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    Shame
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    920 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2011
    "Shame" à vouloir nous dépeindre le mal être de son héros finit par ne plus atteindre son but... La psychologie du personnage n'est pas assez fouillée car la mise en scène abuse trop de ces effets faciles de longueurs et d'introspection qui deviennent rapidement ennuyeux !
    On ne nous apprend rien sur lui-même... Par contre, dans ce New York froid et gris que d'images glacées, d'études du regard, du physique de Michael Fassbender (excellent par ailleurs) qui vides de sens n'apportent rien au final...
    Comme toutes ces scènes redondantes de son appartement, de son bureau où personne d'ailleurs ne travaille jamais (comme souvent au cinéma)... !
    De plus, on aura très vite compris le problème du personnage central, c'est à dire son addiction sexuelle, pour ne pas en rajouter à un point tel, que cela confine au voyeurisme et où le spectateur se sent vite piégé, manipulé...
    À certains moments beaucoup trop rares, les échanges entre la sœur et le frère sont beaucoup plus intenses et le film prend une autre dimension et tout devient alors bien plus intéressant...
    C'est cette relation qu'il aurait ici fallu développer et transcender ainsi l'angoisse, le malaise des deux personnages !
    Le réalisateur passe ainsi à côté de son sujet en déshumanisant complètement le héros, en le rendant creux, inconsistant et sans réponse ! Donc pas forcément un mauvais film, mais un film qui soigne ici trop la forme, au détriment du fond !
    Vutib
    Vutib

    116 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Certains films vous bouleversent à jamais, et ce « Shame » en fait incontestablement partie. C’est là un véritable joyau de folle mélancolie, d’obscénité décadente ; Jamais le vice sexuel n’a été aussi bien retranscrit, dans sa forme la plus maladive. Steve Mc Queen a fait preuve d’un génie hors-du-commun tant cette œuvre grouille de qualités, d’un humanisme lépreux et fragile mis en avant par une mise en scène à vous décrocher la maxillaire. Admirez le travail effectué sur les cadrages ou les lumières ! La bande-son renforce le cruel dessein du personnage principal, torturé par une très sombre addiction à la débauche, à la violence sexuelle, bestiale, cruelle, douloureuse surtout. Les affres de la décadence humaine nous sont ici dévoilés avec une capacité émotionnelle incroyable, telles que l’attestent certaines scènes d’anthologie (métro, bar, et compagnie). Les plaisirs de la chair nous apparaissent sous un angle hideux, effrayant. Le film en déstabilisera plus d’un, c’est certain. Furieusement additif et touchant, ce film porte bien son nom car c’est un profond et incurable sentiment de « honte » qui envahi progressivement Brandon. Michael Fassbender nous délivre une performance fabuleuse, estomaquant de crédibilité, de finesse. Carey Mulligan est elle aussi fort convaincante. Ne tergiversons pas davantage : « Shame » est une pierre angulaire du cinéma indépendant américain, à la frappe sentimentale dévastatrice, à la réalisation impeccable. Une furieuse ode aux déboires de notre société actuelle.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    299 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    A l'heure où la galaxie internet règne sur nos quotidiens comme la dynastie des Windsor règne sur la Grande-Bretagne, le sexe est devenu aussi simple qu'un clic, aussi envahissant qu'un spam. Et c'est de cette surconsommation d'une sexualité en barquette surgelée dont parle ici le nouveau cinéaste indépendant en vogue du côté de chez la Reine Elisabeth, Steve McQueen. Ce-dernier habille celui qui est déjà son acteur fétiche, le très performant Michael Fassbender, avec le costume d'un jeune cadre dynamique new-yorkais, consumé de l'intérieur par le feu d'une terrible obsession, pour mieux le mettre à nu. Honteux de cette drogue qu'il s'injecte malgré tout à en frôler l'overdose, cet homme cynique et mécanique, prisonnier de son corps et esclave de ses pulsions, voit le pauvre contenu d'une vie de solitaire sans le moindre sentiment lui exploser en pleine face du jour au lendemain. Le réalisateur homonyme du légendaire acteur de Bullitt impose son style glacé et distant, son regard ultra-épuré et contemplatif, dans l'exacte continuité de son premier et précédent film Hunger. Si il peut dérouter ou déranger, jamais Shame ne veut choquer gratuitement, ni ne cherche en vain des justifications à ce mal du mâle moderne. Juste à l'exposer de façon frontale, via un réalisme sans la moindre petite concession. Ainsi, on se retrouve devant cet instant cinématographique pas toujours facile d'accès car un peu dénué d'émotions, mais doté d'une beauté fascinante et porté par un acteur remarquable.
    Retrouvez ma critique complète de "Shame", ainsi que beaucoup d'autres, sur CINE IS A BLOG, ma page dédiée au cinéma : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !
    Marc L
    Marc L

    305 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Brandon a un désir maladif de sexe : putes, porno, partie à trois, branlette.... Le film est réaliste la caméra est souvent fixe et on ressent complétement la souffrance du personnage. Les scènes de sexes sont assez crues à tel point que cela en devient malsain. Michael Fassbender est hallucinant il semble possédé, il va même jusqu'à perdre tout repère dans sa solitude. On retrouve aussi Carey Mulligan bien loin de la douce Irène de Drive. Profondément original, dérangeant et pessimiste, ce film pose bien des questions sans réponses et marque l’esprit durablement. 16/20
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Considéré par beaucoup comme le film de l'année 2011, Shame en est loin. S'il est considéré comme tel c'est que Steve Mcqueen a tout compris pour réaliser un film à récompense: du cul. Alors oui Shame n'est pas exempt de qualités, son interprétation d'une part, et de la réalisation d'autre part. Au niveau de la réalisation, Steve Mcqueen nous gratifie de long plans séquences. Parfois il en fait trop,lors de la scène de chant de Mulligan, mais lors de certains dialogues c'est magnifique. De plus, Shame ne décrit jamais ce que l'on voit à l'écran, la maladie du personnage principal n'est pas expliquée, on la vit juste et c'est génial. Par contre pourquoi nous infliger autant de sexe? Ce n'est pas parce que l'on parle de cette addiction que l'on doit en montrer le plus possible, il était possible de faire subtil, comme dans la séquence d'introduction, toute en jeu de regards. Mais vers la fin du film on nous inflige une séquence de presque 5 minutes, très explicites , qui s'éternise sans apporter grand chose. C'est dommage de devoir en passer par là pour se faire aduler par la critique cinéma (regarder les films sélectionnés à Cannes notamment, il parle presque tous de sexe, ou de violence).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Je ne recommande pas ce film. Le réalisateur se regarde réaliser... et surtout on ressort avec un goût acre de morale puritaniste : "être obsédé par le sexe, ce n'est vraiment pas bien", "cela empêche d'avoir des relations normales avec les gens". Sur un plan plus strictement cinématographique, une personne qui est enfermée dans sa maladie, qui n'évolue pas au cours du film, qui semble ne rien pouvoir faire pour sortir des rails qui lui ont été assignés... eh bien c'est un petit peu court pour faire une histoire ou nous le rendre sympathique. Le Zola de 2011, avec de l'action en moins...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mai 2012
    Le thème est intéressant mais c'est tout. La réalisation est vraiment nulle, c'est une succession de (très long) plan fixe où l'on se demande parfois ce qui se passe. Certaines scènes sont interminables et absolument pas indispensables (quand sissy chante). Le seul moment intéressant ce sont les dernières 20min où l'on sent le lâché prise. TOUT le reste est d'un ennui.
    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    Le regard de Michael Fassbender : voilà à quoi pourrait être résumé ce film en quelques mots. Ce n'est pas un acteur que j'ai pu voir souvent, mais il m'a fait ici l'effet d'un choc, tout au long de Shame. Il y interprète Brandon, un trentenaire victime d'une addiction particulière : l'addiction sexuelle. J'avais peur avant de voir ce film, car je m'attendais à un film légèrement vulgaire, voire un peu banal. Le sujet est tellement casse-gueule que je ne pensais pas assister à un tel chef d'oeuvre de réalisation, d'ambiance. Avec des plans savoureux et des acteurs qui m'ont impressionné (Michael Fassbender, Carey Mulligan, Nicole Beharie), Steve McQueen livre ici un film dénué de tout cliché et surtout de tout jugement, en maîtrisant sa caméra exactement comme j'aime qu'elle soit maîtrisée et en abordant ses personnages avec humanité, vérité et émotion. Dès le début du film, j'ai été transporté dans l'ambiance du film, qui est à l'image de cette musique douce et immersive qui fait de chaque plan une merveille. L'atmosphère est posée d'emblée : on ne va pas rire mais on va savourer chaque plan, chaque regard, chaque dialogue, et c'est typiquement le genre d'expériences qui me font aimer le cinéma. Pendant presque 9 minutes d'introduction presque sans dialogue (chose que j'avais rarement vu avant pour ce genre de films, à part chez Lars von Trier), j'ai savouré les images tout comme la bande-son. Le personnage nous est présenté : solitaire, vivant dans un grand appartement sobre. En 9 minutes, beaucoup de choses sont dites. Steve McQueen nous montre le désir, l'addiction sexuelle chez Brandon de façon harmonieuse et réservée, avec la retenue qu'il est nécessaire d'appliquer lorsqu'on ne veut pas faire de son film un truc trop grotesque. Cette introduction nous montre que cette obsession presque maladive provoque chez lui un renfermement. Il vit seul, visiblement très seul, au coeur d'une vie morne et très ordonnée, régie par son addiction qui constitue l'essentiel de ses préoccupations. Tellement préoccupante qu'il ne prend pas la peine de répondre à sa soeur au téléphone, préférant écouter ses messages au réveil que de la laisser chambouler son petit monde bien rangé. Finalement, cette introduction se termine par une séquence de regards dans le métro absolument envoûtante, où les non-dits et la subtilité annoncent un film astucieux et implicite. Cette scène de regards est accompagnée d'une magnifique musique de Harry Scott ressemblant à s'y méprendre à la musique de La Ligne Rouge de Hans Zimmer. On pourrait quasiment appeler ça du semi-plagiat, mais qu'importe : la musique colle à merveille à la scène et met en évidence toute la tension qui opère psychologiquement sur le personnage principal. Une musique qui monte en puissance et met en valeur avec beauté l'une des scènes qui m'a le plus troublé cette année. La séquence dure pratiquement 3 minutes. Trois minutes à filmer deux personnages qui s'observent fixement dans le métro. Pas de dialogue, mais seulement des plans fixes sur les regards fixes des personnages. La scène est subtile car le talent des acteurs permet au spectateur de saisir avec exactitude les pensées qu'impliquent ces regards, et j'admets que je ne voulais pas que cette scène se termine. Le regard de Fassbender, extrêmement profond et évocateur, m'a fasciné dans cette scène comme dans les suivantes, et il est clair que l'acteur a été exploité de façon magistrale tout au long de l'intrigue. La suite contient également son lot de plans somptueux et intelligents, et le film ne perd jamais en force malgré un début aussi percutant. Essentiellement, le film est constitué d'un assez grand nombre de plans-séquences, chose dont je raffole au cinéma. Ne serait-ce que pour un dialogue, quand je regarde un film je me dis régulièrement : "mais pourquoi le mec aux commandes des caméras se fait chier à changer de plan constamment entre les deux interlocuteurs, alors qu'un plan sans coupure réunissant les deux acteurs est plus malin et plus intéressant ?". Shame fait ça à la perfection, les plans n'étant coupés que si c'est nécessaire, nous laissant le ravissement de savourer chaque séquence. On peut citer tout le passage entre Michael Fassbender et Nicole Beharie, au restaurant puis dans la rue, qui sont absolument délectables avec des dialogues extrêmement bien écrits. Marianne (le personnage de Nicole Beharie) est l'un des deux éléments perturbateurs de la vie de Brandon, avec évidemment sa soeur Sissy. Toutes les deux font naître chez lui des sentiments, et Brandon montre qu'il ne peut pas laisser entrer l'amour dans sa vie, que ce soit le sentiment amoureux comme fraternel. Pour ceci il souffre, condamné à la frustration et à continuer cette vie qui l'accable. En ceci, le personnage est profond et Steve McQueen nous le présente avec humanité et sans jamais porter de jugement sur ses actes. C'est vraiment très fort. Suite : http://sebmagic.over-blog.com/article-shame-2011-de-steve-mcqueen-112238709.html
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    McQueen avait un grand problème : comment confirmer Hunger ? On peut faire un premier très prometteur, est se planter totalement après, il faut réussir à étonner encore une fois, tout en se forgeant un style. Bon il y a arrive, alors je lui fiche la paix. En effet, il a vraiment une photographie très léchée sans que ça devienne publicitaire, et une mise en scène à la fois virtuose, mais également par moment d'une grande sobriété, un travail sur le montage, sur la musique, sur les sons… Tout est très pensé, réfléchi, ici pas de place au hasard. C'est une vision du cinéma comme une autre.
    Le film est intéressant parce qu'il n'est pas sur un sentier battu, on n'est pas sur. le mec qui "oh mon dieu souffre d'une addiction" et qui va promettre à sa femme en gros plan qu'il va tenter de faire ce qu'il peut, c'est traité de manière bien plus habile.
    Déjà McQueen ose filmer du cul, et le cul d'acteurs qui commencent à être sacrément connus. Fassbender ne fait donc pas que la pute pour Hollywood dans X-Men il retourne aussi aux sources, et tant mieux. Il confirme qu'il est un acteur à suivre, auquel il faut faire attention. Bon la coupe de cheveux de Mulligan ne me revient toujours pas, mais bon vu que c'est la seule chose que j'ai à redire sur elle…
    La subtilité du traitement de l'histoire est vraiment un point positif, on commence en se disant que ce mec pourrait avoir la belle vie, il passe son temps à séduire, à baiser, et puis même si c'était montré au début, on commence à voir que sa vie ne tourne presque qu'autour du sexe, si ça lui rend service dans des situations, ça lui en plombe d'autres etc.
    Et c'est toujours très bien amené. En fait je n'ai rien à reprocher au film avant son dernier quart d'heure, où il y a une ou deux scènes qui m'ont semblé moins inspirées, plus conventionnelles, avec une musique qui devient plus lourde (et hop que je tombe à genou dans la rue vide).
    Ce qui est fascinant c'est que McQueen ose le temps réel, des plans séquences de dispute, par exemple, ou bien la scène du chant… Il ose remettre la temporalité dans le cinéma. D'habitude le temps est accéléré pour donner un faux rythme à l'histoire, ou bien dilaté dans certaines scènes d'actions, là il réel, et ceci plusieurs fois dans le film. Je dois dire que ça me plaît beaucoup.
    Je ne saurai dire si c'est mieux que Hunger mais je pense que ça le vaut largement, le sexe en plus.
    Et le fait de ne jamais dire clairement quel est le problème de Fassbender, c'est une approche sympathique, qui évite au film d'être lourdingue.
    On a là un objet très intéressant, qui propose des choses, des idées de cinéma, tant mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2013
    Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie... Après l’excellent Hunger j'attendais impatiemment son nouveau film et je peux dire que je n'est pas du tout été deçu !! Juste excellent !! Casting Formidable, mise en scène brillante, plan magnifique, le film de McQueen est juste poignant, prenant et intense. Le jeu des acteurs est juste et l'interprétation de "New York,New York" de Carey Mulligan est juste excellente. On regrettera juste une petite longueur au milieu du film. J'attends avec impatience son nouveau film "Twelve years a slave" Fassbender est à suivre de très près tout comme McQueen.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2012
    Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup, est maladivement accro au sexe. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie et, ne pouvant assouvir ses pulsions, va tout doucement sombrer dans la folie. Bon, passons vite sur les points faisant l'unanimité : oui, le film est très beau visuellement et oui, Michael Fassbender est excellent et son Prix d'interprétation à Venise est mérité. Après, je n'ai absolument pas été séduit par le deuxième long métrage de Steve McQueen (non, pas l'acteur mais le réalisateur de Hunger avec, déjà, Michael Fassbender). Le film est complètement indigent mais surtout, il est moralement très contestable, la faute à une scène dans une boîte homosexuelle qui intervient au moment où Brandon touche le fond et a besoin d'assouvir ses pulsions à tout prix. Je ne sais pas si c'est de la maladresse de la part de Steve McQueen ou un vrai discours avec des relents puritains. Car jamais il ne donne à son personnage une porte de sortie; il le condamne d'emblée et le présente comme un simple pervers sans jamais s'intéresser au côté malade dépendant. De plus, la scène suscitée est d'autant plus curieuse que Brandon n'est jamais montré comme ayant des penchants bisexuels et de fait, cela renforce mon impression de malaise sur la vision qu'a le cinéaste de la sexualité. Je sais que les fans du film ne partagent absolument pas cette analyse mais pour ma part, c'est mon ressenti. Pour revenir au film lui-même, en plus de ne rien raconter, il contient des scènes d'un ennui plus que mortel : ainsi, la scène où Carey Mulligan chante New York New York a cappella et en mode suisse est interminable et l'on prie pour que l'on nous rende Liza Minnelli, de même que la scène de triolisme est beaucoup trop longue et purement gratuite. Bref, je ne suis absolument pas rentré dans ce film que je trouve douteux et ne suis pas prêt de devenir un thuriféraire de ce cinéaste homonyme d'un des plus grands acteurs hollywoodien.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2014
    Steve McQueen se lance sur un sujet sensible, l'addiction au sexe, et pour incarner la personne qui subit cette addiction qui de mieux que son acteur fétiche Michael Fassbender, qui est toujours aussi impressionnant, face à lui la génial Carey Mulligan en très grande forme.
    Un superbe film mais qui manque peut être de quelque chose, enfin c'est pas tellement un manque mais bon, c'est que le film est un récit, c'est un moment dans la vie d'un homme, y'a pas tellement de début, y'a pas tellement de fin, c'est un moment tout simplement, y'a pas de grande révélation ni de twist final, c'est un moment dans la vie tout simplement.
    Ça peut nuire ou au contraire renforcer le film.
    En tout cas la direction de McQueen est toujours impeccable, la photo est sublime, la bande son est extra et le scénario est très bon.
    Bref un superbe film.
    stephaneas
    stephaneas

    22 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2011
    Autant le dire tout de suite aucun des superlatifs de l'affiche ne m'est arrivé en tête a l'issu de la projection de ce film qui est a l'image de sa première scène longue et ennuyeuse ! .
    Si le sujet du film était un puits d'idée aussi bien drôle que tragique le réalisateur s'est noyée dans des scènes sans dessus dessous et qui sonne creux . Le sujet est celui d'un sexe addict qui touche 10% de la population est comme toute addiction une fois l'extrême passé elle devient plus source de plaisir mais d'acte mécanique . Le choix du personnage est celui d'un beau gosse trentenaire , éternel célibataire (plus longue relation de 4 mois) qui lui permet d' assouvir ses pulsions sexuel et les multiples partenaires ( rencontre d'un soir , prostitués et escort girl) , ainsi que ses masturbations répétés dans la journée , une addiction qui devient plus préoccupante que sa famille et qui le suit même sur son lieu de travail (vidéos X) il ne peut s'empêcher également de draguer lourdement toutes les filles qui passe devant son nez même devant leurs mecs . Tout ça est sur le papier source de scènes choc , drôle , dramatique et touchante et bien rien de tout ça ce passe a l'écran car inexplicablement les scènes sont toutes très longue et s'enchaine sans logique . On passera sur l'histoire fraternel entre lui et sa sœur auquel on n'accroche pas non plus . Quel gâchis !
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2011
    Je m'attendais à un film choc, violent et sulfureux. C'est en tout cas ce que laissait présager la bande-annonce. J'étais prêt à en prendre plein la tronche. Sauf que dans Shame, chaque fait qui pourrait déboucher sur une explosion d'intensité se conclut systématiquement par un plan montrant Fassbender, soit dans un état de souffrance, de doute, de colère, etc... avant que le film ne reparte, à la baisse, sur autre chose; soit faisant un footing pour se calmer, foutant à la poubelle ses bouquins de Q, ou allant volontairement se faire casser la gueule dans un bar. Et c'est long, explicatif, démonstratif, évident. McQueen utilise la longueur comme un moyen d'amplifier le "sens", mais ne fait que rebondir lourdement sur ce que le spectateur a déjà compris depuis un bout de temps. L'utilisation de musique classique (genre Bach) pendant une longue scène de sexe fait cliché, et l'interprétation revue et sévèrement corrigée de "New-York" par Carey Mulligan est carrément gênante. Carey Mulligan d'ailleurs - la petite soeur de Fassbender dans le film - censée être le facteur déclenchant de l'atomisation de la crise d'addiction sexuelle du personnage principal ne fait qu'entraver l'avancée de l'action.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    163 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2017
    Aborder ce sujet très sensible qu'est la sexualité n'est pas un pari facile à gagner, mais Steve McQueen (II) le fait et réalise une petite merveille. Il met en scène Brandon, jeune trentenaire sans réelle psychologie, et ses addictions et pulsions avec une caméra légère et fluide. Devant celle-ci se trouve son acteur fétiche Michael Fassbender ("Hunger") qui est tout bonnement parfait, ainsi que Carey Mulligan ("The Great Gatsby") très convaincante en sa sœur paumée et désespérée. Fassbender prouve une nouvelle fois qu'il est l'un des meilleurs comédiens de sa génération. L'histoire, simple et sans dialogues, repose uniquement sur les gestes de ses comédiens et particulièrement sur l'ambiance crée. Le réalisateur instaure grâce à son style visuel une ambiance profonde et humaine durant toute la durée de ce film. Il filme avec sensualité son scénario et offre de superbes plans séquences ainsi qu'un beau montage. A défaut d'être émotionnelle, la mise en scène est efficace et nous plonge dans cette période de vie d'un homme avec maestria. Si malheureusement le film traîne parfois en longueur et tourne en rond, il reste de la même humanité et même intensité tout le long du déroulement.
    Intéressant par son sujet, troublant par certaines séquences, poignant par l'histoire mais pourtant froid à cause de la réalisation, de sa musique inexistante et de ses personnages peu fouillés, "Shame" est donc une nouvelle pépite de ce réalisateur doué.
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