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    Rubber
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    3,2
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    498 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Rubber est de ce genre de film assez loufoque, et qui prône avant tout cette extravagance. Aucun complexe, l'excellence de ce film réside en sa capacité à faire du n'importe quoi, à l'assumer, et à en tirer une saveur appréciable. Il ne faut pas oublier que ce film a été tourné en seulement 2 semaines, avec deux appareils photo de haute technologie. Rubber est magnifique, l'image est nette, précise, les profondeurs de champ impressionnantes, les effets spéciaux réussis... Rien n'est laissé au hasard dans ce film au scénario impondérable. Ce film est drôle, envoûtant, bizarroïde, et on peut se sentir gêné devant cet illogisme cinématographique. Et c'est ça, la force de ce film, nous faire ressentir divers sentiments, entre contemplation et "incohérences synaptiques" qui risquent de nous brouiller la logique en peu de temps. Ce pneu tueur, télépathe que l'on va suivre du début (meurtre sur des insectes) jusqu'à la fin (à vous de le voir), n'est pas du tout pompeux à regarder, bien au contraire. Et les brefs interludes où nous voyons les spectateurs observer le sanglant objet fantastique, ne cassent en rien le rythme du film. Au final, le fantasme du non-sens prend le dessus sur tout, et ce film marginal nous change entre autre des blockbusters américains, des comédies ineptes françaises et de tous les autres scénarios classiques, vus et revus, qui sortent encore chaque année. Ainsi, Rubber ne tourne pas en rond : et roule avec panache sur la mirifique avenue de l'incohérence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2013
    Ouah ! je sais pas trop ce que je viens de voir, un pur ovni cinématographique.
    Un film en hommage au " aucune raison" comme c'est expliqué dès le début du film.
    Pour faire un film comme ça, fallait en avoir du courage, et dans l'ensemble le film est plutôt réussi !
    La première demi-heure, le film fonctionne à merveille, c'est tellement originale et absurde qu'on ne voit pas le temps passé mais le problème c'est qu'une fois qu'on accepte le fait que le personnage principal soit un pneu qui tue par la pensée, on commence à s'ennuyer. Un court métrage aurais été beaucoup plus adapté à un film comme celui-ci qui mérite tout de même d’être vu car, on ne reverra pas un film aussi absurde et sans "aucun sens" que celui-là. Ce n'est pas un mauvais film puisque, dans mon cas, j'ai réussi à m'attacher au "personnage" et je ne me suis pas trop ennuyer mais si vous n'arrivez pas à rentré dans cette histoire complètement loufoque, alors là vous risquez de vous ennuyer ferme !
    Voilà, un film à voir pour son originalité et qui force le respect pour son réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Mais qu'est-ce qui est passé par la tête de Mr Oizo un matin en se réveillant ? Ça doit être aussi ça le génie, crée des projets audacieux et imaginez des scénarios à la fois loufoques et intelligent auquel le commun des mortels ne songerait même pas dans ses rêves les plus fous.
    Si vous aimez le cinéma terre à terre et le 1er degré, ce film n'est effectivement pas fait pour vous...quoi que ? Même si Quentin Dupieux utilise parfois des stratagèmes à la Hot SHot (comme le croco), jamais le film ne tombe dans le n'importe quoi et l'absurde ce qui nous donne au final une œuvre décalée mais avec plus de bon sens que l'on pourrait croire.
    La couleur est annoncé d'entrée de jeu avec une question en filigrane : pourquoi chercher des explications aux choses qui n'en ont pas dans les films ?
    C'est vrai, un pneu vengeur, abandonné, qui roule tout seul, qui fait sa route et qui rentre en transe pour faire exploser des têtes, quoi de plus normal ? C'est du haut de leur butte et derrière leurs jumelles que des touristes égarés vont suivre cette épopée à travers le désert, image du téléspectateur moyen que le réalisateur a incrusté en arrière-plan de son film. Un procédé que je n'aime pas trop généralement, ce mélange entre la vraie vie et la fiction crée souvent trop de décalage et casse le rythme des films. Mais je dois dire qu'il est traité ici d'une façon différente : le spectateur prend toute sa part à l'intrigue et il est une fois n'est pas coutume manipulé....enfin presque.

    Par sa mise en scène et ses plans larges, Quentin Dupieux aura quand même réussi le tour de force de nous faire prendre d'affection pour ce pneu, Robert, mi-homme, mi-objet, mi-animal...Il prend son envol comme un enfant qui vient de naître, il est hésitant, prudent, colérique, rancunier il a de vrais états d'âmes et n'aime pas trop qu'on le dérange. On aime même le voir heureux, roulez gomme au vent, osciller de droite à gauche sur fond de musique positive.

    Le film en VO est très drôle, mélange d'humour noir et de burlesque qui s'alterne parfaitement avec les séquences plus sérieuses, de quoi ne jamais perdre le fil. Si on aime cet univers et cette légèreté, un film à la Hitcher, plus grâve et angoissant, ne m'aurait pas déplu, histoire de voir une Roxane Mesquida beaucoup plus traquée, criant de peur
    à chaque crissement, essayant d'échapper à un pneu qui revient sans cesse....
    Dans Rubber, ce n'est pas trop le cas ce qui est un peu dommage, mais revoir Roxane Mesquida sur grand écran après Kaboom, c'est déjà une bonne nouvelle.

    Un bon 4 étoiles pour ce film vraiment pas comme les autres qui nous sort un peu des pitchs habituels déjà vus. La BO, signé forcément Mister Oizo et JUSTICE, est aussi une pure réussite....
    Noé T
    Noé T

    8 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2018
    Il n’y a pas de raison d’aimer comme de détester ce film ! Expérimental à souhait où l’on suit un serial killer interprété par un pneu ! On aime à se perdre dans l’imagination surréaliste du bon mais malade Quentin Dupieux !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 février 2012
    Pas compris ce film, sûrement car il n'a pas grand chose à comprendre. Un film sorti d'ailleurs, un scénario barré qui aurai pu devenir quelque chose de magique, mais qui au bout de 20 min commence déjà à lassé. Désolé pour ceux qui trouve que ce film est un chef oeuvre, je n'ai pas été touché par l'histoire.
    Coté réalisation je trouve passable, le réalisateur abuse toujours de même plan embarqués. Un coté stylé un peu surfait.
    Pour les acteurs je pense qu'on va oublier.
    Je n'en dirai pas plus, seulement sauvez vous ce film laisse des traces (de pneus... :) ).
    Nicolas Falco
    Nicolas Falco

    26 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2010
    Vous avez du lire le pitch de Rubber juste au dessus et si vous êtes encore là à lire cette critique, alors Bravo ! Bravo parce que si j’arrive a vous convaincre de regarder Rubber alors vous passerez assurément un bon moment. Rubber n’est pas qu’un simple pneu serial killer, Rubber est une œuvre intelligente et drôle. Si vous êtes adepte de l’humour décallé, alors foncez voir rubber. Il est à mon sens un des meilleurs hymnes à l’absurde qu’il m’ait été donné de voir. La première scène est tout juste magistrale
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Je me questionais récement sur la représentation sentimentale a l'ecrant sous toutes ses formes, et après avoir vu la représentation époustouflante de BB-8 dans le dernier Star Wars je me suis demandé si il était possible de représenter des sentiments sur un objet "Quotidient", et non mécanique (je veux dire par la robotisé. Et m'est instantanément venu a l'esprit Rubber de Dupieux.
    L'histoire en soit, ne vaut pas grand chose... nous avons vu de la part de ce réalisateur des films mieux écrits, ou avec une histoire plus passionante (!).
    Mais -selon moi- le film est un réel exploit en ce qui concerne la "personnification" de Robert, le pneu tueur . Car oui, malgrès ces défauts, le film parvient malgré tout (en ce qui me concerne) a nous imerger dans l'action, et a reussir a nous faire oublier que le personnage principal est un spoiler: PNEU
    . Oui , un spoiler: PNEU
    , et non on n'est pas dans un dessin animé ou ce sénario passerait mieux auprès des enfants, mais on est dans un film, qui représente rien de plus que la vie de ce spoiler: PNEU
    !
    Je veux dire par la, a mes yeux, Rubber est un réel exploit, parvenant a donner vie a un objet tellement banal, et a reussir a créer une "intrigue" autour de ce dernier, tout en nous exposant ces sentiments et sa psychologie. On peut notement penser a la scene du scorpion, du miroir, de la douche, de la télé ... ou Robert parvient malgré tout a nous partager ses sentiments. Alors oui ce film est ridicule, ou lassant, ou même ridicule, mais il reste une experience très interessante lorsque l'on tente de comprendre le Modus Operandi de Dupieux en ce qui concerne ses enjeux.
    Un film a voir, bien qu'étant singulier.
    Kverketo
    Kverketo

    6 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Dans un surréalisme totalement assumé, ce film sait brouiller les codes! Et en plus c'est un film français! Incroyable! Enfin on sort des sentiers battus! Ce film m'a fait pensé au "Retour des tomates tueuses" qui donne aussi un rôle actif au spectateur, rempli d'autodérision.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2011
    j'ai vu beaucoup de films nul à ch...! celui là est pas mal. Aller vite ! dans ma liste des pires films que j'ai vu avant que je l'oublie.
    moket
    moket

    434 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    Joliment filmé et complètement absurde, ce film devient cependant assez vite lassant jusqu'à faire paraître ses 80 minutes terriblement longues.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Rubber désigne tout ce qui fait la prétention de Quentin Dupieux : auto-persuasion d'avoir un grand talent qui se complet dans l'absurde (excuse des incohérences du Daim, à tout hasard), mépris de ses pairs et du public, répétition des mêmes clichés du fameux no-reason enfin évoqué pour faire comprendre à son spectateur trop idiot que son film n'aura finalement aucun sens. Un peu à contrario de Steak, qui nous lâchait librement dans un univers surprenant, pour le coup absurde en restant crédible et sensé, Rubber abandonne tout lien avec la réalité pour basculer du côté de l'absurde burlesque.

    En terme de procédé artistique, c'était prometteur et engageait une liberté artistique intéressante quand on connaît le potentiel de folie et de grand n'importe quoi des films de l'artiste; s'il l'a fait en poussant très loin son délire, il manque cependant d'ambition : Dupieux réduit son oeuvre à une critique du public gratuite et grasse, mal présentée et des plus stupides, quand il développe par la suite un vide scénaristique immense et perturbant.

    Effet réussi dans le sens où l'expérience n'aura pas laissé de marbre? Il reste que son écriture, navrante et bête, met en scène une société du spectacle et des vices, du voyeurisme et de l'ultraviolence jamais crédible ou convaincante, certes parodique mais toujours caractérisée n'importe comment au travers de ce cinéma en vue réelle, à sommet de montagne et permis par des jumelles.

    C'est là qu'intervient le malin procédé du No-reason : face à l'absurde de la situation, on pourra difficilement critiquer les fautes d'écriture (ce passage ne mène nul part de manière inintéressante) et de goût. Non, concentrons-nous plutôt sur l'idée que Dupieux se fait des spectateurs, plus précisément de son public.

    Présentés comme des êtres vulgaires, inutiles et constamment dans la critique, ils sont perçus par le spectateur véritable comme des humains infâmes, répugnants, plus proches du pulsionnel que de la raison. Dans l'idée qu'ils réagissent seulement instinctivement, il les filme porté par leur voyeurisme vicieux, à spéculer sur la mort des gens ou à pénétrer dans l'intimité de femmes seules et en danger, trépignant à l'idée de voir de nouvelles morts ultraviolentes.

    Perdus dans le malsain d'un visuel qui serait devenu réalité, Dupieux pose sa vision d'un public constamment insatisfait qui n'attend qu'une chose, venir critiquer ses films. S'il s'érige avec un grand égo au dessus de ceux qui le font vivre, il le fait surtout en les rabaissant, en les insultant pratiquement : seulement intéressés, captivés par ce qu'ils peuvent voir à l'écran (ici, c'est à travers des jumelles), ces spectateurs ignares, vicieux, proches de l'animal vont finalement mourir de la merde qu'on leur file à ingérer, sans même se rendre compte qu'ils auront passé leur vie à se satisfaire du malheur des autres.

    La réflexion aurait pu être intéressante et portée ses fruits niveau réflexion si Dupieux n'affichait pas autant sa supériorité : supériorité des cadres posés qu'il multiplie comme pour montrer qu'il est talentueux en filmant, supériorité de son nom au casting d'un film qu'il aura entièrement écrit et réalisé seul. C'est un auteur accompli, n'en doutons pas, mais qui n'est pas assez perché (du moins pas assez sincèrement) pour rentrer dans le propre terme qu'il vient de créer, le No-reason, qui se perçoit désormais plus comme une excuse pour le vide de ses films (passés ou présents), plutôt qu'un véritable thème de réflexion autour de l'intérêt de faire des films qui se tiennent, très codifiés, qui ne sortent jamais des sentiers battus.

    Dans sa volonté de critique son spectateur et de montrer qu'il sait faire de l'humour noir, Dupieux a omis de faire ce que l'on attendait en premier lieux : un film absurde, soit qui ne respecte pas les codes dans lesquels il s'inscrit, qui change de manière de narrer l'histoire et ne se contente pas de jouer sur des situations improbables pour surprendre celui qui le verra. L'absurde de la forme n'aura jamais contenté ceux qui le cherchaient sur le fond, et n'aura également jamais permis à un film de véritablement marquer les esprits.

    C'est au final ce qui est arrivé à Rubber, que l'on considère aujourd'hui plus comme de l'humour noir cynique qu'en tant que film absurde original et marquant.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Amusant de par sa folie et sa liberté, "Rubber" est moins convaincant sur la durée. L'ennui menace parfois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Pourquoi j'ai adoré ce film? La réponse est très simple: No Reason
    Pirel
    Pirel

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2011
    C'est totalement barré... Mais qu'est ce que c'est bon. Ca part dans le n'importe quoi tout le temps, et on a pas vraiment le temps de s'ennuyer. Une bonne tranche de rigolade, pour ceux qui savent comprendre ce genre d'humour.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Film original en effet par un scénario presqu'indigent : un pneu tueur, scénario qu'il faut accepter d'office pour ce film mi-fantastique mi-thriller, donc totalement irréaliste, mais qui se suit néanmoins avec un certain intérêt car le film est bien réalisé techniquement, avec un humour sous-jacent, des séquences horribles parfois. L'exercice semble toutefois un peu vain, et y voir un chef d'oeuvre est excessif.
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