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    Laurence Anyways
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    4,2
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    321 critiques spectateurs

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    jthuil
    jthuil

    9 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 août 2012
    Laurence Anyways passe complètement à côté de son sujet pour se raccrocher à l'évolution du couple que forment Melvil Poupaud et Suzanne Clément. Leur interprétation est catastrophique, pas moins que celle de Nathalie Baye, ce qui fait qu'on ne croit pas à la moitié des scènes, voire - pour mon voisin de fauteuil - à la relation toute entière. Je prendrais pour exemple la scène où Suzanne Clément insulte une serveuse pendant dix minutes. On a beaucoup de mal à s'attacher à ces personnages, malgré le fait qu'ils sortent de la norme, y compris à Laurence. En dépit de deux ou trois fulgurances cinématographiques, le film est interminable et truffé de scènes et de personnages inutiles. Il est bien loin d'être à la hauteur de ses ambitions. Xavier Dolan a intérêt à redescendre rapidement sur terre, sous peine que les critiques cessent de lui pardonner sa prétention démesurée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 août 2012
    Un film agaçant et prétentieux à l'image de son réalisateur. Il serait toutefois injuste de nier son talent et la puissance romantique qui se dégage de certaines scènes. L'atout majeur du film, l'interprétation de Suzanne Clément, incandescente.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2012
    Troisième long-métrage à seulement 23 ans pour le (très mature) québécois Xavier Dolan, après nous avoir sidéré avec J'ai tué ma mère (2009) et nous avoir laissé sur notre faim avec Les amours imaginaires (2010), il nous revient avec cette fois-ci, un film fleuve de… 160 minutes (!). Laurence Anyways (2012) narre l’histoire de Laurence, un professeur de littérature qui, venant d’atteindre la trentaine souhaite devenir une femme, un projet qui lui tient particulièrement à cœur et pour cause, cela fait années qu’il en rêve, pour lui, il aurait dû naître femme. Nous sommes à la fin des années 80, le film va suivre durant toute une décennie la lente transformation physique opérée par Laurence, de ses sacrifices en passant par des peines de cœur, de ses désillusions aux rencontres qui le marqueront à jamais. Xavier Dolan dresse des portraits touchants, sincères et tellement criant de vérité que l’on se prend rapidement d’affection pour le tandem incarné par Melvil Poupaud & Suzanne Clément. Dolan est parvenu à insuffler énormément de choses, passant de la colère à la tristesse en un claquement de de doigts. Le jeune réalisateur a sublimé son film, à commencer par sa direction artistique où l’on y retrouve de magnifiques acteurs, de Nathalie Baye en passant par Melvil Poupaud ou l’impressionnante Suzanne Clément (que l’on pouvait déjà retrouver dans le premier film de Dolan), ajoutez à cela une B.O électro collant parfaitement à l’univers du film (très années 80/90), des décors en passant par les costumes (les immondes gros pulls en laine). On aura aussi une pensée aux acteurs (et actrices) formant le groupe des "Five Roses", nous redonnant le sourire à la moindre réplique. Au final il en résulte une histoire d’amour impossible et au combien déchirante, dressant aussi le portrait de la transsexualité (chose relativement rare sur grand écran), magnifiquement interprété et mis en scène, seule regret et pas des moindre, que la durée importante du film se soit fait ressentir à plusieurs reprises. Signalons enfin que le film fut nominé à sept reprises lors du 65ème Festival de Cannes, mais ne remporta qu’un seul trophée (mais amplement mérité), celui du Prix d'interprétation féminine pour Suzanne Clément.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Il n'y a rien dans ce film qu'une volonté trop affichée de faire "un grand film" ! Alors qu'au final, c'est une toute petite chose qui se déroule sous nos yeux lassés par tant de crânerie veine... A fuir !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    Le film peine à se rendre intéressant et multiplie les longueurs. Xavier Dolan jeune réalisateur aurait-il vu trop grand ? On ne lui boudera pas sa justesse dans certains plans et son aisance à manier la caméra. On subit le film plus qu'il nous emporte, on préférera ses anciens, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Avec un sujet aussi casse-gueule, il est très facile de tomber dans le piège du film tire-larme. Xavier Dolan fait tout sauf s'apitoyer sur le sort de Laurence. Il pose un regard sans complaisance sur sa vie, mais sans en faire un drame non plus. On suit l'itinéraire d'un gars comme les autres finalement à une "petite" différence près. Le film est une comédie romantique en quelque sorte, mais il ne s'agit pas de rentrer dans un cinéma populaire sans prise de risque. Dolan va beaucoup plus loin comme l'indique le format (2h45, il a le temps de s'en passer des choses). Sa capacité à renouveler sa mise en scène assez dingue nous fait chavirer de bout en bout, sans oublier que c'est aussi un clippeur! Et il vient nous le rappeler à quelques reprises, ce qui à défaut de faire "fourre-tout" insuffle un vrai rythme au film. Il serait honteux de se limiter à la mise en scène sans parler des acteurs, Melvil Poupaud (bluffant(e)?) en tête, et locaux pour la plupart. Une vrai claque pour moi, qui l'ai découvert avec ce film, vraiment maitrisée et vraiment surprenant sur bien des aspects.
    kermalec
    kermalec

    6 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    Xavier Dolan nous propose de nouveau un film artistique, émouvant et profondément intelligent. Il fait partie de ces rares cinéastes qui ne se contentent pas de raconter une histoire mais préfère donner forme aux sentiments, aussi confus soient-ils.
    Il signe ici, selon moi, son film le plus abouti à ce moment de sa carrière : un film contemplatif éminemment artistique. Son expertise dans le maniement de la musique, des lumières, des décors et costumes et de la photographie m’a rappelé le talent de Wong Kar-Wai. Et quel casting ! Melvil Poupaud, Suzanne Clément et Nathalie Baye sont magnifiques de sincérité.
    Ce film est bouleversant, sans être abusivement bien-pensant : le spectateur est pris aux tripes et se retrouve aussi tiraillé que les personnages centraux.
    N’ayons pas peur des mots, ceci est un chef d’œuvre. Bravo l’artiste !
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2023
    Un film encore difficile de Nolan, austère , intrusif, dérangeant . Les acteurs sont très bons , on y croit , mais l'ambiguïté du personnage met parfois mal à l'aise.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Excellentes performances, rien à redire. Film intelligent, tournée avec brio dans la super ville de Montréal. Très beau choix pour la BO aussi. Pour avoir pondu ça à l'âge de 23 ans, Xavier Dolan a vraiment fait preuve d'un savoir faire de génie précoce ! Le film est quand même long, c'est dommage, beaucoup de moments où je me suis ennuyée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Un mélo puissant et ambitieux en forme de long poème d’amour fou jusqu'au bord de la destruction, avec quelques moments de fulgurances folles, interprété avec les tripes par ses deux interprètes principaux.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    Quand un jeune réalisateur de 23 ans, repéré par la critique comme un petit génie du cinéma, signe un film de 2h40 autour d'une histoire d'amour un peu particulière, cela donne-t-il une oeuvre singulière ? La réponse est oui ! Un chef d'oeuvre, un film incontournable ? La réponse est, pour moi, non !
    Projet ambitieux, comme son réalisateur qui n'a pas caché sa déception de ne pas avoir été en sélection officielle lors du dernier festival de Cannes, "Laurence anyways" est sûrement la curiosité cinématographique de l'été à défaut du grand film attendu par les aficionados de Xavier Dolan (dont je fais partie).
    En suivant Laurence, prénom anglophone masculin, interprété par un Melvil Poupaud très convaincant et pas un instant ridicule en femme et Fred (diminutif de Frédérique) incarnée par l'électrique Suzanne Clément, le spectateur est happé dès le début par une suite de scènes assez hystériques, sensées nous montrer combien les deux héros s'aiment très fort. C'est un peu fatigant pour les yeux, pour les oreilles aussi. Heureusement, cette nervosité retombe un peu lorsque Laurence annonce à sa compagne son désir d'être celui qu'il a été toujours au fond de lui : une femme. Le film prend alors son rythme de croisière sur un scénario un tantinet convenu.
    Mais Xavier Dolan, en cinéaste surdoué, camoufle cette faiblesse scénaristique en jouant de la caméra et du montage avec dextérité. Le film avance par à coups avec des scènes surprenantes visuellement, les acteurs cadrés très serrés pour mieux faire voir et ressentir le moindre petit frémissement et le tout est nappé de musique des années 90, de Dépêche-mode à Céline Dion. Cela pourrait être too much, c'est juste assez bluffant. Les 2h40 passent sans ennui, les acteurs sont formidables (mention spéciale à Nathalie Baye), l'image est belle. Une énergie évidente traverse cette histoire qui m'a pas rappelé le cinéma d'Almodovar par sa thématique, son côté mélo et son traitement très coloré des décors et des costumes.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/08/laurence-anyways-de-xavier-dolan.html
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2012
    Le troisième film de Xavier Dolan, le jeune surdoué canadien est carément un coup de maître. Sur une trame propice aux pires écueils, le réalisateur de J'ai tué ma mère et des amours imaginaires livre une oeuvre forte, puissante et mélancolique. Cette histoire d'amour contrarié et tragique est magnifiée par le couple Melvil Poupaud et Suzanne Clément, tous les deux incroyables de rage et de pudeur. Leur histoire, aussi insolite qu'elle puisse être, touche au coeur. Mais Dolan livre aussi une véritable leçon de mise en scène, ces plans sont sublimes, aériens et d'une outance kisch surprenante sans être pour autant ridicule. A la lisière du trop plein, du too mutch, Dolan raille les codes mêlant passages comiques, envoyées lyriques et symbolisme exacerbée avec une énergie poignante. La scène du bal ressemble à un clip MTV et à une pub pour parfum mais elle est sublime, les travestis sont aussi caricaturaux que ceux de la cage aux folles mais ils sont aussi touchants et émouvants, bref le film regorge d'idées et surprend là ou on l'attend pas. Le meilleur film de Dolan à ce jour, à voir.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Qu’elle soit fondée sur son expérience personnelle ou sur le fruit de son imagination – laquelle repose sur une connaissance éclectique de la littérature et de la peinture - la vision de l’amour par Xavier Dolan n’est guère angélique. À peine âgé de 23 printemps, celui qui se voit déjà taxé d’arrogance et de narcissisme fait toutefois preuve d’une authentique maturité quand il s’agit de disséquer la complexité des rapports humains. Très à l’aise dans les scènes conflictuelles où les interprètes s’invectivent et se crient dessus, il filme au plus près et avec une sincérité indiscutable les fissures et les brèches produisant leur œuvre de sape et de destruction irréversible. Ce qui étonne et séduit chez le québécois, qui démarra sa carrière d’acteur dès 6 ans, c’est le goût immodéré qu’il développe pour la culture (surtout musicale) des années 80 et donc sa capacité à en restituer tous les vestiges et les exagérations. C’est doublement surprenant parce qu’il s’agit d’une époque qu’il n’a pas vécue lui-même et que néanmoins elle semble constituer le berceau parfait des préoccupations du réalisateur, particulièrement à l’aise dans l’avalanche de kitsch et d’outrance qui résume la décennie en question.



    En 2h39, le film n’est certes pas avare des clins d’œil à la mode vestimentaire et musicale des eighties, le transformant du coup en une succession de clips qui abusent des cadrages alambiqués et des ralentis. Pour le public qui a connu in situ cette époque, il est dès lors indéniable que le film produit son petit effet nostalgique à l'évocation de fêtes décadentes et inoffensives. L’affection de Xavier Dolan pour les marginaux et le monde de la nuit tisse ici un lien ténu avec ce que fut le cinéma éphémère de Cyril Collard, et peut-être plus loin encore avec celui d’un Fassbinder, chantre des cabarets interlopes et des travestis pathétiques et altiers. Reste que le sujet principal, la question du genre et de l’identité, n’est jamais réellement traité, ou de loin en loin, puisque le film tend à se resserrer sur l’effondrement de l’histoire entre Laurence et Fred. Melvil Poupaud, qui évite la performance et surtout la caricature en ne jouant pas la folle, ne parvient pas du coup à être crédible en femme ‘normale’, affublée de talons et d’un tailleur strict. C’est même au-delà de l’apparence que se situe le problème tant on ne voit jamais Laurence comme une femme en devenir, juste comme un individu grimé et déguisé, qui n’inspire pas de compassion, mais au contraire moquerie et irritation.



    Laurence Anyways est souvent irritant et ennuyeux, car décousu et éparpillé, multipliant des séquences à peu près inutiles. Le jeune cinéaste réussit même l’exploit à se citer lui-même, reprenant des plans à l’identique de son opus précédent. Ce qui faisait la force des deux films originels était à chercher du côté de la nouveauté et du recyclage de multiples influences, ce qui n’excluait pas l’humour et surtout l’autodérision salutaire. L’humour s’est à présent étiolé, seulement véhiculé par les expressions fortement imagées des autochtones, et il n’y a plus la moindre once de dérision, remplacée sans avantage par un sérieux qui confine à la prétention, voire la suffisance. Hormis quelques fulgurances, le film qui épuise par une hystérie parfois complaisante annonce-t-il que le système Dolan tourne déjà à vide ? Ce serait là une cruelle nouvelle car il est incontestable que Xavier Dolan possède un talent et un univers, mais peut-être, avec un film si ample et si ambitieux, a-t-il trop rapidement franchi une étape, trop pressé de rejoindre la cour des grands.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 394 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2014
    "Laurence anyways" est un film courageux et audacieux, c'est à la fois une réussite et un échec. C'est un film beaucoup trop long, très imparfait et bancal, qui alterne séquences brillantes et scènes maniérées quasi ridicules. Il donne une vision totalement erronée de la transsexualité. En dehors de la scène où le héros révèle sa nature à sa compagne, sa souffrance morale et son cheminement psychologique ne sont que très peu abordés par la suite. Pire encore, qu'il n'y ait aucun changements physiques de Laurence porte atteinte à la crédibilité et prête même à confondre transsexualité et travestisme. Mais là où le film est une véritable réussite, c'est dans la maîtrise de la narration de la passion amoureuse vécue par les deux personnages principaux, ce qui est en fait le véritable cœur du film. Et l'on comprend ce que voulait faire le réalisateur : un film sur le droit à la différence et la tolérance, mais surtout raconter l'histoire d'un amour impossible.
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2020
    "Laurence Anyways", quatrième film du virtuose canadien Xavier Dolan, le nouveau Picasso du septième art, raconte l'histoire d'amour impossible entre Laurence, homme devenant femme, et Fred, femme tout court. Le choix des prénoms était d'ailleurs probablement judicieux puisqu'ils sont souvent associés à l'autre genre en français. Le projet était ambitieux, le sujet complexe à traiter puisqu'il ne fallait pas tomber dans la caricature tout en gardant une histoire intéressante. Malheureusement, le film tombe successivement dans les deux écueils. Incarné par un Melvil Poupaud peu convaincant, le personnage principal finit par nous agacer alors que nous devions ressentir de la compréhension. Les dilemmes auxquels il devrait être confronté sont rapidement balayés pour laisser place à un personnage rempli de certitudes. Suzanne Clément est bien plus convaincante dans son rôle qui laisse transparaître un personnage en proie au doute. Avec des bonnes idées de mise en scène où la musique comme les décors sont particulièrement bien choisis, et une mise en scène très stylisé, le film décroche à de nombreuse reprise notre intérêt. Pour le reste, "Laurence Anyways" semble passer à côté de son sujet, les critiques ont probablement placé Xavier Dolan trop vite au sommet.
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