Avis : 10 jours en or - Page 8

Franck Dubosc voulait nous prouver son talent dramatique, c'est réussi. L'acteur est l'atout majeur de ce film. Hélas, il a fait le mauvais choix. Outre une mise en scène inexistante (qui devient intéressante à la fin du film), le rythme est d'une lenteur, les personnages inintéressants (sauf celui de Claude Rich, qui offre de beaux moments d'émotions) et le scénario manque de profondeur. Une déception même si le film contient une ou deux séquences réussies. Un film oubliable et sans grand intérêt!

C'est mignooooon ! Bon rien d'hilarant ou de complètement bouleversant et on devine la fin rien qu'en lisant le résumé (oui, oui ça finit exactement comme vous l'imaginez) mais c'est assez touchant et plus subtil que ça en à l'air. L'émotion vient en grande partie du jeune héros et de la tristesse qui émane du personnage de Dubosc. Un film qui se défend même si on l'oublie rapidement.

C'est un film plutôt gentillet. Par contre, je n'ai pas été touché ou marqué par ce film. A peine sortie de la salle, je l'ai aussitôt oublié. Il faut dire que l'intrigue aurait été surement plus forte si elle s'était concentrée sur la relation entre le père et l'enfant sans y inclure les deux autres personnages principaux qui n'apportent au final pas grand chose au film. Certaines situations ne sont d'ailleurs pas très crédibles

Je viens de découvrir ce film sur Netflix. J’ai beaucoup aimé. Mon fils aussi. L’histoire, très bien écrite, avec des situations parfois délirantes (mais qui restent crédibles) peut faire penser à Gloria de Cassavettes ou à Central do Brazil, deux films qui placent un petit garçon face à un adulte qui n’a ni l’âme d’un père, ni l’instinct maternel. Dubosc se révèle très bon dans un rôle tout en pudeur et en subtilité. Claude Rich est très émouvant avec son sourire merveilleux. Quant au petit garçon et à la jeune fille, ils sont très justes. Ce beau road movie qui nous fait parcourir la France est également un feel Good movie qui aurait mérité un plus large succès (le film est sorti en 2012 et je n’en avais pas du tout entendu parler). Je ne comprends pas trop les mauvaises critiques car je ne m’attendais pas à une si bonne surprise. Je recommande vivement.

Ce film se laisse regarder, il est idéal si on veut se détendre et passez un bon moment, et ce même s'il n'est pas toujours réaliste et crédible. Je trouve qu'il manque un petit truc...de bons dialogues ? Plus d'émotions ? Plus de profondeur ?
J'ai beaucoup aimé le jeu de Franck Dubosc (ça le change ce registre, et ça lui va bien) et du petit garçon, un peu moins les deux autres personnages : le vieux est agaçant et la fille ne joue pas vraiment bien.

voyant que son étoile de comique commençait à palir (notamment avec sa conternante prestation dans Cinéman de Yann Moix), Dubosc, a eu, lui aussi, des envies de films moins légers, et a donc accepté ce rôle dans ce film, 10 jours en or, sorti en tout début d'année. D'ailleurs, il est amusant de constater que ce long métrage fait très vite penser à un autre où un acteur comique jouait déja dans un registre plus grave qu'à l'accoutumée, Alain Chabat,dans le délicieux Papa de Maurice Barthélémy. Car comme dans Papa, on a affaire à un road movie mettant en prise un homme solitaire et bourru avec un petit garçon forcément touchant et forcément irréstistible.

Vous l'aurez compris avec ce petit résumé, le film ne surprend pas vraiment par son audace, et surtout, reste tout du long sur les rails qui étaient tracés au départ. En dépit d'intentions plutôt louables, ce film manque d'enjeu dramatique et ,surtout ,enferme très vite ses personnages dans les clichés et les stéréotypes. Le film aurait pu lorgner vers un versant social sans doute plus interessant (par le biais du personnage de la mère, clandestine qui doit fuir la France), mais le réalisateur préfère rester dans la comédie familiale classique, mais qui ne comporte pas assez de rebondissements pour plaire à l'ensemble des membres de la famille. Les dialogues manquent de percussion, la réalisation de rythme et d'émotion pour que le film puisse imprégner la rétine.

Le film souffre aussi de l'inégalité de l'interprétation, et notamment du petit garçon, dont la bonne bouille ne compense pas le manque de justesse de son jeu. Et Claude Rich, dans son costume habituel de papi gentiment déjanté, parait aussi un peu en roue libre. Marie Kremer, jeune actrice qu'on commence à voir pas mal dans de srôles secondaires, m'a paru plus convaincante dans un rôle, plus affiné que les autres, de jeune routarde qui cache de profondes félures.

Et Francky, me diriez vous? Eh bien, disons qu'il ne s'en sort pas si mal et qu'il séduit par sa sobriété. On le lui a tellement reproché d'en faire des tonnes, que ce soit sur scène ou dans ses long métrages, qu'ici, il joue "mezza vocce", et qu'en contrepartie, il apparait peut-être même un peu trop effacé, guère aidé, il est vrai, par un personnage pas assez solidement écrit sur le papier.

Bref, ni le film ni Franck Dubosc ne versent dans l'indigence, comme on aurait pu le craindre a priori, mais ils ne vont pas non plus loin que l'anecdotique.

chronique en intégralité ici http://www.baz-art.org/archives/2012/06/08/24433026.html

Bon film, honnête, Dubosc me plait beaucoup dans ce style

10 jours en or pourrait être un conte avec un héros Dubosc (oubliez l'humoriste, il tient un personnage très sérieux dans ce film) qui doit aider un enfant en introduisant le sujet des sans papiers et des expulsions. Et puis des personnages exterieurs plutot loufoques qui vont accompagner le héros. Cela aurait pu être meilleur mais le coté naif de l'histoire me déplait...

Juste top, dubosc juste, claude rich formidable, et un petit garçon de 6ans plus qu'attachant. Quelle jolie performance pour un premier film que de diriger aussi bien tout ce petit monde. Qu'il est agréable de voir un film avec un scénario, sans être révolutionnaire, qui tient la route.
bref, le film a certains défauts mais il réussit à nous faire passer une 1h30 très agréable.

Film qui semble destiné à émouvoir la ménagère, en tous cas elle a été bien ciblée, avec Franck Dubosc en beau gosse ténébreux tiré à 4 épingles, un enfant métis de 6 ans qui fait craquer l'instinct maternel, et quelques scènes destinées à tirer les larmes, quitte à reprendre une vieille ficelle déjà vue plusieurs fois ( spoiler: le coup du rendez-vous qui consiste en fait à aller répandre les cendres d'une défunte
)... Franck Dubosc s'en sort bien dans son rôle à contre-emploi, Claude Rich et Rufus sont toujours aussi doués et intenses, et la jeune femme qui accompagne Franck (l'actrice Belge Marie Kremer) est craquante. Néanmoins ce film plutôt lent et sombre est loin de tenir toutes ses promesses, et on passe 1H30 à attendre de voir (en vain) en quoi il va passer 10 jours en or... Certes à l'issue du film spoiler: la vie du héros sera transformée
, mais rien de bien spectaculaire ou original à se mettre sous la dent... A noter aussi quelques raccourcis invraisemblables, comme le fait que les protagonistes sont immédiatement certains que spoiler: c'est la mère du petit qui est la migrante décédée entre la France et l'Angleterre, sans aucune preuve, et que du coup l'enfant est orphelin
... Bref, il y a un certains nombre de points ratés.

C'est dommage que ce film n'ait pas trop marché. C'est un film qui montre enfin Franck Dubosc dans un rôle inhabituel. Moi qui ne suis pas fan de l'humoriste, c'est réellement la première fois où j'apprécie voir Dubosc au sein d'un film. 10 Jours en Or a été l'amorce d'un point de vue nettement plus favorable de ma part à l'égard de Dubosc et surtout à l'image qu'il se donne. Il suffit de le voir à télévision ces derniers temps pour qu'il attire nettement plus de sympathie, il fait preuve d'une belle humilité que je n'avais pas forcément vu auparavant.

Vraiment pas intéressant ! Dubosc n'est pas dans le bon rôle. On l'attend dans un registre plus comique...

Un très beau film, avec un Franck Dubosc (pourtant habitué aux rôles comiques) convainquant. Le manque de rythme (entraînant des longueurs) et quelques situations assez peu réalistes sont toutefois regrettables.

Pour une fois on retrouve Franck Dubosc dans un rôle moins "humoristique" dans lequel l'adjectif clown n'a plus son sens. L'histoire est assez irréaliste mais pourquoi pas, l'idée de 10 jours en or est de réalisé un road-trip improvisé. Marc Bajau (Franck Dubosc) est un commercial enterré dans un train-train quotidien, sa petite vie lui convient bien, même si son patron est un gros connard de première. Quand il va rencontrer cette femme d'origine africaine, sa vie sera sensée être bouleversée. On s'étonne de voir Franck Dubosc annulé de ses vieilles blagues et de ses mimiques pompeuses, il est enfin acteur et tient son rôle avec brio. C'est le genre de film familial qui ennuie les jeunes adeptes de l'iPhone et de facebook mais qui moi m'a étonné par sa qualité de réalisation. Le scénario casse un peu tout ça malheureusement.

Quelle belle surprise, ce road movie sur le thème de la famille est aussi drôle que touchant. Une petite douceur.