Avis : I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix - Page 4

Cette mascarade est une vraie purge. Je ne sais pas ce que Phoenix a essayé de faire ou de prouver mais c'est pathétique. On y croit pas une seconde.

Un faux-documentaire extrêmement prenant et perturbant à la fois. Passionnant à suivre car voir un acteur de la trempe de Joaquin Phoenix en roue libre totale durant tout le film est incroyable, et le voir détruire le culte de la célébrité tout du long est assez impressionnant et pose tout de même la question de savoir si le fait d'être connu pour une seule raison (à savoir être un excellent acteur) est un réel cadeau pour un homme. Cependant, le fait que tout le documentaire soit un canular gâche un peu le plaisir : le documentaire n'a rien de sincère et ne transmet rien sur Joaquin Phoenix lui même (puisque bizarrement, ce film tend plus à créer le personnage de Joaquin Phoenix plutôt que de libérer l'acteur de ses chaînes), mais le tout ne pousse peut être pas assez le bouchon trop loin pour rendre le canular réellement hilarant. Bref, un documentaire qui se retrouve un peu coincé entre deux chaises du fait de son manque d'authenticité, même si le propos derrière tout ça sur le culte de la célébrité est très intéressant.

Qui Phoenix est-il censé représenter exactement et mieux encore pourquoi devrions-nous nous en soucier. Les particularités du personnage sont évidentes mais l'objectif de Phoenix n'est pas clair. Pire encore son personnage n'est pas drôle. Caché derrière une paire de lunettes généralement avec une cigarette ou un joint qui pend à sa bouche il marmonne de façon incohérente sa frustration intérieure et son incapacité à se faire respecter dans son nouveau parcours professionnel. Son personnage n'est pas plus près de réaliser son rêve à la fin et nous ne sommes pas plus près de comprendre ce que ce rêve signifie pour lui ou pour quiconque. Il joue quelques spectacles misérables dans une boîte de nuit de Miami et passe des semaines à se morfondre dans un de ses appartements miteux. Le film est pratiquement et thématiquement sans substance. La chose incompréhensible est qu'un studio ai accepté de distribuer ce film et que des idiots comme moi l'ai regardé. Quoi qu'il en soit la plaisanterie est pour nous...

On savait que Joaquin Phoenix etait un acteur dramatique exceptionnel, il se revele un talent comique qui en fait un artiste complet! Rarement les dangers de la celebrité n'avaient été montré avec autant d'humour et en mettant autant sa propre carriere en danger! Bravo!

Pas inintéressant, quoique bien sûr; le fait étant que Phoenix n'est pas assez "star" - et encore moins une icône pour justifier un documentaire entier. Mais son humour et ses propos contre un certain marketing de nos jours bien trop envahissant, impérialiste, et racoleur de tous les publics sont plus que justes et d'actualité, même s'ils irriteront les fidèles lecteurs de tabloids. Pour ceux qui aiment la soupe pas trop formatée.

Même si j'ai loupé tout le simulacre qui a entouré la création de ce film, et ai sûrement donc loupé une partie de l'intérêt, j'ai néanmoins été largement convaincu par le film, avec des intervenants très convainquants, et quelques passages vraiment épiques.

Un faux docu plutôt chiant dans les 50 premières minutes mais qui devient vraiment intéressant dans le reste du film. Joaquin Phoenix nous offre une très belle prestation et un puta#n de travail sur sa vie médiatique durant le tournage pour rendre un film le plus crédible possible.Chapeau.

Autodestruction

Curiosité vraiment intéressante, un mockumentaire qui révolutionne le genre en tournant cela dans le monde réel, et voir comment l'équipe du film a dupé le monde entier est vraiment très amusant. La façon dont ce film joue avec les frontières entre réalité et fiction est parfois vraiment troublante, on se demande souvent si Joaquin Phoenix joue ou pas, et il ne semble jamais sortir de son personnage, même quand il est en privé. Après l'expérience et plus intéressante que le film en soit, je ne trouve pas qu'il y ait un message profond ni quoi que ce soit, c'est juste amusant de voir comment quelqu'un peut saboter sa propre carrière, mais je n'ai pas vu de réflexion sur le show business, la popularité, etc... Et si le film n'est qu'une comédie, là aussi ça pêche, car le film n'est pas très drôle, on n'a plus pitié de ce personnage qu'il nous fait rire. Même chez Letterman, quelqu'un de simplement absent, car constamment sous drogue douce, ce n'est pas très drôle en fait, si le personnage était fou, au moins on aurait pu avoir des scènes surréalistes où il fait n'importe quoi, mais là il ne fait juste rien. Les passages où il chante sont eux vraiment supers, et personnellement j'aimais bien la musique, après j'étais peut être biaisé par le film, et je m'auto-persuadais que sa musique était sympathique. Bref, film qui devait sans doute être plus intéressant à vivre en direct, quand on ne savait pas que c'était un canular, et soudainement voir ce film débarquer. Avec le recul, ce film n'est pas très intéressant.

Casey Afleck et Joaquin Phoenix ont réussi, dans le but de tourner ce faux documentaire, à mettre en scène la fin de la carrière de J.Phoenix d'une manière bien réelle. L'ayant vu après que le mystère ait été dévoilé, j'ai quand même eu énormément d'empathie et d'admiration pour lui, il a dû en falloir du courage pour tourner ce documentaire. Au final, une satyre de la célébrité et des médias comme je n'en avais jamais vu.

Entre docu et fiction, on ne sait pas où se situer. Très bonne expérience cinématographique avec un Joaquin Phoenix transfiguré

I'm Still Here est un faux documentaire sur l'arrêt de la carrière d'acteur de Joaquin Phoenix. Alors, j'aime beaucoup Phoenix, c'est un excellent acteur qui fait des choix intéressent dans sa carrière. Mais ce faux documentaire est tout de même un peut spécial. C'est faussement sincère, souvent de mauvais gout. On suit juste le caprices de Phoenix alors qu'il est continuellement défoncé. C'est même assez loupé car pendant le tournage personne n'y croyait et tout le monde avait déjà compris que c'était un canular. Mais le film marche sur la durée, plus ça va plus ça prend des proportion énorme et plus le film devient fou. A certain moment j'avais l'impression de regarder un épisode d'Entourage dans la periode où Vincent Chase pète un câble.
Donc pourquoi pas, j'ai un peut de mal avec le principe de base du film et ça aurait peut être était plus intéressant si le sujet aurait été traité plus sérieusement.

derangeant et passionnant. comment denoncer et nous manipuler dans tous les domaines. grande performance !

Merci à Victor A dont la critique m'a décidé à aller voir ce film. J'ai passé un très bon moment. Jamais rien vu d'aussi culotté ! Enorme canular et énorme prise de risque de Phoenix et Affleck. C'est excellent ! En dernière séance à Châtelet Les Halles la salle était remplie au 3/4 et le public a savouré ;)

Sur la forme, c'est long. Ça tourne en rond et très vite on trouve le temps long. Il y a une ambigüité toujours présente sur la part de la fiction et de la réalité. Le film n'a de ce fait pas l'efficacité du documentaire : le jeu des acteur ayant agis sur la réalité filmée. Et il n'a pas non plus l'efficacité de la fiction : le scénario étant des plus basiques de manière à pouvoir y intégrer des élément d'une réalité que le réalisateur ne maîtrise pas.

Sur le fond, le sens de ce film ne me semble pas clair. Le personnage de joaquin est exécrable, met mal à l'aise. Je n'ai pas pris de plaisir à voir ce film, je n'y ai pas vraiment non plus trouvé un intérêt pour m'avoir ouvert sur un point de vue, ni d'intérêt informatif... Sans intérêt, on peu dire ça.

Une daube américaine prétentieuse faite pour épater le bourgeois en recherche de décalage intelo-artistique. Un film vide de sens sans autre objectif que celui de filmer la performance Joaquin Phoenix d'avoir tenu un rôle pendant deux ans. A diffuser sur les chaines sportives pour les JO entre le saut en longueur et le marathon.

le pire film ego centrico megalo et pseudo indé (le tout basé sur un Hoax ) depuis Brown bunny.....