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    House
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 813 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    Un a un petit mélange teen movie, film d'horreur et expérimental le tout à la sauce japonaise qui est intéressant sur le papier, mais en pratique je suis resté en dehors du truc. Sans doute car je ne suis pas fan de la culture nippone, alors forcément cet excès de kitch absurde ne me parle pas tant que ça. Après je ne me suis pas ennuyé non plus, il se passe assez de chose à l'écran pour me maintenir hors d'un état léthargique, mais j'étais malgré tout content que ça finisse.

    En fait il y a plein de petites idées de cinéma plus ou moins intéressantes, des petits délires où le réalisateur s'amuse avec la technique et c'est plutôt sympa, surtout pour l'époque (enfin, c'est pas si vieux), ça donne lieux à quelques belles images, quelques scènes sympas. Mais j'ai du mal à les relier entre elles et même à comprendre s'il faut comprendre un truc ou si c'est juste un délire kitch.

    Après si on accroche on peut sans doute passer un super moment, mais pour que j'accroche il faut sans doute quelque chose de plus, ou de différent, c'est trop perché et pas comme j'aime pour que j'apprécie totalement. C'est sans doute à voir si on aime les délires nippons à base de collégiennes... de fantômes...
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2023
    "46 ans après sa sortie, le public de l’hexagone a officiellement l’honneur de découvrir une comédie horrifique pop et jouissive, dont nous connaissons que trop bien les cinéastes qui s’en sont inspirés. Rocambolesque, visuellement sidérant et terrorisant, House possède une saveur unique dont le premier visionnage, et sans doute pas le dernier, nous donne l’impression d’avoir le cerveau qui se liquéfie, la tête qui flotte et les doigts engourdis, soit à peu tout ce qu’on l’on trouvera dans cette sinistre maison hantée en somme."

    "Obayashi se donne à cœur joie d’expérimenter toutes sortes d’outils, afin de provoquer un état de transe chez le spectateur, que ça puisse titiller sa rétine autant que sa curiosité. Prévoir le plan suivant est mission impossible et avec un tel élan d’originalité et de générosité, le cinéaste enchaîne les techniques de transition et de découpage qui font penser à des spots publicitaires. Ayant fait ses armes dans la communication et au diapason de son audience, jeune et pleine de vie, il n’est pas étonnant de le voir s’épanouir avec un budget confortable et un plateau géant pour répondre à tous ses désirs mortifères. Plans superposés, arrêts sur image, stop-motion, ralentis, accélérations, filtres de couleur et rendu épileptique par moments, c’est ce genre de descente aux enfers dont on capte volontiers les effets qu’une drogue aurait sur nous."

    "Véritable pépite d’un genre nouveau, on prend un véritable plaisir à traverser House à toute allure. Ce premier long-métrage de cinéma pour Nobuhiko Ōbayashi est une réussite, qui hante le spectateur du premier au dernier plan. On s’y perd joyeusement dans cette fable survoltée, où le refrain mélancolique des compositeurs Asei Kobayashi et Mickie Yoshino nous restent en tête. Et autant dire que les yeux de Sam Raimi se sont forcément posés sur cette œuvre culte avant de concevoir son Evil Dead. De même on peut également y voir les stigmates du cinéma de Quentin Tarantino, Joe Dante, John Landis et plein d’autres cinéastes occidentaux. Ce trésor bien gardé partage dorénavant tous ses bienfaits, car son auteur est parvenu à vulgariser de manière visuelle comment vivre l’horreur. Il nous le démontre de façon ludique et hilarante, car toute sa mise en scène repose sur des paramètres optiques et auditifs, en nous arrachant la précieuse bouée qui nous raccroche à la réalité. C’est à se demander si l’on revient entièrement d’une telle expérience, mais dans tous les cas, on en garde un souvenir merveilleusement impérissable."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Artriste
    Artriste

    83 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Comédie horrifique et fantastique réalisée par Nobuhiko Ōbayashi, dont c'est le premier long-métrage, House est un énorme défouloir singulier et mémorable. L'histoire nous fait suivre Angel, une jeune écolière se rendant dans la maison de campagne de sa tante malade, accompagnée de six copines camarades de classe. Seulement, une fois arrivées sur le lieux, des évènements surnaturels vont bouleverser leur séjour. Ce scénario offre pendant un peu moins d'une heure et demie, une intrigue totalement barrée et franchement jouissive. D'autant plus que ce récit délirant devient de plus en plus étrange et improbable au fil des minutes. L'ambiance se veut aussi loufoque que gore, nous gratifiant de scènes totalement décalées. L'univers est à la fois ultra kitch et débordant de créativité, partant dans tous les sens. Pourtant, l'histoire se tient et se veut prenante, surtout que le rythme est soutenu, ce qui ne crée aucun temps mort. On suit avec plaisir le destin des sept filles très bien interprétées par des actrices convaincantes. Le reste de la distribution est tout aussi appréciable et les différents rôles se veulent complètement saugrenues. Tous ces individus entretiennent des échanges amusants, soutenus par des dialogues de bonne facture. Si le fond est original, la forme est carrément ineffable tant le visuel est aberrant. La réalisation de Nobuhiko Ōbayashi fourmille d'idées et s'éparpille dans toutes les directions. Le montage ne respecte aucune règles et les effets spéciaux sont volontairement grossiers et peu crédibles. Ajoutez à cela des décors sonnant totalement faux mais au charme fou, couplés à un éclairage aux teintes colorées et vous obtenez une esthétique aussi douteuse, qu'attirante. Ces images sont en plus accompagnées tout du long par une b.o. très présente pour notre plus grand bonheur vu que ses compositions se veulent qualitatives, mélangeants airs enjoués et mélodies plus tristes au piano. Des notes parfois en parfaite adéquation avec l'action et parfois en total décalage, mais ces dernières sont toujours agréables et donnent envie d'êtres réécoutées au-delà du générique de fin. Une fin qui s'avère satisfaisante, venant mettre un terme à House, qui, en conclusion, est une expérience unique méritant amplement d'être vécue.
    Shawn777
    Shawn777

    463 abonnés 3 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Ce film, réalisé par Nobuhiko Ōbayashi et sorti en 1977, est pour le moins étrange mais reste très bon ! Même si je n'ai pas adhéré à tout, notamment la fin que je trouve un peu trop longue, j'ai complètement adoré l'inventivité et l'originalité du film que l'on pourrait d'ailleurs presque qualifier d'expérimental. C'est ici l'histoire d'une jeune fille et de ses amies qui vont chez la tante de cette dernière mais une fois là-bas, des évènements étranges vont se produire. Le film a clairement tout d'abord une vocation parodique, je ne connais pas assez la culture japonaise pour voir tout ce qu'il parodie mais on peut, dans la première partie, voir, à travers les personnages, une parodie de manga, dans lesquels tout est exagéré ! Les personnages sont en effet tous très caricaturaux, de même que leur conversation très niaise sur un professeur ou encore les décors dans lesquels elles se trouvent qui sont très "kawaii". Mais tout cela est évidemment trompeur car, si le film se présente comme un teen movie japonais reprenant certains codes du manga un peu niais et mignon, il se transforme vite en film d'horreur reprenant les codes de la maison hantée. Et, même dans cette partie-là, le film est expérimental. On passe en effet d'une ambiance à une autre en un claquement de doigts (ou de porte), le tout est très déstabilisant et même les meurtres sont plus qu'originaux. J'ai même décroché à plusieurs reprises (on se souvient tous par exemple de la scène du chat qui devient synchro avec la musique, qui est hilarante) parce-que nous avons des éléments complètement non-sens mais c'est justement tout cela qui participe énormément à la qualité du film car l'histoire en elle-même n'est pas vraiment originale et plutôt prévisible. Ce n'est effectivement pas par son intrigue que le film étonnera mais de par sa mise-en-scène et surtout tous ses effets rajoutés en post-production, comme le montage, les sautes de plan, la musique, les découpages, les collages, même des passages animés ou des décors peints etc. qui donnent d'ailleurs des scènes visuellement très intéressantes ! "House" est donc un film très particulier et qui reste, dans l'ensemble, très intéressant et captivant de par sa bizarrerie.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 198 abonnés 7 235 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2023
    Pendant les grandes vacances, Oshare va rendre visite à sa tante malade, en compagnie de ses 6 amies. Isolée au beau milieu de nulle part, la grande demeure lugubre va rapidement devenir le théâtre d’étranges événements surnaturels.

    Film culte pour toute une génération de japonais et qui était jusque-là resté inédit dans l’hexagone, il bénéficie 45ans plus tard d’une exploitation en salles. Dans le plus pur style du « kaidan eiga », le film de Nobuhiko Ôbayashi s’avère être une expérience particulièrement… désagréable si comme moi, vous n’êtes pas friand de ce genre de cinéma. Une sorte de trip psychédélique, comico-horrifique où des objets prennent vie (un squelette vivant, une attaque de futons et oreillers, un piano démoniaque, …), des geysers d'hémoglobine, une tête tranchée qui mort les fesses d’une étudiante et toutes sortes de bizarreries sorties tout droit de l’esprit d’un scénariste qui aurait abusé de psychotropes.

    House (1977) ハウス ne laisse clairement pas indifférent, de par son absurdité et sa naïveté poussé à son paroxysme. Le mélange des genres (le cinéma japonais, occidental et le manga) associé à l’absurde et son esthétique surréaliste, viennent accentuer le décalage que l’on peut ressentir en découvrant cette maison hantée. Le montage détonne (les plans saccadés) et l’étrange association de maquettes, matte painting, incrustations et animations ne font qu’accentuer le décalage. Sans oublier l’insupportable musique enfantine et toute la séquence composée à l'aide de miaulements de chat.

    Et comme si tout cela n’était pas déjà suffisant, on pourra aussi signaler que l’on n’y comprend strictement rien.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 091 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Hausu, est un véritable bijou. Visiblement très (trop) peu connu en France, c’est un film magique, qui vous transporte dans un monde féerique. Tout atteint la perfection. Les actrices et acteurs (peu nombreux) sont remarquables de crédibilité. Les rôles sont écrits avec maestria et il n’y en a pas deux qui se ressemblent. Même les seconds rôles sont d’une précision chirurgicale. La bonne humeur de l’équipe est franchement communicative, nous enveloppe, et on se sent presque en compagnie du petit groupe. Le scénario est tout bonnement génialissime, d’une simplicité confondante à la base, il parvient à développer une richesse incommensurable et la fin est parfaite, totalement surprenante et inattendue. La mise en scène d’Obayashi ose tout, enfonce les portes des délires les plus fous, et livre une leçon de cinéma. C’est imaginatif, c’est comique, c’est fantaisiste, et pourtant toujours d’un professionnalisme catégorique. Les décors sont beaux, le manoir est l’une des maisons les plus réussis du cinéma, et ce n’est pas pour rien si le film s’appelle House (hausu). La musique elle aussi est de toute beauté, avec des thèmes entrainants, des thèmes mélancoliques, des thèmes agressifs. Elle vaut vraiment le détour et participe entièrement du statut de chef d’œuvre de ce film. Au-delà de cela Hausu est un film qui va à un train d’enfer. Même la traditionnelle séquence d’exposition des personnages est ultra divertissante (on se prend presque à regretter quelle ne soit pas plus longue !), et Obayashi enchaine les gags, les effets farfelus, contourne son manque de moyen par des idées hilarantes. Le métrage file à 100 à l’heure et le cerveau humain ne pourra, en un seul visionnage relever toute la richesse de chaque plan en matière de trouvailles visuelles. Malgré son coté humoristique ultra appuyé, le film n’est pas exempt de séquences plus posées, pleine d’émotions, et il y a quelques effets horrifiques (attention Hausu n’est pas un film d’horreur), et quelques moments un peu voyeuriste. En tout cas voilà un film à projeter à tous les déprimés, les tristes, les désespérés, et il devrait même être prescrit comme médicament, tellement il décrasse la mauvaise humeur. Un coup de mou, un coup de Hausu et ca repart. Dommage qu’il n’existe pas en français (à ma connaissance), mais en japonais avec des sous-titres anglais il se suit sans problème (à condition de connaitre un minimum la langue de Shakespeare).
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2013
    A l'instar du pâle reflet se fragmentant en mille morceaux sanglants, Nobuhiko Obayashi défonce la réalité à coup de poings, brouillant ainsi les lignes du temps, de l'espace et des couleurs, les formes , la gravité, tout part en latte, délirant bordel satanique craché par les yeux lumineux du Chat. Les membres découpés , dégoulinant de jus de pastèque s'agitent dans tous les sens, accomplissant cette valse délurée en rythme avec la bande son hallucinée, tout droit sortie de la queue du piano fou. Jamais la caméra n'hésite à nous dévoiler les choses les plus cintrées, offrant à nos yeux ébahis cette épatante échappée onirique, parfois kitch mais toujours osée, osant jusqu'au nu - et quel nu, dans un flot de liquides acidulés, quelques bulles de sang s'assoupissent dans sa chevelure - ne reculant devant aucun obstacle fantasmé. Kung-Fu, Fantasy et la belle mère de Gorgeous sont épatantes, gavées d'énergie à ne plus savoir qu'en faire, irradiant l'écran de part leurs mimiques, gestuelles mesurées / démesurées et autres facéties. Fantasy, symbole de l'éternel pouvoir de l'âme, vidée, épuisée se recroqueville, comme une enfant, contre un sein blanc, à la fois virginal et maternel, on y perçoit clairement quelques farouches tensions sexuelles. La belle et son amie se tiennent innocemment par la main, gravissant d'un même pas les marches du palais de l'Amour, ne doutant pas un seul instant de leur force commune, mais peut-on vraiment lutter contre les deux ogres que sont Attente et Solitude? Lentement, au fil du temps, à l'aide de leurs mains décharnées, ils ont construit, modelé, la "Hausu" de cette rancoeur fétide, à l'aide des souvenirs pourrissants, éradiquant , à grands coups de Haine dans le crâne, les moindres intentions célestes. Un monde unique est crée, qui se nourrit de sa propre folie et de celle des hôtes. "Hausu", un microcosme fantastiquement glauque qui n'a qu'une seule envie : s'éclater.
    Christophe S.
    Christophe S.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Vaste blague que ce film, les actrices sont des mannequins de publicité japonaises, le scénario a été en grande partie basé sur les idées de la fille du réal agée de 10 ans à l'époque. Tout sent le cheap, l'humour nanardesque et l'horreur guignolesque.

    Dans un contexte de soirée nanard avec des amis, pourquoi pas histoire de bien se marrer.
    Pour les cinéphiles qui n'aiment que les films que personne n'aimera histoire de se donner un genre, pourquoi pas aussi.
    Mais si vous voulez voir un bon film d'horreur, passez votre chemin, on est pas dans ce registre, meme si on vous a recommandé ce film dans une vidéo youtube proposant des films à voir pour Halloween ( et oubliez Tag aussi... )
    Napoléon
    Napoléon

    116 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Une mise en scène réussie aux couleurs et aux décors qu'on oublie pas. Le groupe de filles fonctionne bien. Après malgré une originalité certaine du film le scénario est totalement absent. L'oeuvre se contente uniquement de montrer un enchaînement de scènes complètement folles et loufoques sans fil rouge. Dommage.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2023
    Considéré comme mythique au Japon, ce film de 1977 n’est sorti dans les salles françaises… que 46 ans plus tard. Pourtant, ce House vaut vraiment le détour. Objet indéfini, situé quelque part entre la comédie, le teen-movie et le film d’horreur, House prend la forme d’un trip pop et psychédélique qui est une merveille d’invention formelle. D’une incroyable densité, vaguement érotique, un long-métrage de tous les délires, dont les séquences s’enchaînent sans que l’on puisse présager de la suite, qui érige la folie au rang d’art pur.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 651 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2018
    "Housu" est une sorte de comédie horrifique déjantée à l'image des premiers films que réalisera quelques années plus tard Peter Jackson : "Braindead" et "Bad Taste". Il préfigure aussi cet aspect complètement barré que l'on retrouve dans nombre de séries B japonaises actuelles. "Housu" est kitsch, idiot, expérimental et nanar à la fois. Les idées sont là mais souvent gâchées par une réalisation et un montage que je trouve atroce. Nobuhiko Ôbayashi abuse des effets visuels alors que ceux-ci sont d'une laideur incontestable notamment à cause des effets spéciaux sur fond vert. Je n'ai pas adhéré.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 027 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Des jeunes écolières en vacances d'été se retrouvent dans une maison qui va les dévorer les unes après les autres. Un film japonais de 1977, inédit jusqu'alors en France, et on comprend pourquoi. Un grand n'importe quoi, mal joué, mal écrit, avec une musique stridente permanente et insupportable. C'est la définition parfaite du "nanar", certains y trouvent du plaisir voir peut-être même de la beauté, vu les gloussements entendus dans la salle, moi non, ma séance s'est plus apparentée à une séance de torture qu'à un délire régressif.
    Ricco92
    Ricco92

    177 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2023
    Premier long-métrage de Nobuhiko Ōbayashi, House est l’exemple type de ce qu’on appelle un OFNI (Objet Filmique Non Identifié). Le cinéaste japonais offre un film totalement déjanté qui mélange le film de teenager, la comédie, l’horreur et le cinéma expérimental. En effet, House peut être clairement rattaché à ce dernier genre tant le cinéaste utilise tous les effets visuels possibles (animation image par image, ouverture et fermeture à l’iris, superpositions, filtres…). Il arrive à un niveau tel que presque chaque plan est truqué ou possède un effet visuel inhabituel. L’intérêt du film est donc clairement son inventivité visuelle constante et totalement délirante, portée par une musique envoutante d'Asei Kobayashi et Mickie Yoshino, et non son scénario clairement bancal ou ses personnages d’une naïveté totalement irréaliste : l’épouvante est tellement loufoque qu’il est impossible d’avoir peur un seul instant ! Ainsi, il faut avoir une petite idée du type de spectacle auquel on va assister car, même en le sachant, l’œuvre d’Ōbayashi est tellement expérimentale que l’on peut décrocher par moment. Malgré tout, House est un objet si original et inventif qu’il reste extrêmement intéressant à voir au moins une fois pour se faire un avis.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    C'est la folie ce film, et pourtant je ne pensais pas vraiment aimer au début, il y a un côté hyperactif dans le montage qui fait qu'on a un peu de mal à y entrer, et puis c'est kitsch à souhait, genre les mad painting criards, les ralentis romanesques hors contexte, les effets spéciaux bariolés, etc, mais une fois qu'on a pris la température c'est juste jouissif. Bien que ce soit quasi exclusivement un long métrage d'expérience visuelle, un pur exercice de style qui se sert du genre horreur en y apportant des accents de comédie musicale, de film de sabre ou de manga, le scénario reste assez basique dans le fond, mais franchement on s'en fout, on passe par toutes les émotions.
    Un mindfuck surréaliste, audacieux et poétique à la fois, tout ce que la culture japonaise a de plus atypique. Excellent moment.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    "Hausu" est une sorte de conte féérique totalement halluciné et surréaliste qui nous transporte. Les décors sont très beaux et colorés, les acteurs sont délirants et le scénario est fort intéressant. J'ai adoré cette fin inattendue. Vraiment une bonne surprise. Dommage qu'il soit rare chez nous.
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