Avis : I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix - Page 2

(...) Le projet fou de deux potes qui ont voulu ébranler d’une seule secousse et sans aucune rancune le tout Hollywood. Critique complète sur http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-comedie/critique-im-still-here/

De ce que j'ai lu c'est un faux-documentaire .
J'explique ma note qui est de 3 , je mit cette note car je n'est pas vraiment su faire la par des choses...
J'aurais pue mettre 0 si c'etait un faux-docu car le film n'aurait pas vraiment d'interet , il montrerai seulement la chute de cet acteur et ce serait vraiment triste . Mais j'aurais pue mettre 5 ! Si ce film est reellement un fake de A a Z , alors oui ! Ont peut juste dire respect a Joaquim Phoenix pour cette prestation ! Durant 1 ans il aurait joue un role de clodo , drogue , baggareur , pour ce film-documentaire , alors la !...
Mais bon voila je suis d'accord que pour certainnes choses ils inventent ou exagere mais cela semble tellement reelle que tres peu probable , joue ce role 3 ou 4 mois ok , mais 1 ans ca doit etre l'enfer de jouer un role comme celui-ci ci cela ne nous ressemble pas !
Enfin voila , je le conseille comeme mais en le regardant penser que c'est un fake-docu( je crois que s'en est un ) et la vous vous direr ouah Joaquin Phoenix est un grand acteur , tres grand...

J'ai appris, après avoir vu le film, qu'il s'agit d'un vrai projet de fiction et non d'un documentaire. Je garde pourtant quelques doutes.
Un film puissant, un Joaquin Phœnix dont on voit tout, même un peu trop, mais qui a un l'impact sûrement souhaité. Trash, mais efficace.

Assez perplexe devant ce film en format de faux documentaire. L'idée de départ de faire une fausse annonce (l'arrêt du cinéma pour Joaquin Phoenix qui se reconvertit dans le rap, avec plus ou mois de talent il faut bien l'avouer lors des scènes de rap...) pour filmer l'industrie du cinéma de l'intérieur, les réactions que cette annonce suscite : des stars connues le veulent dans leur prochaines productions, d'autres se moquent ouvertement de cette décision... Le constat est dur. Il n'est en fait pas tant question de la star en elle-même, qui semble plutôt représenter l'ensemble des autres acteurs et actrices qui peuvent à tout moment tomber dans la déchéance et la moquerie sur une simple décision de replis, aussi personnelles que soient les raisons. Le seul vrai problème du film est que jamais on ne sait où s'arrête la fiction du film (quel besoin de voir les prostituées copuler avec Joaquin si ce n'est pour faire une fiction, car à part le spectateur, qui d'autre peut le savoir ? Les industries prises au piège du canular ne le savent pas, et ce genre de séquences ne leur est pas destiné) et où commence le "reportage" (certaines réactions semblent réelles)... Les séquences qui ne servent pas le documentaire ne sont vraiment pas intéressantes et il n'est pas rare de s'ennuyer à mourir dans quelques séquences : voyages en voitures à répétition avec toujours la même rengaine de la star déchue, nuits à l'hôtel toujours ponctuées des mêmes disputes... Mais peut-être cela est-il voulu, et en ce cas ce n'est pas assez expliqué (le speech de début n'est pas cohérent dans le sens où l'on sait que c'est un "fake, un canular", alors pourquoi expliquer que le film est la vérité ? Cela nous perd complètement...). Bref, un grand bravo à Joaquin Phoenix, notre Johnny Cash et Commode préféré pour la prise de risque et la prestation impressionnante, mais par pitié, j'espère que l'on ne vous verra jamais entre la prostituée, le joint et l'alcool... On vous apprécie trop pour ça.

Totalement delirant, a vous de faire votre idée pour dire si tout cela est vrai.

Si ce faux-documentaire tourné par Casey Affleck s'avère par moment un peu futile, la performance de Joaquin Pheonix (une performance de plus d'un an et demi tout de même) est remarquable, si bien que l'on y croirait sans la moindre hésitation. En bref, si le résultat n'est pas exceptionnel il est au moins à voir une fois.

Depuis que j'avais eu vent de la sortie de ce film, je me posais une question très simple : arnaque minable ou coup de génie ? Après l'avoir vu, j'opte clairement pour la deuxième solution. Car ce n'est pas qu'un simple canular, c'est aussi un pur moment de cinéma. Cela sonne peut-être un peu prétentieux lorsque Casey Affleck estime que ce n'est pas une supercherie, mais que ce qu'a réalisé Joaquin Phoenix était une pure performance artistique ; ce n'est pourtant que la stricte réalité, Phoenix a fait quelque chose qu'aucun autre acteur avait fait avant lui pour un film. La scène où il craque après un concert raté montre à quel point il est talentueux. Qui d'autre était dans le coup ? Ben Stiller et P.Diddy semblent l'avoir été : ce sont les deux seuls protagonistes auxquels le générique accorde des "special thanks". Qu'en est-il des autres acteurs, ainsi que de David Letterman ? La scène de l'interview avec ce dernier, qu'il fut ou non mis au courant de l'intention de Phoenix, demeure incroyable : c'est une scène d'un film tournée en direct devant des millions de spectateurs. A l'inverse, la scène où Phoenix et Antony Langdon s'engueulent relève du cinéma traditionnel, le montage révélant différents angles de vues. Ce n'est pas du tout un documentaire, mais une pure oeuvre de fiction. Affleck et Phoenix ont osé faire un truc énorme, et je trouve qu'ils s'en sortent incroyablement bien. Il est vrai que ça leur a pris deux ans de leur vie, pour, au final, une distribution en France... dans 5 salles. Au demeurant, à Lyon, j'étais tout seul à la projection de 14h. Pourtant, je pensais que lorsque deux acteurs américains décident de mettre les pieds dans le plat pour se foutre d'Hollywood, ça attirerait plus de monde...

Vrai-faux-docu dénonciateur d'une certaine réalité. Perso, je trouve que ça reste un documentaire car bien que ce soit un canular, les réactions des diverses intervenants sont réelles. A travers ce long-métrage Casey Aflleck et Joaquin Phoenix montrent à quel point le star-system est pourri jusqu'à la moelle. Dès que quelqu’un sort un peu du moule, dès que quelqu’un n’est plus comme on voudrait qu’il soit, il y a une véritable machine de destruction qui se met en marche. Une machine qui ne vise qu’à saigner le vilain petit canard. Que ce soit des médias où de simples internautes, tous rentrent dans le jeu. Tellement de réaction haineuse, violente et agressive, il y a une telle hargne, une telle méchanceté, c’est vraiment aberrant d’assister à ça. Au pire les gens n’aiment pas sa musique, d’accord (pour ça on ne peut pas les blâmer), mais pourquoi l’inviter, pourquoi l’exposer, si ce n’est pour se foutre de sa gueule. Se moquer, ricaner comme s’il s’agissait d’un phénomène de foire…
J’ai trouvé ça vraiment bien foutu - le parallèle entre le début et la fin ; le parallèle entre le lâcher d’oiseau et le monologue etc… - et véritablement révélateur des écueils de la célébrité !
Bien joué…

Farce hilarante pendant les premiers trois quart d'heure, le film tourne après ça en rond et nous laisse petit a petit décrocher de ce projet fou, néanmoins génialement emmené par Joaquin Phœnix et Casey Affleck

Docu-menteur ahurissant sur la transformation d'un homme. Joaquin Phoenix prend le plus grand risque de sa vie à l'apogée même de sa carrière en montant un immense canular dont il ne peut sortir indemne. La blague est d'autant plus bluffante qu'on ne sait jamais durant ce film lesquels des protagonistes sont effectivement dans le coup. Si l'exercice impose une caméra à l'épaule à Casey Affleck on regrette quand même souvent la laideur de l'image. Mais le plus important est sauf : Joaquin Phoenix a repris son travail d'acteur, ne l'a d'ailleurs jamais quitté, et laisse derrière la trace d'un exercice de style extrême et bouleversant.

De l'audace a revendre, une crédibilité sans partage, un acteur tellement magnifiquement sombre, I'm still here est peut etre grossier, désinvolte, surprenant, déroutant, mais c'est là que la performance devient montrueuse ; lorsque fiction et documentaire se mèlent pour créer un film révolutionnaire. La dernière scène au Panama sur un air de Due Tramonti de Ludovico Einaudi est sublime, déjà culte !

Joaquin Phoenix et Casey Affleck nous ont pondu un ovni assez osé. Un faux-documentaire sur la carrière en déclin de Joaquin Phoenix, arrêtant le cinéma pour se diriger dans le hip-hop. Oui, là tout le monde se dit : "what the fuck ?". Et pourtant, ce film passe assez bien, il est très original dans sa mise en scène troublante de crédibilité, avec de grands acteurs jouant le jeu parfaitement, au point de se demander si ce documentaire n'est finalement pas réaliste. Un coup de bluff où Joaquin Phoenix a joué son rôle de pseudo-rappeur pendant deux ans avant de faire éclater la vérité au public dans ce faux-documentaire. Un canular osé qui en fait un film unique et différent. La descente en enfer d'un grand acteur hollywoodien commence...

Epique, adj : qui raconte en vers une action héroïque.

Ou comment s'inventer une vie pour continuer d'exister.

Vu tardivement, bof un documentaire tourné à la n'importelawak... Ça reste pourtant un film, et un vrai! A classer comédie noire. Comédie parce que l'air de rien, qu'est-ce qu'on se marre, le Joaquin est un vrai déconneur, une sorte de beauf vanneur, mais comme on assiste en direct à un pur pétage de plomb, c'est souvent hélas à son détriment. Il en serait à 100% pathétique, canular de lui-même qui s'y croit, looser, et gros con, s'il n'était sauvé par son confort financier qui lui évite la déchéance de la rue, sa consommation industrielle d'herbes et de poudre blanche qui ne doit pas aider ses neurones, l'excuse conjoncturelle de la niaiserie américaine des bonnes moeurs et des bonnes intentions, tous ces sourires aux dents blanches éclatantes, ces faux amis, ce consumérisme à tout va, cette superficialité des relations sociales, surtout quand on est bankable comme lui, l'ambiance boite de nuit beaux jeunes friqués, sexe facile, etc. Ce serait même ennuyant sans tous les délires qu'il se tape avec ses potes, et avec des inconnus, qu'il les provoque sciemment ou involontairement. Son pétage de plomb est par ce film honnêtement restitué, et sort du caprice de jeune talentueux et friqué, même si le gars ne s'aime pas beaucoup, et il semble avoir raison; il a beaucoup à se laver, si les bêtises sont des saletés. En effet il se confronte a un système, lutte avec une épaisse couche culturelle américaine (et mondialisée) faite de simplification outrancière. Ce film fait le portrait d'un homme juste normalement complexe qui n'arrive pas à prendre le recul nécessaire pour "jouer le jeu" avec le "système", comme d'autres, qui comme lui ne manquent pas de talent. Comment a-t-il pu croire être un rappeur? Mystère. Car sous le bling bling l'expression moderne du ghetto noir américain ne vaut pas mieux que la pop blanche informatisée stéréotypée: c'est aussi lisse. Ce portrait peu flatteur est un excellent passe-temps par toute cette faune made in usa qu'il nous montre à travers les pitreries d'une personnalité attachante et charismatique, et par le cheminement que doit faire monsieur tout le monde pour s'épurer le cerveau de toute la merde que les médias nous vendent, même quand on est une star.

Un faux documentaire unique en son genre. Le documentaire en lui même n'a rien d'extraordinaire mais la réalisation est bonne, on découvre petit à petit comme Joaquin Phoenix s'est emprisonné volontairement dans ce personnage particulier. On y découvre comment la presse y réagit et comment JP devient peu à peu sujet à un lynchage médiatique, son personnage est culte car sa métamorphose est très bien travaillé, passant d'un homme propre sur lui à un personnage ayant un look complètement décalé. On retiendra donc l'incroyable rôle grandeur nature de J. P. qui fut le travail de plusieurs années mais je pense que pour cerner entièrement le but de ce faux-documentaire cela demande plusieurs visionnage. On se demande qui était au courant de cette supercherie nous laissant donc encore dans le doute sur certains points. Un "film" différent de ce que l'on à l'habitude de voir et donc à voir d'une toute autre manière. La prestation de JP restera dans les mémoires et la construction de cette supercherie n'est pas prête d'être égalée.