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    Carancho
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    3,1
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    119 critiques spectateurs

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    JCOSCAR
    JCOSCAR

    108 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2011
    Carancho est un film aussi prenant qu'éprouvant. Ce polar à suspens au coeur d'une histoire d'amour transpire la noirceur et l'urgence ensanglantée. Un grand film...
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2011
    Je n'ai pas du tout adhéré au film. Et donc, je me suis ennuyé du début à la fin, regardant Ricardo Darin et Martina Gusman (la compagne du réalisateur à la ville) se débattre dans une histoire à laquelle je n'ai rien compris. Comme regarder des poissons dans un aquarium.

    Oui voilà exactement ce que j'ai ressenti : regarder le poisson-ventouse nettoyer la vitre pendant une heure, la parade de deux bestioles se séduisant mutuellement, et des bagarre de poissons-combattants qui se mordent l'un l'autre. Les acteurs sont aussi expressifs que des Characidés ou des Guppies. Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à rester jusqu'au bout. Je me suis senti oppressé sans être aspiré.

    Ce qui me fait sourire, ce sont les critiques (comme celui du Monde) qui ont bien étudié le dossier de presse et qui exposent des données qui ne sont absolument pas dans le film : le nombre de morts sur les routes en Argentine par exemple.

    Si on s'en tient au contenu uniquement, les péripéties du personnage principal restent complètement opaques et incompréhensibles. Il signe des trucs, fomente des machins et manigance des choses. Quoi exactement, en quoi consistent ces fameuses arnaques ? Bof, on ne sait pas trop.

    L'histoire d'amour m'a laissé aussi complètement froid, à l'orée d'un baillement même pas bienveillant.

    C'est filmé en plans resserrés (l'aquarium !) dans une atmosphère glauque et oppressante : ce n'est pas sans qualité et je comprends qu'on puisse aimer. Mais pour moi, peut-être un peu trop attaché à une trame narrative qui se tienne, c'est brouillon et confus. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 février 2011
    J'avoue que je n'ai pas compris grand-chose à cette histoire d'avocats, d'assurances, de faux accidents.. Trop de non-dits, de conversations non-explicites entre les personnages. Par exemple à un moment le héros se fait casser la gueule, et le lendemain il va voir tranquillement ceux qui ont commandité ça.. Alors oui la progression vers le tragique de la situation du couple avocat/doctoresse est assez bien rendue, les scènes aux urgences sont rudes, les acteurs sont crédibles (bien que leur liaison paraisse artificielle par moments), mais ce qui marque au final c'est l'imbroglio du scénario et le fait que trop de choses restent inexpliquées..
    Thierry M
    Thierry M

    135 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2011
    joliment interpreter,j'avoue que je ne suit pas entrer dans le film que j'ai trouver desordones.
    Thucydide28
    Thucydide28

    17 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2011
    Téléfilm essayant de se déguiser en film à coup d'hémoglobine. Personnellement, je n'ai pas aimé le jeu des deux acteurs acteurs principaux. Le dernier chapitre est téléphoné ; quant à la fin, je l'ai senti venir gros comme un camion. :)
    Julien D
    Julien D

    1 115 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2011
    Trapero réussit là à nous faire partager le drame social que connait Buenos Aires qu'est l'utilisation comme fond de commerce très lucratif des accidents de voitures (les argentins sont de dangereux chauffeurs!) par des avocats spécialistes en arnaque à l'assurance qui sont si véreux qu'ils apparaissent ici plus comme des mafieux que des magistrats. Il utilise pour cela un thriller à l'intrigue intense et une photographie sombre très oppressante, accompagnés d'une relation amoureuse bien construite entre les deux personnages principaux, un attaché commercial d'un de ces cabinets d'avocats faisant le tour des hôpitaux à la recherche d'escroqueries et une jeune urgentiste toxicomane, tous deux très bien interprétés. Il est toutefois regrettable que les aspects tragiques et politiques de cette situation ne soient pas davantage mise en avant, même si ce film aura poussé le gouvernement argentin à revoir ses lois relatives aux indemnités d'assurance et la part qu'en touchent les avocats.
    islander29
    islander29

    772 abonnés 2 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2011
    Toujours autant de plaisir à voir un film argentin dont la tête d'affiche est Ricardo Darin ....Pablo Trapero ( réalisateur confirmé, voire le superbe avis de corrio ) nous raconte une histoire d'escroquerie et une histoire d'amour qui même si elles manquent un tant soit peu d'approfondissement donnent un rythme sérieux au scénario....Cette histoire (je tiens à le souligner pour les âmes sensibles) est surtout constituée d'accidents, de scènes d'hôpitaux, de défibrillateurs , j'en passe et des meilleures...Malgré tout les acteurs sont bons et le réalisme des situations restitue parfaitement les dangers qui peuvent guetter chacun... Le seul petit défaut à mon avis est le manque de personnalité du scénario qui suggère plus qu'il ne révèle les dessous de l'histoire....Malgré tout il est facile de rentrer dans le film et de se laisser porter jusqu'à une fin assez inattendue....J'ai aimé.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2011
    Ce film nous installe dans un malaise croissant par la répétition de scènes violentes, l'angoisse de la baston, les hectolitres d'hémoglobine, la crasse des hôpitaux et la détresse des familles frappées par le deuil. Mais la classe des deux comédiens principaux transfigurés par une belle histoire d'amour, la virtuosité de la caméra, l'enchainement et le montage des scènes nous conduisent peu à peu à partager les sentiments et les émotions de nos héros.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 février 2011
    Noir et violent, on pourra reprocher à Carancho une construction assez minimaliste. De grands points forts avec un sens de la caméra qui donne de la puissance et crée une intensité entre les personnages et nous, une capacité froide et crue d'expliciter les jeux de corruption, que partage notamment Trapero avec Campenella. Darin toujours excellent
    traversay1
    traversay1

    3 139 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2011
    Carancho : oiseau qui se nourrit d'animaux morts. Comme Sosa, avocat véreux qui s'engraisse sans états d'âme sur le dos des familles des victimes de la route (les accidents de la circulation, un vrai fléau argentin). Le 6e long-métrage de Pablo Trapero, présenté à Cannes l'an dernier, est d'une grande noirceur et se distingue par son climat oppressant et une mise en scène fiévreuse et nerveuse. On reprochera certainement au cinéaste d'avoir réalisé un film "américain" qui évolue progressivement vers le thriller nocturne. Argument recevable, mais l'aspect social, voire politique, est bien présent. Autre intérêt : cette liaison, on n'ose parler d'histoire d'amour, entre Sosa et une urgentiste toxicomane, comme la réunion de deux solitudes et de deux douleurs indicibles. Ces personnages sont incarnés par l'indispensable Ricardo Darin et Martina Gusman, l'épouse du réalisateur, formidable dans le précédent film de son mari, le très beau Leonera. Ce tandem de losers est filmé au ras du bitume, dans une ambiance morbide qui culmine dans une scène finale, d'une ironie suprême. Dans un registre voisin, Carancho n'a vraiment pas à rougir de la comparaison avec A tombeau ouvert de Scorsese.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2011
    Ce mélange des genres associé à une trame scénaristique touffue, dont certains aspects auraient mérité davantage de développements et d’explicitations, constitue la limite d’un long-métrage qui n’évite pas l’outrance et l’accumulation. L’outrance, qui confine ici à la complaisance, se manifeste dans la multiplication des scènes de soins, à l’hôpital, qui ressemble d’ailleurs dans sa lumière glauque et ses recoins crasseux à une porcherie, comme dans l’ambulance où sont prodigués aux accidentés les premiers traitements. On ne compte donc plus les piqûres, y compris celles que s’administre à elle-même la jeune femme médecin, ni les litres d’hémoglobine dégoulinant sur les visages et les torses des personnages. L’accumulation se niche dans la profusion de détails sur les victimes, plus ou moins consentantes, des mésaventures routières et dans l’enchevêtrement des péripéties et des rebondissements dont on n’assimile pas toujours les tenants et les aboutissants. Autrement dit, on passe à côté des nombreuses implications qui relient dans un marché de dupes policiers complices, avocats et assureurs véreux secondés par des hommes de main sans vergogne, médecins débordés et consentants. La déconstruction de ce qui semble bien constituer une composante de l’économie argentine à base d’escroqueries et de connivences corporatistes reste dans l’imprécision et laisse le spectateur occidental sur sa faim, incapable d’en saisir toutes les subtilités. L’ambiance nocturne et l’ancrage dans des lieux interlopes et délabrés achèvent de provoquer un malaise dont on peine à déterminer s’il naît de l’environnement décrit ou des moyens souvent grossiers, sinon racoleurs, employés pour le mettre en scène.
    Si l’avocat partagé entre éthique et sauvegarde personnelle, interprété avec justesse par Ricardo Darin, acteur vedette depuis son triomphe avec Dans ses yeux, se révèle un personnage fort et complexe, l’ambulancière médecin (Martina Gusman), d’abord praticienne froide et efficace, se métamorphose sans logique ni crédibilité en amoureuse déboussolée et larmoyante. Abandonnant peu à peu une description quasi documentaire d’une situation réelle qui, en effet, abasourdit, Pablo Tropero s’oriente vers une fiction nettement plus banalisée aux ressorts convenus et maintes fois éprouvés. En s’éloignant des caractéristiques idiosyncratiques de son projet, le réalisateur de Nacido y criado lui ôte sa spécificité, y compris artistique, pour le commuer en objet hybride et commun.
    Arthur H
    Arthur H

    61 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2011
    la dark side de Buenos Aires a travers l'histoire d'amour de 2 anges déchus..., Martina Gusamn et Ricardo Darin sont sublimes.
    LA claque !
    velocio
    velocio

    1 182 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2011
    Après "Dans ses yeux", le cinéma argentin va-t-il de nouveau trouver un large public dans notre pays avec ce nouveau film de Pablo Trapero. Tropero, ce sont, entre autres, "Mondo Grua", "El Bonaerse", "Voyage en famille" et "Leonora", du solide à chaque fois. En plus, on retrouve dans la distribution de "Carancho" son épouse Martina Gusman, sublime dans "Leonora", ainsi que Ricardo Darin, le comédien argentin le plus connu et, sans doute, un des plus talentueux ("El Aura", "Les neuf reines", "le fils de la mariée", "XXY" et "Dans ses yeux"). Présenté à Cannes 2010 dans la sélection Un Certain Regard, "Carancho" est sans doute le film le plus commercial que nous ait offert Pablo Trapero. Attention : commercial au bon sens du mot. "Carancho" est un thriller très intéressant ,magnifiquement servi par 2 comédiens exceptionnels. Le film nous présente la véritable "industrie" mise en place en Argentine par les compagnies d'assurance autour de la quantité énorme d'accidents de la route : 8 000 à 10 000 morts par an pour 40 millions d'habitants (3 à 4 fois plus qu'en France par tête d'habitant !) ! Cela consiste à convaincre très vite les familles des accidentés de signer une décharge permettant à la compagnie de prendre le procès à son compte, de récupérer l'argent et ... d'en garder la plus grande partie. Sosa est un avocat qui a perdu sa licence, qui rêve de la récupérer, mais qui, en attendant, subsiste en jouant les charognards dans les hôpitaux. Lujan est une jeune médecin du SAMU local. Ils vont se rencontrer et, bien sûr, tomber amoureux. Qui entrainera l'autre dans son monde ? Allez voir de vous-même et sachez que, tout du long, on est tenu en haleine pendant les 107 minutes du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2011
    Tres representative de la réalité argentine
    La crudité de La Réalisation c est un des points forts
    Le casting a été bien fait
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