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    Shame
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    921 critiques spectateurs

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    paski75
    paski75

    20 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2022
    Rien a dire sur la réalisation....
    mais pour du glauque gratuit, vous êtes servi.....
    Dommage ce film aurait pu être plus fort avec
    moins de grandiloquence....
    Et puis ces colorimétrie publicitaire sont pénible
    depuis le numérique...
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    107 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    CALIFORNICATION. Quelle année pour Michael Fassbender et Carey Mulligan. Que des grands films, comme ici. Le Hunger du sexe sous la camera subtile de Steve McQueen. Même si tout est très troublant, il y a dans ce films des scènes sublimes: le jogging, le restaurant, la drague du métro.... Bonne année...
    WardStradlater
    WardStradlater

    46 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Visiblement, Steve McQueen fait partie de ces gens qui croient encore que montrer du sexe, des pénis et des vagins à la télé, c'est trash, provoquant et avant-gardistes. Parce que sinon, pourquoi le fait-il ? Très long, avec des passages où il ne se passe strictement rien, on a vite de s'ennuyer ferme. Alors oui, on peut parfaitement discuter des magnifiques longs plans-séquences et des jeu d'acteurs, mais c'est un minimum légitime que doit avoir n'importe qui se réclament de la profession. Et donc, que reste-il après ça ? Et bien pas grand chose : deux ou trois petits dialogues intéressants, et puis voilà, c'est tout. Le reste, c'est d'un ennui sans bornes.
    Gwen R
    Gwen R

    39 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Ce film capte le vide avec merveille. Ce film sur l'addiction sexuelle n'est pas plaisant en soi mais il est efficace et troublant tant par sa forme que le fond. Michael fassbender est magnétique alors qu'il joue un personnage froid et vide. Paradoxe résume bien le film qui peut être vu comme un témoignage de la solitude urbaine.
    gooneur
    gooneur

    42 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2013
    Un film singulier s'il en est, froid, glacial même malgré l'énergie déployée dans les ébats... Fassbender et Mulligan sont parfaits dans leurs rôles de personnages à failles (c'est plus des failles, c'est le Grand Canyon d'ailleurs!), complexes, dérangeants. Un bel OVNI.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    Bel objet un peu vain, facticement torturé, le film manque de substance comme de crédibilité. Dans la filmo de Steve McQueen the second, on passe de la faim contrôlée, discipline à vocation libératrice (Hunger) à la faim compulsive pour le sexe, laisser-aller aliénant; dans le premier cas, le héros emprisonné se mortifie pour gagner la liberté; dans le second, il finit par être prisonnier de sa liberté. Sauf que le film ne s'intitule pas «Addicted» mais «Shame» car le protagoniste se rend compte que sa caractéristique l'amène à déprécier ses proches comme lui-même. Cette consommation compulsive s'inscrit donc dans un processus d'aliénation. SMQueen brosse le portrait d'un type pour qui le refuge dans le sexe désocialisé est un moyen d'oublier son incapacité à établir une vraie relation. La dimension de la honte présente l'inconvénient d'alourdir le propos. Michael Fassbender, un peu enlaidi, figure d'allure plutôt classe, sied peu à ce rôle de type maladif (Brandon) qui se laisse bouffer par ses pulsions (mais SMQ voulait le reprendre); ses qualités de jeu ne rendent pas pour autant son rôle transcendant. C'est aussi la faute du scénario et de la mise en scène, trop prudes, trop sages, pas assez trash. Carey Mulligan, jeune maniaco-dépressive, ne ressemble pas à ce qui devrait être sa sœur; on retiendra son «New-York, New-York» dilué, moment de grâce où le vague-à-l'âme dépressif parvient à craqueler furtivement (il refoule l'émotion) la carapace du frérot. Le mode de vie de Brandon n'a rien d'un enfer (il est riche, installé); ce sont ses conséquences sur son entourage (une solitude névrotique) qui lui pourrissent la vie. Le cinéaste peine à rendre palpable la dimension pathologique du personnage: trop de longueurs, certaines lourdeurs, trop de suggestions, d'occultations, pas assez de trash. La qualité picturale brille en revanche par la maîtrise des plans, l'impression de perfection, le traitement clinique (marque de fabrique) et, surtout, par la beauté de la lumière: le mérite en revient au directeur de la photo Sean Bobbitt (HUNGER, HYSTERIA/OH MY GOD). Par contre l'histoire, laborieusement menée, ressemble à un portrait glacé, trop propre. Ça traîne, sans rien de très débridé: si on veut vraiment de la crudité, faut aller voir ailleurs. Prisonnier de ses phantasmes, âme solitaire, le personnage se révèle incapable de vivre un amour à moyen terme et ne peut se contenter de relations sexuelles conventionnelles. Bien qu'installé bourgeoisement, il n'est équilibré qu'en surface; le besoin d'exécuter ses pulsions lui prend beaucoup trop de temps. Cela rejaillit sur ses relations sociales, qui se retrouvent faussées, bancales, asséchées, puisqu'une communication riche s'avère impossible. Ses proches ne peuvent lui inspirer qu'un vague sentiment d'indifférence. De ses tristes rapports avec sa sœur Sissi, jeune femme sensible échouée sous son toit à la suite d'expériences douloureuses, il ne ressort pas grand chose. Cherchant à dramatiser, SMQueen aligne les stigmates pour «faire pathologique»: la sœur, fragile, sous dépendance affective, manifeste une profonde tendance dépressive; Brandon, qui entretient un bouclier émotionnel vis-à-vis des autres, paraît enfermé dans son monde, replié sur ses obsessions; nerveux, l'idée de ne pas vivre ses phantasmes l'angoisse; son collègue le traite indirectement de sale pervers en balançant une liste de «saloperies» porno retrouvées sur son PC vérolé (passage puritain et pas crédible); Brandon fait part d'un accident qu'il a subi enfant à cause de son frère, où son crâne a pris un sale coup (passage douteux, qui lorgne vers l'infecte cranéologie). Cette charge jure par son artificialité. Le tout se passe bien sûr à New-York, ville pécheresse au rythme infernal, jungle des passions anonymes, labyrinthe consumériste des plaisirs éphémères: ça reste un vieux cliché! On apprécie le long travelling de nuit sur du Glenn Gould, atmosphère de fuite en pure perte. La scène de l'invitation au resto, savant plan-séquence, s'allonge sans apporter grand intérêt. Le passage au QUO est exagéré et raté; l'aspect dernier recours du spot gay n'a pas de sens. Si la scène du triolisme, savamment... montée, délivre une apothéose sensuelle, dans un contrepoint dramatique, tout le film reste finalement bien prude: on a des plans rapides, découpés, balayés; une nudité frontale n'apparaît qu'au début, un peu ridicule; l'ensemble paraît relativement sage. Sur la forme, c'est une belle démonstration de style et de technique, un poil académique; la morosité générale se trouve secouée par quelques instants choc, virtuoses ou théâtraux. Sur le fond, la pesanteur des tristes morceaux de vie est péniblement compensée par des procédés un peu factices, peu osés, par une dramaturgie exagérée et par un propos stigmatisant trop appuyé. Une tendance moralisatrice pèse sur l'ensemble. Les critiques presse en ont fait un pétard mouillé car une belle réalisation n'emporte pas forcément l'émotion. It's a shame.
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    35 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2012
    Shame est une Oeuvre troublante et puissante où Michael Fassbender est magistral. Le réalisateur montre la solitude de ses personnage avec un aspect clinique et à la fois esthétique. Carey Mulligan a encore un matériel génial pours nous montrer son immense talent. une oeuvre impudique qui secoue et surprend par son sujet.
    15/20
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Est-ce qu'un film comblé tout le long de sex vulgaire fait un film ? Personnellement, non. Mais la presse a l'air d'adorer par contre --'. Sérieusement, j'ai beaucoup aimé l'interprétation de Michael Fassbender (comme d'hab j'ai envie de dire). De plus la mise en scène, d’ôté de la superbe musique en ressortait quelque chose d'assez jouissif et expressif. Mais sincèrement, ce film n'est pas complet ! Raconter du cul en enlevant toute la censure ne fait pas un bon film Mr McQueen.
    Martin P.
    Martin P.

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    Fassbender, Steve McQueen, c'est décidément un duo qui fonctionne.
    Le réalisateur homonyme du grand acteur défunt a le don de traiter des sujets puissants et pour son 2e film après une caméra d'or à Cannes (Bobby Sands dans Hunger) il s'attaque à la nymphomanie et l'aborde avec la gravité qu'il se doit d'accorder à cette maladie.
    Encore un grand film pour ce réalisateur à suivre de très près et une autre très grande performance à mettre au crédit de M. Fassebender. Emotionnellement éprouvant, ce film s'adresse à un public averti.
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    18 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Certes l'acteur est bon, c'est bien réalisé, mais le film ne présente que peu d’intérêt pour moi.
    floramon
    floramon

    66 abonnés 1 362 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Film bouleversant en particulier grâce à la prestation des acteurs en particulier celui du personnages principal , on voit quelqu'un à la fois torturé et qui dépend d'une grande addiction , le film avait beau être assez lent, on reste quand même fasciné par l'œuvre
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    222 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2016
    Ce film est une horreur ! Ennuyeux, racoleur, plat... et tout sauf profond ! Le thème de base est hyper intéressant mais le réalisateur ne montre à aucun moment la souffrance endurée par Brandon. Il l'expose juste en tant que pervers et malade et basta ! On le voit courir, forniquer, courir, se masturber, bosser et c'est tout ! Pas de tentatives de rédemption, de guérison... non ! L'acteur est apathique et franchement on s'ennuie comme rarement ! Moi j'ai détesté et je ne le recommande à personne ! Juse à ceux qui veulent voir des paires de fesses et des footings dans le froid ! Nul !
    ml-menke
    ml-menke

    35 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2012
    Un lourd fardeaux que la honte d'être victime d'un vice et cela devient gênant quand c'est en plus une sœur qui vous démasque. Malgré les bonnes résolution c'est difficile voir impossible de décrocher mais les choses vont prendre un tournant lorsque qu'il se retrouvera seul.
    bibialien
    bibialien

    24 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Spécial aussi dans la particularité du sujet. Bien joué car pas facile à interpréter
    Film sobre malgré. Jout j'ai bien aimé
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    22 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Tous ceux qui ont vu le premier film de Steve McQueen, "Hunger", étaient en droit de penser que confirmer son talent dans son prochain film serait une tâche difficile. "Hunger" était déjà impeccable. Avec "Shame", Steve McQueen ne fait pas que rassurer, il transcende son cinéma et livre là un film encore plus maitrisé, encore plus beau, encore plus fort. On ne change pas une équipe qui gagne, McQueen reprend son acteur fétiche, le monstrueux Michael Fassbender. L’œuvre s'ouvre sur un premier plan fixe subjuguant, montrant en plongée l'acteur nu sous des draps d'un bleu étincelant. Sa main est proche de son sexe, il est figé, le regard fixe, puis comme s'il revenait à la vie, détourne le regard et se lève pour ouvrir les stores. Le lit est illuminé. Le titre apparait doucement: SHAME. Cette première séquence, simple, forte de signification, hypnotise déjà le spectateur. Vient ensuite la séquence qui nous livre intimement le quotidien de Brandon, dont le nom n'est pas sans rappeler un autre obsédé sexuel, Marlon Brando, dans "Le Dernier Tango à Paris". Brandon se lève, passe de la chambre au salon et écoute ses messages deux fois. Deux fois la même scène, à la différence près que la caméra est rapprochée lors du deuxième plan. Deux fois le même plan, est-ce le même jour ? Le montage brouille les pistes, la séquence est entrecoupée par des visions du métro, par une séance avec une prostituée, chez lui. Dans le métro, il a repéré une jolie jeune femme, il la suit, puis la perd. La séquence est sublime. Magnifiée par la musique au thème dramatique, d'une efficacité remarquable. Le montage son est aussi de très grande qualité. Au delà de la beauté, de la pureté du cadre, des éléments sonores apportent une ambiance unique. Le tic tac de l'appartement, tel un rythme cardiaque, quelques cris de jouissance féminins lorsqu'on voit la jeune femme du métro sourire. Une première séquence inoubliable, rompue intelligemment par cette phrase "Tu es répugnant". Phrase dite par son patron, qui n'était pas adressée à Brandon mais qui faisait partie d'un discours, et pourtant, là commence la honte que Brandon éprouve jusqu'à la fin. De cette honte vient sa descente aux enfers. Brandon est malade, addict au sexe. Il enchaine les plans d'un soir, "baise" à la volée contre un mur une fille rencontrée dans un bar, a des relations sexuelles tarifées et une collection de revues pornographique et un historique web bien rempli. Brandon le cache, jusqu'à ce que sa sœur fasse irruption dans sa vie, et sa vie privée. Au début, McQueen filme sur trépied, offre un cadre qui ne bouge pas. L'entrée de Sissy, la sœur de Brandon perturbe la vie de son frère et le cadre. La caméra est alors tenue à l'épaule. Choix puissant. En effet, cette pauvre fille paumée crée le déséquilibre dans la vie de Brandon. La première fois qu'il la voit, elle est nue sous la douche. Premier malaise face à un corps dont il ne peut pas profiter. Elle le surprend à son tour, en train de se masturber dans la salle de bains. Évènement dramatique pour Brandon. Il devient paranoïaque, ne peut plus se cacher, s'en prend à sa sœur. Le dernier malaise intervient dans son incapacité à aimer, à avoir des sentiments. Lorsqu'il sort avec Marianne, collègue de bureau, il n'ose rien, il est gêné. Lorsqu'ils passent à l'acte de chair, il est impuissant. Impuissant face aux sentiments, face aux volontés de cette femme. Et il n'hésite pas à prendre du bon temps avec une prostituée juste derrière, scène qui survient par un formidable jump cut, artifice qui n'aura jamais aussi bien porté ce nom ! Un mot sur la séquence du restaurant, long plan séquence remarquable, drôle, mais aussi révélateur. Ce plan intervient au milieu du film, est joue le rôle de contre poids. On apprend la morale de Brandon, incapable de se faire à l'idée de se marier, de rester avec une seule femme, la longueur du plan renforce l'idée de malaise. Brandon ne fait que semblant. McQueen utilise beaucoup de plans séquences, et c'est un véritable plaisir. Les images ne sont jamais hachées, sauf à un seul passage, lors de la très belle scène où Brandon se débarrasse de tous ses exemplaires de revues et de films pornographiques, et de son ordinateur, montage nerveux, courtes images, bruits sourds. Le plan séquence du jogging, avec cette douce musique de Bach est là encore hypnotisant, lorsque Sissy chante New York New York façon Blues, grand moment émotion d'une sensualité troublante. Et que dire de l'incroyable, la provocante fin, où Brandon pète totalement les plombs jusqu'à aller dans une boite gay après s'être fait tabassé par un gars parce qu'il avait touché sa copine... Esthétique sublime, montage similaire à celui de la première séquence. Fin mélodramatique remarquablement maitrisée contre toute attente et dernier plan qui boucle la boucle d'un film à la construction parfaite, à l'esthétique hypnotisante et au scénario lumineux. "Shame" est le chef d’œuvre de ces dernières années, un vrai pur moment de cinéma.
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