Avis : Hobo with a Shotgun - Page 2

Encore un film qui se la joue façon "Grindhouse" ou "Midnight movie", sur un mode parodique. Une parodie paroxystique des vigilante movies, dont le scénario est entièrement contenu dans le titre: un clochard avec un fusil. Le réalisateur n'a pas le talent de recyclage d'un Quentin Tarantino ni même d'un Robert Rodriguez, mais la surenchère compense. "Hobo with a shotgun" est excessif en tout point et peut évoquer les films "Troma" (en moins fauché) ou "The doom generation" de Gregg Araki, dont il partage les images soignées et les couleurs pétantes, ainsi que la démesure des japonais cinglés de Sushi Typhoon. Pas de nuances, donc: on fait gicler de la cervelle, on torture des clochards, on fait brûler des gosses dans des bus scolaires, on décapite, on éviscère, on émascule, tout cela dans un déluge de couleurs criardes et de fureur très loin du premier degré (heureusement) d' "un justicier dans la ville". Rutger Hauer ferait passer Charles Bronson pour le mahatma Gandhi et se fait plaisir en dégommant les salauds, tellement abjects et volontairement caricaturaux que ça en devient surréaliste. Histoire de nous attendrir un minimum, il y a bien une timide romance entre le hobo vengeur et une jeune prostituée mais faut pas s'attendre à de la tendresse, bordel ! Le message est que l'on ne doit jamais renoncer à sa dignité et que... bon laissez tomber, il n'y a pas vraiment de message. Laissez votre cerveau au vestiaire et profitez du bain de sang. .

Ce film est franchement naze mais on voit Rutger piquer sa colère ainsi que le sosie sadique de Tom Cruise dedans et ça, ça n'a pas de prix.

Genial ce film ! L'histoire est original et on retrouve des atrocité de notre époque comme payé un sdf pour faire des chose insensé et le poster sur youtube. Quelque scène sont dur a voir, mais j'ai vraiment adoré 5 etoiles !

Une série B sans grand intérêt................................................

Tout comme Machete, le court-métrage Hobo with a Shotgun, choisi parmi les fausses bandes-annonce du diptyque "Grindhouse", a droit à sa propre adaptation. Toujours réalisé par Jason Eisener (qui avait déjà surpris son monde avec le gorissime court Treevenge et qui signe ici son premier long-métrage), ce passage sur grand écran va étoffer le scénario à peine esquissé dans le trailer et va nous offrir un véritable bordel cataclysmique où on va en prendre plein les mirettes ! Car si Eisener a quelque chose qu'on ne pourra pas lui enlever, c'est son indissociable mauvais goût et Hobo with a Shotgun en déborde... Un clochard sans nom arrive dans une ville où règnent violence et décadence et décide de nettoyer toute cette vermine avec un fusil à pompe. C'est débile mais ça reste parfaitement dans l'esprit des films d'exploitation des années 80. Mais le pitch ne s'arrête pas là et le scénario va aller encore plus loin en ajoutant une relation père/fille entre notre héros et une pute paumée ainsi que l'arrivée improbable de deux démons en armures de kevlar, histoire de rendre le cocktail encore plus explosif. De plus, et a contrario de Machete, le film se voit privé de la fausse qualité pourrie de l'image et de son casting original, le réalisateur choisissant ainsi de retourner intégralement les scènes déjà présentes dans la bande-annonce. Dans la peau du Clochard, le badass Rutger Hauer remplace avec efficacité l'inconnu David Brunt et nous livre une performance déjantée dans cet univers fluo ultra-violent extrêmement proche de celui de Street Trash. Et comme pour le film culte de Jim Muro, l'hémoglobine gicle à flots, les tripes sont plus présentes que les dialogues et les scènes de meurtres les plus dingues vont se culbuter à l'écran comme des scènes de baise chez Marc Dorcel, faisant de Hobo with a Shotgun un produit déjanté incroyablement addictif mais surtout un brillant hommage aux films d'exploitation d'antan. Un nouveau film culte à voir absolument pour les fans du genre.

Le côté outrancier est totalement revendiqué par le réalisateur et dès la scène d'ouverture on sait à quoi s'attendre durant tout le film. Hobo with a Shotgun c'est de la série B décomplexée comme le jeu des acteurs assez moyens ou seul Rutger Hauer surnage en vagabond justicier. On a droit à pas mal de tripaille, de gore dommage que les scènes ne soient pas toujours bien filmés (gros plan épileptique) mais dans l'ensemble c'est vraiment fun à regarder. La dernière demi-heure va à fond dans la violence. Hobo with a Shotgun est un hommage à un certain type de cinéma des années 70.

Une série z Grindhouse dans la plus grande tradition du phénomène que ça plaise ou non.

Un film épouvantable, du gore à souhait, une histoire déjanté et du sang à flop !
Rutger Hauer génial en clodo vengeur, un film dégueulasse, un excellent Grindhouse !

Je m'attendais vraiment à voir un film du niveau "Matchete" ou "Planet Terror" est bien il en est rien certes il est sympathique mais pas si captivant et drôle que je le pensais !En revanche l'ambiance est vraiment bonne et malsaine, c'est assez gore (même beaucoup) mais cela ne suffit pas car le scénario est médiocre !Donc en gros il est sympathique mais décevant

Du bis comme on en faisait plus qui a surfé sur le succès de Grindhouse de Tarantino et Rodriguez pour devenir un long métrage après avoir été un fausse bande annonce. L introduction met les pieds dans le plat tout de suite, ça sera gore, sale, souvent de mauvais goût. Bien sûr le ton est à la comédie, le film m a souvent fait penser à un croisement entre « Street Trash » et « un justicier dans la ville ». Rutger Hauer avec tout son talent arrive à élever franchement le niveau de l ensemble, jouant son rôle très premier degrés mais en mettant juste la pointe d ironie qu il fallait. Ce qui n est pas le cas du reste du casting dont certains membres s avèrent horripilants. Pour le reste le film s avère suffisamment foutraque, cruel et généreux pour faire un bon divertissement même si je dois bien avouer que j ai ressenti une petite pointe de déception.

Version longue de la fausse bande-annonce du diptyque Grindhouse, Hobo With A Shotgun est un long-métrage d'exploitation peu convaincant, réalisé par Jason Eisener. L'histoire se déroule à Hopetown en Afrique du Sud où un criminel et dictateur sadique du nom de Drake dirige la ville avec ses deux fils psychopathes. C'est dans ce lieu de désolation qu'arrive un travailleur sans domicile fixe qui va prendre la défense d'une prostituée face a un des deux fils. C'est alors qu'une confrontation va s'engager entre les deux parties dans ce chaos urbain. Ce scénario nous embarque pendant une heure et vingt minutes, dans une véritable boucherie bête et méchante. En effet, l'intrigue ne développe aucune thématique et n'est qu'un prétexte afin d'offrir des scènes plus gores et déjantés les unes que les autres. On assiste pendant tout le visionnage à une véritable boucherie sans fond ultra trash, violente et sanglante, au point de frôler l'overdose. Le rythme soutenu nous fait vivre un massacre répugnant et décomplexé sur toute sa durée à base de gerbes de sang et membres arrachés. L'action est omniprésente et fini par lasser tant elle se veut répétitive et sans intérêt. Surtout qu'il n'y a pas grand-chose à tirer des personnages, interprétés par des acteurs donnant de leur personne à commencer par Rutger Hauer et Molly Dunsworth. Leur relation est clairement l'élément le plus réussi du film. Du côté des antagonistes, Brian Downey, Gregory Smith et Nick Bateman jouent très bien leurs rôles puisqu'ils sont absolument ignobles et détestables. Malheureusement, les échanges entre ces deux camps sont pollués par des répliques extrêmement vulgaires et brutales. C'est si grossier que ça fini par irriter les oreilles tant ils déversent des insanités à chaque ligne de dialogue. Ce qui est marrant au début fini par vite devenir insupportable. Le ton se voulant drôlement impitoyable a du mal à prendre et ne fait que très peu sourire. Sur la forme, la réalisation de Jason Eisener s'avère de mauvaise qualité. Sa caméra est très instable, accouchant de plans mal cadrés. De plus, l'esthétique est peu reluisante. La faute à un environnement s'avérant être une véritable jungle urbaine insalubre peuplée de sauvages dangereux mais surtout à cause de couleurs criardes à l'écran absolument repoussantes. Cependant, les effets spéciaux sont pour leur part convaincants. Ce visuel crade et abject est accompagné par une b.o. aux compositions peu qualitatives hormis celle du générique de fin. Une fin tout de même plutôt correcte venant clore Hobo With A Shotgun, qui est un film sur lequel on peut faire l'impasse tant il est repoussant à tous les niveaux.

Un film complétement déjanté et très gore mais même si le film est court sur la fin on commence à s'ennuyer vu qu'il n'y a pas vraiment de scénario c'est plus enchainement de scène qui sont pour la plupart c'est vrai sympa par contre les effets gores sont pour la plupart assez grossier.

Enième film Grindhouse en direct-to-DVD qui surfe sur le renouveau mis en bouche par le tandem Tarantino-Rodriguez avec "Boulevard de la mort" et 'Planète terreur"... Celui-ci vaut surtout par la présence du génial et trop méconnu Rutger Hauer dans le rôle du clodo. Le scénario n'a rien d'exceptionnel, un clodo écoeuré devient le justicier sans peur qui va nettoyer la ville... Ca flingue, tue, massacre de partout, du gore et du sang qui coule à flot avec certaine scène particulièrement marquante (les enfants ne sont pas épargnés). Ca rappelle la grande époque du genre (années 70), ça reste aussi jouissif que facile mais on est tout de même loin du Grindhouse transcendé par le tandem Tarantino-Rodriguez.

Après avoir hautement apprécié Treevenge, je me suis lancé dans le visionnage de Hobo… qui avait fait pas mal parlé de lui lors de sa sortie. Eisener s’en tire bien, même s’il est en dessous de Treevenge.
Le casting s’appui sur Rutger Hauer. Acteur charismatique, il livre une prestation solide, et trouve un rôle qui lui sied bien. Marginal à souhait, il semble clairement s’amuser ici mais prend son personnage très au sérieux, avec un total professionnalisme, et il ressort une belle force de ce clochard. Il est appuyé par des acteurs assez anonymes, qui ne sont pas tous parfaits, mais qui ne manquent pas de conviction. A la différence de Hauer ils sont plus caricaturaux, plus excessif dans leur prestation, et c’est plutôt un bon choix car ils n’ont certainement pas le même talent que le sus-nommé, et ils auraient très vite pu sombrer dans le ridicule. On notera particulièrement un Grégory Smith réjouissant.
Le scénario est prétexte très clairement à un joyeux déchainement de violence granguignolesque. C’est vrai que de ce point de vue c’est plutôt pas mal, et il y a malgré tout, derrière la façade apparente un certain message véhiculé, qui reste ténu. Pour autant là où Eisener se montrait redoutable d’efficacité sur Treevenge et reste en arrière ici c’est sur le rythme. Hobo with a shotgun avance en effet en dent de scie, avec des passages ultra-dynamiques, et d’autres très tempéré, voir presque froid qui casse brutalement le rythme général. Des ratés aussi assez ennuyeux en matière de fluidité de l’ensemble.
Visuellement Hobo with a shotgun marche dans une dynamique grindhouse évidente. Eisener propose une mise en scène de très bonne qualité. Bourrée de références, il se montre percutant et en parfaite maitrise dans les scènes d’action. L’attaque de l’hôpital par exemple est anthologique de ce point de vue. La photographie est inégale. Parfois très travaillée et très esthétisée, dans une volonté d’imiter les vieilles productions grindhouse justement, elle en fait parfois beaucoup trop. Certains contrastes sont criards jusqu’à l’outrance, et non seulement piquent les yeux mais noient l’ensemble dans un magma coloré d’une artificialité confondante. C’est dommage. Quant aux décors ils sont comme le budget peu le laisser supposer très restreints, mais on retrouve une ambiance qui pour ma part m’a souvent fait penser à Los Angeles 2013 ou à un Toxic Avenger (je ne sais pas trop pourquoi, c’est un ressenti très contrasté !), et c’est sympathique. Par ailleurs Hobo… peut s’appuyer sur des effets gores à l’ancienne bien réussis et drôles plus que réalistes, sur des scènes d’action rondement menées (en tête celle de l’hôpital), et sur une bande son soignée, bien qu’un peu en dessous de ce que j’attendais.
En conclusion Hobo with a shotgun est un divertissement plaisant, qui dans le genre grindhouse se place juste derrière Planet Terror et Machete (au moins le premier du nom, je n’ai pas encore vu le 2). Il est en tout les cas très loin devant Boulevard de la mort et un bon paquet de petites productions actuelles qui cherchent à s’emparer du genre (style Bitch Slap…). Il y a un coté brouillon involontaire qui gâche un peu le plaisir du spectacle, et des approximations qui sont assez décevante de la part du réalisateur, qui n’a pas complètement su s’emparer du format long je pense. Reste qu’il y a de bonnes choses, et qu’il mérite clairement un 3.5.

Un vigilante très décalé qui a fait plus moins parti du projet "Grindhouse"... ça trace sans temps mort avec quelques trouvailles sympas, des couleurs criardes, des cadrages très habiles et une galerie de personnages bien barré... Voila, sinon, ça flingue a tout va, ça charcle, ça gicle et Rutger Hauer à l'air de s'amuser un peu. Mais c'est loin d'être aussi mémorable que ses modèles et la fin est quand même assez ratée...