude François, un personnage que je ne connaissais pas très bien étant donné qu'il n'était pas de mon époque, mais même encore aujourd'hui on parle de lui alors qu'il est mort il y a plus de 30 ans, donc je me suis dit qu'il serait intéressant de découvrir un peu plus ce personnage. Une histoire un peu longue à cause d'un léger manque de rythme. On commence par son enfance, qui a été très difficile pour Claude François, son père était très dur ce qui rajoute un peu d'émotion dans le film, On voit ses débuts, il passe de rien, jusqu'à être l'un des chanteurs les plus célèbres de France. On voit son changement de personnalité, il est gentil et plutôt timide au début puis le succès commence à le rendre plus insensible, il est plus dur avec les autres. Puis l'accident qui arrive soudainement et brutalement, il meurt électrocuter. Cloclo est un biopic ou l'on peut même considérer que c'est un drame que j'ai trouvé bien réalisé sympathique et complet.

Un 3/5 rien que pour Jeremy, qui est super, Même si ça manque de crédibilité lorsqu'il est censé n'avoir que 18 20 ans . Le début est bien on apprend comment Claude François a percé dans ce milieu , puis après on apprend plus grand chose rdinaire . Je ne suis pas fan de Claude François et pourtant je n'ai rien découvert , c'est un peu dommage . Sinon sympa mais sans plus, au final on sort de ce film sans être touché ... . Gros plus pour les décors les costumes fantastiques et très réaliste !

je ne suis pas fan du chanteur mais j'ai aimé ce film qui montre l'envers du décors et permet de mieux appréhender le mythe de la variété française des années 60 70. On y voit un personnage torturé entre la relation fusionnelle avec sa mère et les rapports difficiles avec son père. Un père qui a disparu avant le succès de la star avec le regret pour le chanteur de n'avoir pu lui montrer sa réussite. On y voit aussi un personnage qui possède un don pour le spectacle et veut l'exploiter coûte que coûte. Ce personnage est dans l'émerveillement au début puis il prend vite la grosse tête avec le succès. C'est un égoïste, antipathique, égocentrique, au comportement autoritaire avec son entourage. Il veut tout contrôler et il n'y a que lui et sa carrière qui comptent. Son comportement est destructeur avec ses enfants, et ses conquêtes féminines. Moins connu l'aspect financier est décrit et l'on découvre une entreprise Claude François au bord de la faillite, un passif énorme et des factures impayées. La mégalomanie et la fuite en avant sont certainement la cause du désastre Revisiter un mythe permet de le désacraliser.

Trépidant et pas forcément élogieux, on se croirait dans un biopic américain. Reconstitution et interprétation principale majestueuse. Un brin de poésie en bonus. Parfait.

Superbe film. Jérémie Rénier est vraiment excellent dans le rôle de "Claude François", il incarne à merveille le personnage avec passion, détermination et force, il a beaucoup de charisme et s'est vraiment donné à fond pour le rôle, autant au niveau des chorégraphies, de la chanson, de la voix, du look, de la gestuelle et mimiques faciales, c'est très impressionnant!! J'ai été agréablement surprise par la qualité du film, extrêmement bien réalisé, la mise en scène est superbe, les dialogues, les acteurs géniaux, Ana Girardot m'a bluffée par la qualité de son jeu d'actrice, elle jouait "Isabelle", la compagne et mère des deux enfants de Claude avec talent et charme.
Les costumes et l'ambiance de l'époque ont bien été recrées et nous plongent avec justesse et fougue dan le monde de Claude François.

fan de cloclo à la tendre enfance, j'avais eu peur d'aller voir le biopic au ciné pour ne pas en être dèçu.
J'ai donc regardé le passage télé pour m'en faire une idée.
J'avoue que je n'ai pas eu le courage d'aller bien loin dans la découverte de ce film.
d'abord, la "mise en scène" tient plus de la juxtaposition de petite scénette laborieusement réalisée et souvent très mal jouée; d'autant que Jérémy rénier n'est pas crédible en cloclo ado; beaucoup trop vieux pour ça.
ensuite le jeu est emprunté sans émotion réelle; c'est un cloclo série" kent le chanteur" tellement les traits de Rénier sont plastiqués, cellophanés.
seule la photographie du film échappe au marasme de cette laborieuse caricature.
dommage...

L’annonce de sa mort fait partie des événements de mon enfance encore bien présent dans mon esprit. Richement documenté, la grande force de ce film est de ne rien laisser au hasard car, au-delà du parcours musical et artistique, «Cloclo» a le mérite de pas édulcorer la personnalité du chanteur mais de le décrire comme il était véritablement, avec ses bons mais également ses mauvais côtés. Des nombreuses crises en tous genres aux coups de génie, Florent Emilio Siri nous offre un biopic des plus intéressants. La vie d'un show man, couplé d’un businessman hors pair en avance sur son temps, prêt à tout pour être et rester la star numéro un de la variété française, jusqu’à aller simuler notamment un vrai faux malaise sur scène, pour maintenir l’attention des médias sur sa personne. La mise en scène est particulièrement brillante, tout comme la performance ahurissante et scotchante de Jeremy Reinier. A noter l'étonnante transformation physique de Benoit Magimel dans le rôle de Paul Lederman. Un film à la hauteur de la popularité de Claude François et pas nécessairement réservé qu’aux fans,

De facture très classique, ce "biopic" à la française se laisse voir, notamment grâce à la performance d'un Jérémie Rénier très investi dans le rôle. La complexité et les petits travers du "personnage Claude François" sont bien rendus, même si l'on n'échappera pas aux défauts du genre consistant à survoler très rapidement une multitude d'événements sans laisser vraiment le temps au spectateur d'en prendre la pleine mesure. Ni cirage de pompes ni démolissage de statue, le film se veut complet mais demeure par moments trop lisse pour être vraiment mémorable. Le casting est cohérent (même s'il faut s'habituer à Magimel grimé en Lederman).

L'histoire de l'homme, de son génie talentueux à ses attitudes odieuses, persécuté par le regard de l'autre et prêt à tout pour se faire aimer, "Cloclo" s'intéresse à la personne intime et au personnage public Claude François dans toutes les facettes, bonnes et mauvaises, de cet homme complexe et tiraillé, mais artiste hors du commun. Florent Emilio Siri, filme, la gachette à la main, méthode qui a fait le succès de ses précédents films musclés, la vie d'un homme avec un rythme effréné, sans complaisance ni adulation, en toute objectivité et sans parti pris, ce qui est tout à son honneur et une des grandes réussites de ce film. En mettant en scène un récit lourd d'informations, le scénario dense et documenté balance tout ce qu'il peut sur l'Homme et laisse peu de répit au spectateur: on ne s'ennuie pas une seconde comme on ne se passionne pas davantage, et c'est là où se situent les limites de cette oeuvre. Même certaines séquences sur les scènes de concert et autres prestations télévisées, voire le long plan-séquence scorcésien lors d'une fête "au moulin", sont certes très bien filmées, mais jamais le tempo frénétique de Siri nous invite à la danse: on lui en voudrait presque de ne pas nous permettre de claquer des doigts ou de ne pas avoir pris la mesure rythmique d'un de ces tubes avec un de nos pieds qui ne demandait qu'à danser, un comble pour un film sur Claude François. La performance bluffante de ce film est sans nul doute aux mains, au visage, au mimétisme d'un clo-clone sidérant, joué par un Jérémie Renier habité, qui prouve au grand public le formidable talent qui le caractérise régulièrement dans des productions plus intimistes. "Cloclo", réalisé par un coach sportif plutôt que vocal, est un biopic plaisant et rythmique qui a moins d'appétit qu'un barracuda, sans nous donner la fièvre, sans nous laisser mourir de froid....aaahh, wooohh.

Habituellement, je ne suis pas fan des films français contemporains (mis à part certaines comédies). Pour un biopic, on pouvait craindre le pire. Mais non, ce film est vraiment une réussite ! On ne s'ennuie pas une seconde pendant les 2h28 du film. Le film s'attache à montrer toutes les facettes du chanteur et de sa vie, ce qui en fait une expérience humaine des plus intéressante. Les côtés sombres de Claude François sont montrés, mais tout en prenant soin de faire ressortir son humanité et son côté attachant. Jérémie Rénier, qui incarne l'idole, est tout simplement époustouflant de crédibilité. Mention très bien également pour Joséphine Japy (France Gall). Bref, un excellent film à voir absolument !

"Ex-fans des sixties...". Jane Birkin le chantait si bien avec son accent too much irrésistible. Ex-fans de ces années là, prenez donc rendez-vous avec Florent-Emilio Siri afin qu'il vous conte une histoire pas comme les autres, celle de Cloclo, alias Claude François né en Égypte en 1949 puis mort à Paris avant de monter sur scène le 11 mars 1978.
La vie de Claude François version Siri se voit doté d'un scénariste/dialoguiste qui n'est autre que Julien Rappeneau. Le fils de Jean-Paul a notamment signé le script de "36 quai des Orfèvres" et les deux "Largo Winch" notamment. Rappeneau Junior se documenta via Fabien Lecoeuvre, l'auteur spécialiste des plus grandes stars de la chanson française. Un scénario au diapason donc qui ne fait pas dans le chi-chi, mais qu'on connaît forcément tous. Lecoeuvre permit à Julien d'inclure des anecdotes on ne peut plus revigorantes et maîtrisés ensuite par un Siri en grande forme.
Ajoutons là-dessus la performance majuscule de Jérémie Rénier (qui a tourné dans la majorité des films des frères Dardenne, dont le dernier "Le gamin au vélo") dans le rôle du roi de la disco française, et nous ne pouvons qu'applaudir sa performance, tellement il arrive à camper le petit homme aux cheveux blond avec élégance, finesse, détermination et conviction. Une superbe partition digne des plus grands. On ne peut qu'adorer ! C'est ce que j'appelle un travail d'artiste. A ses côtés, le monstre Magimel (il a fait partie de la bande de Canet pour "Les petits mouchoirs" en 2010), charismatique au possible, permet de tenir l'ambiance Cloclo durant tout le film. Il campe ainsi un Paul Lederman parfait et convaincant. Du très beau boulot, comme à son habitude dirais-je. Avec aussi la très élégante Monica Scattini (elle a débuté pour Coppola et Scola, rien que ça !!) dans le personnage de la mère de Claude. Une interprétation à l'italienne qui colle parfaitement à l'esthétique du film. Bravo Monica ! D'autant qu'elle permet à elle seule d'ajouter le petit piment dont "Cloclo" avait ben besoin. Une touche féminine que l'on ne peut renier. Sublissima ! Notons l'élégante prestation, non moins fulgurante, d'un Robert Knepper (le méchant de "Dexter") investi dans un Frank Sinatra tout bonnement parfait. Super bonne pioche, Florent ! En gros, un casting de feu qui revigore la flamme Cloclo. Très beau travail, Monsieur Siri.
Pour parler musique (et BO !), nous avons droit à la perle de la musique des 60's et 70's, en passant du twist (et merci Johnny !) au disco (formidable générique de fin, même si on s'y attendait). La quintessence de la variété made in France, tout comme les mélodies à la Sinatra, c'est que du bonheur. Et du bonheur à l'état brut, brut de décoffrage. Amis spectateurs, simplement... écoutons ! Merci Alexandre. Desplats fait partie de la bande à Siri et s'est autorisé à composer pour d'autres grands réalisateurs : Giannoli ("Les corps impatients", "Quand j'étais chanteur"), Fincher ("L'étrange histoire..."), Polanski ("The ghost writer") et Malick ("The tree of life") parmi tant d'autres.
Parachevé par la mise en scène de Siri ("Nid de guêpes", "Otages"), nous avons droit à un biopic maîtrisé de part en part soigné par des couleurs chatoyantes au possible que Siri pointe du doigt pour mieux nous remettre dans l'époque. Le metteur en scène se permet cette incursion pour revitaliser, rendre de la fraîcheur à ce mythe qu'est Cloclo dans des écarts, parfois alambiqués, mais qui ont l'art de redresser le film de toute sa vigueur. Là, je dis tout simplement chapeau à Florent qui l'un des réalisateurs français à suivre. Merci Monsieur !
Pour conclure, "Cloclo" se classe parmi l'un des meilleurs biopics à la française de ses dernières années. Et espérons que cette marque de fabrique reste en France et ne s'exporte pas... à Rio !!
A noter : il aura fallu attendre 13 ans pour que le projet initié par l'ex de "Nulle part ailleurs" se concrétise. Merci Antoine !!
Nous voici donc en présence d'une pétale de magnolia éternelle, belle comme le jour. Spectateurs, à vos marteaux !

Ce film s'adresse aux fans de Claude François .. Jérôme Renier interprète très bien cloclo et la biographie du chanteur est bien respectée.
Le film est aussi très entraînant car on y retrouve ses tubes phares qui nous font danser et chanter : "si j'avais un marteau" , "Alexandrie alexandra" et aussi des chansons émouvantes telles que " comme d'habitude" ou encore "le téléphone pleure"!
Je ne me suis jamais lassée de ce film !

émouvant et étonnant, superbe interprétation, je me souviens encore de l'annonce de sa mort lorsque j'avais 11 ans, alors qu'elle regardais la TV un samedi après midi, et que les émissions se sont interrompues pour un flash spécial...

Une réussite totale avec une performance éblouissante de Jérémie Rénier. Il est difficile de faire un film réaliste en rendant compte d'une vie qui ne le fut pas vraiment... Florent Siri relève le challenge brillamment, sans tomber dans le piège de l'hagiographie ou du pathos indigeste. En revanche, le film n'évite pas une certaine légèreté sur certains thèmes et présente sans doute des personnages de manière caricaturale, mais c'est de bonne guerre. Ne boudons pas notre plaisir. Claude François fut sans doute le premier artiste français vraiment "pro", jouant à fond la carte du vedettariat, avec ce que cela représente de kitsch et d'excessif. De ce point de vue, le film montre bien le côté artificiel du show business, mais aussi la complexité d'un homme consumant sa vie à 200 à l'heure, sachant inconsciemment que cette dernière se terminerait prématurément. L'émotion est là, et c'est bien l'essentiel.