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    Rubber
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    498 critiques spectateurs

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    yO0f’s
    yO0f’s

    22 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2020
    Du grand n’importe quoi délibéré, j’adore ! On m'avait parlé une fois d’un étrange film à propos d’un pneu tueur en série. Je me suis dis bon, ça peut être assez marrant, si je n’ai rien d’autre à faire j’en regarderai peut-être quelques extraits à l’occasion, par curiosité uniquement. Le jour où je suis tombé dessus par un pur hasard, je me surpris à le suivre non seulement avec énormément d’intérêt mais également avec un sourire dans les lèvres qui se transformait de temps en temps en éclats de rire. C’est tellement ridicule, mais en même temps tellement inattendu ! C’est en quelque sorte un court métrage en version longue, qui ne se prend pas au sérieux (on est prévenu dès le départ), pire, il ne prend pas le moindre film hollywoodien au sérieux et se lance dans une sévère critique, absolument bien fondée, des absurdités communes aux blockbusters. Il nous mets la puce à l’oreille. In fine, cette histoire loufoque n'est qu'un prétexte bidon pour toute la satire que le film veut manifester derrière. Il exprime de manière ironique, en se prenant lui-même comme flagrant exemple à ne pas suivre, un ras le bol contre le ridicule de certains faits absurdes communs à tous les films, et interpelle du coup le sens critique d’un spectateur bien trop souvent hypnotisé, qui ne se laisse amadouer que bien trop facilement en les acquiescant. Pourquoi ? La question est posée dès le début, et gare à celui qui aurait raté cette importante intro puisqu’il n’aura absolument rien compris à l’intérêt de ce film : C’est vrai, pourquoi ? Pour rien ! Pour aucune raison valable ! « Rubber » prend le non-sens comme adage traçant sa principale ligne directrice, c’est ça devise. Il veut par ce biais tourner en dérision des comportements de personnages qui, en y réfléchissant un peu, s'avèrent effectivement totalement absurdes. Nous sommes-nous déjà posé la question pourquoi prenaient-ils certaines décisions, s’ils pouvaient s’y prendre autrement, plus simplement, ou plus efficacement, ou moins naïvement ? Avons-nous déjà remarqué qu’ils oubliaient de se nourrir, ne ressentant ni faim ni soif, qu’ils ne parlaient pas comme des personnes normales (la scène du mannequin piégé en dit long) ou qu’ils ne réagissaient pas assez face à des douleurs en principe atroces, qu’ils ne se fatiguaient pas non plus, qu’ils ne se blessaient pas assez par rapport à ce qu’ils ont encaissé, qu’ils ne se méfiaient étrangement pas assez... etc... etc... ? On va évidemment se les poser ici ces questions, que l’on ne se pose pourtant pas forcément pour des grands films. C’est totalement injuste, car l’on feint l’indifférence du moment que c’est moins mis en évidence devant nos yeux. D’autant plus injuste si l’on se met à critiquer ouvertement « Rubber », et s’exaspère de notre ennui dû sa médiocrité. Pourquoi mériterait-il d’être hué plus que d’autres, alors qu’on est tout à fait capable de retrouver ces mêmes défaillances pointées du doigt dans des films qu’on avait malgré tout adoré, même adulé, si l’on en prenait juste l’initiative ? C’est facile de s’en prendre à un réalisateur méconnu mettant en scène des acteurs quasi-anonymes, et d’aller chercher ce qui ne va pas. Par contre c’est nettement moins envisageable quand il s’agit d’oser défier un blockbuster adulé par la presse et le public, réalisé par le grand untel, et incluant telle ou telle star mondialement connue. Prendrions-nous cette peine désormais, oserions-nous ou pas ? L'objectif de faire d'une histoire sans queue ni tête un film avec du suspense, intéressant à regarder jusqu'à sa fin est atteint, c’est extrêmement bien réalisé, le contrat est bien rempli et les messages bien transmis à celui qui en aura compris la philosophie et voudra bien les écouter. Ça part en roue libre oui, on peut même dire que c’est un pneu n’importe quoi, mais n’empêche que ça marche comme sur des roulettes !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    298 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2013
    Avec "Steak", Quentin Dupieux avait déjà proposé un exemple de son cinéma en nous livrant une comédie absurde et légère, une petite bouffée d’air frais au sein d’un cinéma français assez formaté. Mais ce n’est rien comparé à son nouveau bébé : "Rubber".
    Dès le début du film, lors de son intro, un personnage nous prévient sans concessions : nous allons assister à un spectacle qui n’a aucun sens. Il ne faut donc pas chercher de raisons, d’essayer de comprendre, il faut juste se laisser aller…et oui car "Rubber" est un hymne au « non sens », une expérience visuelle et sensorielle hors norme pouvant être considérée comme une sorte de mélange entre les univers de David Lynch et le comique absurde des Monty Python, tout ça saupoudré de David Cronenberg : on suit dans le désert un pneu qui prend vie et découvre le monde autour de lui ainsi qu’il possède une espèce de don « psionique » lui permettant d’effectuer des attaques télékinésiques. Délirant ? Oui, mais on nous a prévenu au début : il n’y a pas de raison. Et c’est l’occasion de nous proposer un enchaînement de scènes et dialogues loufoques qui seraient insipides dans un film normal, mais presque logiques ici. Ce qui est encore plus surprenant c’est que tout ce « non sens » est filmé d’une façon quasi parfaite : plans impeccables cadrés au millimètre, esthétique très simple et épurée, nous n’avons pas un festival de mouvements de caméras vomitifs ou de filtres de couleurs flashy à mort…pourtant ça serait là aussi du « non sens ». Dupieux a compris que pour aider le spectateur à accepter son concept, il fallait au moins que son immersion soit totale, et non pas un véritable calvaire leur explosant le cerveau. Et c’est cette intelligence qui fait de "Rubber" une œuvre étrange mais non dénuée d’intérêt…tout comme pourrait l’être un poème. Mais attention, cela ne signifie pas que ce road-movie abscons n'est qu'un exercice de style : autre preuve d’intelligence, Dupieux décide de faire de son film sans sens une critique du cinéma actuel (en gros pourquoi un film présenté comme sans sens et étant comme tel serait plus mauvais que des films soi-disant sérieux mais totalement vide de sens dans les faits ?), et pour cela, il nous met à contribution (comme des « témoins ») par une mise en abyme avec les spectateurs « dans le film » avec leurs jumelles, dont les joutes orales délicieusement décalées renvoient directement aux critiques qu’un film ne peut que faire face après projection. Idée véritablement excellente…comme ce film.
    Véritable OFNI original, surprenant et déroutant,"Rubber" est un film qui s’assume pleinement malgré son concept casse-gueule (un pneu qui tue des gens !!) ; et c’est assez couillu de la part de Quentin Dupieux de tenter la chose alors qu’aujourd’hui, dans le cinéma français est formaté pour ne pas donner vie à des films de genre (fausse idée culturelle, contraintes budgétaires, obligations « traditionnelles » de faire du drame, du psychologique, du réaliste ou du social). Quentin Notre ami s'en tire même merveilleusement bien…pour faire une blague naze, je dirais que Dupieux ne s’est jamais dégonflé !! Alors oui je mets 5 étoiles ! Oui je dis bravo à Dupieux !! OUI j’ai aimé ce film !!! Et vous voulez savoir pourquoi ?....simple : aucune raison.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Dans le film de Steven Spielberg "E.T.", pourquoi l'extraterrestre est t'il marron ? No reason.
    Première phrase du film, dès les premières secondes on comprend que Dupieux le maître du non-sens va encore frapper très fort, après un court métrage déjà bien barré et un premier film également très what the fuck, Dupieux revient prôner le non-sens avec son deuxième long métrage, cette fois ci plus de Chivers mais un pneu tueur, et oui vous lisez bien, un fucking pneu, comment un pneu peut-il tuer des gens me demanderez vous, et bien je vous répondrais "le faite qu'il soit vivant ne vous étonnent pas ?!".
    Robert qui à la prononciation n'est pas très éloigné de Rubber (sans aucun doute pas une coïncidence) est un pneu usé et totalement normal jusqu'au jour où il se dresse et commence à écraser des objets puis des bestioles et finit par télépathiquement tuer des animaux ainsi que des personnes, à coter de ça, une bande de spectateur perché dans les collines suit le parcours sanglant et vengeur de Robert grâce à des jumelles, oui oui.
    Rubber est comme dit dans le monologue de départ un film qui condense le non-sens, et cela dès le départ, le film commence simplement, dans le désert, sur une grande route de sable se trouvent une quinzaine de chaises, soudain une voiture arrive et les écrases toutes, un flic sort du coffre et vient sortir le fameux monologue face caméra, un monologue franchement jouissif et quelque part très vrai.
    Dupieux nous offre un film qu'on ne peut ranger dans une catégorie, personne au cinéma n’oserait faire ça, et encore moins un français, casser les codes avec autant d'ardeur et de folie c'est juste remarquable, très peu de personne essaye de proposer autre chose que les films formatés qu'on nous sort toutes les semaines, en France surtout, nous avons bien Noé, Kervern et Delépine ou encore Dupontel mais il y'en a vraiment peu, et Dupieux fait vraiment parti des réalisateurs qui n'ont aucune prétention, il font ce métier par amour du cinéma, car ils veulent apporter quelque chose de nouveau et surtout faire ce qui leur plait, Quentin le dit lui même, il ne fera rien qu'il n'a pas envie de faire et c'est tant mieux.
    Comme à son habitue Mr Oizo de son nom de musicien, Quentin Dupieux nous propose une mise en scène impeccable, il l'a déjà prouvé quatre fois maintenant, il dispose d'un matériel vraiment stupéfiant, l'image surtout en haute définition est aberrante, tellement elle est propre et net, c'est vraiment ce que j'appelle une photo somptueuse, et niveau réalisation c'est vraiment vraiment parfait, les plans sont archi soignés, tout est magistralement fluide, pour un amateur Dupieux est vraiment balèze, les décors sont magnifiques surtout et encore une fois en HD, les effets spéciaux qui se résument à faire bouger le pneu sont vraiment incroyables, aucun effets 3D, tout à la main, du vrai travail de pro, quant à la bande son elle est peu présente mais efficace, c'est plus souvent du bruit que de la musique, des bruits bizarres qui nous captivent et qui collent divinement avec l'ambiance glauque et décalé de l'univers, Mr Oizo (Dupieux) propose également quelques morceaux aidé de Gaspard Augé, de très beaux morceaux.
    Ensuite niveau casting c'est que des inconnus pour moi, enfin après avoir vu Wrong, Jack Plotnick n'en est plus un, ils sont tous excellents, Stephen Spinella en tête, ce mec est juste énorme dans son rôle et arrive à nous captiver dès ses premières paroles, faut dire que le texte aide pas mal, Roxane Mesquida est super sexy en femme pourchassé par le pneu tueur, Jack Plotnick en petit gringalet à cravate qui porte son vélo est franchement top, tout le reste du casting est également très bon.

    En bref, ce cher Quentin Dupieux dont je suis fan absolu nous sort un film d'1h20 mémorable, comment oublier ce pneu, longue vie à toi Robert.
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Après 10 premières minutes franchement cool, le film sombre. A trop vouloir être original et décaler il en devient mauvais et inintéressant.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2011
    "Rubber" est un projet cinématographique doublement intéressant. Pour commencer, il s'agit d'une parodie des films de série Z. L'initiative n'a certes rien d'original, ainsi en 1999 le Grec Koutras réalisait déjà "L'attaque de la moussaka géante", un titre qui en disait long sur le contenu. Dans "Rubber", le héros n'est pas une moussaka mais un pneu. Le voir rouler et dégommer les gens qui croisent sa route est assez jubilatoire comme vous pouvez le deviner. Second atout de cette œuvre, la présence symbolique des spectateurs. Ils sont dirigés sans ménagement, tel un troupeau de mouton, vers l'endroit d'où ils sont censés observer l'action pour être ensuite empoisonnés, ce que l'on peut interpréter assez simplement. Les producteurs de série Z n'éprouvent aucune considération pour le public de leurs films, et ils cherchent sciemment à les endormir. Si, sur le papier, un tel projet suscite forcément l'enthousiasme, la mise en œuvre s'avère malheureusement très décevante. Primo, manque cruel de rythme. Faire rouler un pneu pendant 1h18, c'est lassant. Surtout quand il ne se passe pas grand chose. Car le pneu tueur n'est pas très créatif, il fait éclater consciencieusement chaque objet ou être vivant qu'il rencontre. Pouvait-on espérer plus de fantaisie morbide de la part d'un amas de caoutchouc ? Second défaut majeur du film, l'humour vaseux. Les traits comiques ne sont pas des plus fins. Par exemple, le monologue initial du flic n'a absolument rien de drôle. La scène dure pourtant deux minutes, une éternité quand on s'ennuie. Bref, "Rubber" fourmille de bonnes idées mais s'avère être au final un échec.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2019
    Avec Rubber nous disséquons le cinéma armés d’un métadiscours qui s’inscrit essentiellement dans l’absurde : un pneu tueur, une mise en abyme initiale où est représenté – et gentiment moqué – le corps spectateur, des personnages stéréotypés qui réinvestissement à merveille les clichés du film d’épouvante-slasher traditionnel. Mais Quentin Dupieux pousse l’expérience plus loin encore en proposant non seulement une réflexion sur le pouvoir des images via l’absurde mais aussi un ébranlement de l’absurde conscient de lui-même. C’est comme deux miroirs qui se reflètent indéfiniment, c’est intrigant au début et puis on finit par se lasser. Rubber provoque ce décrochage : la naissance du tueur contemplé par une communauté de fidèles fascine, sa progression intéresse, sa traque ennuie quelque peu. Dans ce jeu où chacun désamorce l’attente et se montre ainsi plus malin que son voisin, le spectateur voit son espace projectionnel amputé et conclut que ne pas y participer lui évitera d’en être la dupe. À trop vouloir exhiber les artifices qui fondent le cinéma et l’absurdité de l’existence, Rubber devient son propre spectateur – mais ne dit-on pas que toute œuvre dessine son spectateur-type ? – dans un circuit fermé. Non qu’une clef fasse défaut ; encore faudrait-il une porte d’accès.
    Yetcha
    Yetcha

    745 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Quentin Dupieux! Le nom de ce réalisateur doit suffire à décrire un film. Sorti de nulle part, le film sur ce pneu tueur est gore, bien fichu et furieusement original. La personnalisation du pneu est simple, mais super efficace. L'exploitation des spectateurs qui regardent un film est totalement WTF. Bref, un des tout meilleur Dupieux que je n'avais pas encore vu, si c'est votre cas, foncez.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2010
    Je n'avais pas du tout aimé le premier film de Quentin Dupieux Steak. Une des plus grande éclate de l'année. C'est simple : j'ai a-do-ré ! Pourtant quand on lit le pitch c'est pas gagné ! Je ne sais que dire tellement c'est inracontable. C'est loufoque, absurde, drôle. Totalement décalé et totalement déjanté. Et le pire c'est que cela fonctionne ! La grande force du scénario est que, passées les quelques minutes de mise en place, on oublie totalement que le personnage principal est un pneu. Il tombe amoureux, regarde la télé, prend une douche...et il tue. Le mélange comédie et gore marche très bien. Tous les autres personnages sont aussi déjantés que l'histoire. Tout est dit en 1h25 et on redemande encore. C'est plein de clins d'œil et de références et le dernier n'est pas des moindres. On peut sans doute y voir aussi une certaine satyre de la société américaine. Grandiose ! Techniquement c'est parfait aussi. Chose rare de nos jours les effets spéciaux sont tous mécaniques et pas numériques. La photo est superbe, presque tous les plans sont magnifiques. La bande son (de Dupieux, également directeur photo, monteur et cadreur) colle parfaitement à l'ensemble. En plus c'est parfaitement interprété, outre Robert (le pneu), Stephen Spinella est génial en shérif. Un sans faute donc. Voici quelque chose d'inclassable. Tour à tour bizarre, drôle, effrayant et surtout complètement barré ! Fascinant et surréaliste. No reason.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Avis partagé pour ce "Rubber" qui alterne des scènes lentes et lourdes avec d'autres de pur génie, de folie et d'humour. Le ton est donné dès les premières minutes, "Rubber" est dénué de toute raison et la suite ne sera qu'absurdité sur absurdité. Il y a beaucoup d'idées même si de nombreux gags trainent en longueur au risque de devenir rapidement lourdingues. Dans ce bordel cinématographique, tout ne fait pas mouche (la mise en abyme avec les spectateurs par exemple) et le rythme en pâtit à plusieurs moments. Parallèlement, des passages sont à se tordre de rire d'où le regret que ce long métrage complètement barré n'ait pas été travaillé un peu plus en profondeur. "Rubber" n'en demeure pas moins une oeuvre atypique et fort sympathique.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Que cela fait du bien d’avoir un cinéma complètement subversif comme celui de Quentin Dupieux. J'adore. Après un premier essai en demie teinte dans la réalisation avec Steak en 2007, Dupieux arrive avec un OVNI qui caractérisera la suite de son œuvre (mais aussi lui-même) nommé Rubber en 2010. On a ici l’histoire d'un pneu tueur, et il faut le voir pour y croire, car d'entrée de jeu on est prévenu, il s'agit bien d'un hommage à la “no-reason”, une ode au non sens absolu. Que du bonheur. Dans le style, le frenchie prends possession des codes du road trip américain en filmant ses routes bordées du désert tel qu'on retrouve bien à l’Ouest ou il a posé bagages. Le spectateur se retrouve désincarné par un film dans le film, et les autres spectateurs caractérisés par leur approche vulgaire du cinéma sont traité sans pitié par la réalisation du film. C'est drôle et malin, osé c'est le cas de le dire, et en quelques sortes ambitieux. Il est possible quand on est français et réalisateur de sortir de l'école bien pensante actuelle sans se faire traiter de fou ? Il a le culot de le faire et c'est vraiment a plébiscité. Impossible de bouder son plaisir, on en redemande même, et heureusement il en a eu d'autre.
    Chatterer
    Chatterer

    78 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    LA surprise! Je n'attendais rien...Je ne connaissais même pas le film! Et pourtant...J'ai pris un de ces pieds! Complétement débile! Complétement décalé et "No reason"...On prend un malin plaisir à suivre ce pneu qui tue tout ce qui se trouve sur son passage...Des têtes éclates...Des animaux sacrifiés...Des spectateurs qui assistent bêtement à tout cela....Le pire est il ce pneu ou ces spectateurs (à un moment comparés à des zombies)?....Surprise à découvrir!!!!J'ai adoré!
    ElBlasio
    ElBlasio

    26 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2010
    Dupieux entreprend ici un film d'une cohérence rare. La démarche du film se marrie parfaitement avec son propos ainsi que son mode de production. Mais Rubber n'est pas qu'un pamphlet anti-holywoodien, c'est aussi un véritable film de genre qui marche très bien au premier degré. Dommage qu'il transpire une certaine vantardise, un manque de modestie de la par du réal. surtout quand il revient nous asséner sa théorie sur "qu'est-ce qu'un grand film" au générique de fin. C'est un peu couillon !
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2010
    Un film radical, déjanté au sens propre, roulant sur la dérision, le 14ème degré et la mise en abîme du cinéma. Pas de quartier donc dans l'appréciation : cela passe ou cela casse. Dans le cas de "Rubber", on est plutôt séduit par la maîtrise factuelle de l'ensemble et le talent jubilatoire du réalisateur. A ne point rater pour les cinéphiles endurcis et les amateurs d'humour débridé.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Le film de Quentin Dupieux, moins absurde que Réalité, parviens néanmoins, au delà de son histoire très drôle de pneu qui tue des gens, à intriguer par sa destruction du 4eme mur. Absurde, perché, loufoque, drôle et intelligent, Rubber jour avec les clichés du film d'horreur et se délecte d'une ambiance reposante, stylisée par une photographie précise. Un film original et réellement bien monté.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Un film quelque peu "étrange", je pense que c'est le mot qui convient le mieux. Sans prise de tête, une comédie horrifique qui fonctionne sur tous les points puisque effectivement on rigole devant tant de bêtises et d'incompréhension. Et le côté voulu et assumé renforce le tout avec brio. Niveau acteur ça ne vole évidement pas bien haut, mais on appréciera fortement les merveilleuses formes et la beauté incontestable de la merveilleuse Roxane Mesquida. Un film bien sympathique, qui ne demande aucune réflexion et qui répond parfaitement à sa mission côté divertissement.
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