Avis : Des saumons dans le désert - Page 2

Trop de bons sentiments et de rebondissements attendus, supprimant toute intrigue et tout suspens.Ce n'est pas de la bonne comédie anglaise comme le récent "Indian Palace". Dommage. Seul le personnage de K.Scott Thomas remarquablement interprété sauve le film. Qu'est venu faire Mac Gregor, d'ordinaire excellent, dans un tel film?
Heureusement les paysages sont agréables à regarder.

Ce film est un peu fou, la trame bien loufoque mais il y a plein d'humour et les acteurs s'en sortent plus que bien. Il faut absolument le voir en VO pour apprécier l'humour. On passe un bon moment mais ne parlons pas de chef d'œuvre quand même..,

Une comédie romantique banale relevé par la prestation délirante d'une Kristine Scott Thomas en grande forme .

Ewan McGregor continue sa route des films indépendants après Beginners et l'excellent Perfect Sens. Des saumons dans le désert raconte une histoire dont tout le monde se fout (même les personnages, c'est dire) : mettre des saumons au Yémen pour pacifier les relations arabo-anglaise. Les petites touches comiques du départ n'empêchent pas des statistiques et des explications barbantes dont on aurait pu amplement se passer. Mais Hallström (Le Chocolat, Gilbert Grape) sait se faire bien entourer. L'acteur écossais est assez jubilatoire dans le rôle du scientifique coincé, et son histoire d'amour naissante avec Emily Blunt est légère et délicate. Le film ne vaudrait pas grand chose s'il s'arrêtait là, mais il suggère une vision satirique de la politique intéressante, avec le culte de l'image qui est dénoncé par l'intermédiaire de la responsable des relations publiques (Kristin Scott Thomas, tordante). Le personnage du cheik, philosophe et pacifique, est lui aussi à souligner car il est rare de voir au cinéma cette facette de ce genre d'individu souvent controversé. Que dire de plus, les paysages y sont plaisants, les parties de pêche sympathiques, en bref on passe un bon moment même si l'ennui pointe le bout de son nez de temps en temps. Des saumons dans le désert est un petit film du dimanche qui se laisse regarder sans trop réfléchir, et il faut l'avouer, c'est parfois agréable.

Des acteurs géniaux mais quel scénario de merde...

Un peu fade et prévisible. Malgré un casting convaincant, une histoire originale et une réalisation
correcte, le film lasse vite et je n'en retiendrai pas grand chose...

J'ai beaucoup aimé ce film, il est plein d'humanité, de tendresse et les acteurs sont merveilleux! je le recommande vivement.

A des rares exceptions près Lasse Hallström est devenu le réalisateur du mélo, aux histoires aussi peu intéressantes que cousue de fil blanc. Ses poissons migrants ne changent en rien la donne. L'idée de départ (adaptée d'un roman sortit en 2006) est plutôt bonne et originale mais la mise en scène amorphe et un scénario sans surprise ne permettent jamais au film de prendre son envol. Le scénario d'ailleurs mélange les genres sans jamais choisir un point de vue réel ; car au final terrorisme, projet des saumons dans le désert ou géopolitique ne sont qu'un prétexte désolant à une comédie sentimentale des plus ennuyante. Emmené par un beau et bon casting (comme toujours chez Hallström) le film tente de sauver les apparences mais rien n'y fait. Ca manque de rythme, on ne rit jamais, l'humour est aussi plat que l'histoire d'amour. En résumé ce film n'a rien d'attrayant et finit par endormir. Aux oubliettes !

Une histoire invraisemblable composée en comédie romantique avec quelques traces d'humour so british.

Grâce aux acteurs (Ewan Mc Gregor, Emily Blunt, Kristin Scott Thomas), on ferme les yeux sur les nombreuses imperfections du scénario (mièvrerie, successions d'incohérences, morale à 2 balles...). La première heure et 25 minutes se laisse voir cerveau au repos avec un certain plaisir. Mais notre bonne volonté ne résiste pas aux 20 dernières minutes, baclées et ridicules.

Comédie romantique réussie mais qui ne révolutionne pas le genre , j'ai même trouvé le duo pas compatible du tout. Néanmoins le sujet du saumon est assez différent de ce que l'on voit d'habitude et permet au spectateur de resté avec le film.

Avec un nom qui fait trés film pourrave tout droit sorti du Festival de Cannes, Des Saumons dans le désert est une réelle surprise !
Sans casser des briques, et avec un humour trés ( parfois trop ) british, notamment lorsqu'il s'agit des répliques d'une Kristin Scott Thomas absolument parfaite, le film parvient à réellement nous atteindre, et à nous embarquer, nous aussi, dans cette aventure incensée.
Le duo Emily Blunt / Ewan McGregor fonctionne à merveille, et l'évolution du Dr. Jones tout au long du film est vraiment trés intéressante à suivre, parce qu'elle concerne à sa façon tout le monde.
Une agréable surprise, à découvrir !

Dans « L’Annuel du cinéma », le film est répertorié comme « Fable ». Et comme toute fable, tout est possible puisque c’est une fable. Introduire des saumons dans un désert, voilà un projet pharaonique mais possible puisque c’est une... fable. Les fables ont aussi l’avantage de nous endormir. Mais on peut rester éveillé, c’est même conseillé pour connaître la fin de l’histoire. Et comme toute fable qui se respecte, tout est prévisible. Comme toute fable simpliste qui se respecte, l’homme et la femme tombèrent amoureux, se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Et comme toute fable, il y a des passages plaisants et d’autres lassants. C’est le cas « Des saumons dans le désert ». Je ne retiendrai que les accents « so british » des trois protagonistes : Ewan McGregor, Emily Blunt et Kristin Scott Thomas, à savourer en VO.

C'est un peu cousu de fil blanc et on devine le résultat de la romance dès le début.
En gros, un film qui se laisse regarder, et dont on retrouve le fil s'y on s'endort un peu.

Typiquement Britannique, ce film ne pas mas vraiment séduit . 1 étoile et demie.

Lasse Hallstrom aime la romance ; le cinéaste revient avec ce nouveau film au titre étonnant, Des Saumons dans le désert, traduction plutôt approximative du titre original tiré d'un livre de Paul Torday, Salmon Fishing Yémen, Partie de pêche au Yémen. Le réalisateur suédois s'attache cette fois les services d'Ewan McGregor et Emily Blunt pour camper les premiers rôles de cette comédie romantico-dramatique au fort relent de sable chaud.

Si le titre français se veut un tantinet racoleur, poisson et désert étant des mots intrinsèquement oxymoriques et a fortiori tape-à-l'oeil, le film, lui, n'est pas du tout de cet acabit. L'histoire est relativement simple mais assez insolite pour en soulever l'originalité. Un richissime Cheikh Yémenite passionné de pêche souhaite introduire des saumons dans son pays. L'homme fait appel à une chargée d'affaires légèrement névrosée, Harriet Chetwode-Talbot (Emily Blunt) et un scientifique spécialisé en pisciculture aussi farfelu que timide, le docteur Alfred Jones (Ewan McGregor). D'abord réticent à se lancer dans le projet, estimant que c'est un caprice d'homme riche ne sachant que faire de son argent, Alfred est obligé d'accepter sous peine de se faire renvoyer, pouvoir de l'argent oblige.

A partir de ce postulat, Hallstrom tisse une oeuvre attachante qui tient sa force dans la profondeur psychologique de ses personnages plus que dans son scénario. Celui-ci souffre de moments de flottement et de certaines longueurs, notamment une longue exposition pour nous présenter tous les protagonistes dans leurs routines et leurs contextes. En ce sens, le cinéaste n'est pas homme à miser sur une virtuosité de mise en scène ; optant pour la sobriété, les mouvements de caméra sont peu nombreux par exemple, Hallstrom livre une copie propre mais sans vraiment de partis pris personnels, ce qui empêche le film de s'élever plus haut que son ambition de comédie romantique gentillette. Toutefois, la vraie force du film est donc dans ses personnages. Emily Blunt campe la pétulante Harriet, jeune fille à la fois sensible et enjouée. Sa personnalité contraste avec celle du docteur Alfred Jones, scientifique chevronné mais timide et maladroit, une sorte de mix entre Dr Jerry et Mister Love et le Dr Emmett Brown de Retour vers le futur. McGregor excelle dans ce registre et forme, avec Emily Blunt, un duo attachant, drôle et complémentaire, la sensibilité exacerbée de l'une venant en aide au pragmatisme guindé de l'autre. Le couple rappelant également celui formé par David Duchovny et Gillian Anderson dans la série TV X-Files, sauf que cette fois, les rôles sont inversés, la femme est ouverte et croit à l'impossible tandis que l'homme, enfermé dans son scepticisme scientifique refuse de tomber dans l'idéalisme à outrance et rejette toute idée de « faisabilité » du projet. Cette idée de Foi donne place à des échanges savoureux entre Jones et le Cheikh, campé avec force et conviction par la star Egyptienne Amr Waked. A noter la prestation absolument truculente de Kristin Scott-Thomas dans le rôle de Bridget Maxwell, une journaliste autoritaire, despotique et tranchante. Malheureusement trop peu présente à l'écran, l'actrice franco-britannique vaut tout de même à elle seule le visionnage du film tant son personnage se révèle un contrepoint formidable à l'intrigue principale apportant une touche comique et facétieuse indéniable.

Le scénariste Simon Beaufoy, déjà auteur de Slumdog Millionnaire et 127H pour Danny Boyle, continue encore dans ses thèmes concernant la Foi et l'abnégation et il faut dire que Des saumons dans le désert, bien que souffrant d'une certaine naiveté inhérente au genre ne sombre pas dans la guimauve ostentatoire. On voit que le cinéaste a fait attention de ne pas tomber dans les clichés (bien qu'il n'a pu en éviter quelques uns mais on lui pardonnera cela étant donné la qualité globale du long-métrage).

Le dépaysement sera total pendant ce film qui nous entraine des luxuriants paysages Ecossais avec ces lacs magnifiques aux déserts arides du Yémen mais néanmoins troublants de beauté.