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    Stoker
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    515 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    Nul,nul,archi-nul. La bande-annonce laissait entrevoir du bon. Et bien c'était faux. L'histoire est le seul point positif,le scénario est pourri. Les acteurs assez mauvais. Une scène d'une extrême vulgarité sous une douche où l'on voit la jeune fille se masturber. Je n'ai pas compris la fin. Bref vraiment abstenez-nous de le regarder. Nicole Kidman descend bien bas :(. Dommage pour elle.
    Requiemovies
    Requiemovies

    186 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Rares sont les cinéastes asiatiques qui une fois au pays de l’Oncle Sam arrivent à se défaire du poids et de l’emprise des studios sur les films de commande.
    Au tour de Park Chan Wook. Le metteur en scène a toujours su montrer un savoir faire épatant dans la mise en scène de ses films. À tel point que certains peuvent trouver une démesure démonstrative dans ses précédentes réalisations. Ce serait passer à côté d’un cinéaste qui en plus d’un art du récit maîtrisé, à une aptitude étonnante à choisir ses cadres, donner du mouvement à sa caméra et un sens précis du découpage. Un cinéaste tout simplement.
    (...)
    Au jeu des éléments conjugués qui contribuent à la réussite d’un film, le casting. Matthew Goode s’avère être un choix judicieux dans le rôle de l’oncle vampirisant cette mère et fille en deuil. Un jeu qui dessine autant un personnage énigmatique que séducteur. Le comédien réussit à faire oublier son physique de gendre idéal pour aligner une belle performance. Nicole Kidman, qu’on voit finalement peu, joue ce qu’elle sait habituellement faire dans le rôle de la veuve éplorée, séduite par ce prédateur, à la recherche d’un désir consolateur. Hormis, Alice au pays des merveilles, Mia Wasikowska prouve ici qu’elle devient une grande comédienne de film en film, sous les traits de cette petite fille bourgeoise qui nous surprendra dans l’éclat de sa vraie personnalité. Un jeu qui demandait une ambivalence marquée et dont la comédienne en décortique tous les contours.
    C’est donc par ce jeu subtil de l’ensemble du casting ainsi que de la direction d’acteurs de Park Chan Wook que Stoker devient une jolie petite pierre à mettre sur l’édifice des thrillers réussis.
    Par une mise en scène stylisée, précise et pleine de métaphores visuelles, le réalisateur sud-coréen marque sa venue sur les terres Hollywoodiennes. Le film, illuminée par la photo de Chung-hoon Chung, chef opérateur habituel du réalisateur, assène à chaque séquence une démonstration de savoir faire. L’ensemble de la mise en scène est étonnement précise, peut-être trop pour certains, mais c’est un réel plaisir pour qui s’attache à la qualité première du metteur en scène. En résulte un film étrange mais captivant qui ose parfois effleurer le fantastique sans jamais y déposer complètement son âme. Ainsi, le film en conserve uniquement cette sensation captivante de mystère, tout en gardant sa propre identité, celle de Park Chan Wook. En mêlant thriller et érotisme dérangeant, ce dernier vient de livrer un bien bel objet de studio. On attend donc la suite et cette fois, peu importe les frontières.
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2013
    "Stoker" est un film d'une grande richesse thématique et visuelle qui supporte facilement plusieurs visionnages. Comme le laisse supposer le titre, référence à l'auteur de "Dracula" Bram Stoker, le film de Park Chan-wook a un rapport avec le genre du film de vampire. Mais nous ne sommes pas dans un film de vampires mais plutôt dans un film qui traite du vampirisme. Et ce à travers le personnage de l'oncle Charlie (Matthew Goode), qui possède une puissante emprise sur Evelyn (Nicole Kidman) et India (Mia Wasikowska) et entraîne l'apparition du désir chez elles. Or on connaît tous la forte symbolique sexuelle entourant le mythe du vampire.
    Mais plus que la référence à Bram Stoker, c'est celle à Hitchcock qui frappe. Un escalier comme celui des "Enchaînés", des oiseaux empaillés comme chez Norman Bates, une scène de douche primordiale dans le récit, une autre séquence pivot se déroulant près d'une voie de chemins de fer (on sait l'utilisation récurrente que faisait Hitchcock du motif du train comme métaphore sexuelle)... Mais l'influence la plus forte est celle de "L'ombre d'un doute". Tout commence comme dans ce film. L'oncle Charlie de Matthew Goode débarque dans sa famille de la même façon que celui de Joseph Cotten (car oui, les deux personnages s'appellent pareils), les deux sont charmants mais renferment un lourd secret, et chacun partagent une relation étrange et malsaine avec leur nièce, qui devient une sorte de double d'eux-mêmes. Mais "Stoker" s'éloigne de ce point de départ pour développer son thème central, celui de la famille. Park Chan-wook questionne la question de l'héritage et de la filiation. Le mal est-il héréditaire ? India est-elle le produit, la somme de son père, sa mère et son oncle ? Le personnage central qu'est la jeune fille fête par ailleurs ses dix-huit ans au début du film, ce qui place immanquablement "Stoker" dans la lignée du récit initiatique.
    Formellement parlant, le réalisateur effectue un formidable travail de montage qui abolit les frontières entre les différents espaces-temps, comme si passé, présent et futur étaient inextricablement liés et se répondaient les uns aux autres.
    Autant dire que "Stoker", c'est beaucoup de choses. Ajoutez à des thématiques multiples une mise en scène ingénieuse et d'une beauté visuelle époustouflante et nous avons définitivement un film passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 mai 2013
    D'un ennui MORTEL c'est le cas de le dire ! Faut s'accrocher ..... L'histoire n'est vraiment pas terrible et ça ne fait pas peur
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Pas aussi fainéant que d'autres thrillers s'appuyant uniquement sur les rebondissements de son scénario de petit malin (ici signé par Wentworth Miller, l'acteur de "Prison Break", qui écrit mieux qu'il ne joue), "Stoker" impressionne par son soin permanent de tout expliciter par l'image. Toujours aussi virtuose, Park Chan-wook a sans surprise passé l'essai aux States avec sa mise en scène dont la rigueur n'empêche pas de faire subsister le vertige de son héroïne, brillamment jouée par Mia Wasikowska, face à un Matthew Goode tout aussi inquiétant.
    sunshine1
    sunshine1

    83 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2013
    La réalisation de Park Chan-wook est irréprochable ........La direction artistique est sublime avec une ambiance lourde , poisseuse, quelque plans onirique et des acteurs au sommet de leur art...........
    Park Chan-wook est un pure créateur de cadrages envoutant vertigineux mais le scénario manque de folie , ou de malsain pour marquer le spectateur .........le scénario est trop simpliste et quelque intrigues sont stupide ,pas du tout ingénieux avec un final archi revue .........
    Pour info Park Chan-wook n a pas écrit le scénario ..........
    romano31
    romano31

    244 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Après Kim Jee-woon et son Dernier rempart, c'est au tour de Park Chan-wook de réaliser son premier film américain avec Stoker. Scénarisé par Wentworth Miller (Michael Scofield dans la série Prison Break), Stoker relate l'histoire d'une mère et de sa fille qui, après le décès du père, vont faire la connaissance du frère de celui-ci dont elles ignoraient l'existence. Un homme énigmatique qui cache bien des secrets et dont la jeune India se sent irrémédiablement attirée. Du point de vue de la réalisation, Park Chan-wook nous offre de magnifiques plans, calmes et posés, avec des lumières très vives. Côté acteurs, le trio que forment Mia Wasikowska, Nicole Kidman et Matthew Goode est très bon, tout en subtilité et en finesse. Le scénario, quant à lui, est sujet à plusieurs interprétations et est parfois un peu facile. Après, Stoker n'a pas la puissance visuelle et émotionnelle d'un Old Boy mais pour une première réalisation hors de son pays, Park Chan-wook s'en sort avec les honneurs et livre un film intriguant et élégant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2015
    En employant grâce et précision, Park Chan-Wook réalise une œuvre angoissante et pseudo érotique. Wentworth Miller s’était fait discret depuis Prison Break et c’est surement pour mieux rebondir car son scénario est aussi excitant que glaçant. Le duo Wasikowka et Goode fonctionne très bien et Kidman n’en fait pas trop pour une fois. Les cinéphiles remarqueront également l’hommage à Hitchcock avec les oiseaux empaillés, la scène de la douche marquante, l’hôpital psychiatrique… En bref, Stoker est un thriller dramatique original, mais surtout qui laisse supposer beaucoup de choses : l’oncle Charlie existe-t-il vraiment ? A l’inverse, est-ce le père d’India ?
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Un film assez intriguant. La présence de Nicole Kidman, le lieu et le thème du deuil nous fait d'abord penser aux Autres d'Amenabar mais le récit est très différent. Park Chan-wook nous offre un thriller psychologique plus troublant qu'effrayant. L'auteur de Old boy crée un climat où règne une violence latente qui nous interroge sur le rôle réel de chaque personnage dans les différents évènements qui se déroulent pendant et avant le film. Enfin, il faut saluer l'interprétation des acteurs et plus particulièrement de Mia Wasikowska, troublante à souhait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Avec ses airs de conte et son titre évocateur, Stoker avait de quoi attirer la curiosité, surtout quand l'on apprenais que ce n'était ni plus ni moins que le coréen Park Chan-Wook qui s’attellait à la réalisation du long-métrage. C'est vrai qu'après le très remarqué Old Boy le réalisateur a gagné en visibilité et son passage a hollywood en est la preuve. Si du côté de ses comparses le passage au bois de houx s'était plutôt mal passé, à l'instar du dernier rempart de Kim Jee-Woon à mille lieux de son excellent J'ai rencontré le diable ou de l’envoûtant 2 sœurs, on peut d'ores et déjà dire que Park Chan-Wook réussit admirablement à conserver la main sur son film en engageant notamment son directeur de la photographie habituel.
    Mais trêve de bavardage, qu'en est-il réellement de Stoker ? Et bien à première vue il est clair que Stoker fait partie de ces films esthétiques qui privilégie la forme au fond. Sauf que dans le cas de Stoker il convient de nuancer ce propos. En effet, si le film hypnotise avant tout grâce à son ambiance et son soin formel il n'en est pas moins abouti dans le traitement de ses thèmes. Le premier et certainement le plus primordial de ces thèmes est le passage de l'age enfant à l'age adulte. L'aspect initiatique prend alors tout son importance au travers du personnage d'India Stoker, jeune fille perdue après le départ de son père qui se retrouve fasciné par son oncle Charlie, un homme aussi sympathique que dangereux. On se remémore alors tous ces contes pour enfant dont le but premier était avant tout d'éduquer l'enfant en le confrontant à ses peurs dont l'influence sur Stoker est manifeste comme le montre une scène qui n'est pas sans rappeler la morale du petit chaperon rouge. L'initiation du personnage prend alors chez Park Chan-Wook une forme aussi brutale que poétique. Partant de ce constat on ne peut donc qualifier Stoker de film purement formel tant les thèmes qu'abordent Stoker sont traités avec justesse. Cependant il faut reconnaître que, si le film jouit de thématiques qui amènent à des sujets adultes, il dispose aussi d'un scénario jouant la carte du mystère sans pour autant surprendre. C'est peut-être là le défaut principal du film car si le début annonce une intrigue aussi tordue qu'inédite, les révélations successives font perdre du charme au scénario qui finit par un retournement final de trop malgré l'intensité de la dernière scène qui clôture parfaitement le film. Malgré tout le scénario tient la route et reste intéressant et l'on ne boude pas son plaisir à suivre cette famille é mystère est renforcé par l'animalité ambiante qui se voit surtout au travers de Nicole Kidman, dont le personnage de mère froide est le personnage le plus expressif du film, mais aussi au travers de Mathew Goode, en oncle dont l'apparente extrême gentillesse met tout de suite mal à l'aise, et de Mia Wasikowska qui offre une véritable prestation entre candeur et violence qui rend son personnage tout aussi humain que rêveur.
    La question du fond étant à présent traitée on peut donc naturellement regarder la mise en image de ce "thriller". Si le scénario rappelle évidemment un thriller, la réalisation de ce dernier se veut beaucoup plus trans-genre et ainsi perdre le spectateur dans ses propres repères. Car là où Park Chan-Wook réalise un tour de maître c'est dans sa faculté à dépasser les codes tout en rendant hommage à ses pères. L'une des références qui m'a le plus marqué est sans aucun doute celle au Carrie de Brian DePalma dont il reprend une scène qui s'intègre parfaitement à l'ensemble que forme le film. Il arrive à garder toute l'intensité de la scène originale déjà très intense au départ. On pourra aussi noter la forte influence d'Alfred Hitchcock avec notamment le personnage de l'oncle Charlie que l'on retrouve dans l'ombre d'un doute du maître du suspense. Mais plus qu'un film d'hommage, Stoker se distingue par son ambiance esthétisée et la virtuosité de sa réalisation. La photographie frappe dès le premier plan par la luminosité abondante qui s'en dégage, loin de la photographie sombre que l'on retrouve pourtant dans les films à l'ambiance proche de celle de Stoker. Stoker est donc avant tout un film coloré où les couleurs chaudes et froides sont présentes pour renforcer l'aspect prison du manoir qui sert de décor au film et l'univers dans lequel évolue India. Comme à son habitude, Park Chan-Wook réalise son film avec talent et subtilité et nous offre dans des travellings d'une extrême précision comme lors de l'une des scènes les plus intenses du film où le montage saccadé et les mouvement horizontaux de la caméra se succèdent avec une fluidité déconcertante. Il se dégage alors un sentiment d'admiration devant la beauté du film. On peut aussi noter l'accompagnement inspiré de Clint Mansell qui signe une bande originale d'exception toute en subtilité et en émotions.
    Avec Stoker Park Chan-Wook signe un film inspiré autant sur le plan artistique que thématique et dirige un casting possédé et fascinant qui participe à la création d'une ambiance qui prend aux tripes par la perversité qui se dégage de certaines situations dérangeantes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Totalement décevant. Je déconseille fermement d'y aller pour le réalisateur, car on ne retrouve rien de ce qui a fait la puissance de ses autres films (Old Boy...). Un scénario mince comme une OCB, des images belles et froides bien à la mode mais qui ne servent en rien le film et des acteurs pas attachants une seconde (même le "méchant" fait pas flipper un instant). On s'ennuie ferme.
    Ratage total. À fuir si vous avez déjà vu de bons thrillers psychologiques parce que celui la ne souffrira pas la comparaison...
    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Décidément ce Park Chan Wook est un sacrément bon réalisateur, trop bon même car on a l impression qu il se regarde filmer dans la première partie du film. Ce qui m a le plus impressionné c est le travail qu il a fait avec sa jeune actrice principale Mia Wasikowska, je ne me rappelle pas avoir vu un personnage présenter autant de visages différents
    dans un même film ce qui rend le personnage d India absolument fascinant et intrigant. Si l intrigue se dévoile lentement (un peu trop à mon goût toujours dans la première partie) la deuxième est absolument remarquable et fait de Stoker un film à la fois malsain et diablement intrigant, une petite pépite.
    The Claw
    The Claw

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2014
    Qu'est ce que ça donne quand un excellent réalisateur sud-coréen réalise un film hollywoodien, sans trahir son style d'origine et en restant fidèle à lui-même ? réponse : un petit chef d'oeuvre! Un thriller hitchcockien sublime, où chaque plan semble avoir été réalisé au millimètre près : les couleurs, le travail sur les ombres, les postures des personnages, leurs vêtements, les décors, les arrières plans... tout est magnifique. De toutes façons, c'est pas dur : il suffit ne serait-ce que de regarder l'introduction du film, et on sait déjà qu'on met les pieds dans la cour des Grands. La musique est parfaite également, le scénario aux petits oignons et les acteurs donnent vraiment le meilleur d'eux-mêmes. Que demander de plus ?
    ptitarya
    ptitarya

    40 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2014
    Un film extraordinaire, envoûtant, froid, stressant...je crois que c'est ce qui décrit le mieux "stoker". Honnêtement c'est bien la première fois mais je ne vois pas ou quasi pas de défauts à ce film. Le casting est excellent: Mia Wasikowska sort une performance grandiose, elle tient son personnage du début à la fin, ses jeux de regards sont angoissants, pour ceux qui doutaient de sa qualité d'actrice (notamment dans "Alice au pays des merveilles") elle a mis tout le monde d'accord, du moins elle sait excellemment jouer ce type de personnage très froid. Matthew Goode est comme sa précédente très très bon dans le rôle de l'oncle, ses sourires et sa gestuel rende le personnage énigmatique et stressant. Quant à Nicole Kidman elle est bonne bien qu'un peu trop effacé par les deux autres acteurs principaux. Le montage est d'ailleurs très bien réalisé, les plans s'entrecroisent et l'illusion n'en est que meilleures des fois. Les musiques sont omniprésentes et renforcent cette sensation malsaine qui hante la maison, ajouté à cela les moments de piano et on perturbait tout au long du film. La métaphore sur l’araignée est pas mal, d'ailleurs je ne sais pas si je l'ai bien comprise, pour moi c'est uniquement pour nous montrer le caractère de India: seul problème, ça marchait pour la première fois où on a vu l'araignée mais pour la seconde fois on connait déjà son caractère donc je ne vois pas l'intérêt, je pense donc ne pas en avoir la véritable signification.
    India va se découvrir au fil du film un nouveau plaisir, spoiler: celle de voir la mort, on aura d'ailleurs une scène très forte avec India se masturbant sous la douche en pensant aux images de meurtres
    , on est au moment où on commence à douter, à se demander si cette fille n'est pas plus folle que son oncle, je pense que pour comprendre toutes les facettes de son personnages il faut visionner plusieurs fois le film pour y déceler tous les petits détails. spoiler: Au final on remarque que c'est bien elle la plus malsaine et qu'elle aime tuer ou pour l'instant voir tuer, c'est donc ce qui va l'amener à tuer son oncle, son unique moyen pour passer un cap et lancer sa quête de meurtre. La dernière scène en est la preuve, scène qu'on retrouvait en fait au générique de début, que cette fille a la soif de plaisir sanguinaire, elle ne va pas hésiter à tuer un policier avec un sécateur puis a l'achever avec sa carabine.

    Au final ce film est magistral en tout point, il réunit tout ce que j'aime, du suspens, un peu d'angoisse, des très bons acteurs, un montage très bon et un scénario habile. Amateur de thriller tentez votre chance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    j'ai été séduit par ce premier essai hollywoodien du réalisateur coréen, premièrement visuellement, un générique sublime, et une photographie vraiment inspirée. ensuite, l'ambiance m'a bien plu, on sent la grosse influence hitchcockienne. Le problème a chercher est au niveau du scénario, qui malheureusement déçoit car est linéaire, le film reste sur la même ligne droite, sans chercher a vouloir nous surprendre, ce qui est dommage car tout le reste étais comme il fallait.
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