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    Carancho
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    3,1
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    119 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 303 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2011
    « Carancho » avec cette noirceur qui s'en dégage, nous laisse le souffle coupé ! C'est un film coup de poing, sans concessions ! Ce cinéma très bien filmé semble tellement vrai qu'il est à la limite du documentaire ! Les acteurs et en particulier Martina Gusman, sont excellents... On reste bouche bée devant cette histoire et les conditions dans lesquelles elle se déroule. Rien ne nous est épargné presque à l'excès ! Un seul tout petit bémol pour la fin un peu forcée à mon goût...
    Bravo pour cette mise en scène nerveuse, précise, efficace ! Bravo pour ces superbes images, ces cadrages, cette lumière, cette musique... Une très bonne surprise !
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2013
    Même les accidents de la route peuvent être une véritable mine d'or... Pablo Trapero montre un aspect sordide de la société argentine à travers un thriller réaliste où les personnages pataugent dans un univers sinistre duquel ils n'arrivent pas à sortir, le tout avec un style caméra portée et image terne qui n'est pas sans rappeler Iñárritu. Une succession de séquences chocs et fortes polluée hélas parfois par quelques trous et quelques lieux communs mais qui peut compter sur un duo d'acteurs impeccable, dont le charismatique Ricardo Darin ; le final ironique bien qu'un peu prévisible est mis en scène de manière percutante.
    wesleybodin
    wesleybodin

    997 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2011
    Les argentins ont le chic pour nous embarquer dans des drames bien ficelés et sans concession. Carancho ne déroge pas à cette règle.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    182 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2011
    "Carancho" est un film bien réalisé et pas mal interprété, mais il est d'une lenteur franchement handicapante, et a vrai dire il se passe pas grand chose.. Il y a quelque chose de légèrement saisissant dans l’atmosphère, dans l'histoire bien qu'elle soit assez mal racontée, et c'est parfois presque envoutant, mais ça souffre vraiment d'un certain manque de rythme.
    jfharo
    jfharo

    46 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2011
    Décidement le cinéma Sud-Américain se porte bien , pour notre plus grand plaisir !.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    14 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2013
    Un bon film réaliste à double tranchant qui assure le divertissement.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Le cinéma argentin est décidémen plein de resources à l’image du cinéma espagnol des années 90. Cette histoire d’amour sur fond d’escroquerie à l’assurance permet à Pablo Trapero de nous rappeler que l'Argentine à peine sortie de la profonde crise économique de 2001 demeure un pays en voie de développement non débarassé des maux qui minent les nations en marge de la prospérité. On avait sans doute trop vite oublié le marasme dans lequel se trouvait alors l’Argentine qui n’a aujourd’hui que le 62ème PIB/Habitant. Le film se situe résolument dans les quartiers populaires de Buenos Aires où sévissent l’absence de services publics et son pendant la corruption. Sosa est un avocat miteux révoqué du barreau qui survit en mettant ses compétences au service d’une officine peu reluisante qui arnaque les petites gens en leur subtilisant la quasi totalité des indemnities arrachées aux compagnies d’assurance. Dans ce type d’arnaque l’escalade vers le pire est toujours à craindre, c’est ainsi que le plus souvent les accidents sont provoqués pour plus d’efficacité au détriment bien sûr de la santé et parfois de la vie des pauvres hères volontaires bien malgré-eux pour ces aventures sans retour. Sosa est donc un type peu recommendable qui utilise les plus pauvres pour tenter de se sortir de sa propre condition d’exclu de la classe bourgeoise. De l’autre côté de la barrière se trouve l’hôpital qui soigne les blessés et chez qui les escrocs doivent trouver des complicités ou au minimum un silence bienveillant. Là se trouve Lujàn, jeune doctoresse qui multiplie les gardes pour accumuler les heures indispensables à sa titularisation. Pablo Trapero nous montre l’indigence des services publics argentins dont l’hôpital est sans doute le signe le plus criant du malaise d’une société. C’est “Urgence” chez les pauvres que nous montre le metteur en scène avec une jeune doctoresse harassée par la charge de travail et de ce fait toujours à la limite de l’erreur de diagnostic. Pour noircir un peu plus le tableau, Lujàn se drogue pour oublier son quotidien. Ces deux-là qui n’auraient sans doute pas dû se recontrer vont tomber amoureux et sombrer ensemble dans le pire de ce que laissaient présager leurs destins respectifs. Le film porté par deux formidables acteurs fait de ses deux héros, les Bonnie and Clyde bien involontaires d’un plongeon dans l’abîme d’une société toujours à la limite du chaos où seuls survivent les plus riches.
    defleppard
    defleppard

    295 abonnés 3 226 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2011
    Ennuyeux.................................................
    selenie
    selenie

    5 324 abonnés 5 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2011
    Après quelques petites perles comme "Dans ses yeux" ou "Les neufs reines" l'Argentine nous offre encore un film coup de poing. Traitant d'un sujet d'actualité (les chiffres incroyables des accidents routiers là-bas) Pablo Trapero réalise un film d'une grande noirceur et d'un pessimisme qui fait froid dans le dos. Prenant l'option du réalisme comme dans son précédent film "Leonera" avec quelques clin d'oeil au "A tombeau ouvert" de Scorcese Trapero réalise un thriller urbain où un couple s'enfonce dans la poisse tout en tentant de s'accrocher aux branches. Malgré un montage un peu cacophonique, des décors crasseux aux extrèmes l'histoire reste prenante et surtout les deux acteurs sont vraiment superbes.
    ffred
    ffred

    1 472 abonnés 3 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2011
    égulièrement maintenant le cinéma argentin nous envoie quelques jolies perles (Plan B, Le dernier été de la Boyita, XXY, Les neuf reines...). Celui-ci ne déroge pas à la règle. Une belle petite surprise tout autant qu'une bonne petite claque là où c'est sensible. Un scénario très intéressant, brassant plusieurs thèmes du constat social à la romance, nous plonge dans une ambiance glauque, collante et souvent très dure. Le tout exacerbé par une histoire d'amour inattendue et inespérée. Petit à petit la tension monte pour finir en véritable tragédie grecque, elle aussi inévitable. La mise en scène est très solide, privilégiant autant les scènes d'action, de tendresse ou de violence. Il faut avoir parfois le cœur bien accroché entre les scènes d'accidents et celles de l'hôpital. Plus l'intrigue avance plus on est oppressé. L'incroyable scène finale boucle la boucle de façon très ironique, amère et inéluctable, nous laissant un peu pantelant au sortir de la salle. Les acteurs sont tous formidables. A leur tête le talentueux Ricardo Darin (déjà premier rôle de Dans ses yeux et Les neuf reines) incontournable pilier du cinéma argentin. Il est une fois de plus très convaincant. Face à lui Martina Gusman (femme du réalisateur, elle a joué dans tous ses films) elle est aussi très bien. Sans doute le rôle le plus intéressant et le plus ambigu du film. Le duo fonctionne parfaitement et arrive à être très émouvant. Un vrai plaisir d'acteurs. Si le début est légèrement poussif rapidement l'intérêt s'installe, on s'attache très vite à cet improbable couple qui nous fait vivre quelque chose de fort. A la fois très réaliste dans leur quotidien et très utopique dans leurs espoirs, le tout baignant dans une espèce d'ambiance latente, fascinante voir passionnante. Un beau film, dérangeant, puissant, tout autant noir, éprouvant que désespéré, en tout cas qui ne peut laisser indifférent. La forme est aussi réussie que le fond, des images splendides, une très belle musique. Une nouvelle preuve qu'il faut compter avec le cinéma sud-américain et argentin plus particulièrement. Un excellent moment mais, selon l'expression consacrée, à ne pas mettre dans toutes les mains...
    Requiemovies
    Requiemovies

    182 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2011
    Pablo Trapero nous livre un film fidèle à sa filmographie. A savoir une lecture noire (et sans doute réelle) de l’Argentine corrompue et corruptible. Hélas la qualité de sa mise en scène en fait également son défaut. Il imprègne sa patte sur chaque plan et chaque idée de mise en scène mais ne change que très peu ce que l’on a déjà vu chez lui, un savoir faire froid. Carancho en souffre donc par un manque de rythme constant, non par manque de cohésion mais par une lenteur prononcée. Ce n’est pas inintéressant mais manque d’une nouvelle saveur. On aimera donc le film pour ses qualités de mise en scène avant de celles de jeu des comédiens, renvoyés à une prestation de minimum syndicale. Le discours social, précis, vif et véridique se veut percutant. Tout comme la scène finale, apothéose d’une qualité certaine qui donne, on l’espère, le signe d’une réalisation plus enlevée et « prise de risques » dans ses films à venir.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2011
    Ce mélange des genres associé à une trame scénaristique touffue, dont certains aspects auraient mérité davantage de développements et d’explicitations, constitue la limite d’un long-métrage qui n’évite pas l’outrance et l’accumulation. L’outrance, qui confine ici à la complaisance, se manifeste dans la multiplication des scènes de soins, à l’hôpital, qui ressemble d’ailleurs dans sa lumière glauque et ses recoins crasseux à une porcherie, comme dans l’ambulance où sont prodigués aux accidentés les premiers traitements. On ne compte donc plus les piqûres, y compris celles que s’administre à elle-même la jeune femme médecin, ni les litres d’hémoglobine dégoulinant sur les visages et les torses des personnages. L’accumulation se niche dans la profusion de détails sur les victimes, plus ou moins consentantes, des mésaventures routières et dans l’enchevêtrement des péripéties et des rebondissements dont on n’assimile pas toujours les tenants et les aboutissants. Autrement dit, on passe à côté des nombreuses implications qui relient dans un marché de dupes policiers complices, avocats et assureurs véreux secondés par des hommes de main sans vergogne, médecins débordés et consentants. La déconstruction de ce qui semble bien constituer une composante de l’économie argentine à base d’escroqueries et de connivences corporatistes reste dans l’imprécision et laisse le spectateur occidental sur sa faim, incapable d’en saisir toutes les subtilités. L’ambiance nocturne et l’ancrage dans des lieux interlopes et délabrés achèvent de provoquer un malaise dont on peine à déterminer s’il naît de l’environnement décrit ou des moyens souvent grossiers, sinon racoleurs, employés pour le mettre en scène.
    Si l’avocat partagé entre éthique et sauvegarde personnelle, interprété avec justesse par Ricardo Darin, acteur vedette depuis son triomphe avec Dans ses yeux, se révèle un personnage fort et complexe, l’ambulancière médecin (Martina Gusman), d’abord praticienne froide et efficace, se métamorphose sans logique ni crédibilité en amoureuse déboussolée et larmoyante. Abandonnant peu à peu une description quasi documentaire d’une situation réelle qui, en effet, abasourdit, Pablo Tropero s’oriente vers une fiction nettement plus banalisée aux ressorts convenus et maintes fois éprouvés. En s’éloignant des caractéristiques idiosyncratiques de son projet, le réalisateur de Nacido y criado lui ôte sa spécificité, y compris artistique, pour le commuer en objet hybride et commun.
    mazou31
    mazou31

    77 abonnés 1 257 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2012
    Film noir et même plus, glauque ! Mais un bon film à l’exception du scénario un peu évasif. Une mise en scène oppressante, des bruits de circulation continuels qui prennent habilement la tête, deux acteurs excellents. La romance des deux héros, chaotique mais passionnée, fait un contrepoint réussi à la critique sociale et politique. Et puis c’est une œuvre utile à la sécurité routière… en sortant du cinéma, on aborde les feux tricolores avec prudence !!!
    nikolazh
    nikolazh

    50 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2011
    Mis à part le dernier quart d' heure, un film chiant et répétitif ! Les acteurs, bien qu'excellents, ne suffisent pas à empêcher l'ennuie.
    didbail
    didbail

    20 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2011
    Caracho est à la fois un film de genre, et appartient en ce sens à toute une mythologie du film noir. Mais Pablo Trapero sait lui apporter une singularité due au contexte (cette histoire d'arnaques aux assurances automobiles) et surtout il bénéficie de la présence de 2 acteurs magnifiques : Ricardo Darin qu'on n'en finit plus de découvrir excellent dans tous ses rôles et Martina Guzman, belle et émouvante.
    Quelques faiblesses du scénario dans la 2e moitié du film n'empêchent pas l'ensemble d'être convaincant.
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