Avis : Cendrillon - Page 9

"Cendrillon" est un film joyeux et romantique mais le problème, si on a vu dans notre enfance le film d'animation des débuts du studio Disney qui produit ici, on a vu cette version réalisé par Kenneth Branagh, il y a les mèmes situations, la mème magie, on dirait que le studio est en manque d'imagination pour faire les longs métrages. Pourtant, j'ai pas envie d'écrabouiller ce film de Kenneth Branagh auquel je dois avouer en voyant son nom et son précédent long métrage "The Ryan Initiative" qui était médiocre, j'ai regardé "Cendrillon" a reculons mais, au contraire, j'ai trouvé les effets spéciaux bien faits qui rend l'univers de l'oeuvre merveilleux, l'interprétation des comédiens est radieuse, notamment la jeune actrice principale Lily James ou Cate Blanchett dans la peau de la belle mère de l'héroine détestable. Il y a quelque chose de magique ici qui plaira aux petits enfants de la nouvelle génération, surtout les petites filles qui croient encore au prince charmant, à la belle robe dans les soirées mondains par exemple.

C'est un très beau film avec des belles actrices anglaises. Il y a aussi un bel effort quant à la réalisation et le décor. Un très beau travail de décoration. Par contre, c'est Cendrillion. Le scénario suit sa logique. Il n'y a pas de véritables chamgements avec l'oeuvre originale. Mais ce film reste néanmoins très bien réalisé.

Ce conte dénaturé - puisqu'il emprunte même à l'originel La Belle et la Bête par les demandes des filles au père - symbolise avec force la mièvrerie, notamment lors de la danse du bal où culmine le ridicule, et dégouline de bons sentiments, l’héroïne étant prête pour la sanctification. Peu aidé par des personnages à la densité psychologique absente, le casting ne brille guère, excepté une Cate Blanchett manifestement amusée par son rôle. Au sein d'une mise en scène très classique la voix off redouble ce que nous constatons aisément au vu du simplisme des séquences. Reste un travail visuel manifeste pour donner une couleur enchanteresse à l'ensemble. Joli mais désespérément creux!

Sixième remake en live-action d'un classique des studios Disney, Cendrillon est à l'image des ses prédécesseurs, c'est à dire un bon film mais dont l’intérêt est limité. L'histoire reprend les grandes lignes de l’œuvre originale afin de nous offrir une romance attendue et sans réelles surprises. Pour autant, l'ensemble est agréable à suivre même s'il ne se passe pas énormément de choses à travers ce récit. Les personnages sont appréciables et interprétés par un bon casting avec en tête la jeune Lily James qui porte très bien la robe. Richard Madden campe lui un prince sans grande personnalité mais qui tient bien son rôle. On retiendra d'avantage la prestation succulente de Cate Blanchett en marâtre détestable ainsi que la courte apparition d'Helena Bonham Carter en marraine-fée. C'est un peu le regret qu'on peut avoir ici. En effet les personnages secondaires ont une place assez anodine notamment les quatre souris pas assez exploitées. Cependant, les relations entre tous ces protagonistes fonctionnent bien notamment l'histoire d'amour entre les deux tourtereaux. Mais la réelle différence et la nouveauté se situe dans le visuel de ce long-métrage. La réalisation de Kenneth Branagh est de qualité, mettant en avant de jolis décors féériques aux couleurs chatoyantes. Les costumes d'époques sont également au niveau, rendant l'esthétique globale convaincante. La b.o. pour sa part accompagne très bien le tout même si elle ne restera pas en mémoire une fois passé le générique de fin. Une conclusion qui est évidemment courue d'avance mais tout de même satisfaisante, faisant de cette version de Cendrillon un bon film bien que loin d'être indispensable tant le dessin-animé se suffisait à lui-même.

"Mmmh, pas mal, ce film ... Sympa Mmmh, je suis peut-être exigeant ... Va falloir m'expliquer cela ! " ai-je pensé à la sortie de la salle du cinéma ! Le film "Cendrillon " de Kenneth Brannagh revisite le grand dessin anime classique de Walt Disney. Le dessin animé " Cendrillon " est magnifique par les belles et douces chorégraphies des dessins, la magie des scènes, la créativité avec les animaux expressifs et l'émotion face aux malheurs de Cendrillon ... Ça fait rêver ou quoi ! Et alors, qu'en est il du film "Cendrillon " de K. Brannagh ? Certes, l'adaptation de ce dessin anime en chair et os est une idée sympa et drôle car c'est amusant de comparer les dessins et les personnages réelles, de voir si les effets spéciaux parviennent à dépasser la réalité.

Le film "Cendrillon" est une belle histoire magique d'une jeune fille rejetée par la belle-mère et les demi-sœurs ... Là, vous connaissez la suite, inutile d'en développer ! Ce film est divertissant, montre de belles scènes pourtant un peu trop colorées, l'ambiance un peu trop guimauve à mon goût ! Certains personnages sont à la limite ridicules, niais, enfantins, presque agaçants ! On se croirait presque devant certains films de Tim Burton. Un peu trop superficiel, ce film ! J'aurais préféré voir les personnalités des personnages mieux exploitées ... Bon ... L'actrice Cate Blanchett joue très bien le rôle d'une cruelle marâtre, qui aime s'amuser à gesticuler avec ses belles robes ... Pas mal mais j'aurais préféré de la voir dans la peau d'un personnage un peu vieilli et plus ... cruel car elle n'a pas pu m'empêcher à penser et à comparer à un autre personnage aussi hystérique qu'elle : Glen Glose dans le rôle de Cruella ... Pour moi, Angelina Jolie a été la seule à être à la hauteur pour ressembler davantage à Maléfique .. Oh, lala, ses yeux verts et sa maigreur, bon en bref ! Ensuite, malgré le bon jeu d'acteur, le choix physique d'une actrice Lily James n'est pas bon pour moi. Ses sourcils et ses yeux noirs me gênent car ils ne reflètent pas forcément la douceur et la beauté de Cendrillon. Si j'avais le choix, je penserais à l'actrice qui ressemble à Gene Tierney, à Simone Signoret ( "Casque d'or) ou à Helen Slater ( "supergirl") ... Ce qui est dommage, c'est que j'ai remarqué que la couleur bleue prédomine dans l'histoire de Cendrillon comme la couleur verte dans la vie de Maléfique ! Mmmh .. Pareil pour le prince qui est mal choisi ! On sent aussi que le réalisateur Kenneth Brannagh n'était pas vraiment libre à réaliser ce film sûrement bien dirigé par la production Walt Disney ... En effet, je m'attendais à voir une petite touche à la Shakespeare, une touche un peu sombre et dramatique... Mmmh, dommage ! Sinon, les effets spéciaux sont au rendez vous ! Époustouflants ! Les scènes de transformation des animaux et d'une citrouille sont mes préférées ! L'oie transformé en un cocher, est rigolo ! Divertissant ! Romantique ! Ah oui, Helen Boham Carter est sublime dans la peau d'une bonne fée ! Bref, "Cendrillon " est un bon film divertissant, qui ravira les enfants ... Malgré quelques petites incohérences concernant le style du film, j'ai passé un bon moment à me laisser bercer par ce beau conte ...

Keneth Branagh se contente d'une version live du dessin animé de Disney des années 50. Pas forcément utile si ce n'est pour faire découvrir ce conte aux jeunes enfants d'aujourd'hui.

Réalisateur ambitieux dans les années 90, Kenneth Branagh se contente depuis "Thor" de faire du divertissement sur commande. Il travaille ici pour Walt Disney Pictures, bien déterminés à adapter leurs films d'animation à succès en versions live. C'est donc "Cinderella" qui passe à la moulinette, avec du bon et du mauvais. Points positifs : on échappe aux chansons, et le film creuse (un peu) le personnage du prince, ainsi que celui de la marâtre diabolique (grinçant Cate Blanchett). On note également un certain soin dans les décors et costumes, qui mélangent des couleurs bariolées et les styles de différentes époque pour renforcer l'aspect conte de fée. Cependant, la réalisation est très générique, et les nombreux effets numériques un peu trop tape-à-l’œil. Mais le souci principal vient de la protagoniste, qui se contente d'encaisser de la méchanceté avec naïveté, et qui demeure passive et effacée face à l'action (pratiquement tous les éléments de résolution de l'intrigue sont amenés par des personnages secondaires). Le jeu ahuri de Lily James n'aidant pas à faire de la jeune fille un personnage fort... Sans compter le côté excessif du film, entre la niaiserie du prince et la dureté de la marâtre et de ses filles. Bref, question version live du conte, on lui préfèrera "Ever After", plus réussi.

1h44 de bonheur, de plaisir et de bienveillance.
Un spectacle qui fait rêver, je suis retombé en enfance le temps d'un film... C'est féerique, merveilleux, éblouissant...
Je me suis même vu sourire avec béatitude pendant certaines scènes... Bref, la magie fonctionne ou plutôt refonctionne pour cette histoire archi connue.
C'est d'ailleurs le seul bémol : la réalisation est parfaite mais décidément trop sage, trop fidèle à l'histoire originale et on aurait finalement aimé être un peu surpris comme avait su le faire le film Disney MALEFIQUE qui avait revu de fond en comble le conte de 'La belle au bois dormant".
Un bon spectacle pour petits et grands néanmoins.

Une très grosse production pour ce remake du mythe de Cendrillon. Kenneth Branagh excelle aux manettes et des acteurs de premiers plans jouent bien leur rôle , tel la très bonne Cate Blanchett. Mais la réalité du cinéma enlève un peu de la magie à ces contes, et l'identification au mythe a plus de mal à se faire;

En adaptant une nouvelle fois le conte de Charles Perrault, Kenneth Branagh ne fait que réaliser un produit industriel boursouflé sans âme et sans magie. La seule bonne idée, c'est Cate Blanchette dans le rôle de la marâtre.

Plus qu'une adaptation du conte, il s'agit ici plutôt d'une relecture du Disney des années 50 en version live. De l'original, il conserve la naïveté mais oublie un peu la magie avec une esthétique clinquante et kitsch. Le ton, légèrement décalé mais pas suffisamment, contribue également au fait que ce film nage entre deux eaux : ni féérique, ni tout à fait parodique. L'héroïne est encore plus cucul que la version animée et l'histoire manque un peu de modernité. Seules les présences de Cate Blanchett en marâtre et d'Helena Bonham Carter en fée un peu barge sauvent l'ensemble du ratage total.

Mignonnette énième version d'un classique des contes Perrault, "recyclé" ici sans originalité mais avec suffisamment de maestria dans la mise en scène, pour que les presque deux heures passent comme de la guimauve dans le gosier : fort agréable l'instant-t ; vite oublié une fois la sucrerie ingurgitée.

Quoi qu'on dise Kenneth brasage à fait un travail remarquable sur cette oeuvre et cendrillon est juste charmante en plusieurs points.

La stratégie des studios Disney, pour les années à venir, est apparemment de parier sur les valeurs sûres avec la reprise de la franchise “Star Wars” et le passage en film avec acteurs réels des classiques animés qui ont fait sa gloire (et sa fortune). Bref une stratégie commerciale qui pourrait avoir pour devise le vieil adage qui dit que “c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes” ou comme dans le cas présent les meilleures rentrées d’argent. Et les recettes de ce film semblent confirmer la bonne orientation de la stratégie du groupe, puisque pour un budget confortable sans plus (enfin pour Hollywood...) de 95 millions de dollars, le film en a engrangé plus de 520 millions ; un investissement plus que rentable ! Alors, au-delà de ces préoccupations mercantiles que vaut le film ? Bien, à vrai dire, d’un point de vue cinématographique : pas grand-chose. Je ne dis pas par là qu’il est mauvais, je veux juste dire qu’il n’apporte pas quelque chose de nouveau à un récit déjà mis en images de nombreuses fois. Il constitue une belle transposition avec des acteurs réels de la version animée de 1950, sur laquelle il brode marginalement quelques éléments originaux, mais qui ne sont pas d’un grand apport à une histoire bien connue. Esthétiquement c’est superbe, on reconnaît bien la patte de Disney et sa puissance financière, mais narrativement c’est un tel copier-coller de la version animée que parfois on est presque gagné par un certain ennui devant ces images proprette glacées de niaiserie où l’interprétation pour professionnelle qu’elle soit tue toute forme d’émotion. On ne voit vraiment pas ce que Kenneth Branagh a apporté de plus que n’importe quel tâcheron inconnu d’Hollywood n’aurait pas pu fournir. Ce “Cendrillon” n’est donc qu’une oeuvre de commande pour le réalisateur qui s’est contenté de remplir le cahier des charges que Disney lui a fourni pour nous offrir un long-métrage incroyablement plat qui hormis nous rappeler quelques souvenirs d’enfance n’apporte rien d’inédit ; mais peut-être est-ce finalement le but du studio, compter sur la nostalgie pour rameuter le maximum de public dans les salles et ainsi s’offrir un retour sur investissement assuré pour un minimum de risque créatif. Après tout pourquoi payer des scénaristes pour créer de nouvelles intrigues, quand quelques toilettages mineurs suffisent pour remettre une histoire en piste. Fade, déjà-vu mille fois et vaguement ennuyeux au final ; un Disney parfaitement oubliable.

Une nouvelle version du conte avait-elle besoin de voir le jour, pas sûr après le visionnage de cette adaptation mièvre très (voir trop) proche du dessin animé Disney. Le film suit tous les codes du genre, ne propose aucun point de vue original (contrairement au récent Maléfique avec Angelina Jolie) et est desservi par des effets spéciaux parfois trop visibles. Si la magie opère par intermittence, l'ensemble est assez plat, pas désagréable à regarder mais sans surprise. Le prince et Cendrillon sont beaux mais sans personnalité, les sœurs sont caricaturales au plus haut point, seule Cate Blanchett dans le rôle de la marâtre tire son épingle du jeu. Froide et cruelle, elle est parfaite bien que son personnage ne soit pas assez écrit. Bref, Cendrillon est un peu trop mielleux et niais pour pleinement convaincre, Branagh, contrairement à Burton avec Alice aux pays des merveilles, n'imprègne pas de sa patte la franchise Disney. Vraiment bof...