Derniers Avis : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée - Page 9

On pensait que les aventures du célèbre archéologue avaient pris fin dans la honte et le revoilà, plus tard, plus vieux et peut-être trop tard. Si je suis allé voir ce film avec un mélange d'excitation et d'appréhension, j'en suis ressorti fort satisfait.
En effet, l'histoire est dans la droite ligne de la première trilogie. Harrison FORD est dans une forme olympique pour son âge et le film traite finalement plus du temps qui passe que d'aventure. A tel point que les parties les plus réussies sont les scènes intimistes et le dialogues. Les poursuites sont trop longues, diluées et manquant de rythme et de tension, ce qui est un comble. Autant, Spielberg avait un sens du rythme incomparable, Mangold est moins doué dans le traitement de l'action et étire ces scènes ad nauseam.
C'est dommage car j'avais retrouvé presque toutes les sensations des trois premiers films, tel un enfant retrouvant l'un de ses personnages (héros) préférés. Et, finalement, n'est-ce pas cela Indiana Jones ? Retrouver son enfance/adolescence et tout ce qui s'y rattache, à travers ce personnage charmant/charmeur, aventurier, courageux, bravant tous les dangers, défendant les faibles et l'Histoire : voilà le secret que le royaume du crâne de cristal avait oublié et que ce dernier opus retrouve.
Sans parler de la fin, tellement émouvante et touchante. On peut s'arrêter là : le n°4 est oublié et rattrapé. Prenez votre retraite Docteur Jones, vous l'avez bien méritée !

Quel plaisir ce film, après la déception "Royaume du crâne de cristal". On y retrouve tous les ingrédients qu'on a tous adoré dans notre enfance/ adolescence. Ce film est excellent et très bien tourné. C'est un superbe clap de fin pour Harrison Ford.

“Un Mythe bouffé par les mites !”

Ou comment “Indiana Jones 5” accouche d’une souris (aux grandes oreilles) ?

Eh bien, c’est très simple. En grand destructeur de mondes cinématographiques - après la saga “Star Wars” et avant “La Petite Sirène” - les studios Disney continuent leur purge idéologique avec, cette fois-ci, dans leur viseur spécial cancel-culturel, l’homme au fouet et au Pandora, à savoir : l’iconique “Indiana Jones”. Ici, finit le temps des artefacts, bye-bye les statuettes en or à l'effigie de certaines divinités, adieu les pierres de pouvoir et les objets bibliques, “Indiana Jones et le cadran de la destinée” sera sous le signe du changement ou il ne sera pas, en basant son récit en 1969, au sortir de l'alunissage d’Apollo 11 ! Une époque révolue en chassant une autre, les pilleurs de tombes d’antan, sont devenus pour certains, les faiseurs de rêve de la conquête spatiale (voir Jürgen Voller, le personnage joué par Mad Mikkelsen, inspiré librement de Werner Von Braun). Pourtant, le prologue bien ancré dans l’histoire de la saga, pouvait laisser présager un cinquième volet du meilleur tonneau. Pour ce faire, il fallait - par le biais des nouvelles technologies, notamment la capture d’images - rajeunir le héros pour coller au wagon (sans mauvais jeu de mots pour ceux qui ont vu le film), des trois premiers opus. Le résultat est plutôt bluffant (trahit parfois par le regard artificiel d'Harrison Ford à 35 ans). En cinéaste solide - choisi par Spielberg himself pour lui succéder - James Mangold (“Logan”, “Le Man 66”), propulse le spectateur dans les Alpes françaises, en pleine débâcle allemande sous les bombardements alliés. spoiler: En cherchant la lance de Longinus (le légionnaire qui a blessé Jésus lors de sa crucifixion), Indy est fait prisonnier par les derniers Nazis en place. Évidemment celui-ci s’échappe et se retrouve à bord d’un convoi ferroviaire, avec son ami Basil Shaw (Toby Jones) - un archéologue dont on a jamais entendu parler - retenu captif par le colonel Weber (Thomas Kretschmann). Le train rempli d'œuvres d’art et autres objets pillés par le IIIe Reich fend la nuit pour Berlin. Jürgen Voller, un scientifique mystérieux, fait partie du voyage.
Pour ceux - qui, comme moi, ont été bercés par les frasques du mythique archéologue et sont déjà bien vénères quant à la supercherie du quatrième volet - la sensation d’être spolié à nouveau, prend vite le dessus. Au moment où Indy s'aperçoit que la lance de Longinus est fausse, le spectateur éclairé s’aperçoit lui-aussi de la mascarade fomentée par Disney. L’opération “Grande Séduction” de la firme de Mickey n’aura pas atteint sa cible. A cet instant précis, nous n’avons visionné que 25 minutes d’un long-métrage de plus de 2H20, mais ce qui suit se passe de commentaires !

A préciser que le film est précédé d’un avertissement qui en dit long sur notre époque : “Attention ce film comporte des scènes de personnes qui fument”.

Il aurait fallu avertir le spectateur comme suit : “Attention certaines scènes comportent des personnages pathétiques qui devraient être à la retraite plutôt que de poursuivre des chimères…” Pour coller au plus près de la chronologie du récit de ce triste cinquième opus, je paraphraserai Neil Armstrong à ma façon en disant ceci : “C’est un petit EHPAD pour l’homme, mais un grand pas pour la sénilité !”

Un amas de courses-poursuites de plus en plus effrénées, pour enfin arriver à une fin………. libératrice.
Rien d’un « vrai » Indiana Jones. Tout sonne faux. C’est mal joué! Et alors visuellement, c’est trèèès fatiguant.
Épisode que je qualifierais de pathétique.

J'avais, comme beaucoup je pense, beaucoup d'appréhension avant de voir ce dernier épisode de la saga Indiana Jones, car il fallait clairement sauver l'honneur après l'infâme épisode 4 (je veux quand même le revoir, c'est surtout son final qui m'avait vraiment déplu dans mon souvenir). Même s'il y a beaucoup de bonnes choses, notamment de la part de Harrison Ford, bougon à souhait et qui "fait" son âge, sa partenaire Phoebe Waller-Bridge (pas si évidente que ça au départ) ou encore de joyeuses scènes d'action à travers le monde, je n'ai pas réussi à apprécier le prologue (on ne sait vraiment pas si on a à faire avec un vrai acteur sous le masque numérique de Harrison Ford, pas si bluffant que cela) ni l'épopée finale (que je ne spoilerai pas mais j'ai eu autant de frissons négatifs qu'avec les extratrerrestres du 4). Dénouement mignon mais bon, j'étais déjà sur ma faim. Donc mon opinion est mitigée et je me contenterai du souvenir de la formidable trilogie initiale.

Indiana Jones, James Bond, Ethan Hunt... y-a-t-il encore une spécificité des scènes d'action pour chacun de ces héros devenus insensiblement des héros de blockbusters? Courses-poursuites interminables, explosions en tout genre, auto-dérision dérisoire au coeur de l'action boursouflée, chacun des sus-nommés fait l'objet d'une surenchère d'effets spéciaux dont la profusion et la fausse singularité forment un récit abrutissant et creux. Ces blockbusters ayant, par ailleurs, pris l'habitude de durer, durer, durer -minimum 2h30- comme un gage suppléméntaire de spectacle assuré, ils s'en trouvent d'autant plus insupportables.
Pour en revenir à ce cinquiéme Indiana Jones, c'est à une aventure pleine de poncifs autour d'une nouvelle antiquité, perdue, retrouvée, reperdue, comme il se doit, que nous convie James Mangold, lequel n'est pas moins creux lorqu'il prétend rationnaliser l'intrigue au moyen d'un candide charabia. Il y aurait bien, pour donner un peu de piquant au récit, le personnage Phoebe Waller-Bridge, en filleule cupide d'Indiana Jones, mais il reste à l'état d'ébauche. Ne parlons pas du méchant de service, resucée de nazi nostalgique d'une indigence consternante. On s'ennuie ferme malgré la succession de péripéties qui rappellent tellement les épisodes précédents. spoiler: Et le dénouement au temps d' Archimède frôle le grotesque.

Il reste la question fondamentale au coeur du film : vaut-il mieux l'imposture de l'intelligence artificielle qui permet de rajeunir le visage d'Harrison Ford dans d'étonnantes proportions ou bien faire jouer au comédien des scènes d'action qui ne sont plus de son âge? Affaire à suivre...

Chaque épisode après l'Arche m'avait de plus en plus déçu et à la fin de la Dernière Croisade, je m'étais promis qu'on ne m'y prendrais plus. C'est donc tout naturellement que j'ai écouté les critiques désastreuses et ne suis pas allé voir ce volet en salles. Eh bien, venant juste de le voir, je m'en mords les doigts. C'est un des meilleurs de la série. Tout est au rendez-vous : une juste proportion de fan service, les nazis, une histoire invraisemblable qui se raconte bien grâce à un humour aussi assumé que millimétré, du grand spectacle, des personnages furieusement attachants et une réalisation qui se paye le luxe de faire comme du Spielberg réussi. Bref du divertissement à l'état pur comme on n'en fait que de plus en plus rarement.

Cet opus se révèle un poil long, avec un visuel un peu confus parfois, surtout les scènes d’action dans le noir, mais cela se laisse globalement bien regarder

Il faut savoir raccrocher. Trop porté sur la science-fiction à mon goût. On en perd l'esprit des premiers.

Dernier tour de piste pour Indy sous l'égide de James Mangold , pour un cinquième opus pas vraiment attendu. Ça commence bien avec une scène nous présentant un Indiana Jones rajeunit dans la plus pure tradition de la saga, c'est convaincant visuellement et ça nous plonge dans l'action. Ce sera donc une chasse au Mc Guffin évidemment, à la recherche du fameux cadran se la destinée. Le film est plutôt agréable à visionner, mais souffre de quelques défauts qui nuisent à la qualité générale : par exemple il manque de scènes iconiques pour valoriser un Harrison Ford fatigué comme son personnage. De même il comporte trop de courses poursuites , ce qui fait qu'à la troisième on commence à ressentir de la lassitude ; et certains protagonistes ne servent pas à grand chose (comme le gamin dont j'ai oublié le nom). Un mot sur la fin qui divise : je suis assez mitigé, sans spoilers il y a du bon et du moins bon, disons que je suis un peu resté sur ma faim. Pour conclure Indiana Jones 5 n'est pas une claque mais ça reste un divertissement correct entaché par quelques écueils. Est-ce une fin digne de ce nom pour l'aventurier ? Non mais ça aurait pu être largement pire.

Qui d'autre que James Mangold pour apporter une telle conclusion ? Le cinéaste offre au personnage une consécration à la hauteur du mythe. Le récit n'est pas le renoncement attendu façon SW7. Ce n'est pas un sacrifice à la Logan. Indi n'est pas le genre de personnage à abandonner. Il peut être blessé et moralement fragilisé, mais il reste dans une quête constante et jusqu'au dernier plan, ce cinquième épisode nous le retranscrit. Le Cadran De La Destinée écrit de façon inespérée une nouvelle page de l'histoire avec ce nouveau personnage, celui de sa filleule. L'action continue est folle, dès la première séquence et jusque qu'à son final tout aussi dément. La quête pour cet objet insolite d'Archimède, qui permettrait de déjouer le temps, est convoité par le plus grand adversaire du professeur Jones... le nazisme. On ressort pleinement satisfait de ce dernier tour de piste.

On retrouve l'ADN Indiana Jones, de l'action et de l'aventure! H. Ford 80 ans ne fait pas son ange. Sans doute sa dernière apparition dans son rôle culte et c'est globalement réussi.

Ok, alors, Indiana Jones c'est quoi? c'est un archeologue et professeur dont le role est de mettre des reliques precieuses dans des musées. c'est ce qu'on voit dans les trois premiers films : un heros charismatique qui cherche a proteger les reliques du passé et qui, pour les proteger, n'a pas peur de l'aventure, de la baston ou risquer sa vie.
La, notre nouvelle Indiana Jones (parce que oui, c'est la fille l'heroine) est une ordure venale, immorale et arrogante dont le souhait est de se faire du fric en revendant les reliques du passé.
Elle n'apprend rien durant l'aventure, aucune evolution psychologique, elle est toujours aussi venale a la fin mais attention, elle le dit elle meme : c'est une femme libre et independante.
Et c'est ce genre de personnage qu'on est obliger de se farcir durant tout le film...
J'aime autant dire que quand j'ai comprit que ce serait un personnage aussi ordurier l'heroine, j'ai tres vite decroché du film.
Harisson Ford ne sers a rien, c'est un vieux croulant depressif et alcoolique qui a peur de tout. Pardon?! il est ou l'archeologue dont la seule phobie est celle des serpents?!
Oubliez Indiana Jones je vous dit! ce film meprise ce hero.

Des incoherences debiles : spoiler: Des squelettes de centurions qui sont encore present dans une epave apres 2000 ans sous l'eau. Un mechant qui se fait defoncer la figure et jeter hors d'un train lancé a pleine vitesse mais qui survit sans la moindre cicatrices. Un hero qui nous explique qu'en 2000 ans la derive des continents a ete suffisament forte pour donner des erreurs de position de 10°. Un gamin de 13 ans qui sais demarrer, piloter et poser un avion sur un terrain couvert de roches sans problemes. Des mechants tres mechants qui s'amusent a mitrailler des navires Romains parce que... parce qu'ils sont mechant. voila...

Et des incoherences comme ca, il y en a toutes les 5 minutes.

Des facilités scenaristique a la pelle, en fait il n'y a aucun efforts scenaristique. Le film se contente d'enchainer les courses poursuites entrecoupés de dialogue tirés par les cheveux et d'incoherences.
Des blagues enervante comme Disney sais si bien le faire. a croire que cette entreprise ne sais pas faire le moindre film serieux sans se sentir obligé de mettre une blague pourri toutes les 30 secondes.
Aucune tensions, aucun suspense. tout est cliché a mort et ne sors jamais des sentiers battues. tout doit etre lisse, politiquement correct. Les spectateurs sont si sensible que Disney s'est senti obligé de preciser au debut du film que, attention! il y a des gens qui fument dans ce film! sacrilege! faites attention je vous dit!
Non mais serieusement? le cinema en est rendu a ce point? a un niveau ou une entreprise est si meprisante envers son public qu'elle se sent obligé de faire ce genre d'avertissement?
Ce film est NUL, sincerement nul. c'est une insulte envers Indiana Jones et une insulte envers les spectateurs...

Pour les fans de la saga, ce cinquième opus sonne comme un adieu à l'aventurier le plus célèbre du cinéma, car il est difficile d'imaginer Harrison Ford se lancer dans un nouveau tournage.
Aussi, on ressort les éléments qui ont fait sa renommée, le chapeau, un trésor archéologique, des nazis, des sauts sur les divers continents, des poursuites en voiture, des parties de bourre-pif et le retour de certains personnages.
Malheureusement, malgré ces rappels qui nous renvoient à ce que furent les premiers Indiana Jones, beaucoup trop de défauts viennent entacher cet ultime épisode.
Si on s’accommode d'un Harrison Ford vieillissant, il y a un usage abusif des effets spéciaux qui certes apportent du tonus mais font trop faux visuellement.
Aussi le déroulement du scénario est souvent tiré par les cheveux et les nouveaux venus trop mal interprétés pour être sympathiques (pour ceux qui sont du bon côté) ou charismatiques pour les méchants.
Quant au final, lui inattendu, chacun se fera sa propre idée sur sa pertinence dans la saga, les avis semblant assez partagés.
En conclusion, chapeau (et fouet) Mister Jones pour avoir su marquer l'histoire du cinéma même si le "cadran de la destinée ", un peu décevant dans son intrigue ou sa réalisation, n'aura servi qu'à démontrer que le temps passe et que même un mythe ne peut pas lutter contre lui.

Franchise très lucrative créée par Steven Spielberg, Indiana Jones est l’une des figures emblématiques du cinéma hollywoodien. Après un quatrième volet très mal reçu par la critique presse et spectateurs ainsi que des divergences artistiques entre Spielberg et les studios Disney ces dernières années, la réalisation de ce cinquième opus a été finalement été confiée à James Mangold (à qui l’on doit dernièrement Le Mans 66 et Logan). Bénéficiant d’un budget de 300 millions de dollars, le plus cher de la saga, le film a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2023 et signe le grand retour de Harrison Ford dans le rôle-titre. Loin de ce qui a fait le succès de la trilogie, ce nouveau volet offre tout de même une meilleure image à notre ami Indy que le précédent long-métrage. Après avoir découvert l’Arche perdue, le Temple Maudit, le Saint Graal et le Crâne de Cristal, le célèbre archéologue se lance à la recherche d’un artefact rare, aux côtés de sa filleule Helena Shaw : le cadran d’Archimède.

L’histoire débute avec une scène d’introduction située dans les années 40 avec un Harrison Ford rajeuni numériquement. Si visuellement le rendu laisse à désirer, cette première scène a le mérite de jouer intelligemment sur la nostalgie en y regroupant tous les ingrédients d’un bon Indiana Jones. On y retrouve clairement le respect et la passion de Mangold pour la franchise d’aventure. Mieux encore, cette introduction offre une transition réussie avec ce qu’est devenu le professeur Jones durant le reste de l’histoire à l’aube des années 70. Puis, dans son ensemble, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée reste un très bon film d’aventure, bien rythmé avec un dénouement cohérent. L’humour est justement dosé et dans la veine des précédents opus. Les scènes d’action sont honorables, les décors sont immersifs. Côté distribution, Mads Mikkelsen est toujours aussi excellent dans le rôle de l’ennemi : Jürgen Voller, un nazi scientifique. John Rhys-Davies, le mythique interprète de Sallah dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue et La Dernière Croisade, est de retour dans ce nouveau volet. Enfin, le trio porté par Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Ethann Isidore fonctionne bien. Trois générations menant brillamment cette aventure !

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