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Pauline G.
32 abonnés
561 critiques
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3,0
Publiée le 26 février 2014
Malveillance repose sur un scénario captivant et surprenant, valorisé par son acteur principal, Luis Tolsar, en concierge pathétique et malsain. Mais du fait qu'il s'agit d'un huis clos, il tourne un peu en rond et finit par devenir répétitif au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire, jusqu'au rebondissement qui entraine le dénouement final. Malgré ces quelques longueurs, ça reste un film à voir, ne serait-ce parce qu'il a été réalisé par Jaume Balaguero.
Jaume Balaguero frôle le coup de maître. Passant d'un style horrifique à l'autre, le réalisateur espagnol s'attaque ici au thriller psychologique à la Hitchcock ou Polanski avec un soupçon de malsain à la Almodovar (des influences que l'on retrouve souvent dans la nouvelle vague espagnole). « Malveillance » est véritablement dérangeant, jouant sur le voyeurisme et le sadisme le plus pervers d'un individu cynique et machiavélique passant aux yeux de (presque) tous pour un « M. Tout le monde » serviable et honnête. Une excellente réalisation, faites de scènes étouffantes et d'une musique intensifiant l'aspect effroyable du propos, se concluant par une fin d'une noirceur intense et bouleversante. L'acteur Luis Tosar est magistral, son personnage peut clairement rentrer dans le cercle des psychopathes les plus glaçants du cinéma. On en a la confirmation, Balaguero est un réalisateur de talent.
L'histoire est peut-être crédible mais pas intéressante, l'enjeu ne se base que sur une victime, ce qui est bien dommage car la prestation du personnage principale est remarquable. Sa relation avec sa mère attise la curiosité, mais le scénario ne suggère pas assez les dégâts qu'il a pu faire par ailleurs, le personnage avait pourtant l'étoffe d'une vie redoutable.
Totalement surpris de l'engouement provoqué par cette daube, ce ramassis de médiocrité, cette longueur interminable sans surprises, sans suspense, sans fond. Quelle platitude, c'est minable! Faisons plus court; visionnez 10 minutes de ce film et je vous assure que les 1 heures 30 restantes vous apporteront absolument rien de plus.
César semble presque sympathique car on le plaint, il sait qu'il est une m***e à l'inverse du film qui démontre, une fois de plus, que Balaguero est un immense réalisateur aux idées toujours audacieuses. à l'inverse de A LOUER qui se déroule également entièrement dans un immeuble, ici, pas de sang (ou presque allons...) mais un suspense à couper au couteau: aimeriez-vous que quelqu'un soit sous votre lit quand vous y dormez?
Malveillance ou l'histoire d'un film qui ne démarre jamais ! Si la bande annonce laisse croire a un film violent , rythmé et gore il n'en est rien pour les amateurs du genre ils seront décus et pour les autres comme moi le film laissera indifferent . Car César n'est pas un tueur en série mais un pervers ayant pour proie une seul cible en l'occurrence Clara une jeune femme souriante , dynamique et belle ce qui agace notre gardien d'immeuble au charme peu emballant . César etant malheureux de sa vie il ne supporte pas le bonheur des autres , pourquoi pas ? mais pourquoi ne peut creuser plus le scénario avec de multiples personnages et sortir de l'espace d'un huis clos . Car le probléme du film et qu'on s'emmerde royal a l'obstination de César pour Clara et qu'on souri un peu justement dés qu'il va emmerder les autres avec un style particulier Je pense que le film est passé a coté de son sujet ou tout simplement a coté de ce que j'espérais voir .
Dans Malveillance il est question de voisins dans un immeuble, et comme c'est du cinéma Hispanique on ne peut pas s'empêcher de penser à Mes chers voisins d'Álex de la Iglesia sauf que si j'avais su j'aurais préféré revoir l'un que mater l'autre. Il est question ici d'un concierge d'immeuble qui ne supporte pas sa vie et va refouler sa frustration contre les habitants de l'immeuble mais Jaume Balagueró qui tenait un bon sujet rate son coup. Déjà les habitants auraient du être beaucoup plus pénibles pour que l'on plaigne plus ce pauvre bougre de concierge, ce dernier est un personnage négatif mais il arrive souvent au cinéma que l'on s'attache d'une certaine façon à ce type de personnage or ce n'est pas du tout le cas ici. Le suspense ne se fait quasiment pas sentir, la noirceur du film peine à nous toucher et la tension permanente que je pensais ressentir en regardant ce film est absente.
Hé bé ce film est chiant à mourir ... IL faut attendre les 15 dernières minutes pour qu'il se passe enfin quelque chose. Bref grosse déception, ça manque de punch, de rythme, d'action.
Le réalisateur possède de réelles qualités techniques. Néanmoins le film est moins réussi sur le fond. En effet les personnages à force de caricature perdent tout intérêt si bien qu'on se moque pas mal du sort des protagonistes. L'intrigue bien mince déjà s'étiole au fur et à mesure et tombe dans le grand-guignolesque gore. En un mot, ridicule! Bien loin des réussites actuelles du cinéma espagnol dans le genre (les yeux de Julia notamment) passez votre chemin.
alléché par les bonnes critiques, j'ai été déçu par les faiblesses et les invraissemblances du scénario. Seul l'acteur et la façon de filmer sont biens.
Pauvre garçon qui s'ennuie et qui déprime. Faut bien qu'il trouve de quoi s'occuper. Il fallait s'inquiéter? Pour ça, il faudrait qu'on y croie. Heureusement, il y a la lettre finale: excellente. Mais il faut tenir jusque là.
Un concierge joue la malveillance discrète dans son immeuble. Nous assistons à sa malveillance envers une jeune et belle femme en couple. Le jeu d'acteur est parfait, la malveillance, bien que poussée, n'est ni vulgaire, ni gore mais parfaitement expliqué du point de vue du concierge qui se montre suffisamment intelligent et chanceux pour ne pas attirer les soupçons des résidents. Le scénario et les personnages sont tout à fait plausibles, le final est parfait
Un thriller qui n aurait sûrement pas déplu à Alfred Hitchcock. Malveillance est un huis clos pervers, très bien construit qui crée une véritable tension et chose rarement réussie arrive à faire craindre pour le sort de son vilain, que rien ne peut pourtant sauver. Un suspens efficace jouant sur le malaise avec une grande réussite.