Derniers Avis : Chromosome 3 - Page 4

Cronenberg est cas social intéressant, capable de grands films de genre et de bouzes monstrueuses (Cosmopolis, t'es sérieux!???) Chromosome 3 semble être son premier succès notable vers la reconnaissance. Il est clairement établit que seul un réalisateur aussi dérangé pouvait avoir une idée comme celle-là mais ça fonctionne terriblement. On retrouve l'ambiance sordide, les haut-le-cœur avec des images assez gores et dégueulasses, mais le scénario est bon et offre un petit thriller bien mené.

Que l’on aime ou que l’on n’aime pas, il faut quand reconnaître un truc: David Cronenberg a une putain d’imagination débordante. Qu’il nous ponde des réussites ou des bouses innommables, ses films ne ressemblent absolument pas à ce que l’on peut voir généralement. A l’image de ce « Chromosome 3 », dans lequel l’élément perturbateur, ou plutôt les éléments perturbateurs sont des gosses qui sont les cobayes d’un traitement inventé par un psychiatre. Mais bien entendu, il y a des complications… Malgré un pitch de base sortant de l’ordinaire, « Chromosome 3 » ne parvient pas à convaincre. En effet, le film souffre en particulier d’un découpage et d’un montage très chaotiques ne permettant pas de s’immerger complètement dans l’histoire. Il y a également trop de temps morts, de scènes dont on a rien à carrer. Et les acteurs sont assez médiocres et ne parviennent pas à se montrer crédibles dans les séquences décisives. Cependant, reconnaissons un truc: on vient pour voir du sang… et bien on en voit. On en voit par exemple lorsque la grand-mère et le grand père se font fracasser la tronche. L’une à coups de marteau et l’autre à coups de boules en verre. C’est du Cronenberg pur jus. C’est singulier.

Cronenberg, c'est un art qui dérange, un gore outrancier qui t'impacte jusqu'aux tripes. T'en ressors jamais indemne, aussi vrai qu'il est dur de ne pas s'en rappeler. La Mouche, Cosmopolis ( aussi médiocre qu'il soit ), A History of violence, même ses films les moins violents sont inoubliables. Unique et particulier, son cinéma possède beaucoup de personnalité. On le remarque à trois lieux. Alors que me venait l'idée de me lance dans une rétrospective de tout ce qu'il a pu faire jusqu'à ce jour, l'une de ses oeuvres a attiré mon attention : Chromosome 3, sorte de thriller fantastique au postulat de base très intéressant. Ca m'avait l'air bien original et atypique. Figurez-vous que ça l'est pleinement. Mieux que cela, le film ne laisse pas indifférent. Viscéral et intense, il jouit d'un suspens à toute épreuve, le genre de tension efficace que n'aurait pas renié Alfred Hitchcock. Un nom utilisé de manière opportune, tant le film semble s'inspirer de son Psychose, oeuvre maîtresse du genre qui aura inspiré et Brian De Palma ( Pulsions ), et David Cronenberg ( pour ledit film ) Un hommage qui se ressent tout au long du visionnage. Pour ne pas changer, David Cronenberg nous livre un travail propre, impeccable et maîtrisé, avec moult et moult passages de gore. Dans son cinéma, il y a toujours le respect de la barrière entre le trop et le pas assez, cette volonté de ne jamais tomber dans l'excès. Toujours mesuré, toujours bien dosé, son art profite d'une imagination débordante pour nous pondre les pires horreurs, sans que cela ne soit gratuit ou mal venu. Avec Cronenberg, pas de mauvais goût, pas de dégoût profond, juste un travail sur la destruction du corps et de son esthétique. C'est fouillé, c'est profond, et c'est d'autant plus efficace que le jeu d'Oliver Reed, au charisme pur, le soutient à merveille. On ne pourra malheureusement pas en dire autant des autres interprètes, d'un niveau largement inférieur; outre un Art Hingle complètement inexpressif, on essaiera d'oublier la prestation affreusement surjouée de Samantha Eggar, millième actrice à s'être cassé les dents en tentant d'interpréter la folie. Elle n'a pas de demi-mesure, pas de crédibilité : ça sonne faux, toujours trop, jurant considérablement avec le côté bien dosé de l'oeuvre de Cronenberg. A côté de cela, l'écriture recèle quelques petits défauts notables concernant le personnage de Reed, dont une personnalité plutôt mal écrite ( un coup gentil, un coup méchant, sans qu'on ne comprenne vraiment pourquoi ) et un problème de gestion du rythme. Heureusement, la bande-son typiquement Hitchcockienne viendra relever considérablement le niveau, en plus de maquillages et d'un design du tueur très réussi. Loin d'être parfait, mais suffisamment viscéral et maîtrisé pour rester longtemps en mémoire.

Il s’agit du premier film célèbre de David Cronenberg, le spécialiste de l’horreur médicale (« Scanners », « Vidéodrome », « La mouche », « eXistenZ » etc.). Un médecin, inventeur d’une thérapie révolutionnaire censée extérioriser les troubles mentaux par des manifestations organiques (plaies, pustules, excroissances dermiques...), se focalise sur l’expérience qu’il mène sur l’une de ses patientes. Des meurtres sanglants frappent les proches de cette dernière… La photographie de ce film très ancré dans les années 70 a vieilli. En revanche, les scènes d’horreur sont toujours aussi choquantes. S’agissant d’enfants, les attaques des petits monstres (sans nombrils) sont même traumatisantes. On n’est pas prêt d’oublier le massacre d’une institutrice dans sa classe devant tous les bambins, son visage finalement recouvert par un dessin d’enfant. Inoubliable également la petite fille « normale » agrippée à travers une porte par une horde de petits monstres couverts de sang, la vision dégoûtante du ventre de la « femme-abeille », cette dernière arrachant avec ses dents l’enveloppe d’un monstrueux fœtus, les réactions de « ses enfants » sanguinaires qui lui obéissent par télépathie. La musique est particulièrement flippante durant les passages gore. L’acteur Olivier Reed réalise une belle prestation. Il est seulement regrettable que le film soit un peu lent à démarrer et un brin bavard.

Dès les premiers instants du film, j'ai trouvé le jeu des acteurs peu convaincant. L'intrigue se devine dès les premières scènes et est menée avec une lenteur exaspérante. Quelques idées certes, mais Cronenberg a fait largement mieux.

Le chef d'oeuvre d'horreur du grand David Cronneberg ( Dead Zone, Existenz ) !!! Avec le regretté Oliver Reed ( Hold-up à Londres, Les deux visages du Docteur Jekyll , Le Serment de Robin des Bois, la Nuit du loup-garou, le Fascinant Capitaine Clegg , Les Damnés, Paranoiac, Oliver ! , Les Diables, les trois mousquetaires, On l'appelait Milady, Tommy, le froussard héroïque, Trauma, le prince et le pauvre, Le Retour des Mousquetaires, Gladiator, la série TV Le Saint, le téléfilm l’île au trésor en 1990) , la sublime Samantha Eggar ( L'extravagant Docteur Dolittle , Anna et le roi , Sherlock Holmes attaque l'Orient Express, la série TV Columbo, Le droit de tuer , la série TV Arabesque) , le regretté Henry Beckman
( Niagara, Diamant sur Canapé, Twilight of Honor, La mort frappe trois fois, Pas printemps pour Marie, Embrasse-moi, idiot, la série TV Les Mystères de l'Ouest, Les Géants de l'Ouest, la série TV Columbo) , Susan Hogan ( Croc-blanc, les séries TV L Word, Warehouse 13, Life Unexpected) , le regretté Micheal Magee , Felix Silla ( la Planète des singes , la famille Addams : c'est la fête, le film d'animation Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Jedi, la Folle Histoire de l'espace, Batman, le défi ) !!!

Partisan du bizarre et de l’incongru, Cronenberg l’a bien souvent été et il n’a pas attendu Faux Semblants ou ExistenZ pour le prouver. Chromosome 3 est un film déroutant, dont le propos et la ligne directrice ne sont pas toujours très concrets. Le scénario est effectivement parfois un peu brouillon et déséquilibré.
Le début n’est pas très palpitant et l’on peine à entrer dans l’intrigue. De plus, la réalisation vieillotte et le traitement de l’image très seventies n’arrangent en rien la facilité d’immersion, à vrai dire c’est un peu platounet. Mais plus le film avance et plus ses enjeux scénaristiques se précisent ; avec un peu de patience, il peut même finir par nous accrocher. Pour cela, il faut évidemment faire fi des petites facilités ( spoiler: comme des enfants monstrueux fracassant le crâne d’une maîtresse avec des jouets
) et d’effets spéciaux poussiéreux (des maquillages et de l’hémoglobine peu convaincants) pour se laisser prendre aux jeux des meurtres bizarroïdes et d’une enquête menée par un père de famille un peu paumé, cherchant à tout prix à protéger sa fille de son épouse, mystérieusement soumise à un traitement psy très spécial. A partir de là, il se peut que l'on veuille en savoir plus, le spectateur persévérant pourra alors jouir d’une fin pour le moins déstabilisante et mettant quelque peu mal à l’aise. Mais une fois le visionnage terminé, certains reconnaîtront que Chromosome 3 n’est pas un film mémorable, largement dispensable, mise à part si l’on veut découvrir l’ensemble de l’œuvre du cinéaste canadien.

Chromosome 3 (quelle étrange traduction du titre original) est un film d’horreur aux forts relents psychanalytiques. Cette œuvre de jeunesse de David Cronenberg est moins marquée visuellement que ses précédents long-métrages mais également beaucoup mieux maitrisée. Le thème de la pulsion (cher au réalisateur) est un point d’entrée idéal pour une réflexion intelligente sur la destruction de la cellule familiale. Le film souffre d’un visuel un peu daté et de dialogues anodins mais marque néanmoins les mémoires grâce à quelques scènes d’épouvantes particulièrement malsaines.

Sorti des zombies cannibales chers à George Romero, le gore se glissa tout naturellement chez le canadien David Cronenberg! Sans s'imposer, les sujets abordès naviguant autour de la dègradation du corps humain et de son intellect par des parasites! Dètails assez peu ragoûtants et boursoufflures gorgèes de sang viciè, protubèrances vampiriques façonnent l'univers de ce très grand rèalisateur qui, de notre morphologie, a fait le sujet, le pivot de tous ses films! Ainsi "The Brood" montre dans une scène choc Samantha Eggar accouchant spontanèment de gnomes assassins à la suite d'un mystèrieux traitement psychiatrique! Tout Cronenberg s'y trouve rèsumè dans une ambiance lourde, limite claustrophobique! il va sans dire que le cinèaste exorcise devant la camèra ses propres phantasmes, mieux, les intègre parfaitement à des scènarios aussi originaux qu'èlaborès! Traumatisant à souhait, "The Brood" ravira à coup sûr une clientèle friande d'effets-choc...

Chef d'oeuvre, rien que ça. On est en 1979 faut-il le rappeler ? Par contre attention au menu du dvd qui, dans les quelques secondes du film qui tournent en boucle quand on sélectionne la langue et les sous-titres, donne tout simplement la fin du film et la clé de toute l'intrigue. (Idem sur le recto de la jaquette du dvd). Est-ce que dans Usual suspect il y a une flèche au dessus de spoiler: Kevin Spacey
sur la jaquette du dvd avec spoiler: Kayser Söze
qui clignote ?

Culte, mais malsainement effroyable; C'et un film assez horrible pour mettre mal à l'aise, du genre très bizarre.

Un pur David Cronenberg ! Certes le film a vieilli, mais avec les moyens de l'époque le réalisateur de Toronto s'en tire plutôt bien . La photographie nous montre des couleurs vives ce qui donne ce côté kitsch, mais tout cela est vite oublié tant le récit devient captivant au fil du visionnage . Les amateurs du genre se régaleront, les autres auront plus de mal à apprécier le style du metteur en scène canadien .

Découvert il y a une dizaine d’années ce film de David Cronenberg m’avait plu, mais je n’avais pas non plus totalement été emballé. J’ai donc décidé de lui laisser une seconde chance et autant dire que cette nouvelle vision m’a beaucoup plus passionné. J’ai t’intrigue beaucoup plus prenante et certaines séquences s’avèrent bien terrifiantes – comme en témoigne celle concernant la mort de l’institutrice – en grande partie dû à la présence des fameux enfants mutants qui s’avèrent bien flippants. Côté casting, je retiendrais surtout la performance très forte de Samantha Eggar qui interprète avec brio la mère des monstres."Chromosome 3" est donc au final assez fascinant et étrange, et je pense qu’il mérite plusieurs visionnages pour pouvoir être vraiment apprécier.

Le titre français ne veut rien dire du tout, le titre anglais est "The brood", ce qui signifie "la couvée" ! Un film fantastique qui est aussi un "vrai" film d'horreur sans aucun second degré. Oliver Reed est magistral, le scénario est très bien ficelé. On peut cependant trouver le film un peu lent et un peu bavard.

C'est le cinquième film de Cronenberg. Son titre original, The Brood, signifie "la portée". Le titre en français n'a guère de sens... Mais peu importe. On retrouve ici deux obsessions du cinéaste : une plongée dans les abîmes du subconscient et une évocation de la monstruosité physique. L'association des deux dégage, il faut bien le dire, quelque chose d'assez malsain, mais aussi de très intéressant. En concrétisant physiquement les pulsions humaines, Cronenberg crée une oeuvre hybride qui tient à la fois de la psychanalyse et du film d'horreur, utilisant aussi les codes du thriller. Le scénario, qui associe l'image de l'enfance aux pulsions mauvaises, est perturbant et parfaitement construit, distillant un sentiment d'épouvante jusqu'à la scène finale, un accouchement que l'on n'est pas prêt d'oublier... et qui justifie le titre en VO. "Les Enfants de la rage" aurait été un bon titre en français.